Sécurité, témoignages et dicas....

Bonjour,

Je fais suite à la discussion "bijoux promenade" qui a débordé sur la sécurité quotidienne et les précautions. Car je vois que certains prennent cela un peu à la légère.

DISCUSSION OUVERTE A TOUT LE BRESIL .

questions ou interrogations aussi bienvenues!

Au fil des discussions sur ce forum, ces sujets sont souvent abordés par certains qui passent pour des paranos, des personnes négatives, qui veulent faire peur.
PAS DU TOUT.

Il ne s'agit pas de systématisme, mais d'opportunité de la part de ces.........

Avant d'avoir vécu ce genre d'expérience, très probablement elles ne s'imaginaient pas qu'un jour elles puissent être une victime.

Leur comportement dorénavant au quotidien a changé et la vie continue. Elles jugent cependant nécessaire de mettre en garde sur tout et sur des riens, et faire part de leur nouvelle façon de gérer cette nouvelle vie en donnant des dicas aux autres.

Cela va de l'assalto sans conséquence à des faits beaucoup plus graves, amorcé par une attitude anodine justement ou un manque de précaution, et parfois on n'y peut rien, le risque 0 n'existe pas.

Il ne faut compter que sur soi même.

Il y a aussi le bon sens. Et pour éviter que l'innocence de certains se retourne contre eux, il serait quand même important de tenir compte de ces mises en garde.

Que l'on soit brésilien, riche, pauvre, touriste ou expat, simple témoin ou victime, un traumatisme reste un traumatisme.

Partager, témoigner, ça force l'attention des autres, ça les rend plus réceptifs aux possibilités. et ca peut leur sauver la vie.

Biensûr cela n'enlève rien au charme du Brésil, ni d'avoir une vie tout à fait tranquille, de profiter, travailler, sortir, d'être positif.


A vous lire,

Sao Paulo, 7h00 du matin feu rouge au croisement Augusta et O. Freire.

Mon mari, dans ses pensées, rejoignant son bureau, laisse sa vitre de voiture ouverte(ce qu'il ne fait jamais). Il est pourtant bien informé, (et cela fait 3 ans que nous sommes au Brésil) peu de gens dans la rue, bref il est concentré sur autre chose.

Soudain un type vêtu d'une couverture sort de nulle part, plonge à l'intérieur du véhicule en lui mettant un cutter sur la gorge et demandant montre, portefeuille etc....Cela a duré moins de 1 minute. Impossible de réagir (démarrer surtout). l'effet de surprise dans toute sa splendeur.

Malgré tout, le portefeuille qu'il lui a remis, est celui de secours, avec 20 réais dedans et des vieilles cartes inactives, de visites etc...genre un vrai. La montre neuve de la veille, (fête des père) adieu.
Une petite coupure sur la gorge sans gravité.

Une inattention inacceptable selon lui.

PAS de plainte, inutile dans ce cas.

Plus jamais il n' a ouvert sa vitre de voiture. Même celles de l'arrière et passager sont bloquées (car parfois les enfants, ados, n'ont pas conscience et ouvrent les vitres à l'arrière).

De même Mesdames étant passagère ou conductrice, ne jamais garder son sac à main sur ses genoux ou le siège d'à côté. Le mettre à vos pieds, derrière vos jambes voire sous le siège.

Ne pas réagir et faire ce qu'on vous demande. Ne pas discuter, ou faire de geste brusque.

A vous lire,

Le Brésil est un pays merveilleux où la convivialité règne beaucoup plus que dans la vieille Europe, mais c'est un fait que l'insécurité est constante et assez mouvante selon les lieux et les moments. Des villes étaient relativement tranquilles pour devenir des coupe gorges peu de temps après (exemple: le centre de S. Luis il y a trois ans, très surveillé par la police, devenu excessivement dangereux car abandonné par la même police et où les bâtisses en ruine sont squattées par des individus qui en sortent brutalement pour agresser). Des quartiers paisibles (à l'aune du Brésil) deviennent infernaux par déplacement de la criminalité (Terra Firme à Belém, quand Guama, invivable avant, "se calme")

Il faut toujours être sur ses gardes, tout en demeurant relativement fataliste parce qu'on ne peut pas faire grand chose contre un type armé et décidé, surtout si c'est un camé en manque (une majorité de cas)

Pour ma part, trois "assaltos" en un quart de siècle, un où je m'en suis sorti en tendant un billet de 50 R$ gardé dans la main "au cas où", deux autres où le dépouillement a été plus méthodique (une fois, j'ai même du laisser mes chaussures neuves). A chaque fois, certitude qu'en cas de résistance ou même si les gars avaient le soupçon que je résisterais, j'aurais pris une balle ou des coups de couteau. Donc, plaie d'argent n'étant pas mortelle, je n'ai pas résisté et au Brésil, je ne porte jamais d'objets qui ont une valeur sentimentale (exemple: la chevalière de mon arrière grand père) parce que ça, même involontairement, on le défendra.

Quand je bouge avec mon ordinateur, je fais des sauvegardes de données gardées en sûreté quasiment au quotidien: je peux me le faire piquer, il vaut infiniment moins que mes centaines d'heures de travaux divers contenus sur le disque dur.

Nier cette insécurité et la mettre sur le compte de la parano, c'est soit faire preuve d'inconscience soit, en incitant les autres à faire n'importe quoi, n'importe où, avec n'importe qui, être criminel, à la limite.

Mais ne voir le Brésil qu'à cette aune est aussi très réducteur. On prend ou on laisse un pays avec ce qu'il offre de positif ou de négatif, sinon on s'en va dès lors qu'on n'a aucune prise sur les événements (et là on n'en a aucune dans ce pays vu l'inefficacité des polices - dans le meilleur des cas: dans la moitié de ceux ci, elle est complice)

Quand des habitants sont réduits à faire six heures de transports en commun chaque jour pour aller travailler, cela pour que leurs gosses vivent dans une zone pacifiée où ils ne seront pas en contact permanent avec des dealers et où ils ne risquent pas de se faire dépouiller au quotidien, nier l'insécurité est tout bonnement hallucinant.

Cela dit, en respectant des règles de prudence, en fréquentant des individus pas trop louches, en n'allant pas dans des quartiers connus comme dangereux où on n'a rien à faire, en ne fricotant ni de près ni de loin avec la drogue que ce soit pour en consommer ou pour la combattre (mythe de Sisyphe) je dirais qu'on diminue les risques de 90%

les quartiers "riches "aussi sont dangereux! alors j'adhère pas trop à vos 90% benj77...Désolée:)

Effectivement ce sont des quartiers hyper protégés, mais paradoxalement très ciblés...Comme quoi! les pires endroits si on va par là. Car on,n'en sort pas parfois que pieds nus......

en fait je ne crois pas qu'il existe d'endroit pire qu'un autre!
C'est nous par nos attitudes qui faisons l'attraction.

Pour le reste oui, je suis d'accord.

les quartiers "riches "aussi sont dangereux! alors j'adhère pas trop à vos 90% benj77...Désolée:)


Je n'ai jamais dit le contraire! On peut diminuer les risques, pas les abolir et la dangerosité ne va pas systématiquement de pair avec la pauvreté du quartier (quoique quand même, sur l'ensemble du pays, c'est dans ces quartiers que meurent la plupart des gens suite à des crimes)

J'ai dit que l'insécurité était "mouvante". Lors de mon dernier séjour à Rio, par exemple, Catete, assez populaire et avec une énorme favela à cent mètres, était très sûr (mon ressenti et ce que m'ont dit les habitants qui m'ont parlé de grosses et récentes opérations de "mise" en ordre... plutôt que de "maintien", en plus des cabos patrouillaient avec des fusils d'assaut). En revanche la presse parlait de touristes dépouillés à midi à Copacabana, Arpoador et Ipanema. Si ça se trouve, un an après ça aura bougé...

"Centro" de Rio: sûr en plein jour quand il est très animé: on n'a guère à craindre que les pickpockets. Coupe gorge la nuit quand les bureaux sont fermés et qu'il est désert.

Pour ma part j'ai été braqué en plein jour un dimanche, sur la place de Belém donnant sur la "prefeitura" et le palais du Gouverneur...

Cette année, Boa Viagem à Recife est sûr... enfin, en octobre ça l'était. Il y a quelques années, c'était très risqué de s'y balader de nuit, sauf peut être pile sur le front de mer. En revanche l'aéroport (international) lui même était très dangereux récemment.

A Belém, un hôtel "de luxe" (le Vila Rica) proche de l'aéroport a été attaqué en plein jour: la caisse et les clients ont été dépouillés et la police n'est arrivée (étrange...) que 20mn après...

Simplement, dans certains bairros très pauvres, favelas ou groupes de palafittas, en plus du risque de se faire braquer, il y a celui de prendre une balle perdue lors de batailles rangées entre trafiquants, entre policiers ou trafiquants, suite à des pétages de plomb causés par la pinga et le craque, etc.

La moitié des victimes par balle, au Brésil en ont reçu une qui ne leur était pas destinée. Quand je résidais à Terra Firme (Belém) deux balles ont traversé la casa, de part en part (heureusement sans rencontrer personne) et pourtant à l'époque, le quartier était considéré comme sociable. Dans un quartier riche, ce risque est quand même statistiquement moins élevé. Ne serait-ce que parce que les murs sont plus épais :)

On a tellement parlé de l'insécurité au Brésil que revenir sur ce thème finit par devenir lassant.

Voir aussi le sujet "La police et la justice au Brésil".

OUAIP! mais là certains peuvent expliquer une  situation, donner des dicas.

Inutile effectivement de rappeler ce qu'on sait déjà : l'insécurité, le rôle de la police ou de la justice.

Mais de décrire des situations vécues ou assistées et comment l'éviter à l'avenir.

Quelle serait l'utilité de tout cela?
Le véritable problème est que certaines personnes persistent à minimiser la situation sur base du principe: "c'est de l'exagération, cela ne m'arrivera pas ! "

Faire de ce forum une rubrique "faits divers" ne servira pas à convaincre ces personnes.

Vous n avez pas tord non plus.

Alors passons au sujet suivant.

Au Brésil, on dit : "bobeou, dançou !"
Celui qui se comporte imprudemment finira par se faire avoir.
Rien de tel que l'expérience personnelle pour apprendre, l'expérience des autres ne sert pas ou peu.

Pour les Brésiliens qui vivent dans les grands centres urbains, être attaqué à main armée est tellement banal que ce n'est même plus un sujet de conversation entre amis.
On s'endurcit et "on vit avec", sans le moindre appui ou secours psychologique.

allspice a écrit:

Vous n avez pas tord non plus.

Alors passons au sujet suivant.


Ce n'est que mon opinion personnelle, rien n'empêche à ceux qui discordent de mon point de vue de poursuivre le sujet.

Pas plus tard qu'hier soir, un ami à moi, français, a eu une malheureuse rencontre en rentrant chez lui, juste 100 mêtres à pied dans le quartier de Vila madalena.
2 jeunes et une arme à feu, 100 r$ de perdus mais la vie sauve.
Toujours restez sur ses gardes même pour un trajet anodin
comme quoi, c'est quand on s'y attend le moins que cela arrive.

EDIT: à Emilien, le but d'allspice n'est pas de faire du voyeurisme  type TF1/M6, mais de responsabiliser nos confrères et surtout d'extérioriser une expérience mal vécue car comme tu le dit, c'est tellement 'banal' au Brésil que l'on n'en parle plus.
Une plaie qui reste ouverte.

C'est ton point de vue et je le respecte, libre aux autres de témoigner
cela a le mérite aussi de dépolluer les autres posts qui terminent quasi systématiquement sur un assalto, preuve que ce post a sa légitimité.

Ce que j'ai écrit ailleurs et que je réécris, c'est qu'on n'est jamais indemne après un assalto, même sans blessure.

Pour ma part, le plus dur fut le premier, parce que j'avais un sentiment de sécurité complet dans cette ville de Belém que j'adore et où j'avais fini par croire qu'il ne pouvait rien m'arriver là où j'allais, quand j'y allais. Cauchemars, endroits où j'ai le plus grand mal à repasser, etc. ont suivi.

Paradoxalement, quand la palafitta où je résidais a été traversée de part en part par deux balles, je n'ai pas été autant traumatisé... parce que ce n'était pas moi qui étais visé (mais à deux mètres près, je prenais plein pot, ou bien c'était un gosse qui prenait). Surtout parce qu'à ce moment, je savais que ça pouvait arriver.

Bonjour,

Expatbresil :  oui c'est exactement ça. Je pense que quand ce sont des vrais gens qui parlent directement cela à plus d'impact que des "on dit". Les personnes à mon avis sont plus réceptives.

Quelque part ça marquera.

Car ils nous sont plus liés ici sur le forum. Pas de voyeurisme, ni rien de ce genre, juste des témoignages. Et aussi des dicas.

C'est intéressant à plusieurs titres, pas seulement pour la lecture "novelista".

Je suis aussi d'accord avec EmilienPaulista, car même comme ça, certains y trouveront à redire ou faire l'impasse. Maintenant qu'est ce que l'imprudence? justement elle est différente selon où elle se trouve. On ne peut pas aller dans un pays sans connaitre un minimum des" us du banditisme"spécifiques. Donc je crois qu'on ne le répète jamais assez.:(

Quant à l'utilité de la discussion, effectivement, chaque sujet glisse souvent sur la sécurité, inconsciemment ou pas. Même vous emilienPaulista.:P

On ne se lasse pourtant pas de répéter  à l'envie, les formalités pour visas ou investissements, donc pourquoi pas les précautions de sécurité? Ensuite chacun fait ce qu'il veut.:mad:

Il ne s'agit pas de juger les situations, ni les personnes, ni comparer, car des fois un truc anodin, certains diront , moi j'aurai fait ci ou ça..Sauf que justement c'est parfois pas possible.:rolleyes:

et c'est bien cette mentalité qu'il faut changer à mon avis.

Cela n'empêche pas d'ouvrir des discussions joyeuses sur d'autres sujets que je sache, nous ne sommes pas limités et c'est bénévole.:P

Ce qui nous oblige à répéter certains sujets fondamentaux, comme les visas, les opportunités d'investissement ou d'emploi, le coût de la vie, la sécurité, etc..., ce sont les questions posées par les participants qui démontrent ne pas prendre la peine de vérifier dans les innombrables sujets déjà ouverts si une réponse à leurs doutes et interrogations n'a pas déjà été donnée.

Notre travail bénévole d'aide s'apparente un peu au "tonneau des Danaïdes", j'ai même parfois envie de faire du copier/coller ou de renvoyer celui qui pose la question à d'anciens sujets.

C'est évidemment assez sidérant de constater que des personnes qui vont prendre une décision aussi importante que celle de s'expatrier n'ont pas la patience et/ou le courage de lire tous les sujets ouverts sur ce forum pour essayer d'en retirer la "substantifique moelle".

Mais c'est malheureusement la triste réalité !

C'est pour cela que je dis que c'est "lassant", pas seulement pour celui qui rédige, mais aussi pour ceux qui lisent régulièrement tous les sujets.

La solution serait d'ouvrir une fois pour toutes ces différents sujets essentiels et fondamentaux et de les marquer comme "Epinglés", ce qui nous éviterait de devoir y revenir constamment.

Plus un pour la suggestion d'Emilien.

En outre il y a le moteur de recherches. Un encadré en tête de chaque forum demandant (courtoisement) aux lecteurs de chercher d'abord si leur sujet n'a pas déjà été traité et de s'agréger aux fils déjà existants pour les compléter et/ou affiner leurs demandes plutôt que d'en ouvrir un qui serait redondant aiderait peut être.

je donne une dica (sans violence):

Pour ceux qui utilisent leur carte bancaire, à l'arrière il y a le numéro de sécurité qui sera demandé pour des achats en ligne (oui, c'est débile).

Alors après quelques déboires(résolus), nous avons mis un minuscule autocollant sur ces numéros, cela ne gêne en rien l'utilisation de la carte, mais évite qu'un caissier mal intentionné puisse le noter avec les autres numéros de la carte, surtout en plus si vous donnez votre CPF et autres justifs (pour nota fiscal) et l'utiliser à vos dépends.

VOILA!

Le conseil précédent ne vaut pas que pour le Brésil, je l'ai proposé à l'ensemble des voyageurs qui fréquentent le forum routard. Je me demande même pourquoi les banques persistent à le mettre sur la carte au lieu de l'indiquer à part!
Autre chose: quand on se fait voler une carte, les formalités d'opposition et de renouvellement sont fastidieuses et en attendant la nouvelle, on est coincé.
Pour ma part quand je sors "banalement" j'ai une visa prépayée que je charge du montant que je veux, et dont je peux paramétrer les montants maximaux de retrait, de paiement, etc.
Un organisme parmi d'autres qui donne ces cartes: transcash

OLA,

Autres dicas : MAISON

Ne jamais mettre sur le trottoir les cartons de ce que l'on vient d'acheter : TV, électroménager, informatique,  etc.(on a tendance à mettre ça devant sa poubelle tel quel, et c'est pas recommandé) emballages de bijouteries ou autres itens de "luxe",(marques) cela attire l'attention. OU bien attendre le passage des éboueurs pour leur donner directement.

Vous pourriez devenir une cible de choix. je ne plaisante pas du tout! c'est d'ailleurs souvent la base d'un assalto préparé! Vous n'imaginez même pas le déploiement de moyens pour vous traquer!

Je recommande soit de les stocker chez soi, soit de faire appel à un "catadora de lixo" pour les cartons. Il en passe régulièrement par quartier.

Lors d'un emménagement ou déménagement local, , écouler ses cartons et bordilles un peu à chaque fois...Ou bien les balancer dans une "caçamba" éloignée de chez vous, ces gros containers dans les rues près des chantiers par exemple.

On ne jette pas non plus ses tickets de caisses, notes, correspondances, toute papelada : on les brûle. Ne jamais laisser de documents, enveloppes, devis,factures,  avec vos noms et adresses dans la poubelle. On prend l'habitude de tout déchirer en petits morceaux systématiquement.

Ne pas mettre vos noms sur la boite aux lettres. DEVENEZ ANONYME !

Ne jamais dire combien de personnes vivent à cet endroit, ni la composition, (instructions aux employés, enfants ) laisser la lumière allumée le soir à l'intérieur, si vous sortez même pour quelques heures seulement.

Des petits trucs habituels, pour passer inaperçu le plus possible.

IMMEUBLE :
par expérience, je sais très bien que les "porteiros" (concierges) parlent beaucoup, trop, inconsciemment la plupart du temps car pas formés et souvent vieux(des réformés)! eux aussi ont la routine qui les dépassent!

j'ai fait une expérience propre. Je dirai, 90% de risques de part leur inconscience!
Ils parlent volontiers même de leur vie privée! c'est pas très malin; et cela porte préjudice aux résidents.
La voiture qui entre au garage, habitués, ils ne vérifient même plus si c'est le bon conducteur, ou passager! Des ouvriers, ils ne vérifient même plus si ce sont les mêmes chaque jour! et j'en passe.....

Si vous habitez un immeuble sécurisé par une entreprise spécifique de segurança, il y a moins de risque (pas 0) mais bien moindre.. Pour les autres, je n'en dirai pas autant, même si on est haut perché dans les étages!

BREF, immeuble ou maison, ce sont des contraintes permanentes. A nous de faire les bons choix et de rester sur nos gardes naturellement. AVEC OU SANS SÉCURITÉ.