Mouvement sociaux à Mayotte.

et ben dis-donc ! Si ça recommence, je crois que beaucoup de mzungus et commerçants seront dégoûtés à jamais ... Le découragement était dejà bien marqué, mais de nouveaux barrages seront très certainement le coup de grâce.

Avec  un avis démagogique de sa hiérarchie immédiate c'est vrai.

Un petite épreuve de calcul mental :

Une année : 365 jours
les weekends : 104 jours
les vacances scolaires: 100 jours mini
la décharge syndicale : (une idée?) va pour 15 jours
la maladie : des mauvaises langues annoncent 89 jours

que reste  t il ?

Pourquoi démagogique? Voulez-vous obscurcir le ciel de Mayotte en tournant devant le soleil?
Connaissez-vous ses états de service? Est-il responsable de la durée des vacances scolaires? De la durée annuelle  des week-ends? Quand aux arrêts maladie, vous n'en savez rien et moi non plus. Ce qui est sûr, c'est que votre discours procède de l'habituel "les enseignants ne fichent rien". C'est vrai que le"travailler plus pour gagner plus" a fait ses preuves.
Ce qui est très inquiétant c'est que le vice-rectorat de Mayotte se "fait" au moins un syndicaliste par an en ne renouvelant pas les contrats. Yan Durozad, au carrefour syndical du premier et du second degré, idéalement placé pour réaliser une unité syndicale entre résidents et expats, entre M'zungus et Mahorais devenait de fait une cible prioritaire cette année.
à+Saïd

le recteur nous montre son vrai visage!
je trouve regretable la reprise de la manif contre la chèreté de la vie.j'espère qu'ils essaieront de discuter et négocier avec les responsables pour éviter de mettre à terre l'économie de cette île.

"Pour éviter de mettre à terre" . on est plus proche de la "mise en terre". Survivront les grosses boites capables d'attendre la fin de la pluie et de récupérer les deniers publics à la fin avec un peu plus de marge puisque pourquoi se gêner lorsque l'on est seul.

Dans ce contexte,même les grandes ne survivront pas!ils iront s'implanter à mada ou chez nos voisins kenya.
Pendant la grève même les banques ont eu peur de perdre énormément d'argent!les directeurs de certaines agences priaient la fin de cette manif pour reprendre les activités repidements.
Alors qui va perdre?L'intersyndicale,les mahorais dans son ensemble ou les distributeurs?

Il est probable qu'à cours terme les prix vont encore augmenter. L'impact sur les fermetures d'entreprises et les départs de fonctionnaires reste à démontrer, les choses reprennent leur cours assez vite. Une deuxième grève serait très soutenue par les villages, les gens y sont très favorables , surtout ci-celle -ci a lieu pendant les vacances scolaires, pour ne pas pénaliser davantage les élèves.
La distribution pourrait alors craquer. C'est tentant. Qu'avons-nous à perdre? Le risque est que la grève même très suivie devienne impopulaire. Mais bon, qui vivra verra.
à+Saïd.