Travailler à Madagascar
Madagascar, île au milieu de l'Océan Indien dispose de nombreuses opportunités en terme d'emploi. Non seulement vous allez travailler dans un cadre enchanteur, mais en même temps, vous allez côtoyer la culture malgache.
Travailler à Madagascar n'est plus une utopie pour les étrangers. D'ailleurs, de nombreux secteurs sont en pleine croissance et embauchent régulièrement de nouveaux employés. Bon nombre d'individus écartent d'ores et déjà la destination Madagascar, pourtant les offres d'emploi pour les expatriés ne manquent pas dans la grande île.
Pour travailler à Madagascar, il est fortement recommandé de postuler pour les multinationales étrangères ou les filiales implantées dans le pays. Si les organisations humanitaires vous motivent, faites votre demande auprès d'une ONG, sinon dans les Ministères. C'est l'occasion ou jamais de faire connaissance avec les rouages de l'administration malgache. Si la langue vous préoccupe, il n'y a pas de problèmes de ce côté-là. En effet, la majorité de la population maîtrise la langue française. D'ailleurs, dans le monde professionnel, et plus particulièrement dans les grandes boîtes, les langues utilisées sont le français et l'anglais.
Les secteurs qui recrutent
Près de 500 entreprises françaises sont recensées sur le territoire malgache. Elles oeuvrent en majorité dans l'informatique, l'ingénierie ou l'immobilier. D'autres sont présentes dans l'industrie textile, l'exportation d'huiles essentielles ou encore l'agriculture. Les secteurs porteurs concernent en grande majorité les industries. D'ailleurs, le milieu des zones franches est particulièrement en plein recrutement pour grossir les rangs des usines. Cependant, les contraintes nationales et internationales fragilisent l'industrie du textile. En effet, les normes internationales sont de rigueur lorsqu'il s'agit d'exportation vers les Etats-Unis ou l'Europe car à la moindre anomalie, les marchandises sont refusées. Bref, un secteur porteur mais sous la gouverne des normes. Aussi, des personnes compétentes et expérimentées sont-elles recherchées pour surveiller de près la production. Le socle sur lequel repose l'exportation du textile est assez fragile surtout depuis ces deux dernières décennies. Pour conserver leur place dans ce secteur, des organismes, comme le Gefp avec l'aide du Bit, ont constitué une base de données sur les entreprises franches à Madagascar, tout cela afin de suivre de près l'évolution de leur production. Près de 70 entreprises ont adhéré à ce programme.
Les secteurs porteurs, caractéristiques de la culture malgache
L'artisanat malgache est connu à travers le monde pour sa qualité et son originalité. Au tout début, l'artisanat était tourné vers le travail à domicile, où les quantités étaient moindres. De plus, son utilisation était en grande partie destinée à la vie de tous les jours : marmites, tables, nappes. Aujourd'hui, l'artisanat malgache est axé sur l'aspect décoratif, que ce soit pour l'intérieur ou pour l'extérieur. Le secteur a su s'imposer sur le marché international qu'elle est devenue une référence dans les maisons européennes et même américaines. Le gouvernement met d'ailleurs la priorité sur l'exportation de produits « made in Madagascar ». Le label malgache ne cesse de faire des ravages sur les continents. Les actions pour améliorer la qualité des objets artisanaux touchent même les régions les plus enclavées. En effet, indirectement, l'artisanat contribue largement à combattre la pauvreté dans les campagnes et les sources de revenu s'améliorent sensiblement. C'est une solution pérenne pour la lutte contre la pauvreté à Madagascar. En ce qui concerne les huiles essentielles, l'île possède de nombreuses plantes endémiques aux vertus guérissantes. Plusieurs industries embauchent dans tout ce qui a trait à la transformation, de la cueillette à la production proprement dite des huiles essentielles.
Les Ntic et le secteur de la pêche, en pleine croissance à Madagascar
Les régions enclavées ne manquent pas dans cette contrée sauvage. Elles présentent d'ailleurs des opportunités économiques au niveau des infrastructures de télécommunication. Madagascar investit énormément dans ces infrastructures destinées au développement des nouveaux moyens de communication. Quant à la pêche, les ressources halieutiques sont abondantes. Les pêcheurs exploitent cette ressource pour subvenir aux besoins de leur famille et non dans un souci industriel. Les entreprises oeuvrant dans la pêche industrielle sont à la constante recherche de nouvelles personnes, notamment dans la promotion des produits malgaches sur le marché international. C'est d'ailleurs le cas du Gambas de Rio où il a eu une place non négligeable lors de la cérémonie des Trophées des Saveurs de l'Année. Avec ses 5 000 km de côtes, Madagascar a de réelles opportunités pour l'exploitation des ressources halieutiques et, par conséquent, la création de nouveaux emplois'Š