Expatriation Québec chercher du travail de la France

Bonjour.  Nous sommes un couple souhaitant s'installer au Québec pour obtenir une expérience de vie et professionnelle. Je suis actuellement en poste dans la communication. Mon compagnon vient d'être diplômé en journalisme. Je travaille dans le sport (relations presse et publiques). L'idée pour nous serait de trouver un emploi avant de partir. Mais, par où commencer? J'ai l'impression (peut être fausse) que nous ne pourront pas trouver de poste sans un "réseau" sur place au Québec... Mais sachant, que nous connaissons mal la réalité sur place pour ces métiers pouvez-vous nous conseiller sur les démarches à suivre? les entreprises qui recruteraient ? merci d'avance.

Léa_T a écrit:

Bonjour.  Nous sommes un couple souhaitant s'installer au Québec pour obtenir une expérience de vie et professionnelle. Je suis actuellement en poste dans la communication. Mon compagnon vient d'être diplômé en journalisme. Je travaille dans le sport (relations presse et publiques). L'idée pour nous serait de trouver un emploi avant de partir. Mais, par où commencer? J'ai l'impression (peut être fausse) que nous ne pourront pas trouver de poste sans un "réseau" sur place au Québec... Mais sachant, que nous connaissons mal la réalité sur place pour ces métiers pouvez-vous nous conseiller sur les démarches à suivre? les entreprises qui recruteraient ? merci d'avance.


A LIRE AVANT DE POSTER VOTRE PREMIER MESSAGE.

Bonjour!

Communication? Journalisme? Il vous faudra un réseau. C'est un domaine « surpeuplé » au Québec. Je suis en RH et lorsque nous affichons un poste en communications, nous pouvons recevoir 200 CV de gens qui ont leur diplôme (même une maîtrise), mais ne trouvent pas de travail dans leur domaine tellement c'est saturé.

Bien souvent d'ailleurs, chez nous, cela se fait par contact dans le domaine des communications. On affiche car nous y sommes tenus, mais bien souvent la personne embauchée était déjà connue...

Informez-vous bien, informez-vous beaucoup... énormément sur les possibilités de travailler en communication et journalisme au Québec.

Merci beaucoup pour votre réponse. On va donc beaucoup se renseigner sur les possibilités !

Il n'est pas dit que vous ne trouveriez rien. Mais travailler à contrat, avoir un petit mandat pour un mois ou un article à ponder et ensuite se retrouver deux mois sans rien, c'est dur et très, très démoralisant.

Et c'est un domaine (communication et journalisme)où, comme je le mentionnais, tout se fait beaucoup par réseautage, par les amis, les amis des amis qui connaissent quelqu'un, etc.

Même si là où je travaille, nous avons été jusqu'à faire des entrevues avec 3 ou 4 personnes pour un employ d'agent d'information, on le faisait pour la forme, car la personne était déjà trouvée... c'est pour dire !

Oui c'est comme ça aussi en France ! Mais on va essayer de ne pas se décourager et se donner du temps... Mais nous chercherons de la France. On est déjà en poste à Paris. Merci en tout cas.

D'autres membres du forum pourront aussi donner leur opinion, mais chercher du travail depuis la France est, dans votre cas, presque impossible, pour les raisons que j'ai énumérées plus haut :

- Il y a un surplus de diplômés en communication
- Le journalisme, ici, est pas mal plus restreint qu'en France (8 millions contre 65 millions d'habitants !!!!)

Pour que quelqu'un vous embauche depuis le Québec, il va devoir remplir toute la paperasse, s'occuper de votre cas et dépenser de l'argent... mais surtout, il devra avoir prouvé qu'il a été incapable de trouver un travailleur en communication ou un journaliste ici... et ils sont des centaines à attendre et à faire la file pour trouver du travail précisément dans ce domaine.

Les communications ont été très populaires il y a quelques années; tout le monde étudiait dans ce domaine; alors maintenant, il y en a trop et notre marché au Québec est très petit.

Puisqu'on parle de communications... êtes-vous bilingue?

On se débrouille bien en anglais mais nous ne sommes pas bilingues. Au moins vos réponses on le mérite d'être clair sur l'état du marché!

Je ne veux pas vous donner de fausses illusions. C'est faisable, mais ce peut être très difficile aussi.

Le Québec est une province francophone, mais les entreprises font des affaires avec le reste du Canada, les États-Unis et ailleurs dans le monde aussi. Alors être bilingue est une énorme atout.

Pour le journalisme, tout est dominé par deux grands groupes de presse. Quand les journalistes obtiennent une emploi à temps plein dans un journal, ça équivaut à avoir gagné au loto. La plupart des journalistes sont « free lance », avec ce que cela entraîne d'insécurité. Et arriver à faire sa place, sa niche, et se distinguer des 200 autres qui se présentent pour un poste, ce n'est pas une mince affaire !

Ensaimada a écrit:

Il n'est pas dit que vous ne trouveriez rien. Mais travailler à contrat, avoir un petit mandat pour un mois ou un article à ponder et ensuite se retrouver deux mois sans rien, c'est dur et très, très démoralisant.

Et c'est un domaine (communication et journalisme)où, comme je le mentionnais, tout se fait beaucoup par réseautage, par les amis, les amis des amis qui connaissent quelqu'un, etc.

Même si là où je travaille, nous avons été jusqu'à faire des entrevues avec 3 ou 4 personnes pour un employ d'agent d'information, on le faisait pour la forme, car la personne était déjà trouvée... c'est pour dire !


Moi qui pensait que vous étiez débordées !!

Je relis votre message de depart et constate que vous avez déjà un travail; quant à votre conjoint, il vient de terminer ses études.

Réfléchissez beaucoup. Vous avez déjà quelque chose, alors qu'ici vous n'aurez rien en arrivant. Pour ce qui est de votre ami, en plus d'avoir un diplôme qui ne sera peut-être même pas reconnu au Québec (c'est un des gros problèmes de l'immigration), il n'aura pas d'expérience québécoise. Et pour arriver à comprendre nos codes ici, cela prend un certain temps. Juste entre collègues, dans le milieu du travail, dans les conversations, ce n'est pas evident, alors imaginez écrire un article de journal sans connaître notre environnemennt politique, social, ce qu'on dit, ce qu'on préfère taire, tout ce qui est politiquement correct et incorrect ici. C'est du boulot ! ;)

Auriez-vous la possibilité, à votre travail, de prendre un congé sans solde? Cela vous permettrait de venir tâter le terrain.

francknathalie05 a écrit:
Ensaimada a écrit:

Il n'est pas dit que vous ne trouveriez rien. Mais travailler à contrat, avoir un petit mandat pour un mois ou un article à ponder et ensuite se retrouver deux mois sans rien, c'est dur et très, très démoralisant.

Et c'est un domaine (communication et journalisme)où, comme je le mentionnais, tout se fait beaucoup par réseautage, par les amis, les amis des amis qui connaissent quelqu'un, etc.

Même si là où je travaille, nous avons été jusqu'à faire des entrevues avec 3 ou 4 personnes pour un employ d'agent d'information, on le faisait pour la forme, car la personne était déjà trouvée... c'est pour dire !


Moi qui pensait que vous étiez débordées !!


*LOL* Justement, cela ne nous empêche pas d'être « débordées », mais les dés sont pipés.

Et, entre toi et moi, être débordée au gouvernement et être débordée au privé, c'est complètement différent. :) Mais j'ai compris ce que tu voulais dire ;)

Ensaimada a écrit:
francknathalie05 a écrit:
Ensaimada a écrit:

Il n'est pas dit que vous ne trouveriez rien. Mais travailler à contrat, avoir un petit mandat pour un mois ou un article à ponder et ensuite se retrouver deux mois sans rien, c'est dur et très, très démoralisant.

Et c'est un domaine (communication et journalisme)où, comme je le mentionnais, tout se fait beaucoup par réseautage, par les amis, les amis des amis qui connaissent quelqu'un, etc.

Même si là où je travaille, nous avons été jusqu'à faire des entrevues avec 3 ou 4 personnes pour un employ d'agent d'information, on le faisait pour la forme, car la personne était déjà trouvée... c'est pour dire !


Moi qui pensait que vous étiez débordées !!


*LOL* Justement, cela ne nous empêche pas d'être « débordées », mais les dés sont pipés.

Et, entre toi et moi, être débordée au gouvernement et être débordée au privé, c'est complètement différent. :) Mais j'ai compris ce que tu voulais dire ;)


C'était bien sur de l'humour, sans aucune négativité.

T'en fais pas Franck, j'avais saisi l'humour :)