Les raisons pour lesquelles, finalement, je renonce
Dernière activité 09 Janvier 2017 par kikobrfr
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... à mon projet d'expatriation au Brésil, comme retraité.
Après une longue analyse et une prise de renseignements, bien aidé par de nombreux contributeurs de ce forum que je remercie.
Je ne poste pas ici pour décourager qui que ce soit, mais pour aider à la réflexion en se positionnant par rapport à une situation donnée.
1/ Je réponds aux critères de ressources: j'ai 2.620 euros de pension... mais:
quand on retire le loyer d'une appartement relativement sûr à Belém (équivalent 450 euros avec les charges de condominio), le prix du plano de saude (je viens de chiner) même minimum, les autres taxes diverses... il ne reste plus que 1.300 euros
Pour le moment, en vivant "raisonnablement" (mais va-t-on au Brésil pour être raisonnable?^^) ça irait: je veux quand même bouger dans le pays, le sillonner de long en large et rentrer une fois par an pour revoir mes connaissances et on sort du domaine du raisonnable.
2/ Le coût de la vie augmente officiellement de 5 à 7% par an au Brésil. Nos pensions en France prennent pour le moment 2% par an environ: perte de pouvoir d'achat de 3 à 5% à prévoir par année dans le cas d'un maintien global de parité des monnaies (pas certain). Et la conjoncture donne à penser que le maintien du niveau des pensions est loin d'être garanti.
3/ On peut tabler sur un effondrement du réal mais aussi sur... la fin de l'euro, et dans ce cas la monnaie française perdrait 30% mini. Pareil pour la belge sans doute.. il n'y a guère que le Florin hollandais et le Mark qui garderaient la valeur initiale...
4/ Ce serait gérable avec soit un pied à terre en France qui produirait un loyer payant le mien au Brésil en attendant que je revienne si je devais revenir... soit un capital permettant d'acheter au Brésil (dispense de loyer) et de pallier un pépin de santé sérieux (dans ce cas, plano de saude minimal...). Mais je n'ai ni l'un ni l'autre.
Bilan: trop risqué, d'autant plus que le plafond de ressources pour des retraités a été nettement relevé il y a peu. S'il l'est davantage, je suis marron, obligé de quitter le pays.
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Bref, fin du rêve sauf en cas de nette dévaluation du réal que je ne souhaite pas à nos amis brésiliens si ça doit les enfoncer.
Pour des raisons linguistiques évidentes, je cherche désormais vers le Portugal... mais ça a aussi l'air compliqué. Pourtant le solde migratoire devient négatif et la population diminue. En outre le coût de la vie est moins élevé qu'au Brésil - sauf à Lisbonne.
Sinon, rester en France et faire deux séjours de 50-60 jours au Brésil par an me permettront de mieux profiter du pays. Paradoxal, mais ainsi.
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Selon mon analyse qui vaut ce qu'elle vaut, pour un retraité il faut être soit propriétaire soit disposer de revenus garantis élevés, plus d'une réserve au cas où.
Un peu d'humour...
Tu as oublié un avantage important du Brésil...les frais d'obsèques sont moins élevés qu'en Europe!
L'euthanasie n'y est pas autorisée, bon, il est vrai que ce n'est pas vraiment utile au brésil !
Oui c'est vrai mais j'espérais vivre quelques temps là-bas avant de mourir... ^^
Il va sans dire que mon age (61 ans) est tel que j'ai encore, je pense, une dizaine d'années pour changer d'avis si les paramètres évoluent dans le bon sens pour moi. Tirage spécial de l'euromillion ce soir, cagnotte de 153 millions d'euros. Là, ça pourrait aller
Heureux de constater que tu n'as pas pris la blague de mauvaise part...
Je sais que ton cas est différent puisque tu as des attaches sentimentales quasi-familiales au Brésil (fils adoptif, même si ce n'est pas officiel, c'est tout comme!), mais on pourrait peut-être ouvrir un nouveau sujet sur les avantages et inconvénients de passer sa retraite au Brésil.
Après tout, le gouvernement brésilien devient de plus en plus exigeant, mais cela en vaut-il la peine?
on pourrait peut-être ouvrir un nouveau sujet sur les avantages et inconvénients de passer sa retraite au Brésil.
C'est un peu le but de ce fil que j'ai ouvert... Peut être que d'autres contributeurs raisonneront différemment et de la discussion jaillit la lumière^^
Mais enfin oui, c'est quand même dur de ne voir les petits enfants qui m'appellent "Vovo" que cinq mois par an... mais si je les voyais tout le temps, ça me pomperait tellement de fric, ces dépenses induites, que je ne pourrais plus aider à leur frais de scolarité (parce qu'à Belém, pour avoir un établissement convenable, il faut douiller)
Ok, alors ce que je dirais en tout premier lieu, c'est qu'il faut aller au Brésil quand on est jeune, et pas à l'âge de la retraite.
C'est un pays où on vit à 1000 à l'heure, avec beaucoup de risques et d'efforts, mais aussi beaucoup d'opportunités dans le domaine professionnel et sentimental.
A de rares exceptions près, cela correspond plus à un profil jeune qu'à celui d'un retraité.
Je confirme que les quatre années que j'y ai passées entre 30 et 40 ans, je bossais entre 50 et 60h par semaine, mais je ne me suis jamais autant amusé de ma vie à côté (sans me vautrer dans le stupre), j'ai côtoyé des gens fabuleux et fait des choses que je n'aurais pas imaginées dans mes rêves les plus fous.
Expérience fabuleuse!
Mais j'étais dans le cas d'un détachement, donc ceintures et bretelles: si ça se passait mal, garantie de retrouver un emploi en France.
En marge j'ai tenté un investissement et j'ai dégusté^^
Un argument qui pourrait être invoqué pour choisir le Brésil comme endroit pour passer sa retraite:
La beauté du pays.
Je ne connais qu'une petite partie du Brésil, São Paulo, Rio de Janeiro, Petropolis, Campinas, Brasilia, Salvador, Recife,Itajai, Belo Horizonte, mais je n'ai rien trouvé de vraiment extraordinaire.
Il y a des endroits beaucoup plus beaux et beaucoup moins lointains ....moi, j'aime bien la Corse par exemple.
L'Espagne est équivalente au Brésil mais représente la meilleure opportunité actuellement pour celui qui veut aller ailleurs, immobilier en chute libre (-30% par rapport à la France), coût de la vie inférieur de 20% que ce soit sur l'alimentation ou le reste, et pas besoin de prendre un avion pour s'y rendre, stabilité religieuse mais risque d'envolée des taxes et impôts (générale à l' Europe)
Le Brésil fait rêver mais le rêve coute cher, inflation de 5% en moyenne par an, taux de change fluctuant, prix des biens et des produits de la vie courantes en hausse constant, impôts élevés, infrastructure pas souvent adaptée, taux de criminalité important, billets d'avion onéreux, taxes diverses nombreuses sur tout,et comme cela a été résumé, une retraite de 2600 fondra au soleil rapidement au fil des ans tant que la stabilité économique du pays ne sera pas acquise bien que celui-ci soit la 5eme puissance économique du monde....Avec un taux de change de 1 = 3.5 R$ comme en 2004, on pourrai dire le contraire mais cela ne risque plus de revenir, donc passer sa retraite au Brésil n'est pas forcément une bonne option.
En résumé si j'étais à la retraite avec 2600 par mois et que je devrais choisir entre la France, le Brésil et l' Espagne, je choisirai l' Espagne et la région de Barcelone, et en seconde option la France que d'aller au Brésil..
Pour des raisons de langue, je chine du côté du Portugal (en plus je préfère la mentalité de ce pays, moins touristique, à ce qu'on trouve en Espagne.
Et comme j'ai des attaches au Brésil, Lisbonne-Recife, ce n'est pas trop compliqué. De Recife, on va partout
Bonjour
Puisque tu vas t'installer à Bélem, pourquoi ne pas aller carrément en Guyane en cas de problème de santé grave? Il y a 1H15 d'avion après tout.Il est vrai qu'il ne fait pas avoir à faire face à une urgence du type ' infarctus ou avc... J'ai des amis qui vivent dans l'Amapa, des retraités français comme nous qui se font soigner à Cayenne ou à Kourou systématiquement en cas de soucis de santé. Après tout pourquoi cotiser à la Sécu si c'est pour ne jamais s'en servir en cas de besoin? Mais il faut vivre 6 mois pas an seulement en dehors de la France. Or lorsqu'on réside dans le nord du Brésil, cela ne pose pas de difficulté administrative...
Personnellement, j'habite à Natal, et j'ai la chance d'avoir une santé de fer, mais jusqu'à quand? Alors je songe de plus en plus à me rapprocher du Para ou de l'Amapa...
J'ai longuement vécu en Guyane, je connais et j'en ai soupé. En plus si tu comptes sur la Guyane comme base de repli en cas de gros pépin de santé... Ce sont ces défaillances qui ont emporté la décision et me l'ont fait quitter, avec quelques autres facteurs
Vie très chère, dégradation de sa qualité, quasi obligation d'avoir une voiture et liaisons cayenne-belém très hasardeuses (Air Caraïbe arrête sa desserte le 15 septembre et le vague projet de substitution n'est qu'un... projet et on a eu plein de déboires : Varig, Taba, Suriname Airways, Penta, etc. )
Oui, ,je sais que c'est un peu la panique en ce moment, question vols. Mais pour la santé, le CMCK de Kourou par exemple, orienté essentiellement vers une "clientèle" métropolitaine assez " haut de gamme" offre des soins de qualité qui n'ont rien à envier à ceux de la métropole. C'était juste une suggestion...
bilbraz a écrit:Oui, ,je sais que c'est un peu la panique en ce moment, question vols. Mais pour la santé, le CMCK de Kourou par exemple, orienté essentiellement vers une "clientèle" métropolitaine assez " haut de gamme" offre des soins de qualité qui n'ont rien à envier à ceux de la métropole. C'était juste une suggestion...
Mais vivre à Kourou coûte très cher et en plus l'ambiance de cette ville me déplait au plus au point! Finalement, vivre dans l'hexagone quitte à payer deux billets par an (env 900 euros l'un) c'est plus économique.
Note que le CMCK soigne bien quand il a le service, mais pour plein de trucs on est transféré soit à Cayenne soit aux Antilles (la cardio en particulier dès que c'est sérieux)
Je ne te suggère pas de vivre en Guyane. Je n'aime guère Kourou moi non plus. Je disais seulement que tant qu'à vivre au Brésil, autant le faire avec une échappatoire vers la Guyane quand c'est possible. Et le plus simple, est de résider dans le nord du pays.
bilbraz a écrit:Je ne te suggère pas de vivre en Guyane. Je n'aime guère Kourou moi non plus. Je disais seulement que tant qu'à vivre au Brésil, autant le faire avec une échappatoire vers la Guyane quand c'est possible. Et le plus simple, est de résider dans le nord du pays.
oui mais j'ai expliqué plus haut que Belém (bien que j'y aie des attaches fortes) ce n'était pas possible: c'est une des villes les plus chères du Brésil - sauf à vivre ans un taudis dangereux - et où les "planos de saude" sont les plus chers... le réseau sanitaire étant calamiteux
Bonjour Benj77,
Je suis bresilienne, et j'ai vecu pendant quelques temps a Paris (pour mon travail) et j'ai beaucoup d'amis Françaises.
Quand j'ai lu sur votre projet et les reasons que vouz a renoncee votre réve de vivre au Brésil, j'ai pensée en vous ecrire pour vous dire : Ne laisse pas tomber ton réve, pense vivre au Sud du Brésil!
J'ai vif a Curitiba, c'est une ville très sympa, propre, 500 Km de Chute d'eau Iguaçu (Foz do Iguaçu - Cataratas do Iguaçu), a coté de belles plages, et les prix immobilier sont moins chere que au Nordeste.
Pense voir aussi Florianopolis, les plages sont très belle.
Ok. C'est ça, je vous souhait bonne chances, et pardonez moi, mon pénible "Francês", J'adore la langue française, mais pour moi, continue difficil parler correctament.
Maggie
Oui, mais moi ce qui me fascine dans le Brésil, c'est l'Amazonie, donc vibre à Curitiba...
En plus j'ai des proches à Belém. Bien que le Brésil soit le "pays où on n'est jamais seul", je n'ai pas envie de me poser là où je ne connaîtrais personne.
En plus ces gens sont de condition très modeste et vivre au Brésil, pour les raisons que j'ai décrites ci-dessus, m'appauvrirait: je ne pourrais pas les aider (par la scolarité des gamins que je prends en charge) comme je le fais actuellement.
Le seul différentiel d'inflation suffit à rendre le projet déraisonnable: appauvrissement des gens de la zone euro de 3 à 5% par an. A ce rythme, paupérisation insidieuse mais rapide garantie.
Persiste et signe: jeune et avec un job garanti ou peu s'en faut ou doté d'un capital plus de la niaque et de la volonté de bosser dur et de surmonter des obstacles, ça le fait. Sans droit à travail et sans économies pour se "refaire" au cas où, non. J'aurais ne serait-ce que 50.000 euros disponibles que je n'hésiterais pas, mais j'en suis loin.
Depuis deux ans que je suis ce forum, nous avons des tas de gens qui partent avec des espoirs démesurés et qui viennent les exposer, le plus démentiel étant ce jeune sans fric, sans carte de travail, sans compétence, venu essentiellement pour "vivre sans trop se fatiguer"** (au Brésil, sans capitaux!) qui nous a traités de demeurés quand on a tenté de le raisonner.
Ca donne envie, ça fait rêver, ces optimistes. Seulement on n'en lit aucun qui repasse six mois après pour faire un "retour d'expérience", nous dire qu'il a réussi, comment il a fait, quelle est sa situation professionnelle et personnelle, etc.
Je ne suis pas parano au point d'imaginer qu'ils sont tous morts: il meurt finalement assez peu d'étrangers au Brésil parce que c'est mauvais pour les affaires de remuer la PF qui dans ce cas doit se bouger le cul et tape dans les fourmilières.
Mais quand je résidais là-bas il s'en présentait chaque jour dans les consulats (où en plus on les recevait mal et c'est logique: le contribuable n'a pas à supporter les frasques et les rêveries des inconscients s'il doit se préoccuper des vrais cas de détresse inopinés)
Et ceux là ne se vantent pas de leurs échecs, bien plus nombreux que des vrais cas de réussite. A noter que selon l'AFE, le Brésil est devenu une des destinations les moins courues pour les retraités français (si j'excepte évidemment les totales zones de non droit): il y a une raison!
** et voir jouer son idole au foot
benj77 a écrit:Je confirme que les quatre années que j'y ai passées entre 30 et 40 ans, je bossais entre 50 et 60h par semaine
Bonjour
Je me permets de rebondir sur cette remarque:
En fin de carrière, mon mari se voit proposer de partir au Brésil, dans l'état de Sao Paulo. Il est content car le travail l'intéresse, par contre je me pose toutes les questions sur ma capacité d'adaptation à un pays qui nous est totalement inconnu: Nous n'avons jamais été expat!
Bref, nous conseillez-vous de tenter cette aventure (mon mari apprend déjà le portugais avec enthousiasme:)) Au vu de ce que vous racontez, j'ai l'impression que c'est plutôt pour les débuts de carrière:rolleyes:... Merci d'avance!
C'est dur de conseiller quelqu'un qu'on ne connaît pas (déjà quand on le connaît...)
Si on lui propose un plan ceinture et bretelles et si vous avez un point de chute pour vous replier vite si ça ne vous plait pas, je dirais "essayez" (en tenant compte de tout ce qui a été écrit)
Cordialement
Bonjour,
Si vous avez toutes les conditions réunies (expatriés, et structures) ce sera plus facile pour vous adapter comparer à ceux qui partent une main devant et une derrière.
De plus il n' y a pas d' age pour apprendre et voir le monde....
Ensuite l' adaptation c' est chacun son truc...il y des expats avec des supers contrats qui ne s' adaptent pas (très très peu), et d' autres qui ne voudront plus jamais partir.....CA dépend des capacités d' ouverture d' esprit de chacun, des conditions etc.......
ET la France, ce n' est qu' à 11 heures d' avion de nuit c' est juste à côté pour les coups de blues.....
Je suis de l' avis de Benj77, faites le..surtout si Monsieur est emballé, ne pas le contrarier, il vous communiquera son enthousiasme et vous aurez une bonne expérience à partager à 2.
Mettez vous avec lui au portugais;)Votre anglais ne servira pas à grand chose, votre espagnol oui par contre plus, mais inutile de faire des phrases au début, juste un vocabulaire basique en portugais, ou espagnol, ça viendra tout seul et plus vite que vous ne le pensez!! ils sont très très compréhensifs......
Contactez SAO PAULO ACCUEIL ou leur site il y a des infos intéressantes ou ils pourront vous aider. L' Alliance française aussi.....
Bon courage
Merci à tous les 2 pour vos encouragements. je vois bien que mon mari a déjà la tête la-bas et c'est agréable de le voir si décidé.
Nous avons la chance d'aller en octobre voir si çà nous plait et plus ou moins choisir la ville où il va implanter cette usine!
Est-ce réaliste une ville comme Sorocaba qui a excellente réputation? La vie y est-elle beaucoup plus chère et trouvera t-il de la main d'oeuvre? (il va embaucher environ 60 personnes)
Intérieur de São Paulo, oui, c'est un choix très judicieux car c'est une région en plein développement.
Mais, au lieu de Sorocaba, je choisirais plutôt une des villes situées sur l'axe Anhanguera/ Bandeirantes qui facilite, et de beaucoup, l'accès à São Paulo et au littoral. (Santos, port d'import/export par exemple).
Le choix est grand: Jundiai, Valinhos, Vinhedo, Campinas, Sumaré, Americana, Limeira, etc...
Pas de risques de se tromper !
Main duvre qualifiée disponible, accès facile à São Paulo, c'est le choix que beaucoup d'entreprises multinationales ont fait.
Votre mari va adorer !
Tous mes vux de succès !
NB: les préfectures de ces villes offrent des conditions promotionnelles pour les entreprises qui veulent s'établir sur leurs territoires (terrains à "prix de bananes", crédits d'impôts, etc... ) donc faire jouer la concurrence et négocier les meilleures conditions, surtout qu'avec un projet de création de 60 emplois, vous avez des atouts très valables dans votre jeu.
NB:personnellement, mon approche du problème est la suivante: la création de 60 emplois dans une ville comme Jundiai ou Campinas de plus d'un million d'habitants est totalement négligable.
Donc inutile espérer en tirer un quelconque avantage !
Par contre, dans une des nombreuses petites villes satellites de celles citées, c'est un avantage substantiel.
C'est donc avec les "préfets" de ces villes qu'il faut négocier !
Merci Emilien. Ok pour les affaires cet axe semble idéal. Maintenant question qualité de vie, est-il possible de trouver du bon en terme d'habitat, verdure et sécurité sur cet axe?
Vous nous faites gagner beaucoup de temps pour notre exploration. Mon mari pour l'instant, s'occupe d'une autre affaire et n'est pas trop sur le coup, donc si je peux l'avancer...
Je crois que vous voulez le beurre, l'argent du beurre et le sourire de la crémière !
Le problème de manque de sécurité est chronique au Brésil.
Si cela vous préoccupe, allez ailleurs car au Brésil, il n'y a pas de solution.
C'est clair, qu'il y a plus de risques qu'à la campagne, que dans une ferme uniquement accessible par 50 km's ou plus de chemins en terre !
Les grandes routes fédérales sont non seulement un support au développement, comme aussi à lexpansion de la criminalité.
C'est un choix qui dépend plus du type d'activité que de l'endroit.
A vous de faire votre choix !
Vous avez tout compris...
Ok niveau sécurité, je peux faire la concession,
mais une chose est essentielle dans ma vie: pouvoir me poser le soir dans un endroit sympa avec un peu de nature. Est-ce compatible avec le Brésil?
Il faudrait d'abord savoir ce que veut dire " pouvoir me poser le soir dans un endroit sympa" ?
La nature cela ne manque pas au Brésil, j'ai élevé des chevaux, j'en ai eu jusqu'à 7.
Je pense que le choix de la ville est primordial si on ne veut pas faire 1H de route, pour trouver un peu de calme après le travail. Juste une vue reposante sans trop immeubles et quelques arbres. Pas besoin de beaucoup d'espace. Vous voyez je deviens raisonnable:P
Il faut quand même comprendre que les exigences pour une activité industrielle et celles du confort personnel entrent en total conflit.
Je préfèrerais converser avec votre mari à ce sujet car l'implantation d'une usine avec 60 ouvriers/employés ne peut pas être envisagée sous l'aspect que vous voulez lui donner.
C'est de l'amateurisme de "fundo de quintal", je peux vous dire que ce n'est pas mon genre et que je ne l'apprécie pas beaucoup !
Désolé pour cette mise au point !
Déjà, en principe, passer sa retraite au Brésil, ce n'est pas l'idéal, com benj77 l'a bien clairement expliqué.
Alors, passer sa retraite au Brésil, tout en voulant s'occuper de l'implantation d'une usine de 60 employés, c'est de la folie.
Tout au plus, un retraité ayant une mentalité (et une santé) de jeune pourrait se permettre une telle chose.
Et de surcroit, meilleur qu'il soit célibataire ou que son épouse partage les mêmes critères.
Un conseil, restez à Nîmes si vous n'êtes pas prêts à faire face à de nouveaux défis très exigeants.
En fait vous venez plus ou moins de répondre à ma question.
Je ne prétendais en aucune manière aborder la question industrielle. J'ai annoncé dés le départ, ce dont j'ai besoin pour prendre une décision importante, laissez répondre ceux ou celles qui ont envie de le faire... s'il y en a.
Bonne soirée.
Salut Emilien,
je t'envoi un mp.
rs pour l'expression de fundo de quintal
Bonsoir Msoizic,
Installé depuis quelques années a Sorocaba ,je suis dirigeant d'une petite entreprise.
Sorocaba est une ville d'environ 600000 habitants trés
agréable a vivre, en plein boom économique et qui est un très bon choix pour y implanter une entreprise.
On a de plus aucun mal pour y trouver de la main d'oeuvre.
Sorocaba dispose de nombreux condominios pour pouvoir se loger en toute sécurité.
En outre Sao Paulo n'est situé qu'a environ 90 kms, environ 1h30 de route et la campagne est trés facile d'acces.
Il est d'ailleur tout a fait possible d'habité en campagne tout en travaillant a Sorocaba.
Pour ce qui est de la sécurité, il faut certe rester prudent mais en prenant des précautions de bases tout se passe bien.
Connaissant bien Sorocaba n'hésitez pas a me contacter si vous désirez plus d'infos.
Bonne chance dans votre projet
Freddy_g
EmilienPaulista,
Que se passe t'il?? Sur ce sujet vous semblez drôlement coincé, cela ne vous ressemble pas!!! Alors peut être avez vous des infos que nous ne connaissons pas, ou bien alors quelque chose vous chagrine dans le projet de notre amie!! quel serait il???
Je ne vois pas en quoi de cherchez à se loger dans un coin tranquille par rapport à son activité serait de l' amateurisme??? pourquoi?
Je sais que vous êtes très très précautionneux et que vous en connaissez un rayon d' ailleurs on vous remercie du fond du coeur de nous informer au quotidien des pièges....
Mais dans ce cas précis je ne vois pas où serait le problème.....De plus c' est Madame qui parle et selon son désir d'installation privée, bien au delà des notions de travail de son époux....Je ne vois pas de conflit là dedans entre travail et vie privée.....(toujours selon ce que moi je lis de ce fil)....Je ne vois pas non plus de folie, si ils en on les moyens, retraite ou pas, les capacités et cie.....
Je ne vois pas non plus pourquoi passer sa retraite au brésil tout en étant proprio d'une entreprise serait de la folie.....Peut être ont ils assuré leurs arrières avec des gérants etc...plus jeunes....Un placement, investissement, ????????????
Votre réponse me semble un peu agressive ainsi à lire le fil, même si je sais pertinemment et par expérience professionnelle qui n' a rien à voir, qu' au fond vous avez raison, mais bon.......
Nous sommes bien loin de la retraite encore! Je n'ai pas choisi le meilleur endroit pour poster ma question...
Allspice la chute de votre message vient en contredire tout le contenu! Je comprends bien ce que vous voulez dire mais dans la mesure où l'on trouve la main d'oeuvre et que les axes routiers ne sont pas loin , où est le pb...
De plus petites villes comme Sorocaba ou même Itu pourraient être plus motivées pour accueillir une nouvelle entreprise et lui fournir des locaux (1500m2 environ plus 200 de bureaux). Ne pensez-vous pas?
MSoisic,
je répondais à EmilienPaulista qui parlait de passer sa retraite au Brésil!
Son commentaire intervient comme si il manquait quelque chose au milieu...Si il a réagit comme ça, c' est qu' il a des infos en plus, mais ça surprend d' un coup sa réaction!!
Pour la chute, c' est juste qu' Emilien soulève tous les soucis qui peuvent être rencontrés, pas forcément insurmontables mais qui demandent quand même pas mal de tracas et de finances.....ET OUI, il faut compter sur le prefeito local pour vous aider, et un tas de formalités, des introductions etc..............Même à très grande échelle cela est compliqué......
Je suis juste un peu sonnée par son adjectif d' "amateurisme" qui ne me semblait pas vraiment présent ici....ET qui soudain est apparu...Cependant il a raison, car même des multinationnales ont des difficultés et pour bien moins de recrutement que cela ou implantation.
Vous avez dit en fin de carrière, ce qui peut sous entendre que pour ce genre d' implication cela ira aussi au delà, donc vers la retraite...Pardon si j' ai fais un amalgame.
Mon point de vue est plus sur concilier la vie perso (le logement tel que vous l'imaginez) avec celui professionnel.....Tout est possible...Cependant, pas facile.....
Recherchez et voyez le genre d' entreprises implantées dans le coin que vous ciblez, vous vous ferez ensuite une idée....DEs locaux tout prêts à l' emploi n' existent pas forcément non plus.....
Il faut border votre projet avant quoique ce soit.....Voilà tout!!!
Bon courage!!
@allspice: Pour comprendre mon point de vue, il faudrait lire avec attention le fil de la discussion précédent ma réponse, ce que vous êtes en défaut de faire.
En effet, contrairement à ce que vous alléguez, le mari de MSoizic ne sera nullement le "proprio" de la société de 60 employés/ouvriers qu'il doit implanter au Brésil.
Si tel était le cas, j'aurais simplement réagi en disant: "c'est son argent, qu'il fasse ce qu'il veut, il assumera de toutes façons les conséquences de décisions prises à la légère, sur base de critères insensés comme ceux du confort et des exigences personnelles de son épouse !"
Soyons un peu plus objectifs: il va engager une soixantaine de personnes: on peut raisonnablement évaluer le salaire mensuel moyen aux alentours de 2.000 reais/mois.
Le coût pour l'entreprise est d'environ 2 à 2,5 x plus élevé, soit grosso modo entre 240.000 et 300.000 réais par mois pour 60 employés/ouvriers.
Donc, rien qu'en salaire, le coût de fonctionnement de la future entreprise sera de l'ordre de 100.000 euros par mois.
Je vois mal un directeur d'une telle entreprise se présenter à un conseil d'administration en déclarant: "j'ai décidé d'implanter notre filiale à tel endroit parce que l'endroit plait à ma femme !"
C'est ce que j'appelle de l'amateurisme de "fundo de quintal", et je le maintiens.
Il y a d'autres critères beaucoup plus importants, comme le coût du terrain, la réduction et crédit d'impôts offerts par la commune, la facilité d'accès aux moyens de transport, la proximité avec la clientèle, etc...
Quant à passer sa retraite au Brésil avec une telle mission, je maintiens aussi que c'est de la folie.
L'expérience professionnelle du mari de MSoizic ne lui sera que d'une utilité partielle: dans beaucoup de domaines, il va devoir tout recommencer à zéro car il sera confronté à un cadre légal, administratif, etc...totalement différent de celui qu'il a connu en France.
C'est une "aventure" qui va réclamer de sa part un engagement total sur le plan personnel et professionnel.
Benj77 a déjà clairement expliqué les difficultés et problèmes dans un projet de retraite au Brésil, avec pour seule préoccupation celle de vivre avec sa famille adoptive.
A fortiori, s'il faut de plus se consacrer à une tâche aussi lourde en responsabilité que celle d'implanter une entreprise de 60 personnes, c'est insensé.
Je m'étonne toujours de constater comme certaines personnes cherchent à se pourrir la vie alors qu'elles n'en n'ont pas la nécessité.
Pourquoi se mettre de nouveaux problèmes à dos alors qu'on peut profiter d'une retraite bien méritée?
C'est un genre de mission pour quelqu'un qui a 35 - 40 ans max, pas pour quelqu'un qui en a 65 ou plus!
De plus, c'est un engagement impliquant un tel niveau de responsabilités qu'il n'existe pas de possibilité de faire marche arrière.
Pas question d'abandonner une telle mission en cours de route, même si on ne se plait pas au Brésil, ou que l'épouse ne s'y plait pas, ni même si on est victime d'un acte de violence quelconque.
Donc, je le répète, c'est de la folie!
NB: je remarque que j'ai aussi été induit en erreur : il ne s'agit pas de prendre sa retraite au Brésil.
Pourtant c'était bien le sujet de cette discussion ouverte par benj77 et de surcroit, MSoizic semblait confirmer que son intervention s'y rapportait en parlant de "fin de carrière".
Pas étonnant que la solution que l'on propose à un problème soit erronée si les hypothèses de départ le sont aussi !
L'intervention de MSoizic était totalement "hors sujet".
Notons:
- hors-sujet
- le mari trop occupé alors qu'il s'agit quand même de l'implantation d'une usine de 60 personnes.
- l'épouse qui n'a pas la qualification adéquate qui se mêle du problème.
Bref, je ne trouve pas tout cela très sérieux et si c'est la réalité, pauvre Europe incompétente...pas étonnants certains échecs cuisants de plusieurs firmes Européennes que j'ai connues au Brésil, c'est expliqué !
Je ne vais pas envenimer les choses, mais il est clair que la direction d'une entreprise, même cataloguée petite, au Brésil, c'est de l'activité à temps plein, et pas selon les 35h.
Il faut bosser comme un damné et se tenir perpétuellement sur ses gardes. J'ai déjà expliqué que même une cession faite dans les règles ne vous met pas à l'abri d'un gros pépin (pour ma part, un bref séjour en prison, le successeur ayant commis des actes illégaux en mon nom et on m'a mis à l'ombre le temps de s'assurer que j'étais innocent: en prenant tout le temps qu'il fallait!)
Bref si revenus confortables et retour rapide en France possible en cas de pépin, pourquoi pas une retraite au Brésil?
Si décision de bosser là-bas en intégrant que c'est dur et différent, pourquoi pas?
Mais concilier les deux...
Sans vouloir rajouter une couche, avec de tels investissement, car là on parle de millions d'euros, n'est il pas préférable de trouver un placement un peu plus 'pépére' pour une fin de carrière? il y en a tant au Brésil notamment dans l'immobilier.
Ceci dit, je reste admiratif devant le courage de tels entrepreneurs conscients ou non des risques.
expatbresil a écrit:Sans vouloir rajouter une couche, avec de tels investissement, car là on parle de millions d'euros, n'est il pas préférable de trouver un placement un peu plus 'pépére' pour une fin de carrière? il y en a tant au Brésil notamment dans l'immobilier.
oui mais l'immobilier au Brésil, il y a tellement d'arnaques que si on n'est pas brésilien depuis 18 générations assisté d'avocats honnêtes (et il faut les reconnaître) c'est risqué!
Certes il y a des arnaques, j'en ai d'ailleurs été victime, novice et crédule que je suis.
Mais pas insurmontable, enfin moins que la création d'une usine avec une centaine de salariés, à mon humble avis.
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