En quête d'une vie meilleure au Tennessee

Interviews d'expatriés
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Publié le 2017-07-13 à 14:00 par Veedushi
Dynamique, enthousiaste et pleine d'énergie, Katrien a relevé le défi de partir s'installer à l'étranger. C'est en 2015, après que son époux y ait décroché un poste, qu'elle met le cap sur les États-Unis, plus particulièrement dans l'État du Tennessee. Profitant aujourd'hui de la douceur de vivre que lui procure la région, cette jeune maman revient sur les points forts de son expatriation.

Bonjour Katrien, peux-tu te présenter brièvement et nous parler de ton parcours ?

Je suis Belge. J'habitais dans la région francophone du pays, plus précisément dans la province de Liège. Je suis psychologue spécialisée dans l'aide aux enfants présentant des difficultés dans leur développement. Je suis également danseuse. J'enseignais les danses orientales et je participais à divers spectacles et festivals. Ma vie était bien remplie en Belgique, peut-être trop. De son côté, mon mari, qui est chercheur, travaillait en Allemagne et était contraint de faire de longs trajets quotidiens. Alors que différentes offres d'emploi aux USA se présentaient à lui, nous avons décidé qu'il était peut-être temps de changer de vie.

Qu'est-ce qui t'a attiré vers le Tennessee ?

Des différents États dans lesquels mon mari pouvait prétendre à une fonction répondant à ses critères, le Tennessee nous apparu comme le plus prometteur au niveau de coût de la vie et du climat. Mon mari y avait déjà résidé 15 mois dans le cadre de son post doctorat et connaissait donc la région. Il avait aussi pu expérimenter la fameuse hospitalité du sud qui n'est pas une légende. Il règne ici une certaine douceur de vivre. Nous avons donc déménagé aux États-Unis en 2015. Cela fait maintenant deux ans que nous sommes ici.

Quelles étaient les formalités à remplir pour que tu puisses t'installer aux États-Unis ?

Une fois que mon mari a obtenu le poste qu'il convoitait, son employeur a réalisé les différentes démarches pour obtenir le visa H1B. Hélas, nous avons alors découvert que je n'avais droit qu'à un Visa de type « accompagnant » ne me donnant pas accès à un travail rémunéré. Nous effectuons actuellement les démarches pour obtenir la Green Card. C'est nettement moins facile et beaucoup plus coûteux. Il s'agit d'un gros travail administratif.

Parles-nous de ce que tu aimes le plus et le moins aux États-Unis.

J'aime mon environnement physique, la nature et le climat qui m'entourent. J'aime la faune et la flore. Nous avons l'intention de découvrir le pays en long et en large. Dès que nous le pouvons, nous partons l'explorer. Chaque voyage est l'occasion d'un nouveau dépaysement, de la découverte de nouveaux paysages, souvent grandioses. J'aime aussi les gens que je trouve globalement accueillants et ouverts. J'aime toutes les petites activités, les petites fêtes, les festivals, les sorties qui sont proposées et qui agrémentent le quotidien.

Ce que j'aime le moins, en revanche, c'est le manque de conscience au niveau écologique et une société de consommation qui menacent plus que jamais cette faune et cette flore. Lorsque j'observe les comportements de surconsommation, de gaspillage et que j'en parle avec des Américains, j'ai rarement le sentiment qu'ils comprennent où le bât blesse. Mes interventions « vertes » au sein de notre petit cercle d'amis sont sujettes à de gentilles petites moqueries.

Je pense que je ne pourrais jamais me faire à la compétitivité notamment dans le milieu scolaire où la moindre chose (exercice de maths, vente de coupon de réduction, construction de Lego) est sujette à concours et remise de prix. Cette compétitivité, qui crée souvent de la rivalité entre personnes ou entre écoles, est selon moi préjudiciable. Mais c'est comme ça que ça fonctionne et nous tentons de faire avec en communiquant régulièrement au sujet de nos valeurs « différentes » avec notre fils qui ne connaît pas autre chose en terme de scolarité.

Compétitivité et surconsommation marquent également le milieu médical et paramédical. Cela entraîne des points positifs puisque que pour vous garder on va beaucoup mieux vous accueillir et vous traiter, si vous avez les sous ou l'assurance pour payer, bien sûr.

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Qu'est-ce qui t'a le plus surpris à ton arrivée aux États-Unis ?

C'est encore et toujours la nature, la faune et la flore si différentes. Mais si je devais m'attarder sur les petits détails, je dirais les réglementations concernant la vente d'alcool (dans le Tennessee, pas le dimanche, pas après une certaine heure, pas près d'une église), la façon dont se déroule une visite chez le médecin, la facilité avec laquelle on peut obtenir son permis de conduire...

Est-il difficile de trouver un logement au Tennessee ? Quels sont les types de logements disponibles pour les expatriés ?

Il semble que ce soit assez aisé. Le marché de l'immobilier est assez dynamique et les prix assez bas. Nous avons choisi d'acheter une maison et de mettre la nôtre en Belgique en location. Les démarches furent facilitées par un agent immobilier qu'a contacté mon époux. Nous avions également fort bien préparé notre recherche sur internet via les sites comme Zillow et Realtor. Au mois de mars, nous nous sommes rendus une semaine sur place pour les visites. Grâce à notre préparation et à un agent qui avait cerné nos critères, nous avons trouvé la maison qui nous convenait. Mon mari a emménagé en mai et je l'ai retrouvé en juillet.

Je connais d'autres expatriés dans la région qui ont choisi de louer une maison ou un appartement. Le choix semble assez large. Souvent, ces biens font parties de lotissements qui incluent des facilités telles qu'une piscine, par exemple. Pour les plus courts séjours ou en attendant un appartement ou une maison, les hôtels StayBridge offrent des mini studios bien équipés.

Quels sont les festivals les plus populaires et les principaux codes culturels au Tennessee ?

C'est la country au sens large du terme qui domine le paysage culturel de la région, mais aussi le blues, le blue grass ou le rock. Beaucoup d'événements y sont consacrés, mais pas exclusivement. Du plus grand au plus local, il y en a presque tous les week-end.

Artiste de Jazz, musique classique, cover-band de tous styles ont l'occasion de s'exprimer dans des établissements privés ou lors de festivals de rues. A Knoxville, Marquet Square et Gay Street sont régulièrement investis pour des événements tels que le Rossini Festival ou le Dogwood festival. C'est l'occasion pour les chanteurs, musiciens ou danseurs locaux de se produire sur différentes scènes.

Les sculpteurs, peintres, et autres créateurs peuvent aussi exposer leurs œuvres sur différents stands. Tous les premiers vendredi du mois, c'est le First Friday : les galeries d'art ouvrent leurs portes en soirée et offrent collations et animations. C'est l'occasion pour chacun de se rencontrer et se découvrir.

Globalement je trouve l'émulation culturelle et artistique assez développée dans ma région. Un programme artistique (plastique et musical) structuré et de qualité est dispensé dès la maternelle. C'est ainsi que mon fils de cinq ans est un jour revenu de l'école en chantant Country Road. Pour plus de détails voici un Top 20 des festivals dans l'État.

Que penses-tu du mode de vie au Tennessee ?

Ici, les gens vivent simplement, sans chichi. Ils prennent, en général, le temps d'apprécier ce qu'ils ont, la nature qui les entoure et le climat clément. Le quotidien est rythmé par de nombreuses activités familiales ou de fêtes organisées un peu partout et souvent gratuites. La vie associative est très riche. Des activités, des festivals, des rencontres sont organisés tout au long de l'année. Les gens aiment aussi vivre à l'extérieur, profiter de la nature et, en particulier, des magnifiques montagnes, des lacs et des rivières qui font la particularité de la région.

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Quels sont les moyens de transport disponibles au Tennessee ? Comment te déplaces-tu ?

Comparé à d'autres États, le Tennessee ne possède pas de lignes de train ou de bus reliant une ville à l'autre. J'habite une petite ville de 30 000 habitants au nord de Knoxville qui comprend quelque 180 000 habitants. Dans mon patelin, il n'y a pas de transports en commun. Le magasin le plus proche de mon domicile est à 10 minutes en voiture. Tout est est une vaste étendue. Il est presque obligatoire de posséder une voiture, voire deux, pour un couple. Les grandes villes possèdent souvent un réseau interne de bus ou de tramway, comme le Knoxville Area Transit à Knoxville. Knoxville a son aéroport qui dessert assez bien les destinations aux États-Unis. Notons aussi la présence de l'aéroport d'Atlanta en Géorgie, à 3 heures de route.

As-tu eu des difficultés à t'adapter à ton nouvel environnement et à la société américaine ?

Je ne parlerais pas de réelles difficultés ou d'obstacles insurmontables. Je me souviens que j'ai pris mon temps. Au début, je ne sortais pas beaucoup. Le simple fait de faire des courses était une épreuve à cause de la langue, des usages qui sont différents. Si je relis les billets de mon blog qui retracent les mésaventures de cette période, je constate que j'ai fait du chemin, même si je ne peux pas affirmer que je me sois complètement adaptée à mon nouvel environnement.

Mon mari travaillait et je gérais le quotidien et la scolarité de mon fils. J'étais comme une enfant qui doit tout réapprendre : prendre et se rendre à un rendez-vous chez le médecin, passer mon permis de conduire, gérer au mieux les contact avec les autochtones. Ce n'est pas toujours évident. Mais l'on s'y fait.

A quoi ressemble ton quotidien d'expatriée au Tennessee ?

Même si je n'exerce pas encore une activité rémunérée, mes journées sont bien remplies. Je commence souvent par une heure ou deux de volontariat à l'école de mon fils. Puis, il y a les courses, le ménage, le jardinage, les cours d'anglais ou de danse. De temps à autre, j'ai des personnes à rencontrer, une activité caritative, un rendez-vous médical ou administratif. Lorsque mon fils revient de l'école, il y a souvent les devoirs à gérer. Puis, la danse ou l'écriture.

On me demande souvent si je ne m'ennuie pas. Dans certaines conversations ou commentaires, je peux deviner que l'on imagine que je mène un vie oisive. C'est loin d'être cas. Certaines démarches administratives, la gestion de la scolarité de mon fils, les déplacements prennent ici beaucoup plus de temps, si bien que je suis toujours occupée. La différence par rapport à « avant », c'est que j'ai le choix des différents projets dans lesquels je m'implique.

Que fais-tu de ton temps libre ?

J'ai réalisé un rêve de petite fille en débutant, il y un peu plus d'un an, la danse classique. Je travaille également à la réalisation de costumes et de chorégraphies en danse orientale pour les différents événements auxquels je suis invitée. Les congés et les longs week-ends sont mis à profit pour explorer la région ou d'autres États. L'émerveillement est toujours au tournant du chemin ! Et puis, il y a l'écriture, bien sûr. La réalisation de billets hebdomadaires pour mon blog Bellaventure USA occupe une grande part de mon temps libre.

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Y a-t-il au Tennessee des activités nocturnes pour les fêtards ?

Les bars et les restaurants ne semblent jamais se désemplir ! Il y a les grands centres de la musique country comme Nashville ou Memphis qui offrent des concerts tous les jours dans de nombreux établissements. Je n'ai malheureusement pas pu y écumer les bars jusqu'aux petites heures car nous étions avec notre fils qui n'a que 5 ans.

Knoxville se défend pas mal en terme de festivités. Je laisse ma progéniture à mon mari et nous sortons entre copines aux alentours de Market Square. C'est l'épicentre de la vie nocturne, avec ses bars, restaurants et concerts. L'ambiance y est bon enfant et l'on s'y sent en sécurité.

Quelles nouvelles habitudes as-tu adoptées au Tennessee ? Quelles vieilles habitudes as-tu abandonnées ?

Je participe à la vie associative de ma communauté et de l'école. En Belgique, avec deux jobs, je n'étais pas en mesure de donner de mon temps. Je ne me déplace pas sans mon mug de café, je mets des glaces dans mes boissons. Je cuisine aussi différemment. Si l'on trouve tout ce dont on a besoin ici, il y a des choses comme le pain ou la pâtisserie que je réalise maintenant moi-même, car rien de ce que je pouvais trouver dans le commerce ne trouvait grâce à mon goût. Je réalise plus de choses moi-même.

Nous sortons plus. Il y a de nombreux festivals, festivités, activités familiales auxquels nous participons volontiers. Le résultat, c'est que j'ai moins le temps et moins l'envie de regarder la télévision !

Quel est ton avis sur le coût de la vie au Tennessee ? Combien coûtent un trajet en bus, une bière, ou encore, un bon pain ?

Le coût de la vie au Tennessee est bien moindre que dans beaucoup d'autres États. Le prix de l'immobilier est un indicateur fiable. Mais, c'est également vrai pour le prix de la nourriture, des sorties, des restaurants. Mais attention ! Il faut considérer le fait que je n'habite pas une région touristique comme Nashville.

Un trajet en bus à Knoxville coûte 1.50 $, un abonnement mensuel 50 $. Pour une bière, cela peut aller de 4 à 10 $. Pour un plat au restaurant, comptez entre 15 $ pour une belle salade et 30 $ pour un énorme steak. Pour un pain, il vous faut entre 3 $ et 6 $ pour du bio, mais cela reste industriel. Il n'y a pas de boulangeries aux alentours. Avis aux amateurs !

En ce qui concerne la gestion du budget, il y a certainement un moyen de vivre à moindre coût que ce que nous faisons. Mais ici, plus qu'en Belgique, nous faisons attention à la qualité des produits alimentaires que nous achetons. Il faut tenir compte que les choses un peu plus raffinées coûtent plus cher qu'en Europe. Les prix des entrées de certaines attractions sont souvent assez élevés. Il faut également prendre en compte le budget pour la voiture. Pour votre sécurité, il est important de la choisir de gabarit « conséquent ». Et bien sûr, il y a le budget pour la santé qu'il faut absolument aborder avant toute expatriation. De 100 à 800 dollars la consultation, c'est gérable si l'on y a pensé, surtout si l'assurance santé est moins coûteuse qu'en Belgique.

Y a-t-il quelque chose que tu voudrais faire au Tennessee mais dont tu n'as pas encore eu l'occasion ?

Un jour j'irais camper et pêcher ! The Outdoor living est une partie importante de la vie ici. Dans ma boîte aux lettres, je reçois parfois des catalogues pour des bateaux ou pour faire la promotion de pontons pour y attacher son embarcation. C'est une partie des us et coutumes de la région qui m'attire et dont je n'ai pas encore fait l'expérience. Comme beaucoup de personnes du Tennessee nous possédons un fire pit dans notre jardin. Il est de coutume de s'asseoir autour du feu, la nuit et de discuter entre voisins.

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Quel est ton meilleur souvenir des États-Unis ?

Là encore, c'est difficile de répondre. Chaque voyage, chaque excursion est un enchantement. Sur le plan humain, j'ai fait des rencontres avec des personnes que j'apprécie beaucoup. Chaque fête ou spectacle sont d'excellents souvenirs pour moi.

Si tu pouvais repartir à zéro aux États-Unis, que ferais-tu différemment ?

Rien je pense. Tout s'est mis en place lentement, mais sûrement.

Que penses-tu de la cuisine locale ? Quelles sont tes spécialités préférées ?

Si l'on met de côté ce qui est servi dans certaines chaînes de restaurants, les plats peu soignés et souvent onéreux que l'on sert dans les lieux touristiques ainsi que les aliments frits, on trouve largement de quoi se régaler ici. Plus traditionnellement, on parle de southern cuisine dont les figures de proue sont les biscuits and gravy avec des black beans en accompagnement de poulet frit ou de spare ribs barbecue. Il y aussi les sweet patatoes, en purée, en frites ou en gratin. J'ai découvert l'ocra, légume vert que l'on sert panné ou poilé. On arrosera le tout de sweet tea dans sa version sucrée ou « désucrée » (unsweet) comme l'on dit ici…

L'on trouve une cuisine « créative » dans des petits restaurants locaux où les chefs rivalisent d'imagination pour vous concocter les plus étonnantes salades ou des associations de spécialités inattendues comme les gaufres et le poulet frit. Pour ma part, je craque souvent pour un Reuben sandwich (émincé de bœuf, choucroute), un bon rib-eye ou un ahi-tuna.

Qu'est-ce qui te manque le plus par rapport à ton pays d'origine ?

Je ne vais pas faire dans l'originalité : ma famille et mes amis, être là pour certains événements, quand tout le monde est réuni ou lorsqu'un problème survient. Pour le reste (sirop de Liège, cosmétiques), j'ai une valise supplémentaire lorsque je retourne en Belgique. Il y a aussi Amazon.

Es-tu déjà arrivée à un point de vouloir quitter les États-Unis? Comment as-tu surmonté cette épreuve ? Qu'est-ce qui te retient aux États-Unis ?

Non pas vraiment. Je me souviens qu'au début, tout était si difficile que je me suis demandée si j'y arriverais. La moindre démarche administrative, un rendez-vous médical, les courses au supermarché me prenaient tant de temps et d'énergie. Un jour, alors que j'essayais de trouver un pédiatre, on m'a mis en attente avant de me dire qu'on ne prenait pas nouveau patient. Ce qui, après vérification auprès d'autres parents, s'avéra ne pas être vrai. C'était clairement mon accent, ma façon de m'exprimer, sans doute, qui devait être à l'origine de ce refus. Alors, je me suis dit que ça n'allait pas être possible de rester ici. C'est pourtant la seule fois où j'ai expérimenté une forme de rejet.

J'ai simplement laissé le temps au temps. Les choses sont de plus en plus faciles. C'est une qualité de vie supérieure à celle que j'avais en Belgique qui me retient ici. Le climat, une plus grande liberté, une vie plus simple, y sont certainement pour quelque chose.

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Quels conseils donnerais-tu aux futurs expatriés aux États-Unis ?

Je pense que le fait que nous ayons pu planifier nos conditions matérielles de vie est un facteur important de notre adaptation et de la réussite de celle-ci. Il est pour moi inconcevable de partir dans ce pays sans avoir un plan, plus un plan B si les choses tournaient mal. Ici plus qu'ailleurs, l'on peut réussir, mais aussi se retrouver dans des situations fort inconfortables si les finances ne suivent pas. C'est à vous de planifier votre assurance santé. C'est une chose qui est gérable mais à ne pas laisser au hasard.

Abandonnez vos préjugés sur les États-Unis. Vous allez rencontrer des Américains et pas « l'Américain ». Certes, nous sommes différents, nous n'avons pas toujours les mêmes codes et les mêmes valeurs. Se comparer en termes de plus ou moins bien n'apporte pas toujours une ouverture d'esprit pour franchir certaines barrières. S'enrichir de la différence et mettre de côté ce qui ne vous convient pas aide à aller plus loin ensemble.

Quelles seraient, selon toi, les 5 choses à emmener dans sa valise aux États-Unis ?

De la lecture en français, les produits de beauté auxquels vous êtes habitué(e), un clavier azerty, les petits remèdes auxquels vous êtes habitués et que l'on ne trouve pas forcément sur place, et si vous déménagez et que vous n'avez pas la chance de faire venir toutes vos affaires par container, quelques souvenirs et photographies de votre pays natal.

Tes projets d'avenir ?

Je souhaite reprendre une activité professionnelle en tant que professeur de danse et de français. Enseigner me manque. J'aimerais accompagner à nouveau quelques femmes dans la découverte de cet art ancestral qu'est la danse orientale et en partager avec elles ses bienfaits. Et puis, pourquoi pas les faire participer aux différents événements culturels de la région ?

Y a-t-il une chose que tu souhaiterais ramener avec toi en quittant les États-Unis ?

Mon jardin avec ses plantes, les habitants et ma petite marre… Je pense qu'il va falloir que je reste ici !

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