Bonjour,
Suite à la lecture d'informations relatives au dernier rapport de la cours des comptes qui vient de sortir, quelques reflexions.
Heureux retraité que nous sommes, nous sommes enfin sortie de la vie active, ou nous étions bien souvent confrontés à l'état et ses innombrables embuches. Mais toutefois notre « retraite » qui était à l'origine une somme « nette » qui nous évitait tout tracas, est devenue de nos jours un labyrinthe dans lequel on a bien du mal à s'y retrouver et qui fait perdre une part quelquefois non négligeable de ce revenu issus de notre dure labeur à certains. À l'évidence pour l'état, (slogan bien connu d'une certaine banque) «votre argent m'intéresse !...... »
Mais on découvre aujourd'hui avec le dernier rapport de la cours des comptes (http://www.ccomptes.fr/Actualites/A-la- … ntreprises ) que nos entreprises, celles qui nous ont permis d'épargner et de constituer notre retraite ou celles que nous avons autrefois créés et fait vivre, sont frappées par quelques 233 impôts, taxes, contributions et prélèvements.
Il est bien évident dans ces conditions, que la complexité et la lourdeur de la fiscalité qui pèse sur nos entreprises vont totalement à l'encontre de la rationalité économique et ne peuvent avoir été créé que par des technocrates sortis de nos grandes écoles d'administration, d'où sont issu bien de nos politiques par exemple. Le terrain, la réalité, ils ne connaissent pas ! Qu'attend-t-on pour réformer tout cela ? (et de par la même occasion la taxation de nos retraites et de toutes ces niches fiscales qui obligent certains à s'adresser à des spécialistes ! ). La cours des comptes met en évidence le fait que seulement 8 prélèvements assurent 85% des recettes, et 96 prélèvements n'en assurent même pas 0,3%….. Pourquoi donc disposer de 233 taxes, un casse-tête pour les entreprises qui sont obligées de ce fait à payer des spécialistes qui vont passer des heures à chercher qu'elle taxe est applicable à l'entreprise et ensuite à les calculer sur des bases bien souvent propre à la taxe en question. Ce système est très lourd pour l'entreprise, l'obligeant à des frais de personnel conséquents et totalement inutiles qui ont des incidences à la fois sur la rentabilité de l'entreprise et son dynamisme au niveau compétitivité internationale. La cours des compte notifie que le taux de prélèvement auxquels les entreprise sont soumises, uniquement au niveau des organismes sociaux, représente 54,4 % de la richesse qu'elle parvient à créer. La cours de comptes met en évidence le fait que ces prélèvements obligatoires profitent de moins en moins aux cotisants, mais sont affectés à des postes relevant de prestations de solidarité !
Retraités, nous contribuons aussi par nos contributions obligatoires les plus diverses, au développement des entreprises, par les subventions qui leur sont allouées et par les budgets conséquents réservés aux créateurs d'entreprises. Mais, malheureusement, bien que nous sommes les « payeurs », nous n'avons pas notre mot à dire et bien souvent nous envoyons indirectement « au casse-pipe » nos « enfants » qui, avec de telles obligations, n'ont que peu de chance de s'en sortir, et donc à déposer quelques années plus tard (et de taux est édifiant !) le bilan, laissant dans cette affaire bien souvent tout l'argent économisé durant des années et qui de plus parfois des « dettes » qui vont condamner leur avenir.
Voilà ma petite réflexion du jour, nous devons même à la retraite nous tenir informé et pour ceux et celles qui ne le sont pas encore, c'est toujours intéressant à savoir. Bien évidemment, les recherches personnelles de chacun et les remarques sont toujours les bienvenues et sont susceptibles de nous aider dans certaines décisions………..
Bien cordialement