Sécurité et sûreté au Chili

Actualisé par Veedushi le 08 avril, 2020

Vivez votre expatriation dans l'un des pays les plus sûrs d'Amérique latine ! L'environnement sécuritaire au Chili relativement sûr, avec une criminalité comparativement moins violente que dans d'autres zones de cette partie du monde.

Sécurité dans les villes chiliennes

Les vols à la tire, les escroqueries par téléphone, les vols de véhicules et les introductions par effraction sont les délits les plus courants contre les touristes et les étrangers résidents au Chili. À Santiago, le vol à la tire non violent est plus courant que dans d'autres régions du pays, bien que cela puisse se produire n'importe où. Au centre-ville, le risque d'en être victime augmente le week-end et la nuit tombée. Soyez particulièrement vigilant lorsque vous utiliserez le métro et les bus !

Il existe également de nombreuses tactiques créatives qui consistent, par exemple, à mettre du ketchup sur les cheveux d'une victime pendant qu'un complice fait main basse sur ses affaires. Soyez conscient de votre environnement et évitez de laisser votre argent et vos objets de valeur dans des endroits facilement accessibles.

Malgré sa réputation de pays sûr, le Chili compte régulièrement son lot de détournements de voitures, de cambriolages et d'agressions, cependant, les enlèvements et les balles perdues sont presque inexistants.

Routes et transports au Chili

Généralement, les taxis sont un moyen de transport sûr et ils sont équipés d'un compteur. Il est recommandé de connaître l'itinéraire général et la fourchette de prix, car certains chauffeurs peuvent être tentés de profiter du manque de connaissance des étrangers en empruntant des itinéraires plus longs ou en arrêtant le compteur. Les alternatives comme Uber ou Beat sont également relativement sûres, mais ces services ne sont pas techniquement autorisés par la loi, même ainsi, beaucoup de gens les empruntent.

Les conditions routières dans la majeure partie du Chili sont excellentes par rapport aux normes sud-américaines et comparables aux routes américaines. Les routes et autoroutes sont bien, mais, même si les feux de circulation et les signaux pour piétons fonctionnent bien, ils sont très souvent ignorés.

Soyez prudent lorsque vous conduisez ou marchez dans et autour de Santiago. Étant donné que les véhicules stationnés dans les rues sont vulnérables aux effractions dans à peu près n'importe quel quartier, de jour comme de nuit, il est recommandé de garer votre voiture dans des zones éclairées ou dans les parkings hors rue.

La liberté au Chili

Les libertés de parole et de réunion sont des droits importants au Chili. Les marches et les manifestations sont relativement courantes à Santiago et se produisent généralement avec la permission des autorités sur des itinéraires désignés. Par conséquent, vous pourrez les éviter si besoin est, les horaires et lieux étant souvent rendus publics.

Bien que les marches et les manifestations commencent généralement pacifiquement, elles peuvent devenir violentes, émaillées de jets des pierres, des cocktails Molotov et d'acide sur les forces policières, qui y répondent par du gaz lacrymogène et l'usage de canons à eau.

Enfin, il est important de noter que si les citoyens chiliens ont le droit de protester, cela ne s'étend pas aux étrangers, y compris ceux qui possèdent la résidence. Les contrevenants s'exposent à de la détention et/ou à une expulsion si le gouvernement estime qu'une telle participation à ces manifestations constitue une menace pour le pays.

Volcans, tremblements de terre et tsunamis

Le Chili est une terre de volcans. Ses frontières se trouvent à l'intérieur de la ceinture de feu du Pacifique, l'une des régions les plus dynamiques et les plus instables de la planète. Le pays compte environ 90 volcans potentiellement actifs et parmi eux, environ 60 possèdent une histoire active. Malgré tout, le Chili reste un endroit relativement sûr pour l'expatriation, tant que vous ne vivez pas du côté d'un volcan actif !

Le tremblement de terre le plus fort de l'histoire du Chili s'est déroulé à Valdivia en 1960, avec une magnitude de 9,5 sur l'échelle de Richter et 1 655 personnes disparues. Depuis lors, de nombreuses réglementations ont été mises en place en matière de construction afin que les structures soient capables de résister aux séismes les plus violents. Par exemple, de nombreux bâtiments récents sont construits sur des rouleaux, de sorte qu'ils épousent les mouvements des tremblements sans être gravement endommagés.

Quelques chiffres :

  • 2015 - magnitude de 8,4 - 13 morts
  • 2014 - magnitude de 8,2 en 2014 - 7 morts
  • 2010 - magnitude de 8,8 - 525 morts

Ainsi, malgré tous les tremblements de terre que le Chili a subis au cours des 60 dernières années (y compris le séisme valdivien), le nombre de morts a toujours été inférieur à 5 000, dont la plupart sont survenus à la suite du tsunami. En général, le pays est bien préparé pour faire face aux urgences et les codes du bâtiment public sont honorables et efficaces.

Si vous ne savez pas quoi faire lors d'un tremblement de terre, n'hésitez pas à vous rapprocher d'un local ou à l'imiter.

 Liens utiles :

Volcano Warning System for Chile
Tremors & Earthquakes Log

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