S’informer en Bolivie
Je suis un rebelle par rapport au politiquement correct et de la bienpensance tels que conceptualisés en France. Je ne suis pas du genre à me taper des heures d'émissions débiles faisant état de Km de bouchons sur la route des vacances ou des dernières déclarations d'éminents politicologues du genre de Danny Boone ou Yannick Noah... Quant à subir les publicités consternantes ou les séries du style novelas brésiliennes, je ne suis pas masochiste.
Rebelle, oui, mais je suis en même temps très respectueux et m'impose le principe simple préconisant "à Rome, tu fais comme les Romains". Vu son actuel niveau, j'ai presque oublié la politique française. Je ne m’immisce jamais dans les affaires de mon pays hôte et suis absolument incapable de citer le nom d'un seul ministre Bolivien.
D'autre part, désireux de me forger des opinions par moi-même, j'ai viré depuis très longtemps cette machine à formater, à niveler par le bas, manipuler et désinformer qu'est la télévision. Par voix de conséquence je ne lis jamais la presse écrite qui est aussi entre les mains des véritables dirigeants, à savoir les financiers.
Aucun contact avec l'actualité locale. En trois ans de Bolivie j'ai du acheter deux journaux, juste pour la page des petites annonces. C'est dire...
Mes opinions sont forgées via ce que je vais chercher en filtrant sur Internet.
Loin du sieur Hadopi, je télécharge les films de mon choix, les visionne et les supprime.
