Exactement.
C'est bien pour cette raison qu'il faut bien prendre soin de conserver le petit papier vert remis à l'entrée sur le territoire bolivien et précisant la date de cette entrée. Ce document sera demandé à plusieurs reprises au cours des différentes démarches.
Nous avons pris l'habitude de photographier tous les documents importants et de les conserver sur plusieurs disques durs.
Nous nous sommes aussi habitués aux quantités hallucinantes de photocopies. Mais comment faisaient-ils donc avant l'invention de la photocopieuse ?
Compte tenu des imprévus toujours possibles je conseillerai de conserver quelques jours de libres avant la fin des trois mois. Une fois lancé la constitution du dossier le compte à rebours commence. Anticiper la réalisation de certains documents une fois la liste en main permet de libérer du temps. Par exemple, faire des photos sur fond rouge, des photocopies de documents en quantité suffisante, constituer un dossier individuel dans la fameuse chemise jaune, etc. Il est impératif de bien se faire préciser les formalités à accomplir et avoir bien compris. Les fonctionnaires chargés de l'immigration peuvent être pointilleux. Mais au final, une fois compris la logique locale, c'est simple.
D'autre part, il est évident qu'il faut arriver ici avec un maximum d'originaux de documents indispensables sinon utiles :
Livret de famille, extrait de casier judiciaire de moins de 3 mois, passeport valide avec quelques feuilles encore vierges, fiches d'état civil, extrait de naissance et de mariage, etc. En cas d'absence et obligation de demander un en France, il faut être conscient des délais de courriers postaux qui sont de 3 semaines minimum entre la France et la Bolivie et vice-versa.
Pour des raisons de simplicité accrue (moins de demandes, moins de distance en taxi, proximité de tout, etc.et au final beaucoup d'économie...), je conseillerai de faire les démarches à Trinidad.