
Peut-on voyager avec un visa H-1B et rentrer sans risques aux États-Unis ? C'est la question que se posent de nombreux expatriés, après une série de témoignages relayés sur les réseaux sociaux faisant état de visas annulés suite à des séjours à l'étranger considérés comme trop longs.
Un trop long séjour à l'étranger menacerait-il la validité du visa H-1B ? A priori, selon les experts juridiques, rien n'empêche le titulaire d'un visa H-1B de séjourner à l'étranger. Mais les mêmes experts attirent l'attention sur la durée du séjour. Une absence considérée comme « excessive » pourrait attirer l'attention des autorités américaines. Des témoignages évoquent des visas annulés en raison de séjours à l'étranger « supérieurs à 60 jours », en dépit du statut toujours en règle des étrangers concernés.
Les experts juridiques rappellent cependant qu'un dépassement de la durée de séjour autorisée à l'étranger n'entraîne pas l'annulation du visa H-1B. Le statut de l'étranger reste valide tant qu'il continue de travailler pour son employeur, et ce, qu'il soit sur le sol américain ou à l'étranger. En principe, donc, les autorités américaines ne devraient pas annuler le visa d'un expatrié ayant séjourné plus de 60 jours à l'étranger. Cette règle des 60 jours est plutôt relative au délai de grâce accordé au titulaire du visa H-1B qui a perdu son emploi.
Cependant, l'administration Trump a durci la politique d'immigration du pays. Un séjour prolongé à l'étranger pourrait ainsi être vu comme un abandon de son statut. Les professionnels juridiques disent constater une hausse des dossiers de ce type.


















