Garder le contact avec ses proches en Bolivie

Bonjour à toutes et à tous,

S'expatrier implique de partir loin de sa famille et de ses amis. Comment garder le contact avec ses proches lorsque l'on vit en Bolivie ?

Quels sont les moyens que vous utilisez le plus fréquemment et pourquoi ?

Existe-t-il des solutions locales en Bolivie pour communiquer à l'étranger à moindre coût ?

A quelle fréquence contactez-vous votre famille et vos amis dans votre pays d'origine ?

Comment gérez-vous le décalage horaire ?

Merci de partager votre expérience,

Priscilla

Tout oiseau doit un jour quitter son nid est un principe de base.
Ensuite nous ne sommes plus au temps de la marine en bois et disposons de moyens modernes de communication. Ces techniques découlant d'Internet sont souples, performantes et peu onéreuses. Qu'il s'agisse de Skype ou Whatsapp pour les plus connues elles permettent de rester en contact via des vidéoconférences. Évidemment le correspondant doit disposer des mêmes technologies, ce qui est courant vu la démocratisation de celles-ci.
En Bolivie comme ailleurs ces technologies sont disponibles. Vivant à Trinidad je dispose de connections par fibre optique bien plus rapides que celles qui m'étaient proposées au Québec !
La gestion du décalage horaire ne pose aucun problème. N'étant pas vraiment un démocrate mou, mes appareils sont coupés la nuit afin d'éviter d'être dérangé par un sédentaire ignorant l'existence des fuseaux horaires. Vive les messages vocaux !  ;)
Ensuite, je ne pense pas qu'il faille assimiler la distance à une dramatique séparation. Si nous sommes partis, c'est parce que nous étions à la recherche d'un mieux.
Ne soyons pas utopiques ! Avec le temps certains liens peuvent se distendre. Il arrive que nous soyons considérés comme des déserteurs. Les retours temporaires au pays accentuent le sentiment d'éloignement et de séparation progressive. A terme on se retrouve étranger chez soi. Car finalement, après un certain nombre d'années passées à l'extérieur, qu'avons-nous à raconter au sédentaire ? Rien ou presque. Lui a campé dans sa routine et nos expériences extra-nationales ne l'intéressent pas. Il est en prise avec ses problèmes du quotidien et ne souhaite pas non plus envisager l'éventualité d'un départ.
N'idéalisons pas trop non plus les retrouvailles ! Pour ceux qui sont restés, il est tellement facile de dire "Passez nous voir, ça nous fera plaisir"... Il est aisé également de se plaindre : "j'ai appris que tu étais de passage et tu ne nous as pas visités". Nous avons traversé je ne sais combien de fois l'Atlantique. A chaque fois nous avons constaté l'évolution de notre pays natal et n'y avons trouvé que peu d'aspects positifs. Il arrive un moment où s'installe la lassitude due au fait que ce sont toujours les mêmes qui font l'effort de bouger. Alors maintenant je dis à ceux désireux de nous voir que notre porte leur est grande ouverte et qu'ils seront les bienvenus. Après tout, si la Terre est ronde, c'est pour qu'on puisse en faire le tour...

Hello,
C'est assez facile, le décalage horaire avec la France est de 5 heures en ce moment à 6h.
Donc très facile d'appeler entre 14 et 15h heure Bolivienne pour taper en début de soirée heure française.
Quant aux moyens, là y a pas photo internet (wifi et 4G via un opérateur local il y a des options pas trop chères du tout) et du coup WhatsApp et Skype.
En tout cas pour moi et mes proches (même technophobes) ça fonctionne très bien à un coût très raisonnable.