La conduite au Burkina Faso

pour m'adapter a conduire ici en voiture ce que j ai fait et qui a été bien efficace c est de demander à un ami de me faire de la conduite accompagnée tout les jours pendant une semaine..ce qui fait qu'il m' a fait tourné dans toute la ville en me mettant dans toutes les situations possibles, en commençant par les plus simples jusqu'au plus compliquées. l avantage en plus c est qu'apres ca cela permet de connaitre les différents quartiers de la ville et de beaucoup mieux s'orienter.

Bonjour,
Conduire au Burkina exige une grande vigilance et une concentration constante.
Vous pouvez bien être respectueux du code de la route (si vous le respectez trop, vous passerez parfois pour un gêneur), beaucoup d'autres ne le seront pas. Soit par méconnaissance, soit tout simplement, parce qu'ils n'en ont rien à foutre.
Bon, quand je dis : "ils n'en ont rien à foutre", ça ne signifie pas qu'ils sont pleinement conscient de gêner les autres usagers ou même de créer du danger.
Non, c'est le mode de vie qui s'applique à la conduite.
Ici, une fois passé le respect des traditions ancestrales, dans de très nombreuses situations, chacun fait ce qu'il veut, comme ça lui plait et les autres devront faire preuve de tolérance à son égard.
En outre, plus on se sent élevé dans la pyramide hiérarchique, plus on fait comme on veut.
Un conducteur de voiture (qui est donc forcément assez haut dans la pyramide) ne comprendra pas qu'il ne puisse se garer juste en face de la boutique ou du maquis où il veut consommer, même si l'emplacement choisi est la voie et qu'il dérange considérablement la circulation des autres usagers.
Mais l'exemple vient d'en haut : les barrages de police représentent parfois un vrai danger pour la circulation!!!
A cette absence de considération à l'égard des autres usagers, à la méconnaissance des règles, vient parfois s'ajouter une certaine confusion. Les rond points, pour exemple, dont certains ont encore la priorité à droite.
Donc ici, on pilote! La formule tient en partie de la conduite, en partie de la navigation à vue.
Seule l'habitude peut nous donner la capacité d'anticipation nécessaire à éviter les multiples pièges.
Un dernier détail, si vous roulez sur la N1 et que vous voyez un bus STAF qui vous rattrape, garez vous!!!

Slt ,

             Pour ma part je n,ai jamais conduit au Burkina et on refuse que je le fasse, à chaque séjour j,ai été témoin d,accident à quelques mètres de moi impliquant toujours une ou des motos, sans conter celle que j,ai vue après coup, en faite c,est l,anarchie pour la moitié des conducteurs et même en marche à pied il faut être vigilant , si je fais la comparaison avec le Québec la présence policière est très peu présente et de plus a peu de moyen.

...j'adore! ... ... le billet de Kwiliga...

Bonjour,

Quand est-il de la circulation à vélo ? Représente t-elle encore un plus gros danger ?
D'ailleurs est-ce que quelqu'un aurait un ordre d'idée de prix pour s'en procurer un ?

Merci à vous

Salut Soleil34,
Un vélo neuf coute entre 35 et 50.000f. Mais à mon avis, il vaut mieux chercher un France au-revoir.
Si tu comptes circuler dans Ouaga, je pense qu'il y a des lieux et des heures à éviter.
Dans le code Burkinabe, il y a comme une espèce de priorité au véhicule le plus lourd, donc, si l'on se retrouve en vélo en plein trafic, il faut faire super gaffe.
Bon, même en faisant attention, moi qui suis peureux de nature, j'aurais tendance à penser que ça relève de l'héroïsme, ou de l'inconscience.
Moi, je vis à KDG, c'est bien plus tranquille, néanmoins les accidents de deux roues y sont quotidiens.
Les Américains du Peace Corp, qui ont de superbes VTT, ont maintenant obligation de porter le casque.
Un de leurs anciens responsables, m'expliquait que le congrès supportait mal d'avoir d'avoir à déplorer plus de pertes humaines parmi les humanitaires d'Afrique de l'ouest, que dans les rangs des soldats envoyés en Irak....
Dernière chose, si tu roules en vélo à Ouaga, fais gaffe à tes affaires. Les blancs attirent les petits voleurs à l'arrachée!

La conduite à waga, c est l'enfer, première année de moto pas moins de 8 accidents, j'ai cogné des motos, des autos, des vélo, des piétons, des animaux, des trous, des pierres etc...une vrai galère mais sa va faire maintenant  4 ans que je ne me plante plus a part il y a deux mois une moto 3 roues sans frein a percuté 4 a 5 moto en même temps (dont moi) a un feu rouge.
J'ai donc décidé de passé mon permis a waga, 120 mille FCFA pour le permis poids lourd, sa fait 6 mois (code + créneau + conduite en ville) que je suis dedans et sa devrai finir la semaine prochaine si dieu veux!! en tout cas si vous savez conduire a waga pouvez conduire n'importe où ailleurs...

Merci.

J'ai conduit à Cotonou, sportif déjà

Je vais voir sur place comment je le sens !

Merci à tous

Tout un poème la conduite à Ouaga ! Pour commencer, il n'y a pas de ceintures de sécurité en voiture et pas de casque pour les motos ! Pour les feux rouges alors là c'est le pompon ils passent comme ils veulent, (les enfants devant debout sans ceintures bien sûr) bref c'est du n'importe quoi ou du "je passe avant toi" et je ne parle pas du code de la route. C'est une législation que les plus nombreux ignorent. Les champions toute catégorie restent les "chauffeurs de taxi" ils sont sublimes dans leur conduite anarchique, je me suis souvent demandée comment ils pouvaient rouler ainsi.
Concernant les vélos, ceux sont des danseuses étoiles qui évitent autant d'accident qu'ils pédalent.

Nous avons parlé du jour, mais la nuit qu'en est il ?
Et bien pas grand chose à part que tout le monde roule. Les cédez le passage, les feux ou les stop font office de décoration. Nous sommes livrés à nous mêmes en circulant en fonction des phares des autres véhicules. Mais attention, ils n'en ont pas toujours, surtout les motos, c'est là que le risque est le plus important.

Si vous conduisez à Ouaga, n'importe quelle conduite dans le monde vous semblera organisée et douce.

Malgré toute cette gentille agitation, j'aime vivre dans cette ville, les forces de police ont du travail mais vous verrez, il s'agit seulement un art de vivre.

Bonne route à toutes et à tous.

Bonne partie ne respecte pas le code de la rue soit pour le "m'en-foutisme" et la mauvaise éducation ou pour ne le pas connaître du tout; feux pas respectés , sens uniques pas respectés, trop de tolérance des agents chargés du respect du code routier... 
Un autre aspect de danger sont les rues en mauvais état comme, les routes,  la signalétique et l'éclairage 
Autres problèmes sont les taxis mens qui voyagent au centre rue pour accaparer clients et avec de voitures en mouvais état. 
Chaque jour accidents graves et souvent mortels où puis la faute est attribuée au dieu et a la malchance! 
Il faudrait que dans les écoles on enseigne le code routier aussi avec le relâchement de  petits permis aux motocyclistes jeunes et que les vendeurs des motos  ne puissent pas vendre la moto à qui il est dépourvu du petit permis surdit; peines plus sévères imposées par agents incorruptibles, assurances obligatoires avec des agences des assurance sérieux et qu'ils paient les dommages provoqués; ceintures et casques obligatoires et défense absolue de porter les petits enfants au dos des femmes qui conduisent les motos. 
Actuellement sortir en auto, en moto, en bicyclette et aussi à pied est comme aller affronter une guerre et les victimes sont souvent les innocents.

Les motards ne mesurent ps le danger qu'ils encourent sur les routes , aucunes mesures de sécurités , roulent vites , d'1 manière quasi anarchiques et c vraiment dangereux.
En général les voitures sont plus tôt correctes mis a part un certains dépassement d'ici la.... il est grand temps de procéder a des campagnes de sensibilisations avant qu;il ne soit trop tard et tous le monde s'infecte d'une conduite non responsable.... principalement les taxis!
L’état de quelques routes nécessite un minimum d'entretien je trouves

Bonjour,

J'appuie à 100 % l'avis de kwiliga, qui a très bien décrit la situation. Je fais 32 km (64 km avec le retour) 3 fois par semaine, entre Ziniaré et les AVV (route de fada) pour faire du bénévolat dans une école de brousse, et je confirme que la conduite ici, c'est un danger de tous les instants. Si vous ne faites pas attention vous allez tuer quelqu'un (car les motocyclistes passent partout où il y a la place sans se soucier de l'existence du code de la route), ou vous faire tuer par un bus (ceux-là sont presque tous fous!!!) qui dépasse les véhicules et traverse les villages à grande vitesse et à grand coup de klaxon et appels de phares pour s'ouvrir le passage. Ici, le plus gros à raison, le plus petit ferme sa bouche, pour résumer. La courtoisie au volant, ça n'existe qu'entre les gens du même "rang" et encore...

Donc pour résumer point par point les questions, voilà:

*Respect du code de la route: généralement NON, et si on veut être rigoureux et tout faire pour le respecter nous même, on peut même se retrouver un causeur d'accidents.

*Politesse et courtoisie au volant: généralement NON, sauf cas exceptionnel. En cas d'accident, même si tu as raison, on te donnera tort, surtout si tu as l'air d'être friqué (pour te soutirer un max de dédommagements)... Je ne l'ai pas vécu moi-même mais j'ai des amis qui l'ont expérimenté.

*Excès de vitesse: OUI ++ pour les bus qui sont de véritables chauffards, ça va encore pour les autres catégories de véhicule.

Ajoutons aussi les ANIMAUX ERRANTS et, la nuit, les VEHICULES SANS FEUX qui font partie des dangers les plus mortels.

A Ouaga, je n'ose même pas conduire, surtout depuis qu'un taxi vert nous a frôlé par la droite en arrachant le rétroviseur au passage. C'est toute une histoire et je ne peux qu'approuver ce qui a été dit plus haut!

Bref; vous l'aurez compris, on ne vient pas au Burkina pour admirer la sécurité routière!!! Heureusement qu'il y a bien d'autres raisons d'aimer ce pays rempli en majorité de gens super accueillants!

Bonjour,

je dirais qu'en général la conduite au Burkina Faso, et spécialement à Ouagadougou, nécessite une attention particulière pour ne pas avoir des accrochages. Tout est permis et rien est à exclure: les feux inutiles, les voies cyclables négligés, les voies uniques ignorés, les camions hors gabari, les motos dans tous les senses et tous les états, le dépassement des superpréssés, le someil des chauffeurs escargot, la téléphonie mobile sur trois réseaux simultanés......
Dans tous ca on se pose la question quel est le rôle de la police? se cacher derrière les feux mal placés et bien connues pour attraper ceux qui passent le dernier en supposant qu'il a passer au rouge?
Les meilleurs "regulateurs" de la circulation sont des VADS, pour lesquels il faut tirer le chapeaux,

Conduite à Ouaga = la vraie djungle

merci pour l'initiative du forum,
je constate que l'ensemble des participants sont sur le même tenor. Qu'en pensez vous en faire?
Est ce qu'il faut changer quelque chose? 
Comment changer le comportement d'une population trop habitué à l'anarchie sur la route?
Comment les enseignants à l'école primaire corrigent ils des enfants qui se comporte mal? en les mettants à genoux dans le coin je pense, donc instaurez ca pour des indisciplinés! Ca va libérer la route aussi pour ceux qui respectent les autres utilisateurs!

Je viens de faire un tour en bécane cet après midi. J'ai regardé les différentes catégories de permis en étudiant les usagés :

En haut de la chaîne alimentaire il y a le permis poids lourd
Généralement obtenu au volant d'un camion de 33 tonnes reconvertit en 50 tonnes appelé "Gros porteur".
Ce type d'attelage marche généralement en crabe et prend les 3/4 de la route.
Il est conduit par de jeunes "s'en fout la mort" qui sont de toutes façons protégés par le fameux gris-gris "Max Meynier" qui les protège contre tout accident mortel et autres maléfices pouvant leur arriver. Les arbres traversant la route ne sont pas rares dans ces mystérieuses contrées.
(cependant, il ne protège pas les autres usager des dommages créés par le détenteur du gris-gris. Comme qui dirait une assurance au tiers inversée).

Défoncé aux amphétamines Nigériannes, à la noix de cola et à toute saloperie qu'il peut trouver à avaler, le conducteur se vante de pouvoir faire Lomé-Ouaga-Lomé en 3 jours sans dormir.
Ce sont les "King of the road", coqueluches de toutes les petites serveuses travaillant dans les bars qui sont disséminés tous le long du trajet.
Il n'a de prédateur que ses congénères. Ce qui donne lieu à des combats épiques mais malheureusement tragiques
Il y a aussi le détenteur du permis D, celui-ci conduit des bus avec une cinquantaine de personnes à l'intérieur. Il fait un peu gaffe car des clients mécontents peuvent ne pas apprécier sa qualité de " s'en fout la mort" et se plaindre à son patron, ce qui lui vaudrait de se faire virer et de se retrouver déchu à conduire un Sotrama (voir plus bas).

Ensuite, vient le transport urbain (Sotrama au Mali, Fula-Fula au Zaire). C'est un prédateur urbain à base de super goélette Renaud ou de fourgon Mercedes qui s'attaque généralement aux mobylettes et à tout ce qui traîne sur les trottoirs. Totalement abruti de naissance, le conducteur est aidé par un adjoint qui gesticule en dehors de l'engin en poussant des cris terrifiants.
Difficile à mettre dans une catégorie puisque ailleurs on les enfermerait. Ce type de prédateur existe au Mali mais on ne le rencontre pas au Burkina

Ensuite vient le permis B, c'est le plus commun, ça va du Hummer jusqu'à la 404 bâchée en passant par la Mercedes qui fait taxi. Plus la voiture est grosse, plus l'homme est puissant (Mogo puissant disent les Ivoiriens) ou appartient à une ONG bien en vue.
J'ai vu un chauffeur débouler avec un BJ Toyota à + de 120 dans un village, la main crispée sur le klaxon tel Battler Briton sur le bouton de mis à feu de ses 8 mitrailleuse Browning 7,7 de son Spitfire en train de canarder Von Papen pendant la bataille d'Angleterre .

Leur proie préférée sont les engins à 2 roues et les piétons. Dans la culture locale, il est de très bon goût, qu'après s'être fait ramasser la tronche sur votre 2 roues par une voiture que vous gêniez (bien que vous soyez à votre place et totalement dans votre droit) de s'excuser platement devant un prédateur de force supérieure.
N'étant pas au courant des us et coutumes du code de la route, j'ai eu quelques déboires après avoir cassé le pare brise et mis mon poing dans la tronche à un mec qui m'avait écrasé le pied avec sa bagnole au feu rouge. Alors que je n'avais fait qu'appliquer les préceptes de l'islam : "Oeil pour oeil, dent pour dent".
Je déconseille d'appliquer ce précepte mot pour mot car il peut s'avérer onéreux à la longue.

Ensuite, le permis est facultatif
La grande mode étant aux motos les plus puissantes possibles pour attraper le 300 km/h sur les quelques routes praticables de la région. Reportage absolument fascinant que l'intéressé mettra sur son compte Facebook forçant ainsi l'admiration des copines et la jalousie des copains
Malgré sa redoutable agressivité, ce type d'engin n'est dangereux que pour les piétons, le bétail et pour lui même.
Certains ont essayé de faire le coup dit du "Suppositoire géant" à 250 km/h dans le cul d'un gros porteurs...
D'autre, plus modestes dans le cul d'une vache.
Ils ne s'en sont jamais remis.


Comme quoi, vous pouvez voir qu'il y a quelques différences entre code de la route suivant les pays.

Mais ne dit on pas : "Les différences : La richesse dans la diversité"

À mon dernier séjour j'ai fais 4 mois donc j'ai changé la situation et je me suis acheté une moto , ( j'avais déjà eu une moto dans mon pays ) j'ai commencé par le 6 mètres et ensuite je me suis baladé dans Tampouy , la conduite n'y est pas si mal surtout si on évite les heures de pointe , au centre ville c'est autre chose, ouf mes premières sortie je les ai faites avec un copain qui conduisait , le pire ce sont les véhicules dans un mauvais état , frein , feux qui ne fonctionne pas , mis a part cela on fini par ce faire la main , on conduit à la Burkinabè...

Bonjour,
Mon post précédent est caricatural mais pas totalement infondé.
Je n'ai pas de voiture et aussi bien au Burkina qu'au Mali je circule en moto (BMW 80 G/S et Honda Transalp)...beaucoup dans la brousse, la ville me fait c....
Pour ceux qui connaissent, j'avais une Ducati Mostro à Bamako. Je l'ai revendu un an après m'estimant trop jeune pour mourir.
En 30 ans de conduite africaine, J'ai eu quelques petits accrochages mineurs mais sans grande conséquence. (Je fais de la moto depuis 75 - C'est un art de vivre - une philosophie))
Il faut être très attentifs, anticiper et comprendre certaines règles de conduite.
Un exemple : Le feu rouge
Rouge et orange : Arrêt immédiat.
Vert : Vous pouvez passer mais en regardant à droite et à gauche, comme à un stop normal, si une mobylette conduite par "Sans fout la mort - La fureur de vivre" n'arrive pas à fond.
Surtout au moment du changement lorsque le feu en face devient rouge et quelques secondes plus tard le votre devient vert.
Pour le changement de direction imprévisible (surtout les taxis), il faut être aussi prudent. En fait c'est une question d'habitude
Autre règle que j'ai apprise en Mauritanie.
A cause des grandes distance sans virage et de la chaleur, les conducteurs des antiques camions Mercedes 2624 ont la fâcheuse habitude de somnoler. Lorsque vous voyez que ce type d'engin se met à rouler sur la voie de gauche, le conducteur est probablement en train de s'endormir. Il faut alors faire plusieurs appels de phares. S'il répond, c'est qu'il est réveillé, s'il ne répond pas, il est fortement conseiller de se garer au plus vite.

-Surtout, comme partout en Afrique, ne pas rouler la nuit dans la brousse. C'est vraiment la règle numéro un.
- Ce méfier en permanence des animaux en divagation en brousse, surtout les chèvres, ce sont les plus dangereuses car elles commencent à traverser juste devant vous, s'arrêtent parfois au milieu de la route pour rebrousser chemin. En particulier à proximité des villages
- Rouler doucement sur la route, je ne dépasse jamais les 80 à 90 km/h et ralentis très fortement dans les villages, souvent à moins de 50 km/h et surtout respecter la population.

Un dernier conseil : Privilégier plutôt la conduite de "Papy - Easy Rider" à la conduite style " Burkinabé - La fureur de vivre"; ça dure plus longtemps.

"Ca va aller" - "On the road again"

Pour vous aider dans vos débuts, une images pieuse de St Cane bénie par l’archevêque de Canterbury et le muezzin de Tintinbougou (Sortie Bamako, rte de Ségou)