Cherche temoignages d'expat pour article nouvel obs

Bonjour
Journaliste au nouvel observateur, je rédige un article sur "le miracle économique" du canada qui a reussi à éviter toutes le crises. Je cherche, d'ici dimanche 01/22, quelques témoignages concrets de français, qui vivent au Canada et pourraient me dire en quelques phrases comment ils perçoivent leur pays d'accueil.  N'hésitez pas à me contacter, sur mon mail [email protected]
Natacha

Toutes les crises ? Pas celle des années 90 en tout cas.

Un article à lire sur le site de TV5 sur Le Canada, un modèle économique à suivre ?

Ni celle des années 80 (84 à 86 environ) où plein de gens (dont beaucoup de nos amis) ont perdu leur emploi dans le dégraissage de la fonction publique, entre autres. Et un autre dégraissage va avoir lieu.

Oh... je viens de voir que l'article (contenant pas mal de fautes d'ailleurs !!!) date de juin 2010. Dans un monde où l'économie fluctue énormément, c'est déjà périmé ou presque.

Certains points sont intéressants, surtout en ce qui concerne la loi empêchant le surendettement des banques et les plafonds qui ont été instaurés. Pour le reste, il faut voir ce que l'année 2012 nous réserve.

Alors, un petit témoignage? Pas de morosité? Ca pétille chez vous? Pas de crise, pas de chômage, pas d déficit, pas de subprimes... Ca se sent, au quotidien??

natachatatu a écrit:

Alors, un petit témoignage? Pas de morosité? Ca pétille chez vous? Pas de crise, pas de chômage, pas d déficit, pas de subprimes... Ca se sent, au quotidien??


Personnellement, j'ai connu la crise au Québec en 2009. Les entreprises ont licencié pour sauver les meubles. J'ai fait partie de ce plan de licenciement. L'entreprise où j'étais s'est séparée de 1/3 de son personnel pour recruter de nouveau 8 mois après. La dynamique des entreprises et le turnover de l'emploi ont fait sortir le Canada très vite de la crise des subprimes. Il ne faut pas oublier que l'économie canadienne est très liée avec les US.

C'est une flexibilité impossible en France. Je me souviens aussi qu'à cette époque la France fanfaronnait en disant qu'elle ne serait pas touchée par la crise. Puis que ce sera probablement à retardement. L'avenir nous le dira, mais ça a l'air d'être l'une des pires crises pour la France.

natachatatu a écrit:

Alors, un petit témoignage? Pas de morosité? Ca pétille chez vous? Pas de crise, pas de chômage, pas d déficit, pas de subprimes... Ca se sent, au quotidien??


Difficile à dire. J'ai ouvert un fil sur l'économie au Canada et au Québec. Vous pouvez en prendre connaissance et voir différentes chroniques d'analystes financiers et de ce qu'ils voient un peu, en gros, pour 2012. Rien pour pleurer, mais rien pour sauter de joie non plus.

Je n'ai pas perdu mon boulot, je suis dans la fonction publique. On a eu de grosses coupures l'an dernier et je sais qu'il y en a encore qui s'en viennent pour la prochaine année financière.

Sinon, quand je parle avec des amis ou des collègues, tous trouvent que le prix des aliments (de tout en fait) a augmenté considérablement, mais nos salaires ne suivent pas.

J'ai une amie qui a perdu son emploi... mais elle voyait un peu venir car depuis le printemps, ses collègues perdaient le leur les unes arès les autres (chez Sears). A 53 ans, elle ne sait vraiment pas ce qu'elle va dénicher, mais heureusement, elle n'est pas dans le besoin et sait que même si elle ne travaillait plus, ce ne serait pas dramatique.

J'ai une autre amie qui, pour arriver (seule avec deux enfants), a dû se résoudre à prendre un deuxième boulot. Elle a dont besoin de deux jobs pour boucler les fins de mois et c'est une femme qui calcule tout et ne fait vraiment pas de folies.

Pour le reste, comme le souligne Tipiack, il y a des entreprises qui licencient et qui, quelques mois plus tard, réembauchent. La roue tourne. Et effectivement, nous dépendons beaucoup des USA pour nos exportations; comme ils ont énormément de difficulté à remonter la côté (si jamais ils la remontent), cela nous affecte forcément.

natachatatu a écrit:

Alors, un petit témoignage? Pas de morosité? Ca pétille chez vous? Pas de crise, pas de chômage, pas d déficit, pas de subprimes... Ca se sent, au quotidien??


Disons qu'en tant qu'immigrée, on ressent l'état d'esprit par rapport à la France (pour ne pas la nommer). Nous avons vraiment ressenti la différence et c'est une des choses qui frappent la plupart de nos visiteurs lors qu'ils font un séjour ici. Même si on est sensibilisés à la crise qui sévit plutôt plus dans certains pays que d'autres, même si on sent que nous risquons d'être touchés à tout moment, l'esprit général reste le positivisme. Au lieu de pleurer sur ce qui ne vas pas, on se concentre sur ce qui va bien.Les chaines de télé, les radios y vont toutes de leurs messages publicitaires. On n'est pas dupes non plus, mais ça fait plaisir quelque part. Je ne peux parler du Canada, puisque vivant exclusivement au Québec, mais les Québécois sont pleins de ressources. Il est très facile d'obtenir des formations dans un nouveau domaine professionnel, de devenir autoentrepreneur. Les Québécois sont conscients que le maintien d'une économie vigoureuse implique une adaptation systématique aux nouveaux défis rencontrés et sont capables d'entrer de plein gré dans le processus (mobilité professionnelle, géographique, etc). D'autant que, ayant beaucoup moins d'aides financières qu'en France (allocations chômage limitées à 1 an par exemple), et plus d'outils offerts (formations), ils n'ont pas trop le choix. Bref, difficile de faire des comparaisons, compte tenu du fait que la culture et le fonctionnement de la société sont fondés sur des bases différentes.

Bonjour,

Je vous ai transmis un message privé.

Tipiack a écrit:
natachatatu a écrit:

Alors, un petit témoignage? Pas de morosité? Ca pétille chez vous? Pas de crise, pas de chômage, pas d déficit, pas de subprimes... Ca se sent, au quotidien??


Personnellement, j'ai connu la crise au Québec en 2009. Les entreprises ont licencié pour sauver les meubles. J'ai fait partie de ce plan de licenciement. L'entreprise où j'étais s'est séparée de 1/3 de son personnel pour recruter de nouveau 8 mois après. La dynamique des entreprises et le turnover de l'emploi ont fait sortir le Canada très vite de la crise des subprimes. Il ne faut pas oublier que l'économie canadienne est très liée avec les US.

C'est une flexibilité impossible en France. Je me souviens aussi qu'à cette époque la France fanfaronnait en disant qu'elle ne serait pas touchée par la crise. Puis que ce sera probablement à retardement. L'avenir nous le dira, mais ça a l'air d'être l'une des pires crises pour la France.


Entièrement d'accord avec Tipiack. Mon chum a vécu exactement la même expérience.

merci à tous ceux pour vos messages. Est ce qu'à votre avis les jeunes affrontent l'avenir avec confiance??

natachatatu a écrit:

merci à tous ceux pour vos messages. Est ce qu'à votre avis les jeunes affrontent l'avenir avec confiance??


En général oui. D'autant qu'ils sont majoritairement au travail ici à partir de 16 ans et en temps partiel. (soirées, week-ends). eh oui, l'effet des magasins ouverts le dimanche et le lundi est bénéfique à tout le monde, n'en déplaise aux syndicats français.

Tout ceci ne sont que des généralités. Le sujet "L'économie du Québec" de Ensaimada montre bien que l'économie québécoise souffre aussi. Il faudrait aussi parler de l'endettement des ménages et celui des étudiants qui revient souvent dans les médias. Pour le moment, le Canada tire son épingle du jeu car les banques ont moins investies dans les subprimes. Mais l'économie est étroitement liée à celle des Etats-Unis. La situation est fragile et pourrait ne pas tenir. Parler de positivisme est contraire aux indicateurs qui montrent au contraire une baisse de la confiance des consommateurs.

Je suis heureuse Franco-Canadien, que tu mentionnes l'endettement effarant des ménages québécois et les jeunes qui, même s'ils travaillent, se retrouvent très souvent, à la fin de leurs études universitaires, très endettés.

Les jobbines leur permettent de boucler les fins de mois et de survivre, c'est tout. Ce n'est pas le moment pour eux de se mettre de l'argent de côté pour une maison. Sans compter que les frais universitaires ont augmenté et vont continuer de le faire... et qu'il y a menace de grève à l'Uqam entre autres. Reste à savoir si cela va se faire, de quelle façon, si les cégeps vont entrer dans le bal.

Lorsque j'avais environ 20 ans, au début de la création de l'Uqam, un grève à fait perdre une année complète aux étudiants, ce qui n'est pas rien.

J'aimerais ajouter que pour avoir connu l'ouverture des magasins le dimanche, cela ne s'est pas fait sans heurts. Des femmes ont vu leur horaire changé et devaient désormais travailler le dimanche, alors qu'elles avaient une famille et auraient bien aimé passé du temps avec elle. Ce fut un gros chamboulement dans la société.

Eh bien honnêtement, a-t-on vraiment besoin que les magasins soient ouverts le dimanche ? Certains sont déjà ouverts du lundi au vendredi jusqu'à 21 heures. Une enquête faite il y a environ 10 ans montrait que le magasinage était une des activités familiales les plus populaires. Les gens sortent en famille dans les centres commerciaux ou autres temples de la consommation à la Dix-Trente...pour quoi ? Pour dépenser et s'endetter.

Tiens, parlant du Dix-Trente, une chronique assez tordante de notre Foglia national qui m'a bien fait rire :

http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/ … -dix30.php

pas tres optimiste tout ça...Mais où est donc passé le fameux " miracle canadien"???

Franco-canadien a écrit:

Tout ceci ne sont que des généralités. Le sujet "L'économie du Québec" de Ensaimada montre bien que l'économie québécoise souffre aussi. Il faudrait aussi parler de l'endettement des ménages et celui des étudiants qui revient souvent dans les médias. Pour le moment, le Canada tire son épingle du jeu car les banques ont moins investies dans les subprimes. Mais l'économie est étroitement liée à celle des Etats-Unis. La situation est fragile et pourrait ne pas tenir. Parler de positivisme est contraire aux indicateurs qui montrent au contraire une baisse de la confiance des consommateurs.


Je parlais, bien entendu, de l'état d'esprit et du ressenti qu'on vit au quotidien et qu'ont les visiteurs et les nouveaux arrivants au Québec. Pas des indicateurs. Comme je le précisais bien "même si on sent que nous risquons d'être touchés à tout moment" et " Les Québécois sont conscients que le maintien d'une économie vigoureuse implique une adaptation systématique aux nouveaux défis rencontrés et sont capables d'entrer de plein gré dans le processus (mobilité professionnelle, géographique, etc)", ce qui les différencie pas mal, quand même d'autres pays. Je suis d'accord également avec ton point de vue " La situation est fragile et pourrait ne pas tenir" on parle bien au conditionnel. Et l'économie est étroitement liée à celle des Etats-Unis. http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/ … w-york.php . Reste à voir si cela va se maintenir. Pour l'endettement des ménages, c'est bien triste, mais la plupart des immigrants, puisque c'est de nous qu'on parle répondront qu'on n'est pas directement concernés puisque nous en connaissons parfaitement les déviances et les risques et que nous faisons tout pour ne pas entrer dans ce jeu-là.

natachatatu a écrit:

pas tres optimiste tout ça...Mais où est donc passé le fameux " miracle canadien"???


Je ne pense pas qu'il y ait un "miracle canadien". On a trop tendance à croire que le Canada est un Eldorado.
Il faudrait interroger uniquement les nouveaux arrivants qui viennent de prendre le "choc" et sont capables de donner leur ressenti d'après leur vécu par rapport à l'endroit d'où ils viennent. Après tout, ils sont les mieux placés pour répondre. Personnellement, mon ressenti est que les gens ici sont beaucoup plus inventifs, débrouillards quand à leur orientation de carrière, courageux car énormément de monde repart aux études à tout âge, et travailleurs. (oui, je sais, il y a aussi des abonnés au BS mais on parle là de gens normaux). Maintenant, on trouvera toujours et partout des esprits chagrins qui, pour des raisons qui n'appartiennent qu'à eux, ou peut-être pour se rassurer, trouveront que tout va mal et tout va aller de pire en pire. À mon avis, ce n'est pas la meilleure façon de réagir face à une crise potentielle et personnellement je fais partie (je parle en qualité d'immigrante) des gens qui ont trouvé beaucoup de points plus positifs dans ce pays que dans celui que j'ai quitté.

Cherrybee a écrit:

Je parlais, bien entendu, de l'état d'esprit et du ressenti qu'on vit au quotidien et qu'ont les visiteurs et les nouveaux arrivants au Québec. Pas des indicateurs. Comme je le précisais bien "même si on sent que nous risquons d'être touchés à tout moment" et " Les Québécois sont conscients que le maintien d'une économie vigoureuse implique une adaptation systématique aux nouveaux défis rencontrés et sont capables d'entrer de plein gré dans le processus (mobilité professionnelle, géographique, etc)", ce qui les différencie pas mal, quand même d'autres pays. Je suis d'accord également avec ton point de vue " La situation est fragile et pourrait ne pas tenir" on parle bien au conditionnel. Et l'économie est étroitement liée à celle des Etats-Unis. http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/ … w-york.php . Reste à voir si cela va se maintenir. Pour l'endettement des ménages, c'est bien triste, mais la plupart des immigrants, puisque c'est de nous qu'on parle répondront qu'on n'est pas directement concernés puisque nous en connaissons parfaitement les déviances et les risques et que nous faisons tout pour ne pas entrer dans ce jeu-là.


Tu as certainement une fausse impression en voyant les gens souriants et te donner du "bienvenue" à longeur de journée. C'est une différence culturelle qui ne traduit aucunement de la confiance des Canadiens. Fondamentalement les choses ne sont pas différentes des autres pays. Il faut passer outre les impressions pour comprendre la société. Les indicateurs montrent bien que ton jugement est faussé par les apparences.

Franco-canadien a écrit:
Cherrybee a écrit:

Je parlais, bien entendu, de l'état d'esprit et du ressenti qu'on vit au quotidien et qu'ont les visiteurs et les nouveaux arrivants au Québec. Pas des indicateurs. Comme je le précisais bien "même si on sent que nous risquons d'être touchés à tout moment" et " Les Québécois sont conscients que le maintien d'une économie vigoureuse implique une adaptation systématique aux nouveaux défis rencontrés et sont capables d'entrer de plein gré dans le processus (mobilité professionnelle, géographique, etc)", ce qui les différencie pas mal, quand même d'autres pays. Je suis d'accord également avec ton point de vue " La situation est fragile et pourrait ne pas tenir" on parle bien au conditionnel. Et l'économie est étroitement liée à celle des Etats-Unis. http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/ … w-york.php . Reste à voir si cela va se maintenir. Pour l'endettement des ménages, c'est bien triste, mais la plupart des immigrants, puisque c'est de nous qu'on parle répondront qu'on n'est pas directement concernés puisque nous en connaissons parfaitement les déviances et les risques et que nous faisons tout pour ne pas entrer dans ce jeu-là.


Tu as certainement une fausse impression en voyant les gens souriants et te donner du "bienvenue" à longeur de journée. C'est une différence culturelle qui ne traduit aucunement de la confiance des Canadiens. Fondamentalement les choses ne sont pas différentes des autres pays. Il faut passer outre les impressions pour comprendre la société. Les indicateurs montrent bien que ton jugement est faussé par les apparences.


Peut-être. Je précise bien tout au long de mes interventions que je ne parle qu'en mon nom, par expérience de ce que je vis depuis mon arrivée, et que je fais partie de ce qu'on appelle "les immigrations réussies".

Moi je parle de la situation réelle au Canada en me reposant sur des éléments factuels, pas des impressions.

Mais enfin, les indicateurs sont quand même meilleurs, ici quux Etats unis? C'est factuel!

natachatatu a écrit:

Mais enfin, les indicateurs sont quand même meilleurs, ici quux Etats unis? C'est factuel!


La situation est moins pire qu'ailleurs mais ça ne console qu'à moitié. Par exemple quand le taux de chômage augmente comme ces derniers mois (8,7% en décembre) et dépasse celui des Etats-Unis, on ne peut pas parler d'optimisme. On n'est pas à contre-courant de la situation globale aux Etats-Unis et en Europe. J'aurai bien aimé...

Ensaimada a écrit:

Oui, les indicateurs sont meilleurs. Ce sont des points de repère... mais faites une petite recherche sur Google pour voir les entreprises qui ont fermé ou sont en voie de fermeture, les papiers Birch, Donacona, Sears, éventuellement Zellers et tout ce que cela peut causer dans une région.

Lisez cette nouvelle. Ce n'est pas du « ressenti », c'est du réel, du concret. Si les papiers Birch ferment, c'est 300 familles touchées dans une petite région. Désolée, mais on a beau vouloir être optimiste, un peu de réalisme ne nuit pas si on veut que les choses bougent ou que l'on ne s'enfoncent pas davantage. Et il faut surtout que les gouvernements soient eux aussi réalistes ! Charest peut bien se conforter avec des chiffres, mais il répond quoi aux milliers de personnes qui ont perdu leur boulot au Québec dans le dernier trimestre ?

http://www.radio-canada.ca/regions/est- … -mrc.shtml

Je pense que toutes les personnes qui sont au chômage voudraient être optimistes; on peut l'être et c'est tant mieux, mais lorsqu'une amie cherche du boulot depuis 5 mois et n'a encore rien trouvé et n'a même pas eu une seule entrevue bien qu'elle ait 25 ans d'expérience dans son domaine, je regrette, mais je n'irai pas lui dire : « Allez, sois optimiste, tu vas trouver car tu as de l'expérience, ce n'est qu'une question de temps. »

Ensaimada a écrit:
Ensaimada a écrit:

lorsqu'une amie cherche du boulot depuis 5 mois et n'a encore rien trouvé et n'a même pas eu une seule entrevue bien qu'elle ait 25 ans d'expérience dans son domaine, je regrette, mais je n'irai pas lui dire : « Allez, sois optimiste, tu vas trouver car tu as de l'expérience, ce n'est qu'une question de temps. »



En tout cas, c'est ce qu'on a dit à mon chum en pleine crise. Même, ça le gonflait d'entendre toujours dire ça. Nous aurait-on menti?
Non,plus sérieusement, chaque expérience est différente et il faudrait aller voir les stats d'aujourd'hui, les comparer aux autres pays en crise pour se faire une idée. On est tous dans le même pétrin, mais pour le moment à des degrés différents.

Je sais bien qu'en général, les gens finissent par se lasser d'entendre ce discours rassurant lorsqu'ils sont au chômage. Les gens veulent bien faire, être optimiste, mais ils ne sont pas dans les souliers de l'autre.

Je ne vois même pas comment on pourrait dire à une personne au chômage : "Ah mais en France c'est pire vous savez, soyez optimiste". Les gens vivent le chômage et se fichent de ce qu'il se passe ailleurs. On est dans une tendance de hausse du chômage. Au mieux je dirai qu'on est dans une ambiance d'incertitude face à l'avenir.

Franco-canadien a écrit:

Je ne vois même pas comment on pourrait dire à une personne au chômage : "Ah mais en France c'est pire vous savez, soyez optimiste". Les gens vivent le chômage et se fichent de ce qu'il se passe ailleurs. On est dans une tendance de hausse du chômage. Au mieux je dirai qu'on est dans une ambiance d'incertitude face à l'avenir.


Absolument d'accord. Mais dans ce cas, c'est au gouvernement qu'il faut envoyer ses doléances, car lui a l'air de dire qu'on manque de ressources pour remplacer tous les travailleurs qui vont partir à la retraite dans les années à venir. D'ailleurs, il me semble avoir lu ces derniers jours que le Québec allait lancer une mission de recrutement pour des travailleurs dans le Grand Nord. J'ai des relations qui m'écrivent qu'ils sont prêts à accepter même cela qui ne peut pas être pire que ce qu'ils vivent chez eux.

Cherrybee a écrit:

Absolument d'accord. Mais dans ce cas, c'est au gouvernement qu'il faut envoyer ses doléances, car lui a l'air de dire qu'on manque de ressources pour remplacer tous les travailleurs qui vont partir à la retraite dans les années à venir. D'ailleurs, il me semble avoir lu ces derniers jours que le Québec allait lancer une mission de recrutement pour des travailleurs dans le Grand Nord. J'ai des relations qui m'écrivent qu'ils sont prêts à accepter même cela qui ne peut pas être pire que ce qu'ils vivent chez eux.


Ça n'a rien à voir. Il peut y avoir du chômage tout en ayant des pénuries dans certains domaines. Dans mon domaine et ma spécialité, on manque de main d'oeuvre. Mais cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas de chômage à l'échelle du Québec. Il faut discerner son ressenti personnel des données factuelles.

Soyons optimistes ! Le gouvernement a annoncé l'an dernier que nous aurions besoin de 740 000 travailleurs (postes à pourvoir) en 2014. L'avenir est à nous ! Bon, c'est vrai qu'ils avaient dit la même chose quelques années avant et que ça ne s'est pas concrétisé... :rolleyes:

merci pour cette note d'espoir!

Il y a 10 ans, j'entendais déjà la même chose :D J'attends toujours ces miliers d'emplois.