Recherche d'infos/démarches/conseil pour le transfert de notre famille

Bonjour,
Notre famille part pour le Japon en 2016
Je suis donc à la recherche d'infos me permettant de préparer et organiser le transfert de la famille.
Échanger  avec d'autres expatriés installés à Tokyo serait super.

Bonjour

Moi aussi arrivée prévue en juillet 2016 à Tokyo.

Je vais m'associer à toi pour rechercher des compères qui y sont installés si tu veux bien.

Vous arriveriez quand?

A bientôt

LaMouette

Nous aussi nous arriverons en  juillet 16 pour les enfants et moi tandis que mon mari part vers février 16
Nous pourrons échanger nos impressions et avant cela les préparatifs

Mon mari y va en avril et mes 2 enfants et moi le rejoignons après la fin de l'année scolaire.

Ok pour échanger sur nos préparatifs. Ça va bien nous occuper! ( mise en vente de la maison, envoi des meubles, passeports pour nos chats, inscriptions au LFIT...).

On peut correspondre par MP.😊

A très vite.

Salut,

Nous aussi nous partons en février 2016, j'ai déjà commencé la prise de renseignements pour les inscriptions des enfants au LFIT, les demandes de bourses, l'inscription sur la liste consulaire, les offres d'emplois, les visas possibles, etc...

Si vous voulez on peut partager tout ça en créant un petit groupe de futurs expats. ;)

@++

Bonjour à tous,

Bienvenue sur Expat.com  :)

Cette nouvelle discussion sur le forum Japon vous est consacrée, vous pourrez mieux échanger et surtout n'hésitez pas à poser vos questions.

Vous trouverez des infos utiles dans le Guide de l'expatrié au Japon ainsi que les différentes discussions se trouvant sous les thèmes des discussions à la droite de cette page.

Bonne chance,
Bhavna

Super comme cela les infos peuvent circuler en ce qui concerne
Les démarches pour nos petits amis chiens et chats
J'ai une inscription au lycee en 1 er pour Nils au lfit

Bon, je ne sais pas où vous en êtes au niveau des démarches, ni vos situations actuelles, mais je vais essayer de vous exposer clairement les informations et expériences que j'ai pu amasser depuis un an, n'hésitez pas à poser des questions et compléter avec vos propres informations même si elles ne vous semblent pas utiles, elles le seront peut-être pour d'autres.

Faites-vous un thé, ça va être un peu long à lire (gomenasai).

Tout d'abord, il y a pour moi deux grands archétypes d'expatriés au Japon: ceux qui y vont parce qu'ils ont un bon feeling avec la population, la culture, le mode de vie, etc.. C'est ceux que j'appelle les expatriés de coeur, et ceux qui doivent "suivre" ou qui ont été mutés, soit de force par leur hiérarchie, soit par une opportunité de carrière, c'est ceux que j'appelle les expatriés professionnels (avec ou sans leur famille).

La grande différence entre les deux, c'est que souvent, "les professionnels" ont beaucoup plus de facilité à obtenir un COE (Certificate Of Eligibility) ouvrant en grand les portes du pays, puisque généralement traité en amont par leur société avec l'entreprise basée au Japon.
Le parcours du combattant administratif est ainsi très allégé et l'obtention d'un visa de travail en découle logiquement (99% des cas), la recherche d'un logement est elle aussi souvent effectuée par l'entreprise.
Le visa du conjoint "suiveur" et des enfants est généralement délivré au titre du rapprochement familial et ne permet pas de travailler, oui c'est pas cool.
Malheureusement, beaucoup de ces personnes connaissent peu ou voir pas du tout le Japon, ses règles, ses usages, la langue, la façon de se comporter, etc... Et le choc culturel peut être assez lourd pour eux ou pour leur famille, ils finissent par rester en cercle restreint (famille/travail) en évitant si possible le contact avec les japonais, et reviennent généralement dans leur pays un ou deux ans après, sans avoir connu grand chose, et c'est vraiment dommage.

Passons maintenant aux expatriés de coeur, qui eux connaissent généralement la culture, même si elle ne se limite pas qu'aux jeux vidéo, aux mangas et aux films. ;)
Ils ont très souvent un esprit assez proches des nippons (respect, courtoisie, politesse), apprennent quelques mots (ou plus) et trouve dans cette culture des points communs qui vont créer une vraie symbiose avec la plupart des japonais, ils pourront d'ailleurs le vérifier sur place à leur premier voyage, comme je l'ai fais (octobre/novembre 2014 à Tokyo).
Mais pour eux, le COE est quasiment inaccessible à moins d'avoir un sponsor au Japon, prêt à faire les démarches et à les engager "sur papier", sans avoir eu d'entretien physique, soit une chance quasi-nulle,  et encore je suis large... (nous essayons depuis plusieurs mois).

Comme vous pouvez le constater, dans un cas comme dans l'autre, ce n'est pas facile et il faut composer suivant la situation.

Pour ma part, comme vous l'aurez compris, je fais parti de la seconde catégorie, et après mon retour en France j'ai tout de suite commencé à vendre mes affaires (oui, ce voyage a été une révélation et une réponse à mes questions), commencé à apprendre le japonais, me renseigner auprès de personnes ayant déjà vécu au Japon ou voulant y habiter, etc.

Donc après environ un an de recherches, de contacts, de repas avec des expats et autres courriels à l'ambassade du Japon en France ou au consulat de France au Japon, voici mes données:

Déménager:
Je sais que beaucoup de personnes aiment avoir leurs petites affaires personnelles comme la table du papi ou la bahut de mémé, mais franchement, louer un container (5000€) pour transporter des meubles dans un lieu où on n'est pas sûr de rester... et recréer votre environnement quotidien dans un pays comme le Japon ne vous aidera certainement pas à comprendre et épouser le style vie, à moins que vous ne le souhaitiez pas... 
Je ne vous parle même pas du bilan carbone de vos meubles, tout simplement indécent.

Les visas:
Il y en a énormément, plus d'une trentaine possible je crois, mais la plupart sont très spécifiques (artistique, culturel, sportif, médical, etc...) et concernent peu de personnes car il faut être un ponte dans son domaine pour les obtenir.
Le COE et le visa de travail sont obtenus sans problèmes par les expats "professionnels", mais leur conjoint ne disposera que d'un visa de rapprochement (impossibilité de travailler). 
Le visa PVT (Permis Vacances Travail), ou WHV (Working Holidays Visa), utilisable une seule fois et d'une durée d'un an maximum, et uniquement pour les 18/30 ans (jusqu'à la veille du 31ème anniversaire).
Le visa touristique normal, 3 mois juste avec le passeport.
Et le visa étudiant, qui permet de rester un an sur le territoire (non renouvelable), par tranches reconductibles de 3 mois, mais revient assez cher puisqu'il faudra être inscrit dans une université/école partenaire de l'ambassade, comptez donc environ 1200€ par trimestre, je sais c'est cher mais vous aurez un bon paquet d'avantages avec ce système, comme des réductions sur les transports en commun, des facilités administratives et surtout la possibilité de travailler! Et oui, et c'est un excellent moyen pour préparer une véritable expatriation puisque l'on apprend la langue et que l'on peut avoir accès aux "Baito" (petits boulots) 28 heures par semaines, même si dans les faits, beaucoup arrivent à travailler bien plus... mais ce n'est pas légal.
De plus, ces écoles trouvent très souvent des emplois pour leurs étudiants et fournissent un accompagnement pour remplir les documents de l'immigration ou lire entre les lignes des contrats... une aide précieuse et très utile.

Il est intéressant de constater que l'on peut résider assez longtemps sur le territoire japonais, je vais vous citer simplement le parcours d'un de mes contacts.
3 mois avec son passeport, pendant la dernière semaine un petit aller retour en Corée du sud (pas loin et pas cher) avec un nouveau tampon à son retour (dans la journée), donc visa touriste renouvelé de 3 mois.(il faut éviter d'abuser de ce système car il y a de fortes chances qu'à votre deuxième ou troisième escapade on vous refuse sur le territoire nippon).
Trois semaines avant l'expiration de celui-ci il prend contact avec une école et devient étudiant pendant un an, petits boulots, puis est embauché dans une entreprise avec un visa de travail à la clé (d'une durée d'un an, renouvelable).
Bon, il ne faut pas se le cacher, il faut avoir une belle enveloppe de billets pour pouvoir résider longtemps au Japon (surtout à Tokyo) sans travail.

Le logement:
Si vous devez passer par une agence immobilière, (visa obligatoire, un garant, relevé de comptes) vous devrez verser les frais de celle-ci (un mois de loyer) plus deux mois de caution, le mois de l'emménagement à l'avance ainsi que deux mois de loyer "cadeau" au propriétaire, oui c'est une coutume de donner un loyer en signe de remerciement (on peut parfois y déroger en discutant un peu).
Certaines agences sont spécialisées dans la location pour étrangers et les conditions y sont moins drastiques, mais les loyers plus élevés, à voir donc.
La "guest house" (une sorte d'hôtel avec cuisine/laverie/pièce principale/douches et toilettes dans le couloir) ou la "share house" (maison partagées entre plusieurs personnes) est idéale pour quelques mois en attendant de trouver mieux, mais avec des enfants ça peut être compliqué.
J'ai essayé une guest house, c'est très bien entretenu (mais je présume que toutes ne se valent pas), mais c'est un lieu de passage, et avoir du calme ou dormir 8 heures d'affilés est un miracle.
La share house sera pour nous la prochaine option retenue, généralement plus calme avec moins de monde, tout en facilitant l'échange international et local, les prix sont très corrects, ont a un accès internet haut débit, pas besoin de se soucier des factures d'électricité et autres.

Pour les enfants:
L'inscription au LFIT (Lycée Français International de Tokyo) permet de garder le même programme scolaire et le même calendrier qu'en France (rentrée et vacances quasi identiques), les diplômes sont les mêmes et le Lycée affiche 100% de réussite au BAC en 2015 avec 85% de mentions, mais la scolarité coûte chère (environ 6500€ l'année pour un enfant), si vos moyens vous ne le permettent pas, vous pouvez tenter de demander une bourse en constituant un dossier auprès de la section consulaire de l'ambassade de France au Japon, sur place! (deux campagnes boursières par an)
Vous devrez pour ce faire, être préalablement inscrit (vous et votre famille) sur la liste consulaire des français vivants à l'étranger, cette inscription se fait également à l'ambassade, sur place!
Donc en gros, dès que vous arrivez au Japon, faites-vous connaitre de l'ambassade et entamez rapidement les procédures afin de ne pas vous trouver dépourvu lorsque la bise sera venue. :lol:   

La langue:
Ah ben vi, là... il va falloir s'y coller, sous peine de déprimer sévère dans votre coin, et inutile de vous dire que vous leur parlerez en anglais, la plupart ne le comprennent pas.
mais ne vous inquiétez pas, les japonais sont beaucoup plus ouvert qu'on ne le dit, vous serez surpris de voir leur visage s'illuminer lorsque vous leur direz "furansujin", il vous répondront alors: << OHH! Palis, toul Eiffel >>... Oui, les L à la place des R c'est fait exprès pour coller au plus près de la réalité, c'est très difficile pour eux à prononcer, on ne se moque pas! :)
Le japonais n'est pas très dur à apprendre, à parler en tout cas, quelques centaines de mots de vocabulaire, les temps, des expressions et quelques structures grammaticales suffisent pour comprendre et répondre, pour peu qu'on vous parle lentement et que votre interlocuteur soit assez patient pour attendre la réponse. :D 
La lecture n'est guère plus compliquée en ce qui concerne les deux alphabets syllabiques (Hiragana et Katakana), qui s'apprennent généralement en moins d'une semaine (je ne parle pas du romaji puisque ce sont nos lettres, mais vous n'en trouverez quasiment qu'à l'aéroport), par contre les textes sont ponctués continuellement de Kanjis, et là... c'est pas la même limonade, vous devrez en connaitre environ 2000 pour pouvoir lire le journal ou autre.
Une solution d'apprentissage rapide est la connaissance des 214 clés qui vous permettront de comprendre la signification des kanjis sans les apprendre par coeur.

Je viens de me relire... et c'est déjà bien assez long comme ça, donc je passe sur les usages, la nourriture, les comportements à adopter, etc.
N'hésitez pas à me poser des questions, même si je n'ai pas directement la réponse, je pourrai demander à mes contacts sur place.

Pour finir, je vous présente rapidement ma situation afin que vous puissiez mieux m'appréhender et peut-être que certains de mes domaines pourraient intéresser quelqu'un...

Je dispose de trois contacts français à Tokyo ainsi que deux japonais (dont un rencontré lors de notre séjour).

J'ai 42 ans, je suis en couple (ma femme est fleuriste) et j'ai deux enfants (6 et 10 ans).
Mes qualifications sont: coach sportif, instructeur de tir, enseignant de Viet-vo-dao, forgeron-coutelier, agent privé de protection rapproché et sécurité de sites SEVESO.
Langue: Français(oh?), Anglais courant, Japonais (sukoshi dake..).

Centres d'intérêts: Le Japon, Motos, voitures, plongée, films, musiques, informatique, robotique (réactions cognitives sociales et culturelles), physique/chimie/biologie appliquée (énergies renouvelables, nano-technologie, nucléation des particules colloïdales en milieu isotrope, télomérase et cellules IPS).
Je m'intéresse aussi à beaucoup d'autres choses mais en faire une liste exhaustive ici ne serait pas raisonnable. :unsure   

Voilà, à vous de jouer.

Merci beaucoup pour cette réponse Byakko, ça m'a un peu aidé, c'était très intéressant !

Et bien tant mieux si ça a pu t'aider et peut-être te donner des pistes à suivre.

Désolé encore pour la longueur du texte. :D