Je vis depuis plus d'un an à Diego Suarez, avec ma petite famille... mon mari et ma fille de 12 ans.
Je vis sur une belle propriété que je loue car je fais actuellement construire ma maison en site isolé sur la baie du Tonnerre.
Je n'ai pas investi dans une affaire... j'ai créé une pépinière d'arbres de forêt sèche en voie de disparition ou quasi disparus... pour mon plaisir d'abord...
J'ai des ruches depuis peu et avec la vente du miel je finance des petites choses...
J'ai 11 salariés, les mêmes depuis mon arrivée.
Je n'ai pas été volée ou agressée... Je prends peu de risque il est vrai... Je ne fréquente pas les
établissements de nuit et bien que je vive dans un quartier "chaud", ou réputé comme tel, je n'ai pas eu d'ennui dans mes déplacements.
Je suis souvent en brousse sans mon mari, seule femme et vahaza... avec mes hommes ou mes marins... ils sont plein de mansuétude... je ne porte jamais rien... nous mangeons ensemble... je me sens parfaitement en sécurité avec eux.
Je ne porte pas de bijou... je n'en ai pas par choix.. Je n'ai jamais de grosses sommes en liquide chez moi...
Je ne me barricade pas dès le soir venu... ma porte est largement ouverte jusqu'au coucher...
J'ai 3 chiens dont un dogue allemand qui dorment dans ma maison... mais je tiens cette habitude de ma vie à Tahiti où les agressions étaient nombreuses et souvent très violentes...
Je suis très heureuse ici... vraiment heureuse...
Diego est une ville où l'on ressent peu les désordres politiques... la ville est très cosmopolite... et il y a une petite solidarité entre vahazas... je dirai un sorte de fourmillement de solidarité...
Coté santé, j'ai mes habitudes dans une petite clinique parfaitement performante. J'ai une assurance rapatriement... Je vivrais au fin fond du Larzac, je ne me sortirais pas plus d'une éventuelle rupture d'anévrisme... qu'à Diego.
Jusqu'à présent, j'ai toujours trouvé les médicaments que je cherchais dans l'une des 7 pharmacies de la ville...
J'aime Diego... j'espère y rester jusqu'à la fin de ma vie.
Bien entendu, il y a des difficultés, surtout administratives... mais on fait avec...
Bien entendu, il y a les vieux machins... moi je fais en sorte de les ignorer... mais c'est dur...
Je vous conseille de venir en séjour à Diego pour vous faire une idée... Madagascar est souvent une "rencontre"... que je vous souhaite...
Bien à vous