La Coupe du monde, les JO et le Brésil............
Est ce qu'on parle de cette "affaire" au Brésil comme en France? 
http://www.lepoint.fr/sport/football-mo … 173_26.php
Extrait.
Et pourtant, malgré ce plébiscite, Fuleco, combinaison des mots portugais football (futebol) et écologie (ecologia), est au coeur d'une polémique au pays du football. En effet, à deux lettres près, le nom de la mascotte n'a plus du tout le même sens. L'orthographe et la prononciation de Fuleco sont très proches du mot "fuleiro", un adjectif bien moins flatteur signifiant "menteur", "tricheur", "pas digne de confiance", "considéré comme sans valeur"... Mais ce n'est pas tout ! Dans certaines régions du Brésil, "fuleco" signifie "cul" ou "anus" et alimente bon nombre d'insultes aussi vulgaires qu'originales.
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Le plus ubuesque dans cette affaire : le comité organisateur (COL) et la Fédération internationale ont analysé quarante-sept propositions de noms émises par six agences brésiliennes et se sont appuyés sur les témoignages d'enfants âgés entre 5 à 12 ans, leur principale cible, pour faire leur choix. Si l'objectif était de faire rire dans la cour de récréation, le moins que l'on puisse dire, c'est que la Fifa et le comité d'organisation ont réussi leur pari... 
Pour moi, que le peuple brésilien ne soit plus anesthésié par le "dieu futebol" est un grand signe de maturité.
Les jeunes de ma petite tribu belémoise sont dans la rue, vent debout contre la vie chère, la corruption, l'argent mal dépensé.
J'ai adoré cette image qui circule sur les réseaux sociaux: http://p6.storage.canalblog.com/62/61/1 … 3310_p.jpg
Un pouvoir à l'origine issu des classes populaires mais présent depuis plus de dix ans finit forcément par devenir autiste et par ne plus tendre l'oreille. C'est un sain rappel à la réalité
http://www.borghesio.fr/archives/2013/0 … 43677.html
Dilma, dans un premier temps, a montré sa colère contre les manifestants. Dans un second, elle se démarque et dit "les comprendre" et ajoute que "c'est le propre de la jeunesse que de manifester". Elle doit aujourd'hui s'entretenir avec Lula dont la popularité encore intacte devrait l'aider (avec moultes concessions) à surmonter la crise.
Il est clair que 6.5% d'inflation officielle dont 13% pour les seuls produits alimentaires, ça ne peut pas tenir ad vitam aeternam dans un pays où plus de 20% des gens sont sous le seuil de pauvreté.
Cela dit, il faut relativiser: de 300 à 500.000 manifestants c'est moins que lors des crises sociales françaises dont la population est trois fois moindre.
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