Une situation qui arrive à un moment critique de l'année. En effet, en pleine période religieuse, de nombreuses personnes pratiquent le jeûne en consommant exclusivement des plats végétariens. Or, les légumes jouent un rôle vital pour le corps, car ils lui fournissent une gamme de vitamines, minéraux et antioxydants renforçant le système immunitaire. Par ailleurs, les fibres qu'ils contiennent sont essentielles pour la santé intestinale et la régulation du cholestérol. D'ailleurs, manger moins de légumes peut entraîner une surconsommation d'autres groupes alimentaires, tels que les féculents ou les protéines. Alors, comment limiter les dégâts en cette période compliquée ?
Faire ses courses au marché
Malgré la pénurie, les légumes restent moins chers au marché et chez les marchands en bord de route. D'ailleurs, l'offre y est plus diverse que chez les grandes enseignes, et vous pourrez y trouver des légumes locaux, voire oubliés. L'occasion de soutenir les petits planteurs, premières victimes de la pénurie.
Diversifier son alimentation
Au lieu des surgelés, tournez-vous vers les légumes locaux ‘oubliés' ou moins populaires. En ce moment, les brèdes et les racines seront vos meilleurs alliés. Brèdes soufflettes, brèdes songe, patole ou bien pipangaille…le choix est varié ! Ne pas oublier non plus les fruits, les grains secs (lentilles, dhal), ainsi que les fruits à coque comme les noix, pleins de vitamines, de fibres et de minéraux.
Penser aux compléments alimentaires
Cela dit, même avec une alimentation variée, combler tous les besoins nutritifs peut s'avérer délicat. C'est là que les compléments alimentaires entrent en jeu. Bien qu'ils ne remplaceront jamais une alimentation équilibrée, ils peuvent être un appoint utile pour garantir que votre corps reçoive tous les éléments essentiels.
Devenir créatif en cuisine
La rareté des légumes peut également être l'occasion d'explorer de nouvelles saveurs et de laisser libre cours à votre créativité en cuisine. Testez des recettes locales, comme le très nutritif kat kat manioc, et le traditionnel “riz, dhal, toufé brede”.
