S'expatrier en Lituanie, le referiez-vous ?

Bonjour à toutes et à tous,

Si vous deviez faire un bilan de votre expatriation en Lituanie, quel regard porteriez-vous sur votre expérience ?

De la préparation du départ à aujourd'hui, quels sont les points et étapes que vous avez particulièrement appréciés ?

Au contraire, que referiez-vous différemment et pourquoi ?

Que vous a apporté jusqu'à présent votre expérience en Lituanie ?

Merci d'avance pour votre participation,

Christine

À moins de rencontrer miraculeusement une fiancée lithuanienne, ou encore plus improbable, de trouver un travail payé avec un salaire d'Europe de l'Ouest, je ne le referais pas un deuxième fois.
Il y a tellement de choses que je n'ai pas aimé là-bas :
_Le nationalisme agressif des baltes, _la faiblesse de l'économie, _l'humidité hiver comme été, _les tiques, _l'absence d'opportunité économique, _la pauvreté généralisé (bas salaires, et mendiants dans la rue), _la difficulté de la langue, la pratique de l'anglais peu répandu chez les plus de vingts-cinq ans, _ l'absence d'empathie pour les étrangers qui tentent d'apprendre le lithuanien, _le chauffage central collectif qui ne permet aucune économie, et tant d'autres choses archaïques hérités des soviétiques ...

Je note dans votre réponse une dominante à propos du racisme des baltes contre les européens que j'observe dans mes relations actuelles, notamment avec la police locale. C'est en effet un trait dominant de cette société.

Ah bah c'est sûr que les Lituaniens ne sont pas réputés pour être le peuple le plus ouvert d'Europe, au contraire... J'ai connu quelqu'un qui a ait lecteur de français en Lituanie. Déjà, pour motiver les élèves, fallait être fort et dans la rue, les chiens étaient choqués quand ils entendaient autre chose que le Lituanien :D

D'ailleurs, la Lituanie fait partie des deux derniers pays d'Europe, hors anglophones, qui parlent le moins de langues étrangères... (avec la France :D)

pour cette raison il faut connaitre les textes:
article 41 de la charte fondamentale des droits des européens
article de la constitution lituanienne sur la founiture obligatoire d'un interpretre.
et aussi aRticle 6 de la CEDH

Ah bah c'est sûr que les Lituaniens ne sont pas réputés pour être le peuple le plus ouvert d'Europe, au contraire... J'ai connu quelqu'un qui a ait lecteur de français en Lituanie. Déjà, pour motiver les élèves, fallait être fort et dans la rue, les chiens étaient choqués quand ils entendaient autre chose que le Lituanien big_smile.png

D'ailleurs, la Lituanie fait partie des deux derniers pays d'Europe, hors anglophones, qui parlent le moins de langues étrangères... (avec la France big_smile.png)
-@STEFFIFI


Non, ce ne serait pas la France, mais l'Italie, l'Espagne et le Portugal mais peu importe.


Si vous mettez la Lituanie et la France sur le même plan, on est mal barrés ;)


Le Français est une langue internationale, parlée sur les 5 continents, langue officielle de plusieurs organisations internationales, à égalité avec l'anglais à l'ONU et donc l'impact des langues étrangères est moindre en France comme dans les autres pays similaires. Les Espagnols ont langue commune avec toute l'Amérique latine (sauf Brésil), les Portugais avec le Brésil, le Mozambique, l'Angola, Goa.


Vous croyez que dans les pays anglophones, beaucoup de gens apprennent ou maîtrisent langues étrangères ? Et bien non, car en parlant anglais, ils pensent qu'ils n'en ont pas besoin.


C'est évident que dans les pays dont la langue n'est pas parlée ailleurs, les gens vont être plus motivés à apprendre langues.


Quant aux étrangers parlant soi disant anglais, c'est plutôt du Globish parlé dans aucun pays anglophone.

Il y a quelques années, j'ai vu une étude sur la moyenne de langues parlées en Europe (UE/Schengen) et... Les deux derniers pays étaient bien la France et la Lituanie!!! Oui, même l'Espagne était devant, car avec la crise de 2008 de nombreux jeunes Espagnols ont dû s'expatrier dans d'autres pays et donc, apprendre d'autres langues... Les Portugais ont, depuis la fin de la dictature, appris les langues étrangères (anglais, espagnol et français qui était la première langue étrangère apprise à l'école, même sous la dictature) et les Italiens ont des régions bilingues officielles ou non (Alto-Adige ou Süd-Tirol en Allemand, le Val d'Aoste, le Frioul-Vénétie Julienne, ouest de la Ligurie et les montagnes et villes frontalières du Piémont), plus Milan, ville internationale, Rome et Bologne...


Cett étude ne comprend pas que la pratique de l'Anglais, mais les langues en général, les minorités linguistiques et régionales. Je dis l'Anglais car c'est théoriquement la première langue étrangère hors langues "locales" apprises. Et le français baisse en influence. Le Rwanda est en train de la remplacer par l'Anglais (alors que quasiment personne ne le parle dans le pays)...


Enfin bref, tout ça pour dire que la Lituanie, à part les jeunes de Vilnius, reste un pays peu ouvert, monolingue et renfermé...

Vous avez vu UNE "étude" (faite comment et par qui ?).


Ce genre d' "études" ne rime à rien puisque aucune précision quant au % des gens ayant tel ou tel niveau et également la difficulté ou la facilité de l'apprentissage par rapport à la langue maternelle.


Pour revenir à la Lituanie. Ils ont leur propre langue (certes épouvantable pour les étrangers) et donc pourquoi devraient-ils parler anglais ? Pour faire plaisir aux 3 pelés et un tondu qui vont là-bas ?


Quand on s'expatrie, c'est de la langue LOCALE dont on a besoin.


En Lituanie, ils utilisent le lituanien et pas l'anglais!

L'étude que j'ai vue vient de l'OCDE ou d'un organisme du genre ;) Je suis d'accord pour les langues nationales et l'Anglais. Même si celui-ci reste très utilisé dans les domaines des technologies et dans les entreprises internationales et que l'étude était basée sur les langues étrangères en général.


Beaucoup de gens pensent qu'ils peuvent trouver un travail "lambda" et s'en sortir en-dehors de leur travail (certains même uniquement avec le français^^). Dans certains pays, c'est possible, (nordiques, PB, Allemagne, Suisse), mais même ceux-ci préfèrent que l'on parle leur langue, que ce soit pour les trucs administratif ou même le travail, car il y a plus de chances d'avoir un meilleur poste et salaire si on parle la langue locale et cela reste également un facteur d'intégration.


Mais au final, la conclusion est la même, pour travailler dans les pays de l'Est, il faut parler les langues locales, et pas que dans ces pays-là, même si pour certains autres, il peut y avoir une tolérance pour l'aAnglais (les pays du Nrd, donc).