Vous pensiez que j'allais revenir au Cameroun, sans vous parler à nouveau de Major?
Ben, dès que je suis arrivée à Ebolowa, je suis allée voir Major. On m'a répondue que, dès qu'il ait accompagné sa mère, pour prendre le taxi, il disparait jusqu'à l'heure du retour, de cette dernière.
Aujourd'hui dimanche, je me suis dit, que j'aurais plus de chance de le voir, dans la journée. En effet, sa mère est rentrée de l'église vers midi trente et, quelques temps après, Major a apparu.ui
J'étais si contente de le voir que je l'ai accueilli avec des cris de joie. Je lui ai mis mon bras, sous son museau, pour qu'il me rénifle et, s'il reconnait mon odeur...
Il m'a reconnu et a poussé de petits grognements de joie. Moi aussi, j'étais dans ma joie que, j'ai demandé aux enfants, d'aller lui acheter du lait et sa brioche, ses mets préférés.
J'ai tenu à les lui donné moi-même. Repu, il s'est reposé à l'ombre, derrière nous, tandis qu'on discutait.
Arrive une chienne errante, je l'appelle et elle vient vers moi. J'avais oublié la présence de Major. Il me l'a rappelée avec un aboiement, comme pour faire comprendre à la chienne : "hé, propriété privée" Puis, il s'est couché sous ma chaise, pour dissuader l'autre, à chercher à sympathiser avec moi...
Il nous accompagné sur la route. Voilà que je rencontre des parents qui, eux-aussi, sont contents de me revoir. Major a poussé un aboiement, pour leur signifier le même message qu'à la chienne puis, s'est mis entre nous, pour qu'on ne me touche plus...
Major le jaloux, Major le possessif...s
Croyez-moi ou non, je suis flattée qu'un mâle me témoigne autant d"intérêt, même s'il a quatre pattes et pleins de puces...