Gérer le mal du pays en Bolivie

Bonjour à toutes et à tous,

Etre expatrié en Bolivie est une belle aventure… qui peut aussi s'accompagner de moments de nostalgie.

Quels sont vos conseils pour éviter d'avoir le mal du pays ?

Comment gérez-vous ce sentiment ?

Existe-t-il des endroits en Bolivie où retrouver des produits ou l'ambiance de votre pays d'origine ?

Partagez avec nous votre expérience.

Merci,

Christine

Ah, le mal du pays... Vous parlez de celui que nous avons aimé ou de celui qu'il est devenu ?
Pour le premier, celui que nous avons aimé, bien sûr que nous éprouvons de la nostalgie et pour la ressentir, nul besoin de le quitter ! Il suffit d'y vivre...
Maintenant, lorsque la nostalgie vient à se manifester le sentiment est chez moi aussi rare que fugace. Je m'en remets d'ailleurs très facilement, bien avant d'être submergé par une émotion ravageuse. Le remède est toujours le même. Il me suffit de voir les tronches de nos actuels dirigeants : Hollandouille 1°, son pote Manu la Tremblote et le reste de la clique de bras cassés néanmoins voraces composant le gros des rangs de cette mafia. J'écoute la désinformation officielle et vois les faciès nullement ravagés par la honte du nabot cocaïné Sarkozy, du repris de justesse Juppé, de Cahuzac, Copé... La liste de ces politiques plus ou moins véreux est hélas très loin d'être exhaustive. Sa seule évocation évacue toute poussée de nostalgie, même si parfois je me prends à rêver d'une large lessive de printemps. Les attentats, les rues de Paris transformées en camps de clandestins, Calais, les sacs poubelles déambulant sans vergogne et vomissant leur haine sur ma culture... Rien de tout cela ne participe à générer chez moi un sentiment de nostalgie.
En début d'année, j'ai dû passer deux mois dans ce cloaque hexagonal. C'est là qu'entre honte, amertume et colère, j'ai connu la nostalgie. Je pensais à ces Boliviens anonymes vivant au bord d'un fleuve avec quatre poules, quelques bananiers et beaucoup de fierté. Je revoyais leurs sourires simples et avenants.
De retour en Bolivie, j'avoue m'être souvenu de la cure de bonnes bières et délicieux fromages que je m'étais "imposée". Je sentais encore leurs saveurs. Et puis j'ai aperçu la gueule de Cambadélis. J'ai soudainement compris le bonheur qui était le mien d'évoluer parmi lagartos, caïmans et serpents à sonnette. :heart:

J 'aurais eu la meme reponse mais pas si bien exprime .
Il me manque quand meme la moutarde  , le calendos et la vraie cochonaille .
Je vais essayer de m ' en faire envoyer pour les fetes de fin d' annee

C'est vrai que ces petits délices qui rendent la vie plus agréable à table manquent un peu. Mais il y a tellement de choses qui compensent. Pour rester dans le domaine le lechon asado vaut tout de même son pesant de moutarde ! Mais on ne peut pas tout avoir. On ne va tout de même pas passer toute notre vie à chialer pour une rondelle de sauciflard ! Quoique... Après le mariage pour toutes, la manif pour tous, pourquoi pas le sauciflard pour toutes et tous ?
Parce que sans sauciflard, nous autres Français de l'Étranger, si loin de la mère patrie, ressentons quotidiennement un puissant sentiment de frustration. Hollande, toi qui as un nom de fromage et qui n'est pas plus dur, tu pourrais envoyer du sauciflard ! Aller François, un petit geste avant ton départ...  :cool: