Conditions de vie en Bolivie

Bonjour!
Je suis  une étudiante québécoise en microbiologie et j'ai l'intention de vivre autre chose que la petite vie de consommation offerte ici à la fin de mes études.
Un couple de ma famille est allé passer deux ans en Bolivie entre 1997 et 1999. Ils ont adorés, mais les infos qu'ils ont date un peu. J'aimerais donc une petite mise à jour des conditions de vie là-bas.
Le prix d'un loyer d'un 41/2 (pas le gros truc de luxe mais pas une cabane en tôle), est-ce possible d'être propriétaire d'un terrain ou peut-on seulement les loyer à long terme, les conditions économiques (est-ce une période propice pour trouver un emploi -dans mon domaine ou un autre- et est-ce possible en tant qu'étrangère ou préfère-t-on employer des Boliviens), le prix moyen d'une épicerie(du genre pain,lait, fromage, fruits/légumes, viandes et poissons), le prix des électroménager et d'une voiture. Le genre de question qu'on se pose avant de déménager (au bout du monde ou dans un autre quartier). Évidemment toute autre information sera aussi la bienvenue.
Au plaisir de vous lire!

Ici contrairement au Québec il y a une, plusieurs cultures et - à juste titre - la population en est fière et très attachée. On ne déifie pas le dollar. On est capable de faire une phrase ne contenant pas le mot désignant cette monnaie de singe. Les gens ne sont pas en permanence en mode recherche de profit, mais sont souvent simples, toujours accueillants et conviviaux.
J'ai perdu 10 ans au Québec et ne sais pas ce qu'est un 4 1/2.
Pour les loyers, il y a de tout et à tous les prix.
Avant de penser véhicule il faudra passer le permis de conduire local et pour ça avoir obtenu sa carte de résident d'un an. Pendant les 3 premiers mois, le permis canadien suffira. Véhicules aux mêmes prix qu'en Europe.
Pour le travail aucune idée.
(A mon avis à juste titre) les Boliviens se méfient des nord-américains. Il est préférable de bien parler espagnol.
https://www.youtube.com/watch?v=ZGQFMYUwrws

Je dois ajouter que l'on n'a pas le droit de travailler sans carte de résident ou contrat ad hoc. Cette carte de résident s'obtient facilement, mais pour cela il faut disposer au préalable de revenus suffisants pour vivre ici.
D'autre part, les salaires boliviens sont relativement faibles.
Santa Cruz connaissant un développement foudroyant doit offrir le plus d'opportunités. Pour ce qui concerne les autres villes principales de Bolivie (La Paz, Cochabamba, Sucre), je ne sais pas.

PS : OK pour "la petite vie de consommation" sauce québécoise. J'avais fait l'impasse sur ce point dans mon intervention précédente.

Ah!Ah! Comme je suis native du Québec je ne sais pas trop comment sont désignés les appartements à l'étranger. Un 4 1/2 c'est un petit logement avec salon, cuisine, salle de bain (toilette, ou WC...je sais qu'on ne désigne pas le petit coin de plusieurs façon à travers le monde) et 2 chambres. J'ai l'intention de partir avec une amie alors on aimerait avoir notre propre chambre éventuellement. Mais pour partir je crois que nous opterons pour un VR seconde main (du type camper ou tente-roulotte, peut-être un  véhicule de type Westfalia). Est-il possible de s'installer sur des terrains en location avec se genre de véhicule?

Moi, je ne parle pas encore espagnol (je bafouille quelques phrases à peine), mais mon amie est native du Honduras et parle très bien espagnol car c'est ça langue maternelle. Nous avions l'intention de partir une petite entreprise (pas encore d'idée tout à fait arrêter) mais nous ne voulons pas "voler" des emplois. Nous espérons au contraire pouvoir en créer. Nous avons pensés à notre domaine d'étude (la microbiologie) ou à quelque chose en restauration. Honnêtement, nous sommes plutôt souple et on s'adaptera à la demande en fonction de nos connaissances et capacités. Nous n'espérons pas devenir riche en Bolivie, seulement vivre une meilleure vie.

Partir du Québec pour arriver jusqu'ici en véhicule n'est pas une petite affaire !
D'autre part, entrer en Bolivie avec le dit véhicule est impossible s'il a plus de 5 ans et ce,dans le but d'y rester.
Dans tous les cas de figure, la première des choses à faire, c'est d'étudier le marché du travail local en même temps que l'on fait les démarches de l'immigration. Et apprendre l'espagnol...
Rien n'est faisable sans la carte de résident d'un an.
Ensuite, pour démarrer une entreprise il parait que c'est très simple.
Pour la question de vivre une meilleure vie ici qu'en Union Soviétique Canadienne, la question ne se pose même pas. Quitter le Canada et son système, c'est déjà rompre ses chaines. Saine initiative à encourager...

Ah!Ah! Je vous trouve très sympathique. Pour ce qui est d'étudier le marcher du travail, j'avais l'intention de faire un voyage exploratoire en juillet 2016 (celui-là sera fait en avion). D'ici c'est plutôt difficile. Je regarde souvent les offres d'emploi pour avoir une idée, mais les résultats se rapproche souvent du néant total...même chose pour les annonces immobilières. Pas moyen de trouver autre chose que des résidences secondaires de luxes vendues par de riches américains (ou européens ça dépend)... Et ça c'est quand il y en a. C'est à croire que les Boliviens ne vendent jamais leur maison ou terrain. Donc, pas de terrain de camping où s'installer avec un VR en Bolivie... On va donc explorer d'autres solutions. La règlementation pour la construction des maisons est-elle très sévère? Au Québec, c'est juste incroyable! Je sais pas si vous connaissez le mouvement Tiny house (ou micro maison). Ici, c'est juste impossible sur son propre terrain. Les maisons trop petite ne rapportent pas assez de taxe foncière, les municipalités n'en veulent donc pas.

OK.
Je suis certain qu'il vaut mieux faire le voyage en avion, ne serait-ce que pour des questions de sécurité, car l'Amérique centrale en a une lecture différente de celle des amateurs de sirop d'érable.
Aucun problème pour trouver à se loger pour pas cher chez l'habitant dans les petits bleds.
Inutile de gratter sur Internet, la majorité des gens n'étant pas connectée...
Dans le genre gag réservation de billets d'avion pas chers, quand on a fui l'Union Soviétique Canadienne (ses taxes, sa convivialité congelée...) on a fait Ottawa/Plattsburgh en Greyhound. De là, cap au sud sur Miami. De Miami, on est remonté sur New York avant de repartir ENFIN sur Lima puis Santa Cruz. On s'est donc tapé une journée à Miami où on n'avait rien à faire... Tout ça parce que Miami étant géographiquement plus près de Santa Cruz mon esprit cartésien avait déduit à l'existence vols directs et réservé dans un premier temps des vols Plattsburgh/Miami... Comme quoi 10 ans de Québec, ça n'arrange pas.
Au Québec, c'est la jungle administrative inextricable version Kafka et il faut avoir une caravane pour échapper un peu au système avant de quitter définitivement ce pays de fous furieux idolâtrant un dollar qui par ailleurs ne vaut plus rien. Un comble...