La culture locale à Doha

culture de Doha
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Actualisé 2019-12-20 11:54

S'habituer à l'environnement local qatari peut demander un certain temps d'ajustements. Si vous prévoyez de vous expatrier dans ce pays du golfe Persique, il est important de considérer les pratiques de cette communauté susceptible de ne pas adhérer à vos propres croyances. Doha est peut-être le foyer de diverses cultures, nationalités, mais ses normes et sa culture sont profondément ancrées.

La cuisine locale

Les Qataris sont connus pour leur hospitalité. Où que vous arriviez, en toute occasion, vous serez accueilli avec une tasse de café (qahwa), des sucreries ou des dattes. Cette boisson fait partie intégrante des habitudes des Qataris, à tel point que le pays compte un nombre incalculable de cafés, dont certains ouverts 24/24.

La variété de sucreries, de plats à base de riz et de brochettes a façonné toute la culture qatarie. Parmi les aliments locaux à essayer, citons les Machbos, leur plat de riz national, la thareed, la madrouba, le kebab d'agneau, les lièvres, etc., accompagné de kubos, pain local, servi à tous les repas. Il est également associé au houmous. Pour les estomacs délicats, il est peu probable de tomber sur des plats piquants, toutefois, la viande est très appréciée et souvent servie au déjeuner et au dîner.

Outre ces plats locaux, les Qataris aiment les desserts et en toute occasion. Par exemple, il est de coutume d'offrir une boite de chocolats ou de bonbons à ses hôtes pour illustrer son respect et exprimer sa gratitude.

Les festivals à Doha

Loin d'être un pays ennuyeux, le Qatar compte de nombreuses festivités, certains pour promouvoir le tourisme dans le pays, mais d'autres sont devenus des incontournables comme le Qatar International Food festival, Dhow Festival, Art festival, Sports Fest, Spring Festival, Winter Festival and Street Foods festival.

La religion à Doha

L'islam étant la religion majeure du pays, il est attendu des expatriés d'être respectueux du mois de Ramadan, sacré pour les musulmans. Concrètement, les horaires de travail doivent être réduits pour reprendre une fois que le jeûne est rompu et la prière observée. Le scénario ne pouvant être appliqué à tous, certaines entreprises choisissent de fonctionner jusqu'à minuit. Il en va ainsi des restaurants, centres commerciaux et quelques boutiques.

Durant la journée, tout le monde est tenu de respecter les conditions du Ramadan, par exemple, ne pas manger à proximité des lieux publics. Le 30e jour du Ramadan ou lorsque la lune est déclarée pleine, tout le monde célèbre l'Aïd. Les locaux étatiques et les administrations privées ferment donc pendant 3 à 5 jours tandis que les centres commerciaux, restaurants et hôtels continuent à travailler, ce qui permet au personnel de prendre ses vacances en rotation.

Il est de coutume d'offrir de l'argent aux enfants, au personnel et aux amis durant l'Aïd. Il s'agit d'un symbole de prospérité, d'abondance et de partage des bénédictions.

Cela démontre que les Qataris aiment évidemment les fêtes, ce qu'ils ne manquent pas d'organiser chez eux, dans les hôtels, mais pas dans les bars. Il peut ainsi s'agit d'une fête du henné pour les femmes, d'un mariage, d'un anniversaire, d'un festival de Garangao pour les enfants et des fêtes de thé dans les Majilis personnels.

Le comportement à adopter à Doha

Chose essentielle qu'un expatrié doit respecter dès son arrivée au Qatar : la décence. Ainsi, entre professionnels, on se serre la main tandis qu'on pose joue contre joue avec les amis ou nez contre nez avec les proches. Envers les femmes, les hommes doivent s'incliner en disant « marhaba » et ces dernières doivent adopter un comportement considéré comme correct envers le sexe opposé.

Au quotidien, lors de conversations courantes, les femmes ne peuvent parler qu'avec la permission des hommes, mais certains locaux connaissent et pratiquent les habitudes occidentales.

Enfin, au Qatar, il existe des zones réservées aux hommes et aux femmes, dans un souci de respect de la vie privée de ces dernières, tout simplement. Le gouvernement n'essaie pas d'être sexiste à la place : attribuer ces zones désignées à des sexes spécifiques est une règle clarifiant le respect de la vie privée spécialement destiné aux femmes et aux enfants.

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