Vivre à Alger : le guide de l'expatrié

Le marché du travail algérien repose largement sur le secteur public et l'industrie des hydrocarbures. La croissance économique a atteint 3,8% en 2024, soutenue par l'investissement public et la consommation intérieure. Toutefois, l'emploi d'étrangers est strictement encadré, avec des procédures administratives qui privilégient systématiquement les candidats algériens.

Les secteurs qui recrutent

Le secteur pétrolier et gazier demeure le pilier de l'économie, représentant environ 40% des revenus publics et 90% des exportations. Les entreprises internationales du secteur recherchent des ingénieurs, gestionnaires de projets et techniciens spécialisés. Le secteur de la construction connaît une dynamique forte grâce aux programmes d'infrastructures publiques : routes, logements, équipements collectifs. Les services, notamment les télécommunications, la finance et le commerce, emploient 60% de la main-d'œuvre et représentent plus de 45% du PIB, bien que les opportunités pour les étrangers y soient plus restreintes.

Le taux de chômage officiel s'établit à 9,7% en octobre 2024, mais le chômage des jeunes atteint environ 29%. Le gouvernement cherche à diversifier l'économie pour réduire la dépendance aux hydrocarbures, ouvrant des perspectives dans les énergies renouvelables et l'agriculture.

Sources : U.S. Department of State Investment Climate Statements, Banque mondiale - Algeria Overview

Permis de travail et visa

Travailler légalement en Algérie nécessite deux documents distincts : un permis de travail et un visa de travail. L'employeur doit d'abord obtenir une Autorisation Provisoire de Travail (APT) auprès du ministère du Travail, en démontrant qu'aucun candidat algérien qualifié n'est disponible. Une fois l'APT accordée, le salarié peut solliciter un visa de travail auprès de l'ambassade ou du consulat algérien dans son pays de résidence.

Le dossier comprend généralement : passeport valable au moins 6 mois, contrat de travail, APT, lettre de l'employeur garantissant le rapatriement, diplômes authentifiés par le consulat algérien, certificat médical et extrait de casier judiciaire. Les délais de traitement varient entre 4 et 8 semaines. Le permis de travail est valable pour une durée maximale de deux ans, renouvelable. Un visa de travail temporaire existe pour les missions de moins de 90 jours. Les ressortissants de Libye, Mali, Maroc, Tunisie, Seychelles et Malaisie sont dispensés de visa pour des séjours touristiques ou d'affaires de 90 jours maximum.

L'Algérie compte 114 universités et établissements supervisés par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Alger regroupe plusieurs institutions de premier plan proposant des cursus en sciences, technologies, ingénierie, médecine, gestion et sciences humaines. L'enseignement se déroule principalement en arabe et en français, avec quelques programmes internationaux dispensés en anglais.

Les principales universités de la capitale

L'Université des Sciences et de la Technologie Houari Boumediene (USTHB) figure parmi les établissements les plus réputés d'Alger, particulièrement reconnue en informatique, ingénierie et mathématiques. Fondée en 1974, elle propose des formations de licence, master et doctorat, et entretient des partenariats de recherche avec des institutions internationales. L'Université d'Alger 1 Benyoucef Benkhedda se concentre sur les sciences humaines, le droit et les sciences sociales, tandis que l'Université d'Alger 2 - Abou El Kacem Saâdallah privilégie les langues étrangères et la littérature arabe.

L'École Supérieure Algérienne des Affaires (ESAA) est une école de commerce accréditée par le ministère, proposant des formations en management, finance et gestion d'entreprise avec des liens étroits avec le monde professionnel. L'École Nationale de Cybersécurité, inaugurée en 2024, répond aux besoins croissants en sécurité informatique et illustre l'engagement du pays dans la formation numérique.

Conditions d'admission et frais de scolarité

Les universités publiques algériennes offrent une scolarité gratuite ou fortement subventionnée aux étudiants algériens. Les étudiants internationaux s'acquittent de frais modérés, généralement compris entre 500 et 2 000 EUR par an selon le programme et l'établissement. Les institutions privées et écoles spécialisées facturent des tarifs plus élevés, souvent entre 3 000 et 8 000 EUR annuels.

L'admission requiert un diplôme de fin d'études secondaires équivalent au baccalauréat algérien, une maîtrise du français ou de l'arabe, et la réussite d'éventuels concours d'entrée pour les filières sélectives. Les étudiants étrangers doivent fournir des relevés de notes certifiés et traduits, un passeport valide, une preuve de ressources financières et un visa étudiant. Le gouvernement a numérisé une grande partie des démarches d'inscription avec plus de 60 plateformes digitales couvrant l'enseignement, la recherche et les services administratifs. Les candidatures s'ouvrent généralement entre juin et septembre pour une rentrée en septembre.

Sources : University Guru - Universities in Algiers, Dzair Tube - New University Programs 2024-2025

Le système éducatif algérien, inspiré du modèle français, rend l'école obligatoire et gratuite de 6 à 15 ans. L'enseignement public se déroule essentiellement en arabe, le français étant introduit comme première langue étrangère dès le CE2. Bien que les écoles publiques soient largement répandues, la plupart des familles expatriées privilégient les établissements internationaux proposant des programmes en français, anglais ou autres langues.

Les options d'enseignement international

L'American International School of Algiers (AISA) constitue la principale option pour les familles anglophones. Située dans le quartier diplomatique de Ben Aknoun, elle dispense un curriculum américain de la maternelle à la 4ème, suivant les standards U.S. Common Core du Projet AERO. L'école a accueilli 36 élèves en 2023-2024, dont 21 ressortissants américains. Avec un ratio approximatif de 1:2 élèves par enseignant, l'AISA ne propose toutefois ni soutien linguistique pour les non-anglophones ni accompagnement pour les besoins spécifiques. Les frais de scolarité s'élèvent à 30 000 USD par an, avec des frais d'inscription non remboursables de 200 USD. L'établissement propose également un enseignement secondaire en ligne avec accompagnement présentiel.

La British School of Algiers délivre un enseignement britannique accrédité par British Schools Overseas (BSO) et le Council of International Schools (CIS), accueillant des élèves de 4 à 18 ans. Le Lycée International Alexandre Dumas, créé dans le cadre d'un accord bilatéral franco-algérien, suit les programmes français jusqu'au collège. L'École Les Aurès propose un enseignement trilingue (anglais, arabe, français) accrédité par Pearson. L'École italienne de Rome assure un cursus bilingue italien-français de la maternelle au lycée.

Inscription et coûts

Les places dans les écoles internationales d'Alger sont limitées et se remplissent rapidement, particulièrement en primaire. Il est recommandé de déposer son dossier 6 à 12 mois avant la rentrée souhaitée. Les tarifs varient considérablement : les écoles américaines et britanniques facturent entre 20 000 et 30 000 EUR par an, les établissements français entre 4 000 et 9 000 EUR, et les écoles bilingues locales entre 2 000 et 5 000 EUR annuellement. Des frais supplémentaires peuvent s'ajouter pour l'inscription, les uniformes, le transport, la cantine et les activités périscolaires.

La plupart des établissements internationaux exigent des tests d'évaluation, les bulletins scolaires antérieurs, les certificats de vaccination, des copies de passeport et les titres de séjour. Les écoles anglophones requièrent généralement un niveau d'anglais suffisant. Des services de transport scolaire sont souvent disponibles moyennant supplément. Compte tenu des options restreintes, les expatriés négociant leur contrat de travail doivent s'assurer que les frais de scolarité sont pris en charge dans leur package de rémunération.

Sources : U.S. Department of State - AISA Fact Sheet 2025, AFRIKTA - Top International Schools in Algeria

Le marché immobilier algérois propose des logements variés, depuis les appartements modernes dans les quartiers huppés jusqu'aux maisons traditionnelles dans les zones historiques. Les expatriés recherchent généralement des secteurs offrant sécurité, infrastructures de qualité et proximité des écoles internationales et ambassades. Les baux nécessitent habituellement un dépôt de garantie et des paiements anticipés, les propriétaires privilégiant les contrats annuels ou semestriels.

Les quartiers prisés des expatriés

Hydra s'impose comme le quartier le plus recherché par les expatriés et diplomates. Cette zone résidentielle haut de gamme, perchée sur les hauteurs d'Alger, rassemble villas, immeubles récents, ambassades et écoles internationales. Les loyers y sont élevés mais la sécurité, les espaces verts et la proximité des commerces compensent l'investissement. Ben Aknoun, adjacent à Hydra, accueille l'American International School et de nombreuses résidences diplomatiques. Le quartier offre un environnement calme et familial avec un accès aisé au centre-ville.

El Biar et Dély Ibrahim constituent des alternatives de gamme intermédiaire appréciées des professionnels. Ces secteurs mêlent appartements modernes et constructions anciennes, avec de bonnes liaisons de transport, des marchés et des restaurants. Kouba a connu un développement récent avec de nouveaux complexes résidentiels équipés de commodités modernes. Ain Benian, sur la côte, permet d'accéder aux plages tout en restant à environ 10 kilomètres du centre.

La Casbah historique, bien que culturellement riche, convient moins aux familles expatriées en raison de son infrastructure vieillissante, même si quelques propriétés restaurées attirent des résidents en quête d'authenticité. Sidi Yahia et Telemly proposent des emplacements centraux à proximité des zones commerciales et des administrations.

Loyers et types de logements

Les prix de location varient fortement selon l'emplacement, la superficie et l'état du bien. Les logements répondant aux standards expatriés disposent généralement d'équipements modernes, de systèmes de sécurité et d'un service de maintenance.

Sources : Numbeo Cost of Living in Algiers, Remote People Algeria Average Salary

Les biens haut de gamme à Hydra ou Ben Aknoun dépassent largement ces fourchettes, notamment pour les villas entièrement meublées avec piscine et jardin. Les charges (électricité, eau, gaz) ajoutent environ 40 à 60 EUR mensuels. L'abonnement internet coûte approximativement 20 à 40 EUR par mois. La plupart des locations exigent une caution équivalente à 1 ou 2 mois de loyer plus le premier mois d'avance. Les bailleurs demandent fréquemment une attestation de travail, des copies de passeport et de permis de travail. Les agences immobilières facturent des honoraires équivalant à un mois de loyer. Les appartements meublés affichent des suppléments de 20 à 30% par rapport aux logements vides.

Alger offre une vie culturelle riche mêlant patrimoine nord-africain, méditerranéen et colonial français. Entre sites classés à l'UNESCO, musées de référence, plages préservées et marchés animés, la capitale propose des options de loisirs variées pour les résidents et visiteurs.

Musées et patrimoine culturel

La Casbah d'Alger, inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1992, constitue le cœur historique de la ville. Cette médina ancienne déploie ses ruelles étroites, ses palais ottomans, ses mosquées et ses maisons traditionnelles sur les pentes descendant vers la Méditerranée. Parmi les sites remarquables figurent Dar Hassan Pacha, palais du XVIIIe siècle illustrant l'architecture ottomane, la mosquée Ketchaoua et le Palais des Raïs (Bastion 23), devenu centre culturel accueillant expositions d'art et ateliers.

Le Musée national des Beaux-Arts, l'un des plus grands musées d'art d'Afrique, expose d'importantes collections d'art algérien, européen et international couvrant plusieurs siècles. Le Musée national du Bardo de Préhistoire et d'Ethnographie présente des artefacts préhistoriques, de l'art rupestre du Tassili n'Ajjer et des expositions ethnographiques. Le Musée des Antiquités et d'Art islamique abrite d'impressionnantes mosaïques romaines, des sculptures et des collections d'art islamique. Le Musée des Arts et Traditions populaires valorise l'artisanat algérien traditionnel, les textiles, les bijoux et les objets du quotidien.

La Grande Poste, bureau central édifié en 1910, illustre l'architecture néo-mauresque avec ses motifs géométriques complexes et ses arches ornées. Fonctionnant toujours comme bureau de poste et musée, elle célèbre l'histoire postale algérienne. La Djamaa el Djazaïr (Grande Mosquée d'Alger), achevée en 2019, se classe comme la plus grande mosquée d'Afrique avec un minaret de 265 mètres – le plus haut du monde. Le complexe comprend des salles de prière pouvant accueillir 120 000 fidèles, une bibliothèque d'un million d'ouvrages et un centre culturel.

Littoral et activités de plein air

La position méditerranéenne d'Alger procure un accès aux plages en ville et à des destinations côtières spectaculaires à proximité. La promenade de la Corniche longe le front de mer avec ses cafés, restaurants et sentiers piétonniers. La Côte Émeraude à l'est d'Alger compte des complexes de standing et des sports nautiques incluant plongée et voile. La Côte Turquoise à l'ouest propose des eaux limpides et des plages familiales. Tipaza, située à 70 kilomètres à l'ouest, associe plages et remarquables vestiges romains dans un site classé au patrimoine mondial.

Le Jardin d'Essai du Hamma, jardin botanique créé à l'époque coloniale française, s'étend sur de vastes terrains agrémentés de plantes tropicales, de bassins et de chemins de promenade. Ces jardins constituent des lieux prisés pour les pique-niques et les sorties familiales. Un téléphérique relie les jardins aux hauteurs offrant des vues panoramiques sur la ville et la mer.

Monuments et équipements contemporains

Le Mémorial des Martyrs (Maqam E'chahid), érigé en 1982, culmine à 92 mètres sur une colline dominant la ville. Ses trois palmes stylisées abritent une flamme éternelle honorant ceux tombés pendant la guerre d'Indépendance. Le site comprend un musée souterrain relatant la lutte pour l'indépendance et offre des vues étendues sur la baie d'Alger.

La basilique Notre-Dame d'Afrique, basilique catholique édifiée en 1872, se dresse sur une falaise à 124 mètres au-dessus de la Méditerranée. Son architecture néo-byzantine et sa décoration intérieure hispano-mauresque en font un repère architectural. La basilique continue de célébrer la messe quotidienne malgré la population majoritairement musulmane d'Algérie.

Les expériences de shopping et de restauration s'échelonnent des souks traditionnels de la Casbah aux centres commerciaux modernes. La rue Didouche Mourad aligne boutiques, cafés, librairies et vendeurs de souvenirs. Les marchés dispersés dans la ville proposent épices, artisanat, textiles et produits locaux. La cuisine algérienne fusionne influences berbères, arabes, turques et françaises – les spécialités comprennent couscous, tajine, chorba, merguez et pâtisseries comme baklava et makrout.

Sources : TripAdvisor - Things to Do in Algiers, Lonely Planet - Algiers Attractions

La vie à Alger conjugue culture méditerranéenne et traditions nord-africaines. Le rythme urbain suit des horaires de travail s'étalant généralement du dimanche au jeudi, le vendredi et le samedi constituant le week-end. Le climat méditerranéen, avec ses étés chauds et secs et ses hivers doux, autorise les activités en extérieur tout au long de l'année. Le français et l'arabe dominent les échanges quotidiens, bien que l'anglais gagne du terrain dans les milieux professionnels.

Réseau de transports publics

Alger a investi massivement dans ses infrastructures de transport. Le métro d'Alger, en service depuis 2011, exploite actuellement une ligne de 19 kilomètres transportant environ 46 millions de passagers par an. Les extensions du métro sont achevées à 99%, ajoutant de nouvelles lignes reliant El Harrach Centre à l'aéroport Houari Boumediene (9,5 km, 9 stations) et Ain Naadja à Baraki (4,4 km, 4 stations). Ces prolongements amélioreront considérablement la connectivité une fois opérationnels.

Le tramway d'Alger, mis en service en 2011, parcourt 23,2 kilomètres du centre-ville vers les banlieues orientales, proposant des rames modernes climatisées avec informations en arabe et en français. Le réseau a transporté environ 185 000 passagers quotidiens en 2024. Les tramways circulent à haute fréquence et disposent d'aménagements pour personnes à mobilité réduite. Un abonnement mensuel de transport public coûte approximativement 12 EUR.

Les bus exploités par l'ETUSA (Entreprise de transport urbain et suburbain d'Alger) et des compagnies privées assurent une couverture étendue du Grand Alger. Les taxis sont facilement disponibles et abordables, même si les compteurs ne sont pas systématiquement utilisés – il convient de négocier le tarif à l'avance. Les applications de VTC restent peu développées. La circulation peut être dense aux heures de pointe. Nombre d'expatriés choisissent de conduire, bien que la circulation puisse s'avérer éprouvante en raison de comportements routiers parfois agressifs et d'un stationnement limité en centre-ville.

Commerces et services du quotidien

L'offre commerciale s'étend des centres commerciaux modernes comme le Bab Ezzouar Centre Commercial et l'Ardis Mall aux souks traditionnels et marchés de quartier. La rue Didouche Mourad constitue l'artère commerçante principale avec boutiques, cafés et librairies. Les marchés de produits frais fonctionnent quotidiennement dans tous les quartiers. Les produits importés peuvent être onéreux en raison des variations de taux de change entre cours officiel et marché parallèle.

Les services bancaires comprennent les principales banques locales et internationales disposant de réseaux de distributeurs automatiques. La monnaie officielle est le dinar algérien (DZD), bien que le dollar américain et l'euro soient largement reconnus pour les transactions importantes. Les cartes bancaires sont acceptées dans les établissements majeurs, mais l'argent liquide reste privilégié pour les achats courants. Les structures de santé incluent hôpitaux publics et cliniques privées, avec l'hôpital universitaire Mustapha Pacha et les cliniques privées d'Hydra offrant des soins de qualité. Beaucoup d'expatriés souscrivent une assurance santé internationale pour bénéficier d'une couverture complète et d'une éventuelle évacuation médicale.

La vie sociale s'organise autour de réceptions à domicile, de sorties au restaurant et de la culture du café. Les zones côtières proposent clubs de plage et activités nautiques. La vie nocturne reste modeste comparée aux autres capitales méditerranéennes, la plupart des activités sociales s'achevant vers minuit. L'alcool est disponible dans les établissements licenciés et magasins spécialisés, sa consommation demeurant moins répandue que dans les pays occidentaux. Le Jardin d'Essai du Hamma, jardin botanique, offre des espaces verts prisés des familles pour les pique-niques.

Sources : RATP Dev Algiers, Ecofin Agency - Algeria Transport Expansion

Alger présente un coût de la vie nettement inférieur aux capitales occidentales, ce qui en fait une destination intéressante pour les expatriés souhaitant épargner. Les produits importés et les frais de scolarité internationale constituent toutefois des postes de dépenses importants. L'écart entre le taux de change officiel et le marché parallèle influence le pouvoir d'achat pour les produits d'importation.

Estimations budgétaires mensuelles

Les besoins budgétaires varient selon le mode de vie, la localisation du logement et la composition du foyer. Les tableaux suivants proposent des estimations réalistes basées sur les données Numbeo et les retours d'expatriés pour 2024-2025.

Sources : Numbeo Cost of Living in Algiers, Remote People - Algeria Cost of Living

Prix des produits courants

L'alimentation de base reste abordable : le litre de lait coûte environ 0,80 EUR, la douzaine d'œufs 1,50 EUR, le fromage local 6 EUR le kilo, les blancs de poulet 4 à 5 EUR le kilo et le pain frais 0,30 à 0,50 EUR. Les produits locaux sur les marchés sont économiques, tandis que les articles importés affichent des suppléments importants. Un repas dans un restaurant simple coûte 4 à 7 EUR, un dîner de gamme moyenne pour deux personnes 25 à 40 EUR et un café en terrasse 1 à 2 EUR. Le litre d'essence s'établit à environ 0,30 EUR, rendant le transport privé économique. Les places de cinéma coûtent 3 à 5 EUR et les abonnements en salle de sport entre 20 et 50 EUR mensuels.