Investissement majeur dans la préservation de l'écosystème marin
Le ministère de l'Économie bleue a récemment orchestré un atelier de travail crucial axé sur la gestion du biofouling, c'est-à dire la colonisation des coques de bateaux par des micro-organismes : un processus potentiellement dangereux pour l'écosystème marin, car il entraîne la prolifération d'espèces invasives. Ainsi, le ministre Sudheer Maudhoo à annoncé un investissement substantiel de USD 6,9 millions du Global Environment Fund (GEF) pour la mise en place d'un plan de gestion face à cette problématique.
L'atelier, organisé en partenariat avec le Glofouling Partnership Project, l'International Maritime Organisation (IMO), le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et le GEF, a réuni des acteurs clés du secteur public et privé impliqués dans les activités portuaires. Sudheer Maudhoo a souligné l'importance cruciale d'une gestion efficace du biofouling pour prévenir les menaces potentielles sur les espèces endémiques, annonçant la tenue de sessions de formation internationales jusqu'en mai 2025 pour faciliter la mise en œuvre d'un plan de gestion des espèces invasives.
Un nouveau cas de malaria détecté
Un nouveau cas de malaria a été détecté. Originaire de Mahébourg dans les Mariannes, le patient en question aurait contracté la maladie lors d'un récent voyage au Congo, faisant de ce cas une importation. Face à cette situation, les départements sanitaires ont immédiatement mis en œuvre des mesures préventives, notamment un exercice de fogging dans la zone de résidence du patient. Un autre Mauricien de 52 ans, présentant certaines pathologies et également revenu d'un voyage au Congo, avait déjà succombé à la maladie la semaine dernière. Les autorités appellent donc à une vigilance accrue et recommandent aux voyageurs visitant des zones à risque de malaria de se soumettre à un dépistage dès leur retour, tout en surveillant attentivement leur santé.
Le pont suspendu de GRNO prêt à l'inauguration
Les travaux d'asphaltage du tablier du pont suspendu enjambant les gorges de la Grande-Rivière-Nord-Ouest à Chebel, ont été accomplis avec succès par les contracteurs ce 26. D'une envergure de 330 mètres de long et de 23 mètres de large, le pont a nécessité des investissements s'élevant à Rs 4,31 milliards. Ces travaux marquent la conclusion d'un chantier d'infrastructure routière d'envergure, lancé en 2018 malgré les défis liés à la pandémie de Covid-19. Le pont, officiellement nommé "the A1-M1 Linkroad," devrait être inauguré prochainement. Le projet vise à améliorer la distribution du trafic dans le réseau routier A1 et l'autoroute M1, offrant une alternative d'accès à la capitale, Port Louis, pour les usagers en provenance de Rose-Hill, Beau-Bassin, Chebel, Chapman Hill, et la partie haute de Coromandel. Une réalisation qui revêt une importance stratégique pour le Premier ministre Pravind Jugnauth et le ministre de tutelle, Bobby Hurreeram, en cette nouvelle année, alors que les prochaines élections générales se profilent.
Des mesures pour préserver les concombres de mer
Vendredi, lors de sa réunion, le Conseil des ministres a approuvé la promulgation de nouvelles réglementations relatives à la pêche des concombres de mer, communément appelés "bambara". Ces règles, à être édictées par le ministère de l'Économie bleue, des ressources marines, de la pêche et de la navigation, instaurent un moratoire prolongé sur la pêche des concombres de mer dans les eaux du lagon mauricien. Ce moratoire, d'une durée de six ans, débutera le 1er janvier 2024 et prendra fin le 31 décembre 2029.
Alors qu'un moratoire était déjà en place depuis janvier 2020, arrivant à son terme cette année, le Conseil des ministres a décidé de prolonger cette mesure de six années supplémentaires. Cette décision vise à favoriser la reproduction des adultes matures existants et à permettre aux juvéniles de croître jusqu'à atteindre la maturité sexuelle.
Cependant, les navires de pêche semi-industriels seront autorisés à pêcher des concombres de mer dans les bancs de pêche, avec une zone de récolte autorisée au-delà de 15 milles nautiques, soit 25,8 km, comparativement aux 12 milles nautiques, soit 22,2 km, précédemment autorisés au large des côtes mauriciennes. Cette extension de la zone de protection vise à contribuer à la préservation des populations côtières de ces espèces marines.
