Etes-vous heureux au Canada ?

Bonjour à tous,

Les Nations Unies publient chaque année le classement des pays les plus heureux. En 2016, le Danemark, la Suisse et l'Islande figurent en tête des pays du bonheur.

Vous sentez-vous heureux au Canada ? Vous estimez-vous, aujourd'hui, plus heureux que dans votre pays d'origine ? Qu'est-ce qui, selon vous, a contribué à ce changement ?

De manière générale, trouvez-vous les habitants heureux  au Canada ? Comment le voyez-vous ?

Merci de partager votre expérience.

D'après ce rapport, le Canada est 6e au classement des pays les plus heureux!

Au Canada, lorsque j'y ai vécu, il m'a semblé que les gens étaient en effet plutôt heureux. Les relations sociales sont préservées et l'on n'hésite pas à discuter dans la rue, même avec des inconnus.

Le pouvoir d'achat est relativement important. La qualité de vie est très bonne. On ne se plaint pas...

Est-ce que je suis heureuse je vous répondrai oui car mon époux est à mes côtés ,ici la vie est calme la population ( ceux avec qui j'ai eu à échanger)  sont courtois et chaleureux je dirais oui pour le moment je suis heureuse , pour le moment parce qu'il me reste encore à voir et visité la ville

Bonjour à tous,

Ravie de répondre à votre question pour partager avec vous mon expérience.

Moi je suis très mitigée par rapport à mes sentiments : Dans mon pays d'origine j'étais heureuse et épanouie professionnellement, mais sans qualité de vie comparé à ici.

Tandis que depuis que je suis au Canada, je suis malheureuse à cause de ma situation personnelle, pas encore stable sur le plan professionnel, mais avec une belle qualité de vie.

Ma conclusion sur un an et demi ici c'est : l'herbe n'est pas plus verte ailleurs.

Bonne journée à tous.

C'est pas du tout la vision que nous avons ici au Québec, nous ne rencontrons que des gens touchés par la dépression nerveuse, le suicide, l'alcool, le cannabis.
L'endettement est omniprésent et la joie de vivre est artificielle ou que l'on aille.
Tableau très sombre ? Désolé je ne vis pas dans la classe "superieure" et c'est la réalité.

Exactement ! Le Canada n'a rien d'exceptionnel à apporter si ce n'est qu'une meilleure sécurité (criminalité plus basse)

DocParano a écrit:

Exactement ! Le Canada n'a rien d'exceptionnel à apporter si ce n'est qu'une meilleure sécurité (criminalité plus basse)


Le taux d'homicide canadien est supérieur à la france, les crimes sexuels aussi... alors securite... c'est relatif

je suis à Montréal depuis 2011 et pour RIEN AU MONDE je ne rentrerai en France .
Le climat social est apaisé,les communautés ne vivent pas les unes opposées aux autres mais bien les unes avec les autres,Parc Ex en est le meilleur exemple .
En France on en est très loin !
La qualité de vie est fantastique.
Les salaires sont généralement plus élevés.Les employeurs n'ont pas peur et ce peut importe votre age à vous confier des projets d'envergure .
En France il y à cette incroyable rigidité que l'on retrouve également sur le marché du travail .Ici pas de contrat type CDI à proprement parler vous êtes engagé sur le champ et pouvait être démis sous quinzaine mais cette flexibilité ne fait pas craindre aux employeurs de vous engagez le chômage de masse n'existe pas le taux de chômage est de 6.5%  contre 10,5% en France ( sachant que le calcul n'est pas identique si on s'en tiens aux catégories  comptabilisées en France le taux de chômage serai de 4.2% au Canada soit le plein emploi ).
Que dire de l'imposition ici il y à trois taux en fonction de votre salaire 22-27-29% ( au Québec sachant que c'est le taux d'imposition le plus haut en Amérique du nord car vous bénéficiez de la carte soleil ,équivalent sécu ).Peut importe que vous soyez marié , célibataire avec ou sans enfants les taux sont calculés à la personne .
En France pour ma part mon taux frôlé les 46% ...ben ué pas de bol vous êtes célibataire et sans enfants.
Les villes ne sont pas oppressantes , il y à énormément d'espace vert et d'activité gratuite hiver comme été ( en hiver toutes les patinoires naturelles dans les parcs sont gratuites ) il est possible de faire du ski de fond sur le mont royal ...
Les gens sont vraiment accueillant,ouvert et sympathique ....ça change de Paris non ?

La France est mon pays , je l'aime ma famille y vit toujours c'est pourquoi j'y rentre de temps en temps .Mais mon beau pays à été détruit par des politiques incompétent stupide et sans vision...mais avec une ambition personnelle démesurée .
Ah oui derniers petits détail ici quand un politique ne tiens pas ses promesses il est démis quand il faute il est punit quand il vole il va en prison,quand il est battu il arrête définitivement la politique ( cf Marois, Harper ....) et puis ici le premier ministre à 44 ans ....en France le futur président (déjà élu par les médias ) 70 ans ...

Tu es impose à la personne oui... mais avec le jeu des crédits d'impots un célibataire sans enfant reste le plus impose quand même versus un couple ou un couple avec enfants...

J'aimerai bien savoir quel politicien qui n'a pas tenu ses promesses à été demi car on devrait mettre à la porte tous les premiers ministres élus que se soit au fédéral et provincial!

Bonjour,

Il serait peut-être pertinent de savoir de quel Canada on parle :

Le Canada, est grand comme l'Europe, composé de nombreuses provinces aux modèles économiques et intérêts différents, voire opposés.

Severington : Le Canada, 6ème pays où l'on est le plus heureux ?
J'ai tendance à me méfier des statistiques dans ce genre de domaine.

D'après moi, chacun a ses critères du bonheur selon ses priorités et ses attentes.

Au Canada, lorsque j'y ai vécu, il m'a semblé que les gens étaient en effet plutôt heureux. Les relations sociales sont préservées et l'on n'hésite pas à discuter dans la rue, même avec des inconnus


.

Pourrait-on avoir plus de précision sur la date ?

Popoche : La question est de savoir si l'on est heureux. Les considérations politiques sont quant à elles très sensibles, et peuvent mener à un débat houleux : les modèles européen et nord-américains sont politiquement, culturellement et politiquement parlant très différents.

Je remarque que globalement, les réactions sont très mitigées et abordent pour beaucoup (je ne dis pas toutes) les finances, le travail. Et les loisirs ?

Personnellement, je ne crois pas au fait d'être 100% heureux.
Prendre les petites joies quand elles viennent me semble plus réaliste.

Absolument non mêmes les gens qui disent qu'ils le sont ils mentent. Au Canada pas de temps pour la famille travailler c est dure aucune stabilité. Beaucoup de taxes à payer beaucoup de froid et de neige et en plus les canadiens croient qu'ils sont les plus intelligents et les plus civilisés parce que tous simplement ils ne voyagent pas sauf pour l américain latino. On ´ est comme des robots. Absence de chaleur humaine des émotions. Ils disent toujours on est bien est ce une positivité ou absence de libertés

Liliana43 a écrit:

Absolument non mêmes les gens qui disent qu'ils le sont ils mentent. Au Canada pas de temps pour la famille travailler c est dure aucune stabilité. Beaucoup de taxes à payer beaucoup de froid et de neige et en plus les canadiens croient qu'ils sont les plus intelligents et les plus civilisés parce que tous simplement ils ne voyagent pas sauf pour l américain latino. On ´ est comme des robots. Absence de chaleur humaine des émotions. Ils disent toujours on est bien est ce une positivité ou absence de libertés


Bonjour, en effet au Canada il fait froid l hiver, il y a de la neige...Surprise n est ce pas.
Nous payons des taxes, nos permis, nos plaques...Tous ces détails se nomment préparation migratoire..

Vous n' arrivez pas à gérer votre temps où personne n'y arrive, serions nous différents ?

Étiez vous venus avant d' immigrer, vous étiez vous renseignés sur vos reconnaissances, vos possibilités ?

Visiblement, nous ne sommes pas dans la même province, néanmoins nous arrivons à gérer notre temps, avons nos activités de fin de semaine. En effet, nous travaillons fort nos 50 heures minimales par semaines sont notre quotidien, nos salaires sont en conséquence, de mêmes que nos cours du soir durant deux années...

Je dirais que lorsque le on apporte un commentaire, il faut parler de soi et non au nom de tous.

Bonne soirée !!

Waw incroyable ton message! J'ai l'impression qu'il est temps que tu retournes en France pour souffler un peu! Je vois que tu habites à Edmonton et tu te plains de la neige? Fallait peut-être choisir une autre ville! Les taxes? L'Alberta est la province où en paye le moins de tout le Canada! Les Canadiens savent tout mieux que tout le monde.... excuse moi, mais as tu oublié que tu es Française?
Enfin bon, chacun son chemin et son aigreur, j'habite en Colombie-Britannique et si il y a un point dans lequel tu as raison, c'est qu'il faut travailler beaucoup et dur. Mais quand on change de pays il me semble normal de travailler un peu plus, faire des efforts, le travail fait partie du mode de vie ici et est considéré différemment de l'Europe, on s'adapte ou pas.
Il faut savoir pourquoi on déménage aussi, si on part uniquement pour l'argent, une belle maison et deux mois de congés au bord d'un lac, on peut être déçu et ça prendra du temps. Personnellement je trouve que l'important est justement cette espèce d'instabilité, le temps que ça prend de construire quelque chose et de s'installer, trouver sa place et atteindre ses objectifs. Cette impression d'avancer et de découvrir est vraiment satisfaisante et énergisante, tout n'est pas toujours pas rose évidemment mais voilà...je pense que si on veut, on peut.

Je suis assez surprise par vos interventions,
à la question êtes vous heureux au canada ? Je m'attendais un peu à ce que les gens répondent un peu plus personnellement, qu'ils parlent de leur épanouissement personnel, de ce qui leur manque ou du fait d'avoir ou pas trouvé ce pour quoi ils étaient partis de chez eux.
Je ne vois pas trop pourquoi il est toujours question de comparer le canada à la France. En France y avait ceci, ici y a cela ... C'est peut être parce que je ne suis pas encore surplace mais il me semble qu'on décide de partir de tout quitter pour des raisons plus profondes, si quelqu'un trouve le moyen d'être complètement épanoui chez lui, pourquoi partir ?
enfin juste eu envie d'intervenir parce que je trouve ça dommage de comparer, on ne part pas pour comparer je me dis, on part pour une raison précise et soit en arrivant on se rend compte que la terre d'accueil peut combler ce besoin soit c'est pas le cas... et être heureux quelque part c'est en effet la somme de tout un tas de petites choses positives ...

C'est vraiment une discussion très intéressante et instructive. Quelque part on est obligé de comparer entre les 2 pays car on veut savoir ce qu'il nous reste quand on soustrait ce qu'on a perdu de ce qu'on a gagné mais c'est vrai que ce n'est pas la meilleure démarche. Je pense que les expats les plus heureux sont ceux qui sont venus chercher quelque chose de précis et qui l'ont eu. Dans mon cas c'était une carrière et de meilleures conditions de travail. J'aime tellement mon travail ici que je ne sais parfois pas quand je travaille ou quand je m'amuse. Ce n'était pas la peine de venir au Canada si c'était pour être payé comme en France, vivre dans les embouteillages et la tension sociale. C'est facile pour moi d'être heureux dans ma petite ville en Alberta. Je suis fils d'expatrié né en Afrique, quand mon père est mort, je suis arrivé seul dans cette France que j'avais idéalisée et c'était pour aller dans un lycée des quartiers chauds d'Evry, puis dans un internat bizarre. Ensuite je suis allé à Nice qui est certes très belle mais J'ai passé + d'heures à travailler au smic quand j'étais étudiant qu'à m'asseoir dans l'amphi de la fac pour un diplôme dont je savais pertinemment qu'il ne me mènerait à pas grand chose si je restais dans ce pays. Donc non mes meilleures années sont définitivement au Canada mais c'est normal d'avoir des parcours et des ressentis différents même lorsqu'on  vit dans la même province. Moi Edmonton j'aime bien parce que j'y vais 3 ou 4 fois par an pour le travail, je dors dans un hôtel du centre-ville, je mange dans un bon restaurant et je pars. Je vois bien que la ville est un peu craignos et je connais sa réputation, je n'ai aucun mal à comprendre que quelqu'un ne s'y plaise pas. Personnellement, j'ai déjà décliné une offre dans cette ville, mais j'en déclinerai aussi pour Calgary, Toronto, Vancouver ou Montreal :)

Tu as raison d'autant plus qu'une des choses que déteste le plus les québécois c'est de comparer la France et le Québec. ;)

j'aime bien ton parcours @smaynill :)
j'avoue que j'aurais aimé lire : " je suis heureuse au canada, parce qu'ici j'aime ceci ou cela, parce qu'ici les gens sont comme ci ou comma ça, parce que j'ai trouvé ci ou ça" enfin selon les besoins de tout un chacun ou encore "je ne suis pas heureuse au canada, parce qu'il manque ci ou ça, que ce que je suis venue chercher je n'ai pas trouvé" etc
du moins ce genre d'exemples.

Maddix a écrit:

j'aime bien ton parcours @smaynill :)
j'avoue que j'aurais aimé lire : " je suis heureuse au canada, parce qu'ici j'aime ceci ou cela, parce qu'ici les gens sont comme ci ou comma ça, parce que j'ai trouvé ci ou ça" enfin selon les besoins de tout un chacun ou encore "je ne suis pas heureuse au canada, parce qu'il manque ci ou ça, que ce que je suis venue chercher je n'ai pas trouvé" etc
du moins ce genre d'exemples.


Oui c est vrai. Peut etre qu on en veut au Canada de ne pas ressembler a la France et vice versa. Si la France etait comme le Canada j aurais passe ma vie a Nice. C est inutile de comparer.

Autant je suis d'accord pour dire qu'on ne peut pas venir au Canada se plaindre que "c'est pas comme chez nous", autant je trouve que comparer à la France est une démarche légitime quand on s'adresse à des Français qui ne sont jamais venus. Sinon quel référentiel appliquer?

Si je vous dit qu'ici c'est trop bien parce qu'il y a une sécurité sociale, le logement est trop pas cher et on ne crève pas de chaud en été?
Vous ne trouvez pas? C'est parce que vous ne débarquez pas de Shanghai!

L'administration est un enfer. Vraiment? Pire qu'en France? Bof. Mais un Singapourien le pensera certainement.

On ne regrette pas ce qu'on n'a jamais connu, et on n'apprécie les choses que quand on les perd.

Du coup si, il vaut mieux comparer à la France pour que les candidats à l'exil imaginent ce qu'ils vont trouver et comprennent ce qu'ils vont laisser derrière.

La question est "êtes-vous heureux au Canada" et ma réponse est NON.

Certes, j'y ai une relative meilleure qualité de vie qu'en Europe de l'Ouest ou l'Afrique:
- avec des appartements plus grands;
- une bien moins chèreté de la vie d'une certaine façon, je veux dire pour les choses du quotidien comme l'épicerie et j'en passe;
- j'apprécie de vivre dans un réel État de droit;
- un sentiment de sécurité et de non-oppression dans les rues.

Toutefois, je ne suis pas heureuse ici car:
- je me suis vâchement appauvrie. En fait, je n'ai jamais réussi à retrouver le salaire que j'avais en Europe, et encore moins que j'aurais aujourd'hui à compétences égales;
- je paye trop d'impôts;
- le système de santé, au Québec et dans une certaine région que je ne nommerai pas mais qui fait les manchettes des journaux dans ce domaine, est indigne d'un pays du G8. J'ai dû faire des examens médicaux à un moment et ce fût un vrai parcours du combattant pour trouver d'abord un médecin de famille (pénurie là où je vis), puis obtenir les résultats de mes examens, ensuite un spécialiste en toute urgence. Toute cette expérience et surtout tout ce que j'ai dû faire comme appels et démarches pendant 4 mois afin d'obtenir mes résultats, puis un spécialiste, m'ont fait haïr ce pays. 
- je trouve les gens froids: trop superficiels, pas de réelle chaleur humaine, pas de spontanéité, totale ignorance de ce qui se passe ailleurs, individualisme à outrance, ethnocentrisme à fond. Le monde s'arrête soit à la porte de l'Amérique du Nord, au mieux à celle du monde occidental;
- sur le plan professionnel, le dépassement de soi n'est pas encouragé. C'est la complaisance à fond, voire la médiocrité, pas d'innovation, il y a une résistance au changement, à tout ce qui  bouscule le statu quo.


Voilà, en quelques mots, ma réponse à la question! Avis aux allergiques à toute critique visant le Canada et/ou le Québec: on a posé une question, j'y ai répondu, c'est mon expérience et j'ai le droit de l'exprimer telle quelle. Si ma réponse vous frise les oreilles, rien à battre de votre opinion et vos "quitte le Canada" car au cas où vous l'auriez oublié, les gens qui ne s'estiment pas heureux au Canada, sont aussi des êtres humains comme vous et qui ont le droit d'avoir un point de vue contraire au sien et/ou de ne pas aimer votre cher pays. Maintenant si vous vous assumez vos statuts de nazillons fanatiques de la pensée unique et de CANaryens convaincus de leur supériorité sur le reste de l'humanité, faites-donc!

X

Maddix a écrit:

Je suis assez surprise par vos interventions,
à la question êtes vous heureux au canada ? Je m'attendais un peu à ce que les gens répondent un peu plus personnellement, qu'ils parlent de leur épanouissement personnel, de ce qui leur manque ou du fait d'avoir ou pas trouvé ce pour quoi ils étaient partis de chez eux.
Je ne vois pas trop pourquoi il est toujours question de comparer le canada à la France. En France y avait ceci, ici y a cela ... C'est peut être parce que je ne suis pas encore surplace mais il me semble qu'on décide de partir de tout quitter pour des raisons plus profondes, si quelqu'un trouve le moyen d'être complètement épanoui chez lui, pourquoi partir ?
enfin juste eu envie d'intervenir parce que je trouve ça dommage de comparer, on ne part pas pour comparer je me dis, on part pour une raison précise et soit en arrivant on se rend compte que la terre d'accueil peut combler ce besoin soit c'est pas le cas... et être heureux quelque part c'est en effet la somme de tout un tas de petites choses positives ...


Vous répondez à votre propre question.

Vous dites qu'une personne part pour combler un besoin qu'elle ne trouve pas là où elle se trouve. À votre avis, comment va-t-elle évaluer avoir enfin satisfait ce besoin, une fois arrivée à bon port, si elle ne compare pas, surtout dans le cas d'un immigrant (j'exclus ici les réfugiés ou les grands voyageurs de ce terme)? Ce n'est que lorsque l'on fait le saut que l'on est en mesure d'évaluer la justesse de sa décision. Maintenant, si l'on quitte son pays en se disant que tout y est pourri et que l'on en est convaincu, oui, on trouvera forcément l'herbe plus verte ailleurs, même si elle ne l'est pas.

AnnaDoe a écrit:

X


C'est obligaoire de comparer, mais ce n'est pas nécessaire lorsque tu veux savoir si tu es heureux à tel endroit. Oui en tant qu'immigrants ou expatriés ou même réfugiés on compare en nous, c'est inévitable. Par contre, quand t'y es heureux, c'est juste inutile de comparer pour arriver à définir pourquoi tu es heureux. Mais c'est peut-être juste de la sémantique et ce n'est pas si important. Ce que tu as dit avant l'est beaucoup plus. Moi ça m'intéresse les expériences d'immigration mal vécues, ou difficiles. Peut-être même qu'il nous manque des détails. Par exemple, dans quel domaine travailles-tu? Comme ça les futurs expatriés sauront que ce domaine paie mieux en France qu'au Québec. Qu'est-ce qui t'a motivé à partir de France?
Nous (à mon travail) avons participé à un documentaire intitulé de Sherbrooke à Brooks où l'on suit les parcours de familles immigrées et là où je travaille, beaucoup d'enfants et de conjoints sont ici par regroupement familial du Congo ou du Mexique etc... et presque tous le vivent mal. Souvent, ils ont suivi un membre de la famille qui s'est creusé un trou en occident et comme "l'occident c'est mieux" ils sont tous venus. Ils ne rêvent que de retourner dans leur pays mais je doute qu'ils puissent le faire. Donc non, le Canada n'est pas le pays idéal, même pour des immigrants du sud. J'espère sincèrement que ta situation va s'améliorer.

Pour ceux que ça intéresse voici un extrait avec une de mes élèves qui est en 12e année:
Sherbrooke a Brooks

AnnaDoe a écrit:

La question est "êtes-vous heureux au Canada" et ma réponse est NON.

Certes, j'y ai une relative meilleure qualité de vie qu'en Europe de l'Ouest ou l'Afrique:
- avec des appartements plus grands;
- une bien moins chèreté de la vie d'une certaine façon, je veux dire pour les choses du quotidien comme l'épicerie et j'en passe;
- j'apprécie de vivre dans un réel État de droit;
- un sentiment de sécurité et de non-oppression dans les rues.

Toutefois, je ne suis pas heureuse ici car:
- je me suis vâchement appauvrie. En fait, je n'ai jamais réussi à retrouver le salaire que j'avais en Europe, et encore moins que j'aurais aujourd'hui à compétences égales;
- je paye trop d'impôts;
- le système de santé, au Québec et dans une certaine région que je ne nommerai pas mais qui fait les manchettes des journaux dans ce domaine, est indigne d'un pays du G8. J'ai dû faire des examens médicaux à un moment et ce fût un vrai parcours du combattant pour trouver d'abord un médecin de famille (pénurie là où je vis), puis obtenir les résultats de mes examens, ensuite un spécialiste en toute urgence. Toute cette expérience et surtout tout ce que j'ai dû faire comme appels et démarches pendant 4 mois afin d'obtenir mes résultats, puis un spécialiste, m'ont fait haïr ce pays. 
- je trouve les gens froids: trop superficiels, pas de réelle chaleur humaine, pas de spontanéité, totale ignorance de ce qui se passe ailleurs, individualisme à outrance, ethnocentrisme à fond. Le monde s'arrête soit à la porte de l'Amérique du Nord, au mieux à celle du monde occidental;
- sur le plan professionnel, le dépassement de soi n'est pas encouragé. C'est la complaisance à fond, voire la médiocrité, pas d'innovation, il y a une résistance au changement, à tout ce qui  bouscule le statu quo.


Voilà, en quelques mots, ma réponse à la question! Avis aux allergiques à toute critique visant le Canada et/ou le Québec: on a posé une question, j'y ai répondu, c'est mon expérience et j'ai le droit de l'exprimer telle quelle. Si ma réponse vous frise les oreilles, rien à battre de votre opinion et vos "quitte le Canada" car au cas où vous l'auriez oublié, les gens qui ne s'estiment pas heureux au Canada, sont aussi des êtres humains comme vous et qui ont le droit d'avoir un point de vue contraire au sien et/ou de ne pas aimer votre cher pays. Maintenant si vous vous assumez vos statuts de nazillons fanatiques de la pensée unique et de CANaryens convaincus de leur supériorité sur le reste de l'humanité, faites-donc!


Bonjour, votre opinion est la votre et c est parfait.

Est il necessaire  de terminer vos propos de la sorte,   alors que personne ne vous a encore répondu.

Merci de veiller à  ne pas servir de mèche sur un forum où il fait bon vivre.

Bonne journée.

smaynill a écrit:
AnnaDoe a écrit:

X


C'est obligaoire de comparer, mais ce n'est pas nécessaire lorsque tu veux savoir si tu es heureux à tel endroit. Oui en tant qu'immigrants ou expatriés ou même réfugiés on compare en nous, c'est inévitable. Par contre, quand t'y es heureux, c'est juste inutile de comparer pour arriver à définir pourquoi tu es heureux. Mais c'est peut-être juste de la sémantique et ce n'est pas si important. Ce que tu as dit avant l'est beaucoup plus. Moi ça m'intéresse les expériences d'immigration mal vécues, ou difficiles. Peut-être même qu'il nous manque des détails. Par exemple, dans quel domaine travailles-tu? Comme ça les futurs expatriés sauront que ce domaine paie mieux en France qu'au Québec. Qu'est-ce qui t'a motivé à partir de France?
Nous (à mon travail) avons participé à un documentaire intitulé de Sherbrooke à Brooks où l'on suit les parcours de familles immigrées et là où je travaille, beaucoup d'enfants et de conjoints sont ici par regroupement familial du Congo ou du Mexique etc... et presque tous le vivent mal. Souvent, ils ont suivi un membre de la famille qui s'est creusé un trou en occident et comme "l'occident c'est mieux" ils sont tous venus. Ils ne rêvent que de retourner dans leur pays mais je doute qu'ils puissent le faire. Donc non, le Canada n'est pas le pays idéal, même pour des immigrants du sud. J'espère sincèrement que ta situation va s'améliorer.

Pour ceux que ça intéresse voici un extrait avec une de mes élèves qui est en 12e année:
Sherbrooke a Brooks


Smaynill, les expériences d'immigrants sont uniques et j'estime, je n'y crois pas à ces analyses collectives où l'on essaie de savoir pourquoi ça ne se passe pas bien.

Non, vous n'avez pas à savoir par le menu détail pourquoi je dis ne pas être heureuse au Canada. Par contre, si vous voulez savoir les motivations m'ayant poussée à quitter la France: avoir une vie MEILLEURE qu'avant. Tout est dans l'adjectif. Si mes conditions ne sont pas meilleures qu'avant, je ne serai donc pas heureuse. Pour le reste, mes réponses quant à ce qui ne me convient pas, permettent de déduire mes attentes non réalisées. Enfin, étant une personne ayant bougé et vécu dans assez de pays et de cultures, je pense que je peux faire un constat lucide de mon expérience canadienne qui n'est pas de l'apitoiement, loin s'en faut. Certains immigrants sont heureux ici pour des raisons qui leur sont propres, d'autres non. Et si, son bonheur peut dépendre beaucoup de son environnement : vous l'illustrez avec votre exemple du regroupement familial.

AnnaDoe, je comprends et merci pour vos réponses.

Hello Louis,
J'ai quitté le Canada pour Maurice en octobre 2015.
Je vivais à Montréal. J'y suis resté trois années.
Avant Montréal, je vivais à Paris.
Je suis venu avec un emploi, et ma femme en avait un aussi.

Concernant mes conditions d'arrivée, je ne peux clairement pas me plaindre. Psychologiquement, je n'ai pas été stressé à rechercher un travail, ce qui est très important. Par contre, en terme de salaire, je n'ai pas été gagnant dans ma mobilité. Je voulais partir, j'en ai accepté les conséquences.

Arrivé à Montréal, j'ai apprécié les immenses espaces verts, la douceur de vivre, moins stressante que dans la capitale parisienne, les BBQ dans les parcs en été et le froid mordant en hiver.

A la naissance de mes enfants, j'ai été bien entouré par des amis Canadiens. Le système hospitalier québécois est très bien fait pour les enfants, qui sont prioritaires.  Les passants, dans la rue, n'hésitaient pas à discuter avec nous. Nous avons apprécié ces discussions, même si chacun s'en retournait de son côté après. C'est comme cela que ça se passe ici.

Le multiculturalisme de Montréal (et non le communautarisme) est très apprécié également. Les communautés Francophones et latinos sont importantes. Cela apporte un bon mix avec la culture nord américaine.

Nous avons été accepté dans la communauté, sans aucun problème. Je suis curieux de nature, donc je n'ai que du plaisir à découvrir les façons de faire, de vivre et de penser locales.

Je suis aussi heureux d'avoir beaucoup appris sur moi-même durant ces trois années.

Si Paris est une superbe ville pour les étudiants et les jeunes professionnels, Montréal semble être une superbe ville pour de jeunes parents. Je conseille cette ville à tous ceux qui ont soif de nouveauté.

Oui bien heureux  comme  je suis un nouveau  arrivant avec les démarche  par ici par la qui me stress  si non la technologie est très avancé

En plus à la recherche de l'emploi  comme cuisine pâtisserie

maclag a écrit:

Du coup si, il vaut mieux comparer à la France pour que les candidats à l'exil imaginent ce qu'ils vont trouver et comprennent ce qu'ils vont laisser derrière.


Bonjour Maclag,

Je vous invite à faire attention aux termes utilisés : Il ne s'agit pas d'exil, mais bien d'immigration.
Même si votre point de vue se défend, un immigrant n'a rien de Napoléon sur l'ile de Saint-Hélène.
C'est un choix, fait pour de bonnes ou de mauvaises raisons, mais un choix quand même.

@Severington : Effectivement, les enfants sont pris en priorité côté santé, et sur ce système de santé il y aurait (en tout cas j'en aurais) beaucoup à dire.
Effectivement, le fait de ne pas avoir à rechercher un emploi enlève un poids important, que le salaire soit moins bon ou pas. De toute façon, il faut le mettre en perspective avec le cout de la vie sur place, et non avec un salaire européen ou autre.
D'où l'intéressante mise en perspective avec un internaute venant de Shanghai.

L'intégration locale est variable, selon des paramètres multiples.

@Smaynill  : Tout à fait d'accord, quand on vient dans un but précis et qu'on l'atteint, alors oui on est heureux, et être heureux au Canada ne signifie pas aimer tout le Canada (d'ailleurs un Européen aime-t-il tous les pays d'Europe ?)

@AnnaDoe : Je lis une certaine amertume dans votre post, avec effectivement une ébauche d'agressivité qui n'a pas sa place.
Peut-être qu'un point sur l'importance de se poser pour un temps de réflexion est nécessaire :
Est-ce le pays, la ville ou la province qui n'est pas appréciée ? Un déménagement peut être pertinent, mais se prépare. Le métier ne plait pas ? Vous est-il possible de suivre une formation pour mettre à jour vos connaissances dans le domaine souhaité ? J'ai repris des études à Montréal, avec des âges qui allaient de 20 à 70 ans.

Il faut aussi réfléchir à un autre point : l'éventualité du retour au pays d'origine.

Entre votre départ et votre retour, la Terre n'aura pas arrêté de tourner, il y aura des démarches à faire, un nouveau déracinement à prendre en compte. À vous de faire l'évaluation de ce que vous quitterez et de ce que vous retrouverez. Il y aura un vrai travail préparatoire à faire.

Notez que je ne vous dis pas " Si vous n'êtes pas contente, vous n'avez qu'à partir ".
J'ai de la famille qui habitait en Australie et qui est rentrée en France, et ce fut très difficile culturellement, logistiquement, mentalement, moralement... alors non, le "vous n'avez qu'à " n'a pas sa place.

Bonne journée !  :)

c'est bien, ces beaut mais moi je vie toujours en guinée-conakry, malgré c'est mon pays de rêve et je compte d'y aller un jour pour des raison d'etude

Bonjour! Je ne suis pas au Canada. Sur le fait que les canadiens n'aiment pas que les immigrés comparent leurs terre d'accueil avec leurs pays d'origine c'est certainement dû au fait de la ressemblance de la langue...? pourtant j'ai vécu en Italie en Erasmus j'exposais souvent des différences entre l'Italie et la France par envie de découvrir le pourquoi du comment et par plaisir d'échanger mes racines, les italiens étaient curieux les autres étranger encore plus car plus la culture est lointaine plus tu échanges sur des différences...
Je souhaitais aller au Canada . Je le souhaite encore mais plus pour y faire vivre ma famille. J'espère ne pas passer pour quelqu'un d'irrespectueux car mes motivations sont bien de découvrir et d'emprunter une culture plus adaptée à mes envies.
Merci pour vos avis qu'ils soient bons ou mauvais cela  permet d'avoir des précisions.

Bonjour,

Le bonheur, vaste question. Je me souviens - il y a quelques années de cela - d'une phrase de l'excellent Pierre Bourgault dans une des ses chroniques à l'excellente émission radio de l'excellente Marie-France Bazzo : « Le bonheur c'est une jouissance, on ne peut pas passer sa vie à jouir » (en fait, il avait employé un autre mot que « jouissance », mais je tiens à préserver ici les oreilles chastes).

Alors, trouver le bonheur ? non. tendre vers un certain état de plénitude, de sérénité, de tranquilité d'esprit. Sans doute. Mais en ce qui me concerne ce but n'a jamais été atteint ici au Québec, bien au contraire. Je trouve cette province assez anxiogène. Pour toutes sortes de raisons qui vont du social au sense large du terme (de la mentalité de mes voisins à la corruption politique) aux choses plus physiquement palpables (états des infrastructures, système de santé, etc).

Le Canada n'est certes pas le pire pays du monde, il n'est pas non plus le meilleur, si tant est qu'il est possible de faire un classement. Classement dont il faut toujours se méfier. Les Danois proclament peut-être leur bonheur mais c'est aussi un des pays qui connait la plus forte consommation d'antidépresseurs. Avec le Canada.

On remarquera la position de la France dans la liste des pays de l'OCDE. Comme le faisait justement remarquer PigKiller (#7), la perception qu'on a d'un pays, n'a souvent pas grand chose à voir avec la réalité des chiffres.

@glycerine
C est toujours un peu comme ca avec les etudes vastes ou macro economiques. Il y a un bon nombre de gens qui ne sont pas concernes par les chiffres annonces.
Un des problemes c est qu on associe souvent bonheur a confort materiel. Alors on regarde les salaires, le niveau  d'assurance sociale etc... Oui c'est un critere, mais le plus important est je pense, la possibilite de batir quelque chose. Est ce que ce pays ou cette province vous a permis de creer une entreprise ou de repondre a une vocation profonde impossible a satisfaire ailleurs? Dans ce cas vous serez plus proche du bonheur. Si on s expatrie sans chercher cela, on sera au mieux dans une comparaison mitigee entre 2 pays qui au final se valent pour le niveau de vie et si on fuit la guerre ou un regime autoritaire, on a besoin de + une fois le sentiment de securite atteint. Il faut vraiment se poser ces questions: que viens-je precisement chercher au Canada? Si je fuis telle ou telle chose de la France que je deteste, vais-je quand meme batir ce dont je reve? Ai-je meme un reve et la possibilite meme etroite de le realiser?

Le pays n'est pas parfait, mais oui, je suis heureuse au Canada. Clairement car je ne vis pas dans une grande ville et pour le sentiment de sécurité oui. Comme partout, il faut un temps d'adaptation, mais une fois qu'on se sent chez soi...
J'ajouterai juste qu'il ne faut pas mélanger Québec et Canada en général. La province ne se distingue pas que par sa langue, il faut le prendre avec des pincettes. De plus, ne confondons pas le bonheur en tant qu'expat et celui en tant que personne originaire du pays, tout est relatif. De la même façon, la vie à Montréal, avec tous ces français qui débarquent, sera bien différente de la vie dans d'autres provinces telles que l'Alberta ou le Manitoba. Ou bien ces régions du nord qui se sentent abandonnées et dont les habitants sont en souffrance. Le pays est bien trop grand pour être généralisé.

Bonjour á tous!


Tout d'abord Permettez-moi de me présenter brièvement: arrivée à Montreal le sac à dos  fin 2000, j'ai obtenu ma résidence permanente sur place fin 2001; retournée (accompagnée!) en France en 2002 pour raison familiale; Repartie vivre définitivement  á Montréal (plus précisément á L'Ile Bizard, qui est un arrondissement de Montréal)  fin 2014 avec ma petite famille. Ma vie est financièrement confortable.

J'aime : la beauté de la nature, la luminosité extraordinaire du ciel, la rigueur de l'hiver et la chaleur de l'été, le système d'éducation, l'omniprésence des pistes cyclables, la densité de la population, le pacifisme...

Je n'aime pas: la médiocrité du système de santé, la difficulté à se procurer des aliments de qualité, le complexe d'infériorité du Québécois par rapport aux Français de France, la superficialité des relations humaines, la précarité des emplois (pas de CDI), le monopole de la SAQ, le manque de compétiteurs FAI, le manque de diversité
des produits (alimentaires, vestimentaires, ameublement etc...)

Et avec un peu d'avance: mes meilleurs vœux pour l'année 2017!

Mayoche2017 a écrit:

Et avec un peu d'avance: mes meilleurs vœux pour l'année 2017!


Bonne année à vous de la part d'un voisin de Pierrefonds!

J'ai du chercher 3 secondes sur Google ce qu'était la SAQ et juste avant le réveillon j'ai trouvé ça drôle.

ça fait 46 ans que je suis au Canada.
Arrivé en 1970, les salaires au Canada étaient 3 fois les salaires en France.
Aujourd'hui les salaires sont meilleurs en France qu'au Canada mais les gens continuent quand même de venir  au Canada pour d'autres raisons entre autres la qualité de vie.
Une chose est certaine: pas besoin de se déplacer pour aller aux sports d'hiver.Les sports d'hiver viennent à nous tous seuls. Il n'y a qu'à regarder dehors: de la neige à perte de vue.
Si je fais le bilan, je dirais que je ne regrette rien.
C'est vrai que l'herbe est plus verte ailleurs.
La seule différence est qu'ici l'herbe disparaît sous la neige.
Elle n'est plus verte mais blanche.
Le bonheur est intérieur. Il ne dépend pas vraiment du pays où on vit.
On crée son propre bonheur quand on fait la paix avec soi-même et avec ceux qui nous ont fait du tort.

Est-il vrai que les salaires sont meilleurs en France? Dans l'enseignement ce n'est pas le cas c'est sûr mais qu'en est-il des autres domaines?