Les Québécois détestent les Français... tant pis, j'aime les Québécois

Comme beaucoup de Français, avant de m'installer ici je voyais le Québec comme une partie de la France en Amérique, peuplé d'une bande de joyeux lurons, toujours souriants et sympathiques. Nos cousins d'Amérique, avec leur accent festif, semblaient tellement accueillants et de bonne humeur que je ne m'étonnaient pas que les Français soient des dizaines de milliers chaque année à venir tenter leur chance de ce côté-ci de l'atlantique. Par contre j'étais bien en peine de m'expliquer pourquoi ils sont presque aussi nombreux à faire le voyage en sens inverse pour revenir, aigris, vers leur pays. L'explication la plus commune et certainement la plus éloignée de la vérité est la difficulté à s'adapter au climat.
Il y a 3 ans j'ai moi-même fais le pas. Et j'ai compris.
Tout d'abord, la première erreur à rectifier concerne justement le climat. L'hiver au Québec c'est magique. Certes, -25 degrés Celsius ça peut sembler rédhibitoire mais j'affirme que j'ai eu plus froid par +2 degrés un 25 novembre pluvieux et venteux à Paris que début février au carnaval d'hiver sur les pleines d'Abraham sous un soleil radieux avec une neige éclatante.
Et même si le printemps n'est pas beau, je ne crois pas une seconde que le climat soit le facteur numéro 1 pour expliquer le retour des expats au pays.
Mon explication vaut ce qu'elle vaut mais après en avoir fait l'expérience et en avoir discuté avec beaucoup de monde j'en ai l'intime conviction.
Tout d'abord il faut bien admettre que nous, Français, nous nous croyons au centre de l'univers et sommes persuadés que nous avons la mission d'apporter la lumière à un monde plongé dans l'obscurité. C'est une caricature évidemment et le paysan Breton ou l'ouvrier Lorrain en sont bien loin. Mais demandez à un bobo Parisien ce qu'il pense de l'activité culturelle de Québec ou même de Montréal et vous verrez que les traits de ma caricature ne sont pas si épais que cela. En tous cas, ce qui est sûr et certain c'est que c'est bien la perception qu'ont de nous bon nombre de Terriens.
Bien entendu, vous trouverez très peu de Québécois qui vous diront d'emblée ce qu'ils pensent vraiment des Français. D'où vient alors ce sentiment mitigé que l'on ressent après quelques mois passés ici? De la paranoïa? Peut-être un peu. C'est difficile à cerner mais à force d'entendre des remarques désobligeantes sur les Français à la télévision, à la radio et dans les forums internet il faut bien se faire une raison. Les Québécois nous détestent cordialement.
Pourquoi avons-nous tant de mal à nous en rendre compte? Il y a 2 raisons à cela. La première est de notre ressort. Notre arrogance nous aveugle et on a du mal à comprendre, un peu comme Georges Bush à propos des Américains, que le monde entier ne nous attende pas comme le Messie. La deuxième est du ressort des Québécois eux-mêmes. Dominés par les Canadiens Anglais, entourés par plus de 300 millions d'anglophones, ils nous considèrent, à tord je pense, comme leur bouée de secours linguistique et culturelle francophone. Ce sentiment de dépendance masque, dans un processus de refoulement, ce rejet des Français qu'ils laissent entrevoir si on gratte un peu le vernis et qui, à l'occasion, peut s'exprimer, comme une soupape de sécurité, assez violemment.
À l'automne dernier, un fait divers à permis aux Québécois d'utiliser cette soupape. Dans un pub irlandais, une altercation entre un Québécois et un Français à conduit le Québécois en prison et le Français dans le coma. Tout aurait débuté par une moquerie du deuxième à propos de l'accent du premier. Cette simple bagarre de bar a débouché dans les médias sur une vague de sentiment anti-français qui a mis plusieurs jours avant de retomber. Les Québécois se sont alors permis d'exprimer toute leur détestation des Français. Les forums débordaient de messages sur l'arrogance française, leurs sentiments de supériorité, leur colonialisme.
Les Québécois n'aiment pas les Français… et ils ont parfois raison. Il y a quelques jours mon fils rentre à la maison après quelques courses au IGA en face de chez nous et me raconte sa mésaventure. Il est à la caisse et reconnaît un Français à son accent juste devant lui. Celui–ci paie ses achats et au moment de partir dit à la caissière : « votre slogan Vive la bouffe est vraiment nul ». Devant ce comportement typique du parigot en vacances, j'ai envie de crier « Mais qu'est-ce qu'on en a à faire de ton avis, imbécile!!! »
D'abord, ce n'est pas la caissière qui a choisi le slogan d'IGA, fout lui la paix. Ensuite, même si ça me révulse moi aussi d'entendre sans arrêt parler de bouffe au lieu de nourriture, ce mot n'a pas la même signification en France et ici, où il s'agit simplement d'un mot d'argot. Enfin, quand on est accueillit on se garde de faire des commentaires désobligeants sur son hôte. Si ça ne te plaît pas, vas donc voir ailleurs.
Je disais donc, comportement typique du parigot en vacances mais malheureusement comportement trop souvent vu et entendu et associé aux Français par la grande majorité de la population du Québec.
Ceci dit, ces sentiments négatifs ne sont pas tous de notre faute. La France a perdu l'Amérique au profit des Anglais et ils ne se sont pas gênés pour nous dénigrer, aujourd'hui encore. Mais ça c'est une autre histoire.
Les Québécois n'aiment pas les Français, c'est un fait. Pour ma part, j'ai fini par m'en faire une raison. J'aime les Québécois et les Québécois me le rendent bien en général. J'aime le Québec et je ne regrette qu'une chose c'est de ne pas être venu ici plus tôt.
Si vous êtes prêt à mettre votre égo de côté et à découvrir des gens formidables de simplicité et de gentillesse le Québec est fait pour vous.

Jean

Il faut savoir que la principale raison du retour des Français est l'éloignement familliale et ils ne rentrent pas forcément aigri. La dureté du climat vient ensuite, et avec les -20°C qu'on a eu ces jours çi, ça perd de sa magie.

Je ne sais pas ce que t'on fait les Parisiens et les Québécois pour être aussi agressifs envers eux. Je n'ai pas l'impression que les Québécois détestent les Français. C'est sûrement vrai des nationalistes de l'extrême gauche mais sinon je n'ai jamais ressenti ça des Québécois. Surtout que les Québécois ne sont pas forcément des Québécois de Souche. Sincérement, ton témoignage est intéressant mais frise souvent la caricature.

Bonjour Franco-Canadien,

Je n'ai pas l'impression d'avoir été agressif et les Québécois ne m'ont rien fait de mal. Au contraire, à partir du moment où on ne ramène pas sa "fraise de Français" ils vous accueillent à bras ouverts. Ça fait 3 ans que je suis ici et je n'ai pratiquement que des amis Québécois.
Je pense que pour un projet d'expatriation il faut avoir toute les cartes en main et l'accueil qui nous sera réservé en est une importante. Je tiens juste à prévenir les futurs expats de laisser leur égo en France avant de venir.

Bonne journée,
Jean

Tu utilises des termes comme "bobo parisien" et "parigot". Ce n'était pas utile et la ramener n'est pas l'apanage des parisiens.

Sur le fond, je ne pense pas qu'on soit obligé de la fermer et aimer le hockey pour s'intégrer. Ça aide pour se faire des amis auprès des Québécois qui attendent un certain comportement de toi, mais c'est aussi un jeu dangereux car ça peut être intenable. J'ai parfaitement réussi à m'intégrer tout en conservant mes goûts et ma personnalité.

Franco-canadien a écrit:

Tu utilises des termes comme "bobo parisien" et "parigot". Ce n'était pas utile et la ramener n'est pas l'apanage des parisiens.

Sur le fond, je ne pense pas qu'on soit obligé de la fermer et aimer le hockey pour s'intégrer. Ça aide pour se faire des amis auprès des Québécois qui attendent un certain comportement de toi, mais c'est aussi un jeu dangereux car ça peut être intenable. J'ai parfaitement réussi à m'intégrer tout en conservant mes goûts et ma personnalité.


Je pense effectivement que l'on peut très bien s'intégrer, tout en restant qui l'on est et en conservant sa personnalité. Donc, quelqu'un qui est chiant en France risque fort de l'être ici aussi; s'il est amère en France, il transportera son amertume au Québec ou alors, une fois les premiers émois passés, il trouvera bien des défauts au Québec, car nous en avons. 

Le témoignage de JeanJean est toutefois intéressant. J'ai bien aimé son humour... et il décrit bien une réalité. J'ai pu côtoyer des Français super sympathiques (dont certains sont nos amis depuis longtemps), mais j'en ai rencontrés qui vraiment se prennent pour d'autres et passent leur temps à tout comparer avec la France ou alors à parler en mal du pays qui les a pourtant vus grandir, ce que je supporte très mal.

Je n'ai jamais eu l'impression que les Québécois détestaient systématiquement les Français. Comme je le soulignais dans un autre fil, nous avons aussi nos Québécois chiants et qui ne sont pas ouverts du tout aux autres.

Je n'ai jamais eu l'impression que les Québécois détestaient systématiquement les Français. Comme je le soulignais dans un autre fil, nous avons aussi nos Québécois chiants et qui ne sont pas ouverts du tout aux autres.

Vu nos mésaventures et le soutien que nous avons eu et avons à ce jour....Expliquez moi !!!

Pour le reste, lire Ensaimada est toujours sage de justesse  !!!!!

Bon nombre d'entre nous devrions en tirer des lignes de conduite, vivement 2012 Ensaimada :)

Bonjour Ensaimada,

Évidemment le titre de mon message est un peu provocateur dans le but de susciter la discussion.
Je connais bon nombre de Québécois qui adorent les français. Ce sont en général des gens qui ont voyagé en France ailleurs qu'à Paris (désolé pour Franco-Canadien) et qui ont eu l'occasion d'apprécier l'accueil dans nos belle régions.
Cependant, l'expression "Maudit Français" à bien été inventée ici et ce n'est sans doute pas pour rien.
Et je ne pense pas avoir renié ce que je suis parce que je me suis découvert une passion pour le hockey (pour les Remparts de Québec évidemment...) et que j'aime beaucoup certains fromages du Québec.
En fait, à mon humble avis il est illusoire de croire que l'expatriation n'a pas un effet, positif ou négatif, sur la personnalité de l'expatrié.
Comme le résume très bien l'auteur Stepen Clarke dans son livre "Français je vous haime" on peut diviser les expatriés en 2 catégories. Ceux qui adoptent à 150% les us et coutumes de leur pays d'accueil et ceux qui subliment et finnissent par regretter même la pire des situations vécue dans leur pays d'origine. Et en général, les expats passent d'un extrême à l'autre régulièrement.

Jean

Je n'ai pas lu le livre "Français je vous haime" mais je ne me reconnais pas dans les deux extrêmes qui est décrit. Comme mon pseudo l'indique, je me sens Franco-canadien. Je me sens comme un immigrant français au Canada. Et autant la culture canadienne que la culture française me donnent un équilibre dans ma vie, et non ballotement entre deux extrêmes.
Il y a peut être aussi une différence de vision entre toi qui vit à Québec et moi à Montréal. Montréal est beaucoup plus multiculturelle et permet certainement plus facilement de faire coexister

Franco-Canadien, parisien de naissance :gloria

En effet, JeanJean, il y a parfois des Québécois qui vont traiter les Français de « maudits Français », mais bien souvent ils ne sont jamais allés en France ou même en Europe.

Et oui, Franck et Nathalie... vivement 2012... et nous y sommes et le temps passe tellement vite ! :)

Ensaimada a écrit:

En effet, JeanJean, il y a parfois des Québécois qui vont traiter les Français de « maudits Français », mais bien souvent ils ne sont jamais allés en France ou même en Europe.

Et oui, Franck et Nathalie... vivement 2012... et nous y sommes et le temps passe tellement vite ! :)


Je voulais dire: Aout 2012...

D'emblée, en tant que Québécois, j'affirme bien aimer, vous les Français, votre pays, votre culture, notre langue que j'enseigne à titre de professeur de français, langue et littérature, dans un CEGEP en banlieue de Montréal. Je vais régulièrement en France, étant donné que ma fille est mariée à un Français de Chartres où, avec leurs deux enfants, ils résident. Toutefois, si je considérais mon gendre comme représentatif des Français en général, j'aurais raison de détester les Français. Ayant vécu au Québec quelque deux ans au début des années 1990, ce jeune homme n'a pas su s'y adapter, y faire son nid, parce qu'il détestait tout du Québec : le climat, le mode de vie nord-américain, les Québécois et la langue d'ici surtout, objet constant de raillerie de sa part. Bien que détenteur d'une maîtrise en linguistique, il se permet de me donner des leçons de français, qu'il soit en visite au Québec ou chez lui. Il ne s'est jamais gêné pour traiter le Québec et les Québécois de «cons», lui qui n'est détenteur que d'un Bac et qui gagne sa vie en vendant des maisons et qui ne peut écrire une ligne sans faute d'orthographe ou de grammaire.

Je fais la part des choses, la France est un merveilleux pays, les Français forment un peuple attachant et j'aime bien en compter quelques-uns parmi mes amis et collègues.

Malheureusement, c'est justement le genre de Français que les Québécois ne peuvent supporter.

Néanmoins j'ai pas mal d'amis français et ils ne sont pas comme ça.

Et moi aussi j'adore la France ! Chartres, d'ailleurs, est une très belle ville. Sans doute la cathédrale qui m'a le plus émerveillée ... avec, pas très loin, le « pays » de Marcel Proust :)

tu l'a pas encore encorné ton gendre? :lol::lol: Belle description que tu nous a fait là ,c'est le genre d'oiseaux qui nous fait passer pour des donneurs de leçons . le fait qu'il a échouer dans son intégration ,pour lui c'est la faute  aux québécois , . En plus ta fille semble bien avoir réussit elle . J'en ai quelque uns de ce genre sur mon forum   ,quand tu leur dit quelque chose qui faut pas faire ,et qui leur plaît pas ,c'est  moi le cons . Moi j'aime votre accent ,surtout celui des femmes (tv5).  jean  luc ;)

Tout ceci est bien gentil mais il reste que le racisme n'est pas absent du Québec. Et les français peuvent en faire les frais de temps en temps. Je crois que c'était simplement le point du premier message.

Ceci dit, moi non plus je n'aime pas tellement les français et pourtant j'en suis un. (mais je me soigne)

JeanDuez a écrit:

Tout ceci est bien gentil mais il reste que le racisme n'est pas absent du Québec. Et les français peuvent en faire les frais de temps en temps. Je crois que c'était simplement le point du premier message.

Ceci dit, moi non plus je n'aime pas tellement les français et pourtant j'en suis un. (mais je me soigne)


:lol:

Comme beaucoup de Français, avant de m'installer ici je voyais le Québec comme une partie de la France en Amérique,
1ere erreur, pourtant ce n'est pas faute de le faire savoir…
peuplé d'une bande de joyeux lurons, toujours souriants et sympathiques.
Comme dans le pays des bisounours !!!!!!!!!
Nos cousins d'Amérique,
Les trois mots qui font preuve de la *supériorité colonialiste*
avec leur accent festif, semblaient tellement accueillants et de bonne humeur que je ne m'étonnais pas que les Français soient des dizaines de milliers chaque année à venir tenter leur chance de ce côté-ci de l'atlantique.
Vu comme ça c'est plus que de la franche camaraderie ? allons s'y camarade.
Par contre j'étais bien en peine de m'expliquer pourquoi ils sont presque aussi nombreux à faire le voyage en sens inverse pour revenir, aigris, vers leur pays. L'explication la plus commune et certainement la plus éloignée de la vérité est la difficulté à s'adapter au climat.
Il y a 3 ans j'ai moi-même fais le pas. Et j'ai compris.
À chaque raison pour immigrer, il y en a une pour repartir, ce sera pour certain, le climat, le boulot, l'isolement, la phase lune de miel avec le pays qui se termine etc… .
Tout d'abord, la première erreur à rectifier concerne justement le climat. L'hiver au Québec c'est magique. Certes, -25 degrés Celsius ça peut sembler rédhibitoire mais j'affirme que j'ai eu plus froid par +2 degrés un 25 novembre pluvieux et venteux à Paris que début février au carnaval d'hiver sur les pleines d'Abraham sous un soleil radieux avec une neige éclatante.   
Et même si le printemps n'est pas beau, je ne crois pas une seconde que le climat soit le facteur numéro 1 pour expliquer le retour des expats au pays.
L'affirmation de l'un ne fait pas forcément la réalité de l'autre.
Mon explication vaut ce qu'elle vaut mais après en avoir fait l'expérience et en avoir discuté avec beaucoup de monde j'en ai l'intime conviction.
Attention Dès que l'on a trop de certitudes, on n'avance plus. "
Gilles Archambault,  La fleur aux dents - 1971.

Tout d'abord il faut bien admettre que nous, Français, nous nous croyons au centre de l'univers et sommes persuadés que nous avons la mission d'apporter la lumière à un monde plongé dans l'obscurité.
Encore une vulgaire caricature et non  l'immigrant Français n'est pas le messie.
C'est une caricature évidemment et le paysan Breton ou l'ouvrier Lorrain en sont bien loin.
Mais demandez à un bobo Parisien ce qu'il pense de l'activité culturelle de Québec ou même de Montréal et vous verrez que les traits de ma caricature ne sont pas si épais que cela.
Si je comprends bien la connaissance appartient à la capitale et les incultes sont dans les bas fonds de la France ????
En tous cas, ce qui est sûr et certain c'est que c'est bien la perception qu'ont de nous bon nombre de Terriens.
Bien entendu, vous trouverez très peu de Québécois qui vous diront d'emblée ce qu'ils pensent vraiment des Français.
Parce que cette réflexion ne fonctionne que dans un seul sens ?, bonjour les œillères !!!! les Québécois disent ce qu'ils ont envie de dire à la différence qu'il faut savoir aussi les écouter
D'où vient alors ce sentiment mitigé que l'on ressent après quelques mois passés ici? De la paranoïa? Peut-être un peu. C'est difficile à cerner mais à force d'entendre des remarques désobligeantes sur les Français à la télévision, à la radio et dans les forums internet il faut bien se faire une raison. Les Québécois nous détestent cordialement.
Le Français n'aime pas que l'on se moque de ses travers par contre se moquer du travers des autres pas de soucis.
Pourquoi avons-nous tant de mal à nous en rendre compte? Il y a 2 raisons à cela. La première est de notre ressort. Notre arrogance nous aveugle et on a du mal à comprendre, un peu comme Georges Bush à propos des Américains, que le monde entier ne nous attende pas comme le Messie.
Ben voyons donc……….
La deuxième est du ressort des Québécois eux-mêmes. Dominés par les Canadiens Anglais, entourés par plus de 300 millions d'anglophones, ils nous considèrent, à tord je pense, comme leur bouée de secours linguistique et culturelle francophone.
Là je me pose la question vivons nous dans le même Québec ?
Ce sentiment de dépendance masque, dans un processus de refoulement, ce rejet des Français qu'ils laissent entrevoir si on gratte un peu le vernis et qui, à l'occasion, peut s'exprimer, comme une soupape de sécurité, assez violemment.
J'comprends ben
À l'automne dernier, un fait divers à permis aux Québécois d'utiliser cette soupape. Dans un pub irlandais, une altercation entre un Québécois et un Français à conduit le Québécois en prison et le Français dans le coma. Tout aurait débuté par une moquerie du deuxième à propos de l'accent du premier. Cette simple bagarre de bar a débouché dans les médias sur une vague de sentiment anti-français qui a mis plusieurs jours avant de retomber. Les Québécois se sont alors permis d'exprimer toute leur détestation des Français. Les forums débordaient de messages sur l'arrogance française, leurs sentiments de supériorité, leur colonialisme.
Ahhhhhhhh les bagarres de pilier de bar finissent toujours pareil avec un gagnant et un perdant.
Les Québécois n'aiment pas les Français… et ils ont parfois raison. Il y a quelques jours mon fils rentre à la maison après quelques courses au IGA en face de chez nous et me raconte sa mésaventure. Il est à la caisse et reconnaît un Français à son accent juste devant lui. Celui–ci paie ses achats et au moment de partir dit à la caissière : « votre slogan Vive la bouffe est vraiment nul ». Devant ce comportement typique du parigot en vacances, j'ai envie de crier « Mais qu'est-ce qu'on en a à faire de ton avis, imbécile!!! »D'abord, ce n'est pas la caissière qui a choisi le slogan d'IGA, fout lui la paix. Ensuite, même si ça me révulse moi aussi d'entendre sans arrêt parler de bouffe au lieu de nourriture, ce mot n'a pas la même signification en France et ici, où il s'agit simplement d'un mot d'argot. Enfin, quand on est accueillit on se garde de faire des commentaires désobligeants sur son hôte. Si ça ne te plaît pas, vas donc voir ailleurs. Je disais donc, comportement typique du parigot en vacances mais malheureusement comportement trop souvent vu et entendu et associé aux Français par la grande majorité de la population du Québec.
Faut pas généraliser, un Québécois est capable de faire la différence. Maintenant de l'obscurantisme il y en à partout et pourtant  comme qui disait : la terre est ronde mais pourtant il y a des cons dans tous les coins. 
Ceci dit, ces sentiments négatifs ne sont pas tous de notre faute. La France a perdu l'Amérique au profit des Anglais et ils ne se sont pas gênés pour nous dénigrer, aujourd'hui encore. Mais ça c'est une autre histoire.
Aller un petit air de violon, ça changera de l'accordéon.
Les Québécois n'aiment pas les Français, c'est un fait. Pour ma part, j'ai fini par m'en faire une raison.
Les Québécois ne peuvent pas aimer tous le monde non plus, ils passeraient leur temps à nous donner des grandes tapes dans le dos avec un  :< tiens mon p'tit Fracais que j't'aime toué :> . Tout le monde sait qu'ils sont taillés comme des bucherons et qu'ils finiraient par nous démolir une épaule ou le dos avec leurs grandes mains.
J'aime les Québécois et les Québécois me le rendent bien en général. J'aime le Québec et je ne regrette qu'une chose c'est de ne pas être venu ici plus tôt.
Si vous êtes prêt à mettre votre égo de côté et à découvrir des gens formidables de simplicité et de gentillesse le Québec est fait pour vous.
Pourquoi mettre son égo de côté ? chasse le naturel et il reviendra au galop. Immigrer ce n'est de faconner le pays à notre image mais d'en faire parti.Jean

JeanDuez a écrit:

Tout ceci est bien gentil mais il reste que le racisme n'est pas absent du Québec. Et les français peuvent en faire les frais de temps en temps. Je crois que c'était simplement le point du premier message.

Ceci dit, moi non plus je n'aime pas tellement les français et pourtant j'en suis un. (mais je me soigne)


tu m'a bien fait rigoler on est connu pour bien S'aimer soit moi même (notre arrogance légendaire)  :lol::lol::lol:  celas dit j'ai toujours des problèmes avec les expats aussi ,merci te m'avoir fait rire .  jean  luc ;)

Cher Jean-Luc,

Pendant plus de 20 ans, moi, tout comme la mère de ma fille, j'ai essayé en vain d'aimer ce gendre que je n'ai pas choisi, bien entendu. Par respect pour ma fille, je le tolère, puisque c'est son mari et le père de mes petits-enfants. Quand nous nous déplaçons pour les visiter, c'est à peine s'ils nous adresse la parole pendant notre séjour - inutile de dire que nous ne restons jamais longtemps - parce qu'il se permet d'être insolent, irrespectueux, railleur, nous fait passer pour des ploucs, quoi ! C'est un manipulateur narcissique et la meilleure chose qui lui soit arrivée, c'est d'avoir rencontré ma fille, qui est belle, trop belle pour lui. Il a fait le vide autour d'elle, l'a coupée de ses amis de jadis, pour en faire «une vraie française», comme il aime bien le dire. Et pour tout dire, maintenant, je le déteste royalement ! Heureusement que tous les Français ne sont pas comme lui.

Les histoires de famille c'est ce qu'il y a de pire dans les couples binationaux ,c'est moi c'etais belle mère -belle fille et moi au milieu ,j'ai du faire la guerre contre ma mère,mais maintenant c'est finit. C'étais toujours un français en Allemagne doit vivre comme en France ,moi je vit comme un allemand .
un jour moi et ma femme on rencontre un expatrié qui demande son chemin en très mauvais allemand .Ma femme gentiment lui parle en français ,lui indique son chemin,et lui commence a parler de son boulot qu'il travaille pour une grande firme française ,qu'il commande des allemands etc,etc,et ce avec beaucoup d'arrogance,ma femme lui a répondu qu'elle lui a parler en français en Allemagne ,et qu' il étais un connard de français .  Mais on est pas tous comme ça . j'ai trouver cet vidéo de 1967 ,avec notre charlot national qui explique le problème franco-canadien ,il parle de Montréal la française ,du Québec français libre .Et de la France comme la mère patrie .  http://www.dailymotion.com/video/xlkgb_ … UBNEjfNga8  jean  luc ;)

bete-a-cornes a écrit:

Cher Jean-Luc,

Pendant plus de 20 ans, moi, tout comme la mère de ma fille, j'ai essayé en vain d'aimer ce gendre que je n'ai pas choisi, bien entendu. Par respect pour ma fille, je le tolère, puisque c'est son mari et le père de mes petits-enfants. Quand nous nous déplaçons pour les visiter, c'est à peine s'ils nous adresse la parole pendant notre séjour - inutile de dire que nous ne restons jamais longtemps - parce qu'il se permet d'être insolent, irrespectueux, railleur, nous fait passer pour des ploucs, quoi ! C'est un manipulateur narcissique et la meilleure chose qui lui soit arrivée, c'est d'avoir rencontré ma fille, qui est belle, trop belle pour lui. Il a fait le vide autour d'elle, l'a coupée de ses amis de jadis, pour en faire «une vraie française», comme il aime bien le dire. Et pour tout dire, maintenant, je le déteste royalement ! Heureusement que tous les Français ne sont pas comme lui.


Bonjour,
Et qu'en pense votre fille de cette situation ?
Car quand on lit la description que vous faites de votre gendre, on peut dire que c'est un con! Mais pourtant votre fille l'a choisi... Pourquoi ?
Elle ne dit rien quand votre gendre ne vous reçoit pas convenablement quand vous venez en France pour leur rendre visite ?
Cordialement
Guillaume

Tout jeune expatrié, cela ne fait qu'un mois que je suis au Québec, je n'ai pas vraiment ressenti cette haine dont on pourrait faire l'objet.
Il y a bien parfois certains québécois qui en voyqnt qu'on est étranger vont appuyer leur accent, articuler encore moins qu'a la normal et compliquer un peu la situation, mais c'est de bonne guerre.

Pour ce qui est de l'image des français au Québec, une de mes grandes questions à l'étranger est de demander ce que représente la france et les français, j'ai eu l'occasion d'en discuter avec quelques québécois et ce qu'il ressort parfois sur les ostid'français, c'est effectivement qu'il y en a qui sont arrogant, hautain, supérieur, cependant une différence est bien marqué, ce ne pas tous les français, il en ressort même pour la plupart que ce sont les parisiens qui se comportent ainsi et pour avoir habité à Paris, c'est vrai que le petit parigo qui est né intramuros, dans un environnement bourré de fric, qui ne voit le monde qu'a travers son arrondissement,que l'on berce depuis sa plus tendre enfance dans l'illusion qu'il est supérieur, qu'il vaut mieux que les autres, celui la en effet peut être particulièrement imbu de lui même !
Ce n'est cependant qu'une infime partie des parisiens, et une mentalité que l'on retrouve d'ailleurs partout, je pense également qu'il y a beaucoup de gens qui une fois à l'étranger en profitent pour faire n'importe quoi et ne respectent plus rien,ce sont ces types de comportements qui pourraient aboutir à une certaines animosité de la part de quelques québécois, un amalgame fait rapidement entre quelques personnes et une population d'ailleurs on en a peut être pas conscience mais on fait aussi en france très rapidement des amalgames, rien qu'au niveau des cités ou des étranger en france !

Mais d'un point de vue générale, les québécois font très bien la différence et ils côtoient suffisamment de français pour savor que tous ne sont pas comme ça et d'ailleurs la première chose que me disent beaucoup de gens, c'est je connais pleins de français, j'ai pleins d'amis français, j'ai pleins de collègues français ...
D'une manière générale les québécois aime bien la france, ses vins, ceux qui ont eu la chance de voyager ses cuisines ...

Nous sommes moins perçu comme français que comme être humain et personne à part entière avec des caractères, des comportements, des éducations différentes et une culture qui diffère légèrement !
Il ne faut pas s'arrêter au fait d'être français et penser que l'on va être haït pour ça !

Pour ce qui est de ceux qui vont revenir un peu aigri, l'expatriation est quand même une épreuve relativement difficile, coupé de sa famille, ses amis, ses repères, parsemé d'embuches ...
Ce n'est pas toujours l'eldorado, auquel on s'attendait et c'est rarement aussi facile que l'on se l'imaginait !
ça peut en aigrir certains sur le moment mais avec un peu de temps et en relativisant, ce sont toujours des expériences très riches, qui nous ont fait progresser et que l'on est content d'avoir vécu !!

Les Français vivant en France ont une image cliché du Québécois, image véhiculée par toute sortes de messages qu on leur fait passer a travers les médias . Propagande . Bien loin de la réalité.
Étant Français, cela fait plus de 15 ans que je vis au Canada, principalement a Montréal, mais aussi a Vancouver. Et j en ai rencontré des Français, de toutes les régions de France. Et pour la majorité d entre-eux, la pilule est amère. 
La majorité des Québecois sont sympas, entre eux. Mais il y a en majorité un arrière gout d hypocrisie lorsque l on confronte un Québecois et un Français, je parle du coté du Québécois. (je parle toujours en majorité)
Combien y-a-t-il de français ayant eu des "amis" Québécois, pour se rendre compte, après quelques mois voire années, qu en fait, tout cela n est en fait qu une sorte de jeu du Québécois. L hypocrisie semble être leur seconde nature, d ailleurs ils vous rient au nez lorsque vous leur faites la remarque, qu est-ce-qu il pourraient faire d autre? 
Saviez-vous qu il y a eu pas si longtemps que ca (et qu il y a peut-être encore) des Québécois qui apprennent a leurs enfants a détester les Français?
Le problème de l image du Français n existe pas seulement au Québec, mais aussi dans beaucoup de pays dans le monde. La grande gueule qui se prend pour le nombril du monde. Il n y a pas grand chose qu il ne sache pas, Monsieur le Français.
La culture, l éducation, et la bouffe, sont probablement les 3 choses que les pays étrangers (surtout aux USA) retiennent de l image de la France.

Les québecois qui ont voyagé, en France ou ailleurs, sont en général plus ouverts d esprit. Ce ne sont pas de ces québécois qui ont une image un peu cliché du Français du 17e siècle qui vient foutre sa merde au Québec. Peut-être que le Français viens justement au Québec parce qu il en a marre de la France et qu il veut étendre un peu son horizon d esprit et voir comment ca se passe ailleurs, avec toujours un peu d espoir qu il sera pas trop mal accueilli.
Le déception apparemment ne fait pas l exception. Au contraire.

Pour ce qui est des Français, il y a ceux qui voient, et ceux qui ne voient pas. Il y a ceux qui auront un jugement des Québécois un peu simpliste en tenant compte uniquement de leur propre expérience, et ceux qui prendront la peine de partager leur expérience avec beaucoup d autres Français.
J ai connu des Français vivant a New-York. Ils ne pourraient en aucun cas vivre a Montréal, justement a cause de ce racisme Québécois envers les Français. Il faut dire que la culture et l éducation Française aux USA est bien mieux vue qu au Canada (je dis bien Canada). Car j ai aussi pas mal voyagé aux USA.

Après plus de 15 ans au Canada, on me demande encore (uniquement au Québec) si je viens d arriver !!! Peut-etre qu il sont presses a ce que je reparte?
D ailleurs , a la lecture de mon CV pourtant bien fourni en expérience Canadienne , certains me demande encore si je suis autorise a travailler au Canada!!!
Si vous voulez vous faire des connaissances Québécoises, OK, mais ca n ira pas bien loin (je parle toujours en majorité car il peut y avoir de rares exceptions). Pour ce qui est des amis, oubliez ca, c est une perte de temps, et ca sera plutot sterile. (je parle toujours en majorité car il peut y avoir et il y a des exceptions)

Oui le Québécois déteste Monsieur le Français (moi aussi en général).  Mais l arrogance du Français ne justifie pas ce racisme de dernier degré.

L'expression maudit français date des années 50.
A l'époque, les importés étaient considérés comme une nuisance, voir même comme des voleurs de jobs.
Aujourd'hui, la société a bien évolué. Les études et statistiques ont prouvé que l'immigration ne nuisait en rien à l'économie et qu'elle était une source culturelle enrichissante.
Bien sûr, il y a toujours des gens qui véhiculent les préjugés qu'ils ont entendu de leurs parents quand ils étaient petits. Souvent ils les répètent sans même en comprendre le sens.
Mais en général, je ne pense pas que les québécois détestent les Français, étant eux-mêmes des descendants de Français.
Quand le général De Gaulle est venu au Québec pour prononcer les paroles historiques: Vive le Québec libre, les québécois pleuraient de joie et ils s'en souviennent encore.
Pour eux la France est importante et à vrai dire ils ne peuvent se passer des échanges culturels entre les 2 pays.

Des cons, il y en a partout, ici au Québec comme ailleurs, tout comme des racistes. Les Québécois ne le sont pas plus ni moins que d'autres peuples. Comme vous le devinez, je suis Québécois, de souche comme on dit.  Personnellement, je connais bien des Français, ici et en France, parmi ma famille (ma fille ayant épousé un Français), parmi mes collègues de travail, comme voisins, parce qu'ils sont nombreux au Québec, à Montréal surtout où je réside. Les Québécois ont beaucoup plus cotoyé de Français que l'inverse, n'est-ce pas. Je me considère comme un homme instruit, bien éduqué, respectueux des gens et de leurs coutumes, parlant bien ma langue. En effet, j'enseigne la littérature française au niveau collégial. Jamais il ne m'est venu à l'esprit de traiter de "maudit Français" un de vous qui aurait été désagréable à mon égard, m'aurait pris de haut, parce que c'est arrivé souvent. Mon gendre, par exemple, est ce genre de garçon suffisant, méprisant, pour qui tous les Québécois sont des ploucs et des cons. Lui, il mérite de se faire traiter de "maudit Français", mais je m'en garde, par respect pour ma fille et leurs deux enfants. Quand il a vécu ici, même ses compatriotes l'évitaient ou finissaient par le traiter de con. Ne dit-on pas que l'amour rend aveugle ? Dans leur cas - ma fille et mon gendre - ce n'est pas ce sentiment qui les lie, mais la possessivité et l'état de dépendance dans lequel ce gendre maintient ma fille. Il n'a jamais permis qu'elle visite ses parents sans lui et quand ils viennent ici, il est taciturne ou se moque de l'accent des locaux, au restaurant, dans les boutiques, partout en commettant des impairs.

Et pour terminer, une chose nous agace, nous, Québécois : la fixation des Français sur notre accent que vous trouvez rigolo. Sachez que de 1760 à 1960, quand la France de Louis XV a perdu la guerre de Sept Ans contre les Anglais et leur a cédé la Nouvelle-France, aucun contact culturel n'eut lieu entre l'ancienne colonie et la mère-patrie pendant ces quelque deux cents ans. Nous avons évolué en vase clos, dans une Amérique anglo-saxonne. Il est tout à notre honneur de parler encore français aujourd'hui. Les Français qui se moquent de l'accent des Québécois font preuve d'ignorance et de mépris.

Enfin, sachez Français, que les Québécois ne sont pas affublés de casques de poil de raton-laveur, de chemises à carreaux, de pantalons d'étoffe du pays, de bottes Kodiak, la hache à la main pour abattre les arbres. Ils ne vivent pas non plus dans des cabanes en bois rond - cette fameuse cabane au Canada, rêve de bien des Français - ne se déplacent pas en moto-neige ou en raquettes, comme le prétend l'ineffable Arielle Dombales et ne se saluent pas en criant "Caribou !". Le progrès est aussi passé par le Québec. Bienvenus au Québec, chers Français !

Les québécois trouvent que les Français ont une drôle de parlure.
Les Français trouvent que les québécois ont une drôle de parlure.
C'est du pareil au même.
C'est comme changer 4 trente sous pour 1 piastre. (expression québécoise)
Explication:
Pourquoi parle-t-on de quatre trente sous dans une piastre, alors que l'on sait tous qu'il y a bien quatre « 25 cents » dans un dollar? C'est justement parce que la couronne anglaise, qui avait cours au Bas-Canada au XIXe siècle, contenait 120 sous (et non « cents » ou « cennes »). Ainsi, si on divise la piastre (couronne) en 4, on obtient 30 sous! Lorsque le Canada adopte un nouveau système monétaire en 1858, il emprunte le nom « dollar » aux Américains et la forme décimale pour sa division. Toutefois, la population francophone de ce qui deviendra le Canada conserve l'appellation « trente sous » pour le quart de dollar même s'il s'agit de 25 cents…

Cette expression signifie simplement échanger quelque chose pour une autre chose équivalente, sans aucun profit ni perte.

L'expression « trente sous » est toujours très répandue afin de désigner une pièce de 25 cents.

Pour en comprendre le sens, il est important de savoir que pendant le régime français (et non anglais), la monnaie qui avait cours était la piastre et qu'il fallait 120 cents pour faire une piastre.  La piastre française est l'ancêtre du dollar canadien actuel qui est équivalent à 100 cents.

Si l'on multiplie quatre fois 30 cents, on obtient 120 cents ce qui est équivalent à une piastre française. L'expression
« trente sous » continua cependant d'être utilisée même après la transition au dollar. L'expression remonte donc au régime français et non sous le régime anglais. Désolé de vous contredire.

À Guillaume,

Je viens de prendre connaissance de votre commentaire et m'empresse d'y répondre. Ma fille est sous contrôle de ce type, son mari qu'elle a rencontré alors qu'elle avait 18 ans, son premier chum, comme on dit ici, alors qu'elle s'était faite jeune fille au pair sitôt ses études complétées. Lors de son premier voyage en France quand elle avait 10 ans, au retour, elle a annoncé à nous ses parents que quand elle serait grande, elle irait vivre dans ce pays. Elle a tout fait pour arriver à ses fins. Quelle est la façon la plus rapide et simple d'obtenir la citoyenneté ? Elle a épousé le premier mec qui s'est présenté et intéressé à elle. Qui prend mari, prend pays, dit le dicton. Elle est malheureusement tombé sur un manipulateur narcissique qui a tôt fait de l'isoler de ses amis, ses parents. Son intégration en France fut difficile, ses diplômes n'ont pas été reconnus, il lui a pris du temps à trouver un emploi. Elle aimerait bien le quitter, mais n'en a pas les moyens, dit-elle. Elle sait que son mari est odieux avec nous ses parents, intervenir, lui causerait préjudice. Que faire ?

bete-a-cornes a écrit:

Enfin, sachez Français, que les Québécois ne ...vivent pas non plus dans des cabanes en bois rond - cette fameuse cabane au Canada, rêve de bien des Français - ne se déplacent pas en moto-neige ou en raquettes, comme le prétend l'ineffable Arielle Dombales et ne se saluent pas en criant "Caribou !". Le progrès est aussi passé par le Québec. Bienvenus au Québec, chers Français !


Ben quand même ! Le chalet en bois rond dans les Laurentides et la motoneige, c'est quand même un trip unique que partagent beaucoup de Québécois et d'immigrés :) (pas moi, je vous rassure). Ceci dit, j'adore votre sens de l'écriture et tout ce que vous pouvez nous raconter sur la petite histoire de l'Histoire du Québec et du Canada. J'en redemande ! :heart:

Ben, je n'ai jamais séjourné dans un chalet en bois rond et j'ai fait une fois de la motoneige à 19 ans... et je n'en referai plus ! (Trop bruyant, trop polluant)

Bonjour,

Bien sûr, faire de la moto-neige, c'est trippant. Je n'en ai fait qu'une fois dans ma vie, alors que j'avais 16 ans, avec un compagnon de classe dont les parents possédaient une moto-neige. À cet âge, je n'avais encore jamais conduit de voiture, encore moins un tel engin. Grand mal fut à mon compagnon de me confier le guidon de la moto-neige... À peine démarré, je lançai la machine à plein régime, éjectant sans m'en rendre compte mon ami assis derrière dans la neige folle, poursuivant ma route à travers champ, grisé par la vitesse, jusqu'à ce que je m'enlise et constate que depuis au moins deux kilomètres, j'étais seul à bord... Inutile de dire que mon ami n'était pas content lorsqu'il me rejoignit, sans mot dire. Par contre, posséder un chalet sur le bord d'un lac au Québec, en Estrie ou dans les Laurentides ou ailleurs dans la vastitude du territoire est un must. Pour ma part, puisque c'est la région de mes origines, l'Estrie est un endroit de prédilection, particulièrement la région du Lac-Mégantic et du mont du même nom qui la domine. Faut voir.

Pauvre Olivier,

Votre témoignage me chagrine. Je ne savais pas les Québécois aussi tordus, aussi peu sincères et viles ! Pourquoi rester alors dans un tel endroit, depuis quinze ans, par surcroît ? Pourquoi persistez-vous à endurer telle humiliation, que ce racisme à l'égard des Français ?

Les Québecois ont un accent, nous aussi nous en avons un !
Quand on monte à la capitale, on se fait très facilement repérer ;)
(A Paris, ils n'ont pas de moto-neige ils ont des moto crottes !!!!)

Pour bete-a-cornes, cela doit être dur d'endurer cette situation. Si je peux me permettre, un conseil parlez en à votre fille , dites que vous êtes blessés par l'attitude de son mari, sans pour autant le critiquer. Dites à votre fille que vous appréciez votre gendre et que vous souhaiteriez être respecté.
Une autre piste serait qu'un proche de votre fille (un frère, une soeur, un grand-parent,...) lui parle et lui fasse part de votre tristesse par rapport aux relations que vous avez avec votre gendre.

Comment sont les relations entre votre fille et sa belle famille ?

bete-a-cornes a écrit:

Bonjour,

Bien sûr, faire de la moto-neige, c'est trippant. Je n'en ai fait qu'une fois dans ma vie, alors que j'avais 16 ans, avec un compagnon de classe dont les parents possédaient une moto-neige. À cet âge, je n'avais encore jamais conduit de voiture, encore moins un tel engin. Grand mal fut à mon compagnon de me confier le guidon de la moto-neige... À peine démarré, je lançai la machine à plein régime, éjectant sans m'en rendre compte mon ami assis derrière dans la neige folle, poursuivant ma route à travers champ, grisé par la vitesse, jusqu'à ce que je m'enlise et constate que depuis au moins deux kilomètres, j'étais seul à bord... Inutile de dire que mon ami n'était pas content lorsqu'il me rejoignit, sans mot dire. Par contre, posséder un chalet sur le bord d'un lac au Québec, en Estrie ou dans les Laurentides ou ailleurs dans la vastitude du territoire est un must. Pour ma part, puisque c'est la région de mes origines, l'Estrie est un endroit de prédilection, particulièrement la région du Lac-Mégantic et du mont du même nom qui la domine. Faut voir.


Ah ah! Pauvre ami! Je fais de temps en temps de la moto-neige avec mon chum. Bien entendu derrière, mais même là, j'adore ça. On passe par des chemins inconnus en pleine forêt, c'est génial. Il était motard dans son ancienne vie et retrouver les automatismes n'a pas été trop difficile pour lui. Ça lui permet au moins de ne pas me perdre en route :). Pour le chalet, qu'il soit en bois rond ou pas, il est hors de question pour moi d'en avoir un. L'idée même d'aller dans une résidence secondaire refaire les mêmes gestes que mon quotidien (courses, préparation de repas, vaisselle, ménage) me hérisse. Je préfère partir moins longtemps, mais à l'hôtel. Pour moi, c'est ça le vrai dépaysement. En tout cas, pas le même avis que pas mal de mes amis Québécois ou immigrés. :)  (faut dire aussi qu'on n'est que 2 à partir en vacances, ça revient moins cher qu'une petite famille)

Cherrybee a écrit:
bete-a-cornes a écrit:

Bonjour,

Bien sûr, faire de la moto-neige, c'est trippant. Je n'en ai fait qu'une fois dans ma vie, alors que j'avais 16 ans, avec un compagnon de classe dont les parents possédaient une moto-neige. À cet âge, je n'avais encore jamais conduit de voiture, encore moins un tel engin. Grand mal fut à mon compagnon de me confier le guidon de la moto-neige... À peine démarré, je lançai la machine à plein régime, éjectant sans m'en rendre compte mon ami assis derrière dans la neige folle, poursuivant ma route à travers champ, grisé par la vitesse, jusqu'à ce que je m'enlise et constate que depuis au moins deux kilomètres, j'étais seul à bord... Inutile de dire que mon ami n'était pas content lorsqu'il me rejoignit, sans mot dire. Par contre, posséder un chalet sur le bord d'un lac au Québec, en Estrie ou dans les Laurentides ou ailleurs dans la vastitude du territoire est un must. Pour ma part, puisque c'est la région de mes origines, l'Estrie est un endroit de prédilection, particulièrement la région du Lac-Mégantic et du mont du même nom qui la domine. Faut voir.


Ah ah! Pauvre ami! Je fais de temps en temps de la moto-neige avec mon chum. Bien entendu derrière, mais même là, j'adore ça. On passe par des chemins inconnus en pleine forêt, c'est génial. Il était motard dans son ancienne vie et retrouver les automatismes n'a pas été trop difficile pour lui. Ça lui permet au moins de ne pas me perdre en route :). Pour le chalet, qu'il soit en bois rond ou pas, il est hors de question pour moi d'en avoir un. L'idée même d'aller dans une résidence secondaire refaire les mêmes gestes que mon quotidien (courses, préparation de repas, vaisselle, ménage) me hérisse. Je préfère partir moins longtemps, mais à l'hôtel. Pour moi, c'est ça le vrai dépaysement. En tout cas, pas le même avis que pas mal de mes amis Québécois ou immigrés. :)  (faut dire aussi qu'on n'est que 2 à partir en vacances, ça revient moins cher qu'une petite famille)


Il faut dire que beaucoup de gens ont acheté des résidences secondaires à l'époque où les prix avaient encore de l'allure ... pour une maison qui a de l'allure. Certains ont fait des rénos et nombreux sont ceux qui quitteront la ville à la retraite pour aller vivre dans leur chalet.

Nous aussi on ira vivre notre retraite ailleurs, si on est encore au Québec. Comme dit Bête à cornes, c'est aussi la région de l'Estrie que nous avons d'ores et déjà choisie pour résidence principale :heart:

Cherrybee a écrit:

Nous aussi on ira vivre notre retraite ailleurs, si on est encore au Québec. Comme dit Bête à cornes, c'est aussi la région de l'Estrie que nous avons d'ores et déjà choisie pour résidence principale :heart:


*LOL* C'est justement la région que plein de nos amis ont choisi et où certains vivent déjà. Ça va être congestionné ! ;)

Ensaimada a écrit:
Cherrybee a écrit:

Nous aussi on ira vivre notre retraite ailleurs, si on est encore au Québec. Comme dit Bête à cornes, c'est aussi la région de l'Estrie que nous avons d'ores et déjà choisie pour résidence principale :heart:


*LOL* C'est justement la région que plein de nos amis ont choisi et où certains vivent déjà. Ça va être congestionné ! ;)


Hi hi, c'est pour ça qu'on ne veut pas de chalet là-bas. On choisira quand ce sera le moment :) (on a de plus en plus des envies de solitude)

Cherrybee a écrit:
Ensaimada a écrit:
Cherrybee a écrit:

Nous aussi on ira vivre notre retraite ailleurs, si on est encore au Québec. Comme dit Bête à cornes, c'est aussi la région de l'Estrie que nous avons d'ores et déjà choisie pour résidence principale :heart:


*LOL* C'est justement la région que plein de nos amis ont choisi et où certains vivent déjà. Ça va être congestionné ! ;)


Hi hi, c'est pour ça qu'on ne veut pas de chalet là-bas. On choisira quand ce sera le moment :) (on a de plus en plus des envies de solitude)


Nous aussi :)

Si vous optez pour la région d'Orford et de Magog, c'est la congestion et des prix faramineux. Un peu plus vers la frontière du Maine, aux confins de la Beauce, il y a de jolis endroits pour élire domicile : Lac-Mégantic, Saint-Romain, Lambton, Lac-Saint-François, de faible densité et encore abordables.

Fermé