Visa 'investisseur'

bonsoir
depuis octobre 2015, le visa investisseur est accordé sur l apport d un montant de 500 000 r$ et plus 125.000 comme avant !
ce qui change fortement la donne
ma question, qui ne peut avoir de réponse ferme, pour ceux qui ont une bonne connaissance de la mentalité économique du pays, comment voyez vous l'évolution de cette règle ?
revenir a un montant plus petit afin de faire venir plus d'investisseur de petite taille ?
ou au contraire garder le cap et faire une sélection par le haut des investisseurs ?

nombre de mes contact n'auraient jamais pu monter leur structure avec cette condition, et une fois de plus je me réveille trop tard :(

Ce genre de mesures, en général, est irréversible. Il faut dire que le Brésil traque de plus en plus les candidats à l'expatriation qui n'apportent pas (ou risquent de ne pas apporter) de valeur ajoutée significative.
De toute manière, avec 125.000 R$, on ne fait plus grand chose...
Désolé

Avec une garantie demandée de 150 000 R$ auparavant pour l'obtention d'un visa d'investisseur,  les projets des investisseurs  ne pouvaient être que limités et n'apportaient pas vraiment de plus value en terme d'emploi pour le Brésil, avec 500 000 R$ demandés aujourd'hui, cela devient plus intéressant pour le pays et élimine d'office pas mal de "rêveurs"

Le Brésil n'a paz besoin de petit. Il en a tellement. Sans oublier que le renouvellement ce n'est pas automatique. Ensuite exemple à BH c est une boutique ouverte une boutique fermé maintenant une catastrophe point de vu économique.

Après il a d'autres pays meilleur pour investir comme le Chili pays stable politiquement économiquement et taux de corruption digne d'un pays d'Europe du Nord.

A vous de voir mais 150 000 reais ce n'est même pas une boutique à bh ou seulement 2 ans de loyer, ce n'est ni un bonne emplacement ni une grande.

Actuellement le Brésil est à reconsidérer.

Peut être dans deux ou trois ans

oui en effet j aurais pu préciser certaine chose: le brésil est grand, tres grand ! et certes ça ne me serait pas venu a l'idée d'ouvrir un truc en plein centre de rio avec 150.000 r$
Mais je cible plutot le ceara et ses petit villages

Il y a encore quelque niches, si le but n'est pas l'enrichissement personnel, où avec peu, on peut démarrer

dans mon projet, sur 500.000 r$, juste la moitié servirait, le reste condamné a rester sur un compte brésilien ! et cela créerait 5 emplois direct (minimum obligatoire pour ce genre d'investissement)

Alors certes c'est petit, a l'échelle d'un havaianas,  gros comparé a un lanchonete familiale, mais c est la recherche, je fuis le centre commercial :)
Je ne suis pas contre le protectionisme, mais mon inquiétude, c'est un Brésil a vouloir faire comme tous les pays (sur)developpé, ou le petit commerce n'a plus sa place, ou seule la succursale peut survivre !

Chris B,  150 000R$ peut paraître important comme somme dans une ville pauvre du Ceara et peut sembler suffire pour monter un projet viable à tes yeux,  mais n'oublie pas qu'au Brésil, pour vivre et créer des emplois, et notamment 5 comme demandé dans le cadre du visa d'investisseur, il te faudra générer un chiffre d'affaire  minimum de 150 000 R$ par an, dont 60 000  serviront à payer tes 5 salariés, rémunérés au salaire minimum de 700 R$/mois... il ne faut pas perdre de vue qu'un village de 50 000h au Brésil et équivalent à un village de 3000 h en France en terme de potentiel économique...donc automatiquement si tu veux t'en sortir tu devra viser des villes d'au moins  200 000 h et plus et donc investir beaucoup plus que tes 150 000 R$ et avec objectif de faire au moins 150 000 de CA..
Personnellement le visa d'investisseur est un "attrape nigaud"  compte tenu de ce qu'il implique comme frais pour l'obtenir et les conditions demandées, surtout qu'au bout de 5 ans, rien n'est garantie qu'il ne soit pas renouvelé et  le Brésil n'est pas si idyllique que cela en terme de qualité de vie  pour celui qui veut développer une affaire..en 15 ans, j'ai suffisamment vue d'étranger (Français, Allemand, Suisse et Italien), venir avec un visa d'investisseur, dépenser leur argent et jeter l'éponge très rapidement....Les seules qui ont continué leur activité au delà de 5 ans, sont ceux qui avaient au départ  le triple  et plus de ce que l'on leur avaient demandé pour l'obtention de leur visa.

Dixit Chicobrasil ( le visa d'investisseur est un "attrape nigaud" ). Effectivement, une vraie Co.....e ce visa investisseur reflétant bien la mentalité brésilienne et la peur ancestrale de tout ce qui vient de l'extérieur. Le protectionnisme à ce niveau me parait stupide. De plus le Gringo investisseur devra marcher Droit. (jeitinho) . Il devra respecter toute la législation brésilienne  concernant le droit du Travail etc... Il ne pourra pas fonctionner à la brésilienne. Et en fin de compte commençera déjà avec un handicap. Mẽme si le Jeitinho  français n'est pas mal, nous sommes des enfants de coeur en comparaison. Mais en réalité,  c'est un faux problème comme font d'ailleurs la majorité des Gringos, on peut aisément contourner le problème. Il suffit de se marier. (Avec d'autres risques je vous laisse imaginer  HI HI HI  bien entendu). Pour les très grosses sociétés voulant s'implanter au Brésil, j'imagine qu'elles n'ont pas trop de soucis. De plus au Brésil avec de l'argent on achète tout. Donc deux solutions Illégalité ou mariage.

Vous ne faites rien maintenant sur Ceara avec R$500 000. Certainement pas acheter une pousada de qualité qui soit prês de Fortaleza. Et ailleurs...bonjour les chambres innocupée 90% de l'année.
Autres business...niches ? Comme monter une magasin qui vend de jus de fruit/glaces de Acai ? Pizza en cône? Food trucks ...Fortaleza n'est pas sous-developpé. Toutes les idées nouvelles viennent rapidemment des US/Europes dans tous le Brésil.
Après, il y a le reste de Ceará....mais bon, faux trouver les clients. Et si on les trouve, ils ont le pouvoir d'achat typique du Nordeste...

Honetement R$ 500.00,00 c´est un minimum pour pouvoir monter une petite affaire qui permette de vivre bien. Pour les reveurs qui pensent s´acheter une petite pousada en bord de plage et se la couler douce toute l´année...oubliez. Au Brésil c´est comme partout ailleur, pour qu´une affaire tourne il faut etre present (meme peut etre plus qu´ailleur). On peu vivre bien, voir tres bien (c´est mon cas) mais ça demande un certain investissement, aussi bien financier que personel. Le tourisme au Brésil est un secteur tres mal exploité, il y a beaucoup a faire, mais il ne faut pas attendre d´aide du gouvernement qui jusqu´ici n´a rien investi de serieux dans le secteur.

Le tourisme est très mal exploité, sans doute par rapport à la taille du Brésil et à son potentiel. Mais actuellement je ne vois pas beaucoup d'opportunités pour les petits investisseurs, ce qui manque surtout ce sont des gros projets de la qualité de club med (il y a 2 je crois au Brésil) capables d'attirer de la clientèle internationale pour des séjours de 1 ou 2 semaines et des vols bon marché.
Le marché de la pousada est ultra-compétitif et il est certainement difficile d'en vivre sauf pour les gros projets et/ou faire travailler toute la belle famille au noir. Il y a bien le kite, eco-tourisme, voyage culturel/danse/musique; mais bon, tant que les infrastructures sont si mal adaptées (qualité et prix des vols), cela restera un petit marché. Il n'y a que 5% de touristes étrangers au Brésil (même aprês la World Cup et les J.O). Et les touristes Brésiliens sont très classiques dans leurs gout et habitudes alors difficile de faire bouger les choses de ce coté.  Le touriste Brésiliens c'est: quelques gros WE/petite semaine. Le WE pour les pousadas proches des capitales, ou sinon: Miami et Orlando/Disney. Alors pour les pousada ça fait 20-30% d'occupation max...
Mais bon, il y a surement quelques niches à prendre pour les plus malins et courageux.

Le développement touristique n'est pas la priorité du pays et rapporte peu au regard des matières premières exportées, d'ailleurs il faut voir comment les Brésiliens traitent leurs pays au quotidien, même sur des lieux fréquentés, la notion de propreté n'existe pas tout simplement ou rarement, faute d'éducation des gens et aussi de moyen..pour les moyens, il suffit simplement de voir comment travaillent ceux chargés de la voirie et avec quel matériel !!!!

Visa investisseur = piege a ***

Qui peut investir 500k sans garantie d'obtention de visa definif ?
Les lois trabalhistas sont beaucoup trop contraignantes.

Modéré par Julien il y a 7 ans
Raison : j'ai retiré une phrase assez malvenue

En réponse à Larigue, oui le visa d'investisseur est un visa à risque au regard des contraintes imposées notamment financières pour un résultat non garantie... Le seul mérite que l'on peut y voir, c'est que cela, limite aujourd'hui le nombre de demandeurs qui pensaient faire fortune avec 20 000€ au Brésil et les protège indirectement d'une perte de capital

Exact Chico. ...

L´intérêt est partagé. Comme l´aborde benj77 plus haut celui du Brasiou est qu´il a surtout besoin d´étrangers avec du blé qui viennent le dépenser...ou qui mobilisent leur pognon sur ses titres de dette...ou qui créent vraiment de l´activité économique...

Des sans un sous  qui cherchent un emploi basique...ou qui créent une activité foireuse et/ou microscopique...il s´en passe. Pour ça il a déjà le plein. Comme beaucoup d´Etats.

Heureusement, le Brésil ne laisse pas rentrer n´importe qui sur son territoire, mais si vous venez avec un projet qui tien la route ya pas de probleme, question creation d´emploie ils ne sont pas tres regardants, ils vont surtout regarder si vous n´etes pas venu faire du trafic ou du lavage d´argent. Je connais plusieurs expat qui ont obtenu leur visa investisseur en ayant pas plus d´un employé declare (la femme de menage en general) faut pas se traumatiser. Comme j´ai du le dire plus haut R$ 500 000 c´est un peu un minimum pour pouvoir commencer une vie ici. Cette somme doit rentrer au Brésil, apres vous en faite ce que vous voulez, achetez une maison une voiture, ou rien du tout, il y a des avocats et société specialisée pour traiter le dossier (attention ya des arnaques aussi) et ça se passe sans probleme. Faut juste avoir beaucoup de pacience pour, les delais sont extensibles, les procédeés pas forcement tres claires, ça sera le premier test pour savoir si vous pourez vous adapter au Brésil.

Louiderasse , pas trop regardant avec le nombre de salariés à embaucher !!!! demander au pseudo  "Yemena" ce qui lui est arrivé en ne respectant pas cet engagement !!!  le terme "deportaçao"  en moins de 8 jours, devrait vous dire quelque chose car pour elle, elle a testé :o 

ensuite vous devez prouvez l'existence de votre business, en procurant vos années comptables et les papiers concernant votre affaire (paiement impôts,  CNPJ) si vous produisez rien, c'est ....."deportaçao". ....donc vos références ne vous ont pas tout dit ou vous ont laissé croire que tout était possible .....

En l´occurence une de mes reference est mon propre pere qui est venu s´installer ici j´ai donc pus suivre de tres pret les demarches. Il est ici depuis 5 ans maintenant, je doute qu´on le fasse eporter maintenant. Il se peut que d´autres personnes soient passés par de mauvaises experiences, moi je partage les miennes, comme vous dites cést un forum ouvert, on y trouve de tout chacun prend ce qu´il veu. Vous avez eu un mauvaise experience au Brésil, c´est domage, d´autres vivent tres bien ici, sans etre ni baba cool ni bisounours. Je suis ici depuis plus de 15 ans et il est pour moi hors de question de rentrer en France. Apres, c´est chacun son truc, dans tous les cas il est certe bon de venir passer un momment ici avant de sauter le pas pour de bon histoire de voir si on va s´adapter ou non, comme ça se ferai pour n´importe quel autre pays.
Je suis d´accord avec vous pour dire que ça n´est pas simple, mais je ne serai pas rabas joie en disant qu´il faut meme pas essayer ou impossible ou que se soit une arnaque. En 15 j´ai vu pas mal de monde venir s´installer, certain sont encore ici d´autres sont repartis (environ 50/50), je n´ai connu qu´un cas de deportation (mais eux avait deja tout faux depuis le debut) aucun dans le cadre d´un visa invetisseur (ce qui ne veu pas dire que ça n´arrive jamais).

Méfiez vous, les temps changent et les deportaçao sont plus nombreuses que vous le pensez surtout pour ceux qui ont des visas d'investisseurs et qui n'ont pas respecté les engagements sur lesquels ils s'étaient portés garant..

et cela arrive sous cette forme :

notificaçao de "deixar o territorio nacional no prazo de 8 (oitos) dias

item 1, artigo 98 decreto n°86.715/81

Yemena avait une société de location de voiture à Joao Pessoa, activité qu'elle a fait fonctionner pendant 6 ans jusqu'en mars 2015, et durant laquelle, elle a payé des impôts, fait vivre l'économie locale mais n'a pas pu justifier l'emploie de 10 salaries Brésiliens qui était" une" des conditions du renouvellement de son visa....

Rectificatif, notre visa n'a pas été renouvelé non pas a cause d'un manque d'embauche d'employés, car entre les emplois directs (réceptionniste) nous pouvions justifier d'emplois indirects (carrossier, mécaniciens, motoristes,.......) et nous avons pu le prouver.
Notre visa n'a pas été renouvelé parce qu'en 2008 quand nous avons eu le visa investisseur nous avions fait les démarches dans l'état de SP  parce que dans tous les forums on vous explique que les professionnels du Sud du pays sont les seuls valables c'est pourquoi nous avions choisi un avocat dont nous avions trouvé les coordonnées dans le site de l'ambassade de France, et nous lui avions bien expliqué a l'époque qu'il n'était pas question pour nous de nous installé a Sp nous avions dès le début de nos démarches averti que nous irions a Joao Pessoa Paraiba,  ce que nous ignorions parce que ni l'avocat de SP qui avait fait les démarches d'obtention du visa ni le comptable de Joao Pessoa  qui a fait rapatrier notre société de Sp a JP  ne nous en avait informé qu'il fallait avant tout transfert d'un état a un autre obtenir l'autorisation du ministère du travail dont dépend le visa investisseur.
Ce qu'il faut savoir aussi c'est que la PF  va  se baser sur les "resoluçao normativa" en cours au moment du renouvellement et pas sur celles qui étaient en vigueur lors de l'obtention du visa initial. dans notre cas on nous a appliqué celle de 2009 (il fallait embaucher 10 personnes) alors que celle en vigueur en 2008 était plus cool a ce niveau.

oi !
merci, quelques infos précieuses parmi de nombreuses totologies ;)
en fait le débat d'origine n'était pas basé sur la faisabilité ou pas, mais plus sur votre vision, vous qui habitez au brésil, de l'évolution de la politique sur le moyen terme:
avec les derniers evenements va t'il se conforter dans un brésil "jeitinho" ou au contraire partir sur un "Etat Unis du Brésil", ou la première  chose a faire est de deposer un brevet des que tu a une idée... (ce sont des images, pas la peine de debattre sur le concept de brevet...)
tous mes amis/contacts etant du 99% pro Dilma/fora Temer que j'ai le sentiment de ne pas avoir une vision objective de la politique du pays....

Désolé pour les réponses des membres de ce forum qui vous ont faire perdre votre temps, en élaborant leur point de vue avec beaucoup trops de details!
Leurs feedbacks étaient très diverses mais un point était clair: la réponse à votre question était clair depuis le début: NON.
Bonne chance au Brésil...si des réponses indirectes vous incommodent, vous avez choisi le mauvais pays.

Chris B...

Peut-être que tu as mal fait comprendre ta demande...mais sur ton dernier post on la décèle un peu mieux...Et encore.

Je vais tenter d´y répondre si toutefois je tape plus juste.

Sauf de sombrer dans des errements idéologiques comme au Vénez ou autre Corée du Nord...qui n´ont d´ailleurs rien à voir l´un avec l´autre...l´Etat du Brasiou sera bien obligé de tenter de s´en tirer dans l´évolution de l´économie mondiale qui est de type néo-libéral.  La politique est donc toute choisie. Il devra essayer :

- 1 De moins dépenser et donc réduire son déficit public bien trop important. Ce qui veut dire coupes dans les administrations, dépenses sociales...etc...etc...

- 2 de faire rentrer du pognon par des impôts et taxes plus importants...

Ces deux impératifs sont indispensables pour qu´il conserve la confiance des capitaux étrangers flottants sur lesquels il roule...et en l´absence desquels il fond comme neige au soleil. Et vu où il en est...cette tâche  sera très difficile.

Pour le reste...ça dépend trop de l´économie internationale. Ses échanges commerciaux avec le monde et les investissements étrangers sur son sol il ne les maîtrise que fort peu....Donc pour ça il fait comme le monde entier. Il espère. Tout comme les majors mondiaux de l´ économie et de la finance que sont les US , l´Europe, et la Chine espèrent...Ils espèrent faute de pouvoir faire "redémarrer" avec du monétaire un modèle économique défunt

...Economie qui ne repartira d´évidence non pas sur un résurrection de la morte et sur le réemploi de nuées de chômeurs ne servant plus à rien...mais sur la robotico-informatico-digitalo-numérico- connectico...etc...appliqués à toutes activités. Ceci rendant de plus en plus inopérants les us et coutumes locaux comme le jeitinho ou autres particularismes sympathiques au fil des ans et des décennies.

...Sauf pendant quelques années encore pour le tout petit commerce...les jobs artisanaux individuels...ou  pour le totalement informel style vente de noix de cajou sur la plage. Mais je pense que ceci est hors propos en regard de ta demande.

Pour le futur...je serai donc plutôt porté à te conseiller le modèle  que tu appelles : " "Etat Unis du Brésil", ou la première  chose a faire est de déposer un brevet des que tu a une idée.

Et si j´ai moi aussi tapé à côté...ou si ce que j´ai bavé était inutile...tu m´en excusera...c´était gratuit.

tu n'as pas a t excuser, et je ne perd pas mon temps, meme lire des reponses hors de propos, des fois il y a des infos importantes qui s'y glisse ! tant que la discussion ne vire pas au conflit bipartie qui pourrait se faire en MP, tout est bon ;)

Alors justement ta réponse n'est t elle pas la seule optique du monde actuelle, qui est de croitre le plus vite au dépit des équilibre biologique (terre/animaux/humain) dans le seul but de l'enrichissement personnel des elites ?
de par mes voyages au brésil (enfin ceara surtout....) j'ai rencontré des populations pas riche, qui ont eu des améliorations ces dernieres années et qui ne sont pas  malheureuse à vivre ! je n'ai jamais vu quelqu'un ayant faim ici (apres je suis resté sur la cote, pas dans les terres )

est on donc obligé de casser cet équilibre pour permettre a la plupart de pouvoir s acheter 4x4 et iphone quitte a perdre la qualité de vie de la majorité ?

Mais mon plus gros questionnement est comment arriver a faire suivre dans un si gros pays, de la taille de l'europe avec tant de disparité, climats différents, ressources etc, des lois communes applicable a tous ?

Ta relance va nous mener assez loin du visa investisseur.

D´abord  les conflits peuvent venir à la rigueur d´une confrontation d´opinions. Mais pas de la confrontation d´une évidence avec une opinion. Une objet lâché des mains en univers de pesanteur tombe invariablement vers le sol. La confrontation avec une personne qui soutiendrait que ceci est une opinion personnelle est plutôt une farce qu´un conflit.

Pour le reste...tu élargis beaucoup ton premier post. Mon optique correspond aux réalités que j´observe...et évidemment pas à ce que j´aime forcément. Tu sembles attacher une importance trop grande aux élus et options politiques quant à la gouvernance de l´économie d´un pays. Or tout ceci a bien changé !...Et l´évolution parait dans une large mesure irréversible.

Ce qui a sorti de la misère des masses de pauvres non seulement au Brasiou mais dans bien d´autres pays c´est l´internationalisation des échanges commerciaux et la circulation des capitaux. Autrement dit la "mondialisation". Rien d´autre. Les taxes prélevées sur l´exportation de leurs produits manufacturés à bas coût (Chine) ou sur leurs matières premières ( Brasiou, Russie...etc...)...ont  permis aux Etats de ces pays sous-développés de reverser à leurs "peuples" des moyens d´existence. Et les investissements étrangers sur leur sol de créer des emplois.

... Ceci s´est passé quels qu´aient été les régimes politiques...quels qu´aient été leurs freins aux diverses libertés...leur autoritarisme...leur idéologie d´étiquette. Ce développement s´est opéré dès lors que sur leur place commerciale et financière les principes du néo-libéralisme étaient en vigueur. Et les fortes notoriétés des dirigeants politiques de ces pays durant ces années favorables n´ont été dues qu´à ça ! Qu´à la redistribution qu´ils ont pu opérer grâce à la libéralisation du business international. Certains ont même trop distribué par rapport à leur capacité...les mettant aujourd´hui en position financière épouvantable.

Mais cette mondialisation des échanges a eu des effets pervers que tu évoques. A partir de 2008 les masses monétaires colossales crée par les US, puis par l´Europe et le Japon, enfin plus récemment par la Chine...ceci pour tenter de relancer leurs économies...ont été infructueuses. Sauf d´éviter artificiellement leur faillite...et de se concentrer sur les marchés financiers où elles ont rendu beaucoup plus riches ceux qui l´étaient déjà. Et ça continue...le pognon allant où il veut.

...Car l´éclatement de la crise financière occidentale de 2007 n´était que l´arbre qui cachait la forêt. L´économie productive occidentale basée sur le travail des hommes était déjà en plongeon depuis 30 ans minimum...A présent elle plonge de partout.  Ce n´est pas aujourd´hui qu´elle renaîtra. Ni en Occident, ni ailleurs, ni en particulier au Brasiou. Les investissements productifs majeurs ne se font que sur les technologies du futur ou les domaines les utilisant fortement...car c´est tout ce qui intéresse les entrepreneurs et ceux qui les  financent. Encore une fois...on n´a jamais pu obliger le pognon à aller où il ne veut pas. Quand on l´a tenté...on sait ce qu´il en est advenu.

Le Brasiou est immergé dans cette réalité.  Il est dans le même cas que d´autres pays aussi vastes ou plus que lui ...aussi peuplés ou plus que lui...ou ayant encore plus de disparité climatique, ethnique, religieuse que lui. Une forte volonté politique tendant à protéger ses richesses naturelles et la vie pastorale d´une grande partie de sa population...le priverait de l´apport vital de capitaux à la fois spéculatifs et pérennes sur sa place. D´autres que lui...comme l´Equateur simple petit exemple parmi tant d´autres ...ont su ce que ça leur a coûté de vouloir préserver leurs forêts, ou autres ressources. Ayant très peu de choses  à part leurs richesses naturelles, ces pays pour survivre...voire se développer par instant...doivent les vendre. Ou les faire exploiter.

Pour éviter les abus spéculatifs et de pillage sur ses richesses naturelles..quelle que soit son étiquette politique et les grandes idées mises en avant dans un but électoral...l´Etat du Brasiou devra embrasser les évolutions technologiques et commerciales lui permettant de se frayer une place et de gagner du pognon grâce aux affaires mondiales. Comme tout le monde ! N´ayant pas connu les deux premières à l´instar de tous les pays du "tiers monde"...le Brasiou devra saisir la 3 ème révolution industrielle en cours d´accélération. Ou alors prendre encore 100 ans dans la vue...voire  rester pour l´éternité un pays vendant ses matières premières tant qu´il en a...et  quelques rares autres choses.

Autant dire que ce qui l´attend...qu´il puisse prendre  le virage ou pas... ne rend pas optimiste quant à une grande évolution pour une très grande partie de sa population.

Quant à la mondialisation...elle pourra se réguler, se contrôler, marquer des coups d´arrêt, redémarrer, se canaliser, devenir plus respectueuse. Mais ça dépendra de la capacité et de la forte volonté des grands dirigeants  de la planète pour la gérer. On en a pour des dimanches ! Et paradoxalement...si une telle harmonie arrivait...cela procéderait d´une sorte de pensée unique de ce que doit être le monde. Ce qui est pour le moins inquiétant !

...A moins qu´un événement majeur...plus dramatique qu´autre chose...ne vienne perturber le cours chaotique de la troisième révolution industrielle ...Avant qu´elle ne reprenne plus fermement encore sa trajectoire. Car contre le progrès scientifique et technologique...et la forte volonté du pognon pour le financer et en tirer profit...on n´a jamais pu grand chose