A 2 journal de 13 h tous les jours feuilletons sur la Tunisie

bonjour à Tous
cette semaine sur Antenne 2 au journal de 13 h,
vers 13h 15 il parlerons de la Tunisie, sous forme de feuilleton cette semaine!!
J'ai vu le premier , ils parlaient des touristes à Zarzis !
La suite demain, attention, cela ne dure que 5 à 6 mn  chaque jour au 13h!
Cordialement
Francis

si vous l'avez louper
http://jt.france2.fr/13h/

reportage très positif,

merci Djerba je l'avais raté justement ...
c'est dingue ça m'a fait pleuré parfois on en se rend pas compte à quel point on est attaché à ce pays ...

Pour ceux qui n'avaient pas vu le reportage sur zarzis d'envoyé special
voici le lien qui passe même en tunisie
http://www.facebook.com/video/video.php … 2&comments

Pour celles et ceux qui vivent à Zarzis, es ce que cela reflète la réalité?
Francis

1er reportage
oui et non, cela se passe à l'hotel sangho qui est un des hotels qui est installé ici depuis le plus longtemps en zone touristique. Ils ont beaucoup de contact en france et ont donc un taux de remplissage plus important que les autres avec des retraités qui restent plusieurs semaines. l'hotel sangho est également de standing supérieur.
Les autres hotels connaissent des difficultés financières beaucoup plus importantes, surtout que depuis peu de nouveaux se sont construits et un autre est en pleine construction.
Il y a trop d'hotels par rapport à la demande, les clients préfèrent aller à djerba, et les tours opérateurs préfèrent envoyer les clients sur sousse et hammamet, moins de risques.
La semaine est beaucoup moins chère à sousse ou les hotels sont d'un meilleur standing que ici.
Les commerces en patissent beaucoup.

Pour le reportage d'envoyé spécial

L'armée n'est plus au rond point, partie à la frontière.
De nombreux commerces restent fermés surtout zone touristique.
Les carcasses poussent à vue d'oeil illégalement.

Ici, il y a beaucoup de chomeurs mais la majorité ne veulent faire que les emplois non salissants au contact des touristes.
Pour les autres métiers, ce sont des gens du centre qui arrivent ici restent un mois puis repartent dans leur famille

Zarzis a toujours été la plaque tournante des clandestins, moins de controles et les douaniers sont facilement soudoyés.
Les passeurs travaillent facilement et gagnent beaucoup.

La majorité de ceux qui ont moins de 45 ans veulent partir soit: - par bateau illégalement reconduite fréquente,
- en faisant un visa affaire ou touriste ou étude
- en faisant un mariage gris, ou bébé visa, c'est la solution privilégié

ici l'année passée nous avons eu de nombreux suicides de jeunes alors qu'ils avaient un travail juste parce qu'ils n'ont pas réussi à avoir un visa

vous pouvez trouver à ce lien le reportage  sur zarzis suite de mardi sur l'école et l'hotel sangho, ils font parler les touristes
le reportage de mercredi sur la ville, le marché et  le cout de la vie
a environ 30 mn du jt
jt.france2.fr/13h/

Le phénomène de l'exode des ressortissants africains de tous bords vers l'Europe, l'eldorado rêvé n'est pas un fait nouveau.

Depuis la nuit des temps, les médias font état de temps à autre soit de l'arrivée sur les côtes italiennes ou espagnoles d'embarcations lourdement assaillies et bourrées par des émigrants africains, soit du repêchage de la part des garde-côtes européens des dépouilles de ces aventuriers atrocement noyés et n'ayant pu parvenir à bon port.

Ils payent de la sorte au prix fort de leur vie leur envie effrénée de fuir le chômage chez eux et l'aspiration à mener une vie décente et meilleure sous d'autres cieux. Le vieux continent représentant pour eux l'unique et la seule planche de salut leur permettant de concrétiser leurs utopiques espérances de rentrer en été au pays comme le font les copains travaillant régulièrement à l'étranger, les poches pleines et au volant d'une berline rutilante et non moins puissante.

Seulement voilà, depuis le 14 janvier, et au vu de l'effondrement sécuritaire dans notre pays, une vague sans précédent d'émigrants prit d'assaut les rives italiennes et plus exactement l'île la plus proche Lampedusa. Des centaines, voire des milliers d'aventuriers se précipitèrent sur cette proche destination encouragés par la réussite des premiers arrivants qui n'en ont pas été refoulés pour les raisons que l'on connaît. Comment se fait la traversée ? Quels en sont les organisateurs ? Quel prix à payer pour y aller ? Nous avons abordé un habitué  de ces « harqua » qui nous a révélé les dessous et les mécanismes de l'affaire.
- La durée de la traversée vers cette ile italienne Lampedusa ?
- Tout dépend du lieu de départ ; 14 h de Zarzis, 11 à 12 h de Sfax, 8 h de la Chebba et 6 h de la Haouaria.
- Comment organise-t-on ces « Harqua » ?
- Chaque balancier embraque 80 passagers de tout âge et de sexes différents. Le prix est de l'ordre de 1500 dinars à payer bien des jours à l'avance au propriétaire de l'embarcation par tête de pipe.
- Et c'est lui-même qui vous emmène à destination ?
- Pas du tout. Lui ne fait que ramasser l'argent et organiser le voyage. Une fois le contingent réuni, entendre les 80 personnes inscrites, il nous réunit quelque part à proximité de notre point de départ et la nuit tombée, nous embarquons.
- Nous avons cru savoir qu'une fois les côtes italiennes visibles et à proximité, les responsables vous obligent à continuer à la nage en rebroussant chemin rapidement pour fuir les carabiniers italiens ?
- Ce n'est pas de la sorte que ça se passe. Le balancier nous amène jusqu'à l'ile escorté dès que nous entrons dans les eaux territoriales italiennes par une escadrille de leurs garde-côtes.
- Et qui ramène alors ce balancier au pays et à son propriétaire ?
- Il est confisqué par les autorités sur place. Mais faites un petit calcul, le voyage ramène dans les poches de l'organisateur la rondelette somme de 120 mille dinars (80 x 1500). En sacrifier une trentaine pour le prix du balancier ne porte pas tellement à conséquence pour lui. Sans oublier bien sûr le capitaine qui en perçoit 10 millions pour nous y conduire. Donc à chaque voyage, l'organisateur empoche 80 millions sans se fouler outre mesure.
- Et une fois sur place ?
- Le capitaine se mêle au restant des émigrants, exprime ses regrets d'avoir quitté son pays et manifeste son ardent désir de rentrer au bercail en payant de sa poche les 250 dinars du prix du billet de l'avion. Une fois ici, la boucle est bouclée et reprise du même cycle. En ce qui nous concerne, les autorités italiennes nous fournissent vêtements et aliments tout en nous hébergeant en attendant des jours meilleurs.
Entretien conduit par  Mohamed Sahbi RAMMAH

Fin du reportage sur zarzis: quelques bémols
de nombreux tunisiens migrants d'ici n'osent pas renter et monter leur échec auprès de la famille et des amis, ils font alors de menus larcins
Pourquoi france 2 ont ils choisis zarzis et surtout sangho?
article du canard enchainé
Journalistes et ministre en goguette chez leur ami
avant michèle alliot marie, son ex collègue hervé novelli ne refusait pas une escapade tout frais payés en tunisie. Il s'est rendu en octobre 2008 pour décorer Mr hosni Djemmali (propriétaire du groupe hotelier sangho) , celui ci a été fait chevalier de la légion d'honneur.
Avion et week end les pieds dans l'eau financés par tunisair et Djemmali, pendant des années Djemmali a joué les attachés de presse pour Ben ali. Son sport favori: inviter les journaliste à zarzis sangho.