La Deutsche Sporthilfe soutient les sportifs talentueux dans leur cheminement vers la réussite à l'écart du sport professionnel. Pour deutschland.de, la Deutsche Sporthilfe présente certains de ses favoris pour une médaille aux Jeux olympiques de Rio de Janeiro. Maximilian Hartung, sabre
Maximilian Hartung, 26 ans, a remporté une médaille de bronze en individuel et en équipe aux championnats du monde d'escrime en Russie en juillet 2015. Parallèlement à la pratique du sport de haut niveau, Hartung, qui vit à Dormagen, fait des études de sociologie, de sciences politiques et d'économie à l'université Zeppelin à Friedrichshafen – à 600 kilomètres de son lieu d'entraînement. Au début, Hartung avait prévu de prendre un semestre de vacances pour ne pas devoir se déplacer sans cesse pendant sa préparation aux Jeux olympiques. Mais on lui offrit la possibilité de collaborer à un projet de recherche sur « Le soutien aux sportifs de haut niveau en RFA ». Il accepta à condition de pouvoir travailler en se déplaçant pour que sa préparation sportive n'en souffre pas. Car le projet lui offre l'opportunité de concilier son travail universitaire avec son engagement bénévole : il est porte-parole des athlètes à la Fédération allemande d'escrime, travaille au sein de la commission des athlètes de la Confédération allemande des sports olympiques et au conseil de surveillance la Deutsche Sporthilfe. Le projet de recherche apportera à Hartung les derniers points de crédit pour ses études si bien qu'il pourra commencer à rédiger son mémoire de licence après les Jeux olympiques.
Aline Focken, lutte
Aline Focken, 25 ans, remporta en septembre 2014 la médaille d'or des championnats du monde de lutte en Ouzbékistan – une performance que n'avaient pu réaliser douze ans durant les athlètes de la Fédération allemande de lutte. En septembre 2015, elle prouva qu'elle savait supporter la pression qui en découla lors des championnats du monde aux Etats-Unis, s'assurant avec sa troisième place son billet pour les Jeux olympiques. Sept fois championne d'Allemagne, elle fut aussi pendant plusieurs mois à la tête du classement mondial dans sa catégorie des moins de 70 kg. Elle accorde beaucoup d'importance au fair-play, comme le montre son engagement pour une action de l'Agence nationale anti-dopage (NADA). Dans le cadre de l'initiative de la NADA « Tout donner, ne rien prendre », Aline Focken milite pour un sport propre. Cette lutteuse vivant à Krefeld, qui commença à pratiquer à l'âge de 5 ans, veut remporter une médaille lors de ses premiers Jeux olympiques à Rio de Janeiro. Mais la concurrence est forte : sept lutteuses de sa catégorie comptent parmi les meilleures dans le monde. Son avantage, c'est qu'elle peut se préparer à fond car elle s'est très tôt qualifiée pour les Jeux. Outre de pratiquer son sport en cette année olympique, Aline Focken a aussi achevé son master en « Prévention et gestion de la santé » et travaillé « à côté » comme thérapeute sportive.
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