Environnement de travail à Riyad
Lorsque le pétrole saoudien a commencé à s'exporter, à la fin des années 1930, le désert connut un brusque développement grâce à sa main-d'oeuvre dynamique. L'Arabie saoudite n'avait ni la maîtrise ni les ressources humaines pour faire face à la croissance rapide de son économie. Depuis lors, le pays a ouvert ses portes à la main-d'oeuvre étrangère. En 1970, 1 million de travailleurs expatriés étaient employés en Arabie saoudite contre 10 millions aujourdhui, représentant environ 33 % de la population totale du pays.
La main-d'œuvre locale
Les ressortissants saoudiens occupent la plupart des postes bien rémunérés et dans la plupart des secteurs de l'économie. Avec des salaires attractifs et un environnement dynamique, Riyad est devenue une destination prisée parmi les professionnels étrangers du monde entier.
Il convient de noter que les Saoudiens ne sont pas polyvalents, car ils favorisent les professions les plus socialement considérées, essentiellement dans les grandes entreprises et les organismes gouvernementaux. Les emplois manuels sont très souvent méprisés. En outre, de nombreux Saoudiens préfèrent le secteur public au secteur privé, ce qui explique probablement le taux de chômage élevé, en particulier chez les jeunes et les femmes.
L'éducation
La modernisation de la formation est l'un des piliers du programme « Vision 2030 » annoncé par le roi Salman en 2016. L'objectif est de libérer la nation de sa dépendance au pétrole dans un avenir proche. Vision 2030 considère la nation comme une « économie fondée sur l'information ». Les TIC constituent aujourd'hui un atout considérable, raison pour laquelle les ressortissants saoudiens doivent acquérir de telles aptitudes. L'administration locale doit accomplir ce revirement en fonction de ses aptitudes globales et de son investissement dans les organismes d'enseignement privé.
Ces dernières années, de nombreuses organisations professionnelles ont vu le jour, non seulement pour stimuler l'économie en créant des emplois, mais également pour former la main-d'œuvre. Appelées « écoles de la magnificence », ces organisations internationales forment des jeunes boursiers et des femmes à des emplois dans de nouveaux secteurs tels que la finance, les énergies renouvelables, les mines, les infrastructures, les transports et les voyages.
Les femmes au travail
Parmi des caractéristiques du programme de saudisation, on retrouve les initiatives professionnelles pour les femmes, qui représentent 16 % seulement de la population active absolue, un des taux les plus faibles dans la région du Golfe et dans le monde. Or, aujourd'hui, de plus en plus de Saoudiennes veulent travailler et doivent par conséquent se déplacer.
Les Saoudiennes travaillent généralement en tant qu'éducatrices dans les écoles de jeunes filles. Bien que le droit du travail saoudien accorde aux femmes le privilège d'exercer des emplois indiscernables, il stipule en outre que la charia doit être suivie et que « l'inclination de la femme » doit être prise en compte. Ces deux règles laissent la place à toutes sortes d'interprétations.
À titre indicatif, le ministère du Travail affiche un « bilan positif » qui permet de déterminer les professions considérées comme raisonnables pour les femmes (par exemple, les représentantes des ventes, les coiffeuses, etc.), sans pour autant être des normes strictes. Quant aux secteurs fermés à la gent féminine, on compte le secteur minier, la construction et le développement, la construction automobile, la mécanique, etc., pour ne citer qu'eux.
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