Qu'est-ce qu'un permis vacances travail ?
Avant de se plonger dans l'océan PVT, un rappel de la définition. Le PVT (permis vacances travail), VVT (visa vacances travail) ou WHV (working holiday visa) est, comme son nom l'indique, un visa permettant de découvrir un pays durant une durée déterminée. Ce sont les accords bilatéraux signés entre les États qui fixent les modalités du PVT : limite d'âge, durée, documents à fournir, activités autorisées et interdites, etc.
Il existe donc plusieurs visas vacances travail disponibles ou non en fonction de sa nationalité. Par exemple, les ressortissants taïwanais peuvent faire une demande de PVT en Belgique, en vertu de l'accord bilatéral signé entre les deux pays. Mais les ressortissants américains ne peuvent pas en faire une, faute d'accord bilatéral. Des pays peuvent avoir signé de nombreux accords bilatéraux, comme la Nouvelle-Zélande (45) ou le Japon (26). D'autres peuvent en avoir signé moins de 5, comme l'Italie.
Attention : le PVT n'est pas un visa de travail. Le travail n'est qu'une aide facilitant le voyage dans le pays. La philosophie du PVT est la découverte d'une culture, d'une langue, d'un pays. Si votre objectif est d'immigrer dans un pays pour y travailler, faites directement une demande de visa de travail.
Les meilleures destinations PVT
Où partir en 2023 ? Si le Canada reste l'une des destinations favorites des pvtistes, il est concurrencé par la Corée du Sud, l'Argentine et le Brésil, de plus en plus tendance.
Tous en Amérique latine !
Colombie, Mexique, Brésil, Argentine… les pays d'Amérique latine ont la cote auprès des pvtistes. S'il n'est toujours pas possible de revenir au Chili, l'Équateur ouvre ses portes aux ressortissants australiens et français. Les récents accords bilatéraux (Brésil-Australie ; France-Equateur) ouvrent de nouvelles perspectives aux grands voyageurs.
Colombie
C'est une destination qui a la cote auprès des voyageurs étrangers. Si le PVT Colombie reste moins connu que d'autres, il ne cesse de gagner des points auprès des passionnés de voyage et de dépaysement. L'instabilité politique lui a longtemps collé une image de pays peu sûr. Entre les échos relayés par la pop culture (cinéma en tête) et la réalité, il y a un monde de paix que les expatriés découvrent et font partager sur leurs blogs et réseaux sociaux. Certains n'hésitent pas à le surnommer « le plus beau pays d'Amérique du Sud ». On aime ses plages, ses forêts tropicales, ses volcans, ses collines, ses villages. Le pays bénéficie d'une grande diversité de paysages. Il possède aussi une culture riche. Beaucoup de pvtistes parlent de l'accueil chaleureux des locaux, de leur sens de l'hospitalité et de leur courtoisie. Alors que le pays s'ouvre doucement au tourisme, le slogan du ministère du tourisme colombien lancé en 2012 est toujours d'actualité : « le seul risque de venir en Colombie, c'est de vouloir y rester ! ».
À lire : le PVT Colombie
Mexique
Plus au nord, la fédération du Mexique dispose des mêmes atouts que la Colombie. Il s'impose comme l'une des destinations touristiques les plus populaires d'Amérique latine. Comme la Colombie, il souffre encore parfois d'une image de « pays dangereux », conséquence de du narcotrafic. Mais les cartels ne sont pas le Mexique, et le pays montre, à travers ses multiples facettes, toute sa richesse. De la péninsule du Yucatán à Cancún, en passant par les cascades d'Agua Azul (dans le Chiapas) et les Barrancas del Cobre, le Mexique a tout pour séduire les pvtistes.
À lire : le PVT Mexique
Argentine
Tout aussi prisée pour la beauté de ses paysages et son art de vivre, l'Argentine gagne déjà du terrain comme nouvelle cité des nomades numérique. À l'instar du voisin brésilien, le pays a lancé son visa nomade numérique, avec succès. Il compte bien gagner des points supplémentaires auprès des pvtistes. L'État a déjà signé des accords bilatéraux avec 12 pays, dont le Portugal, la Nouvelle-Zélande, le Japon et la France.
À lire (en anglais) : le PVT Argentine
L'Asie de l'Est a le vent en poupe
Propulsée par la Corée du Sud, la nouvelle destination tendance du moment, l'Asie de l'Est gagne en popularité auprès des pvtistes. Le Japon reste une valeur sûre, et Taïwan s'annonce comme un outsider qui n'a pas fini de révéler ses atouts.
Corée du Sud
Voici une nouvelle tendance à suivre de près. Profitez-en : les quotas de voyageurs sont loin d'être atteints. Mais leur nombre augmente régulièrement. Après une baisse des visites due à la crise sanitaire, la Corée du Sud est de nouveau accessible aux pvtistes. Depuis quelques années, le pays ne cesse de gagner des points auprès des étrangers. Mise en avant par la hallyu, la vague coréenne, la Corée du Sud est en passe de s'imposer comme l'une des destinations phares de 2023. Ses atouts : un pays aux mille visages, des quartiers pop de Séoul à la campagne de Gyeongju, en passant par les montagnes de Pyeongchang et la célèbre île de Jeju, et le bord de mer de Busan, vus à de multiples reprises dans les K-drama (korean drama), les séries coréennes. On aime aussi sa culture, sa langue (le coréen devient de plus en plus populaire), sa musique, son sens de la mode. Autant de bonnes raisons pour tenter l'aventure en Corée du Sud.
À lire : le PVT Corée du Sud
Japon
À côté du pays du matin calme, le pays du soleil levant restera une valeur sûre pour les voyageurs de 2023. Le Japon séduit toujours autant, avec des atouts similaires à ceux de la Corée du Sud : des paysages contrastés et variés (des campagnes reculées de Hokkaido aux plages d'Okinawa, en passant par les multiples facettes de la mégapole tokyoïte) ; des quartiers traditionnels, préservés de l'afflux touristique ; une langue et une culture qui attirent ; une cuisine excellente et bon marché.
À lire : le PVT Japon
Taïwan
Tout comme la Colombie, Taïwan est une destination PVT encore discrète. Les tensions avec la Chine l'ont amené sur le devant de la scène. Mais le pays reste sûr. Loin des tensions géopolitiques, Taïwan pourrait bien devenir une des nouvelles destinations PVT de 2023. L'île partage avec la Thaïlande une cuisine excellente, disponible à toute heure du jour et de la nuit, très abordable, et variée. L'île compte d'innombrables chemins pour les vélos, des infrastructures pour le sport en général (escalade, surf…). Idéal pour les backpackers et autres grands voyageurs. Taïwan, c'est aussi une diversité de paysages préservés : îles tropicales, plages, montagnes (avec les spectaculaires gorges de Taroko). Du très branché Ximending (quartier jeune de Taipei) au marché de nuit de Kaohsiung (ville de Taïwan) en passant par le parc national de Kenting, Taïwan regorge de paysages à la personnalité propre. L'île est aussi réputée pour la chaleur de ses habitants. À Taïwan, le sens de l'accueil est un art transmis dès le plus jeune âge. Les raisons ne manquent pas pour faire de l'île l'un des nouveaux Eldorados des pvtistes.
À lire : le PVT Taïwan
Les destinations incontournables
Impossible de faire l'impasse sur les pays favoris des pvtistes. Le Canada et l'Australie restent des terres d'accueil privilégiées pour les grands voyageurs.
Canada
Le Canada reste une destination prisée, malgré une procédure parfois lourde : un système de loterie attribue le précieux permis vacances travail (procédure valable pour les Français, très nombreux à candidater). Il faut parfois postuler plusieurs fois avant d'être admis. Qu'est-ce qui pousse des milliers d'individus à tenter l'aventure PVT au Canada ? La nature, très présente, les grands espaces, la culture, la gentillesse des habitants. Le Canada bénéficie d'une excellente image à l'étranger. On célèbre le « miracle canadien du melting-pot », on envie son art de vivre et son cadre de vie.
À lire : le PVT Canada
Australie
Le pays vient de rouvrir ses frontières pour les pvtistes. Après une période Covid compliquée (l'Australie s'était orienté vers une politique zéro-Covid, avant de faire marche arrière), l'État veut renouer avec la mobilité internationale. Tout comme le Canada, le pays est très prisé par les étrangers. De nombreux voyageurs sortent de leur zone de confort et testent de nouveaux métiers (travailler dans un ranch, une ferme de crocodiles…). Tout comme le Canada, l'Australie et sa nature font rêver. Les backpackers et fans de road trip sillonnent le pays, découvrent des paysages uniques, rencontrent les locaux… Un dépaysement qui pousse, chaque année, de nombreux étrangers à tenter l'aventure australienne.
À lire : le PVT Australie
Nouvelle-Zélande
La Nouvelle-Zélande n'a rien à envier à son voisin, au contraire. Les pvtistes vantent ses qualités : l'art de vivre en toute décontraction, la beauté et la variété des paysages (des dunes de sable aux canyons, en passant par les volcans et les glaciers...), la facilité pour trouver un petit job… La Nouvelle-Zélande, c'est aussi la culture maorie, encore trop peu connue. Si le monde connaît le célèbre « haka », la culture maorie a bien plus à faire découvrir : histoire, langue, patrimoine, cuisine… Loin des sentiers touristiques, côtoyer les locaux et vivre à leur rythme permet de réellement découvrir le pays. En solo, entre amis ou en couple, les aventuriers pvtistes misent tous sur la Nouvelle-Zélande, destination plus que tendance en 2023.
À lire : le PVT Nouvelle-Zélande
Permis vacances travail : les nouvelles destinations
Nouveaux accords bilatéraux en vue. En 2022 et 2021, les États ont noué de nouveaux partenariats. Une aubaine pour des pays frappés par la crise économique. Ils comptent bien en profiter pour relancer le tourisme et gagner des points auprès des pvtistes.
Le 1er février 2021, l'accord bilatéral entre la France et le Pérou (signé le 22 octobre 2018) est enfin entré en vigueur. Les Français peuvent donc partir au Pérou en PVT. 6 autres pays ont signé un accord avec le Pérou : l'Australie, la Nouvelle-Zélande, le Portugal, le Chili, la Colombie et le Mexique.
À lire : le PVT Pérou
Le 18 juin 2021, l'Équateur et la France ont signé un accord bilatéral. L'accord est entré en vigueur le 1er mai 2022. Le PVT Équateur est désormais ouvert pour les ressortissants français.
À lire : le PVT Equateur
Cette année est aussi celle de l'Australie. Le pays a signé des accords bilatéraux avec 3 États : la Suisse (le 1er janvier), le Brésil (le 1er juillet), et la Mongolie (le 1er juillet, programme d'un an de vacances-études-travail pour des quotas 100 jeunes Mongoliens et Australiens).
À lire : Le guide de l'expatrié en Suisse
Durée, âge limite pour le PVT : ce qui change en 2022
Faut-il y voir un bon signal pour la mobilité internationale ? Plusieurs pays augmentent leurs quotas PVT. Le Canada l'a fait deux fois pour les ressortissants français et belges. L'Australie, la Nouvelle-Zélande ou l'Espagne lui emboîtent le pas. En toile de fond : une pénurie de main-d'œuvre toujours plus criante, et une volonté de redynamiser l'économie, à commencer par le secteur touristique.
Australie
Bonne nouvelle pour les voyageurs italiens et danois. Depuis le 1er juillet 2022, ils peuvent profiter du PVT Australie jusqu'à 35 ans. Le gouvernement australien a repoussé l'âge limite pour candidater. La nouvelle règle est réciproque : les Australiens pourront déposer leur demande de PVT en Italie et au Danemark jusqu'à 35 ans. La France, le Canada et l'Irlande bénéficiaient déjà du report de l'âge limite de candidature pour le permis vacances travail australien.
L'Australie augmente les quotas PVT de la Hongrie, de l'Autriche et de la République tchèque. Chaque pays se verra désormais attribuer 1400 places par an. La règle, en vigueur depuis le 1er juillet 2022, répond à un nouvel engagement du gouvernement : augmenter de 30 % le nombre de places disponibles pour les pays avec lesquels l'Australie a signé un accord de « visa vacances travail plafonné ». La règle doit courir pour la période 2022-2023. Dans le même sens, l'Australie a étendu le nombre de permis vacances travail disponibles pour les Indiens à 1000 personnes chaque année. La mesure entre dans le cadre de l'accord de coopération économique et commercial entre l'Australie et l'Inde.
Nouvelle-Zélande
Confronté à une pénurie de main-d'œuvre, la Nouvelle-Zélande augmente le plafond de visas vacances travail 2022-2023, avec 12 000 places supplémentaires.
Le 29 juin dernier, la Nouvelle-Zélande et l'Espagne annoncent augmenter le nombre de places disponibles pour leur visa vacances travail. Désormais, 2000 ressortissants de chaque pays pourront faire leur demande (contre 200 précédemment). Les autres conditions restent les mêmes : avoir entre 18 et 30 ans pour postuler, rester un an sur le territoire, avec une autorisation de travail de 6 mois maximum. Pour les deux pays, il s'agit de promouvoir une même vision de la démocratie, de renforcer leur partenariat, de lutter pour des causes communes (l'égalité femmes-hommes, les droits humains, la protection des peuples vulnérables, la protection de l'environnement).
Le 5 juillet 2022, la Nouvelle-Zélande signe également un nouvel accord avec le Royaume-Uni. L'âge d'éligibilité pour la demande de visa vacances travail est passé de 18-30 ans à 18-35 ans. La durée du PVT est elle aussi allongée, et passe à 3 ans, contre 2 auparavant (pour les détenteurs d'un visa New Zealand Youth Mobility Scheme, 23 mois pour les détenteurs d'un visa britannique Working Holiday Scheme en Nouvelle-Zélande.
La Nouvelle-Zélande a également signé un accord avec la Chine, permettant à 1000 ressortissants chinois de séjourner 1 an sur le territoire. Malgré une augmentation des places disponibles (+1000 places supplémentaires cette année), le quota 2022 est déjà atteint.
Dans quels pays peut-on partir en PVT ?
Après un long arrêt pour suivre l'actu PVT, dézoom sur la situation dans le monde. De nombreux États sont ouverts au permis vacances travail : Allemagne, Argentine, Australie, Autriche, Belgique, Brésil, Canada, Colombie, Corée du Sud, Danemark, Équateur, Espagne, France, Hong Kong, Irlande, Israël, Italie, Japon, Mexique, Nouvelle-Zélande, Norvège, Pays-Bas, Pérou, Pologne, République tchèque, Royaume-Uni, Slovaquie, Singapour, Suède, Taïwan, et Uruguay. Les États-Unis ne proposent pas de PVT, mais un visa similaire : le J1.
Dans quels pays le PVT est-il suspendu ?
Sur son site Internet, le consulat chilien à Paris informe que sa plateforme du Service consulaire des Citoyens (SAC) ne reçoit plus aucune demande de visas de séjour depuis le 12 février 2022. Pour plus d'infos, consultez le site web du Service national des migrations (c'est désormais lui qui gère les demandes de visas). Il semble cependant qu'à l'heure actuelle, le PVT Chili ne soit toujours pas rouvert. Selon l'ambassade de France au Chili, la campagne PVT 2022 est clôturée.
La Russie est sous le coup de sanctions internationales depuis qu'elle a déclaré la guerre en Ukraine. Ces sanctions visent également les visas, y compris le PVT. Tout voyage vers la Russie est fortement déconseillé. Exception faite pour les personnels humanitaires.
Peut-on partir aux États-Unis en PVT ?
Techniquement, il n'existe pas de working holiday visa aux États-Unis. On parle de visa J1. Ce visa est un programme d'échange qui permet aux étrangers de séjourner un an aux États-Unis pour travailler, étudier, enseigner, se former… Il existe une quinzaine de catégories. Pas besoin d'avoir une promesse d'embauche avant le voyage. Sur place, il sera possible de changer d'emploi autant de fois que voulu. Le J1 est un visa très flexible qui offre de nombreuses opportunités. Bémol : les conditions d'éligibilité.
Pour bénéficier du J1, il faut détenir un passeport australien ou néo-zélandais, avoir plus de 18 ans, être récemment diplômé de l'enseignement supérieur ou étudiant à temps plein. Si vous êtes étudiant à temps plein, vous devrez voyager avant le début du semestre américain. Si vous êtes jeune diplômé, vous avez 1 an pour entrer aux États-Unis.
À lire : Les visas aux États-Unis
Le PVT est-il renouvelable ?
Contrairement à d'autres visas (visa étudiant, visa de travail), le visa vacances travail n'est pas renouvelable. Vous ne pourrez faire qu'un PVT pour un pays donné une seule fois dans votre vie. Il n'est donc pas possible de faire deux demandes de PVT pour une même destination. Si vous êtes déjà parti dans un pays avec un permis vacances travail, vous ne pourrez pas y retourner avec un nouveau permis vacances travail. En revanche, libre à vous d'effectuer une autre demande de permis vacances travail dans un pays pour lequel vous n'avez jamais obtenu de permis vacances travail.
Cette règle vaut que vous partiez ou non. Par exemple, si votre demande de PVT Uruguay est acceptée, mais que vous ne partez pas en Uruguay, votre permis sera tout de même considéré comme utilisé.
Exceptions
Si vous ne partez pas dans l'année qui suit l'obtention de votre PVT Australie, vous pourrez faire une nouvelle demande, à vos frais. Les frais engagés pour la précédente demande ne seront pas remboursés.
En vertu d'un accord bilatéral entre la Corée du Sud et les États-Unis, et entre la Corée du Sud et le Royaume-Uni, les ressortissants américains et britanniques peuvent prolonger leur visa de 6 mois (pour les Américains) à 1 an (pour les Britanniques).
PVT et Covid-19
Certains États ont pris des mesures exceptionnelles durant la Covid-19. Dès le début de la pandémie, le Canada a permis aux détenteurs d'une lettre d'introduction PVT d'obtenir une extension de la validité de leur lettre (jusqu'à 12 mois, selon les cas). La demande d'extension s'effectuait en ligne ; avec des délais de traitement rallongés, Covid oblige. Au printemps 2022, un certain nombre de candidats attendait encore le retour des autorités canadiennes.
Combien de temps dure un permis vacances travail ?
En général, il dure 1 an. Mais tout dépend de l'accord bilatéral signé entre les deux États. Le PVT Canada peut durer jusqu'à 24 mois. Le PVT Singapour se limite généralement à 6 mois.
Jusqu'à quel âge peut-on faire sa demande de permis vacances travail ?
Dans la grande majorité des États, on peut faire sa demande de permis vacances travail entre 18 et 30 ans. Certains pays, comme le Canada, l'Argentine et l'Australie ont étendu l'âge d'éligibilité à 35 ans pour certaines nationalités. Par exemple, les Français peuvent faire leur demande de PVT Australie jusqu'à 35 ans. Mais pour les Belges, la limite reste fixée à 30 ans.
Les pays ont-ils des quotas PVT ?
Chaque convention bilatérale établit ses quotas. Quotas révisables chaque année, et même en cours d'année. Face à l'afflux des candidats français, le Canada augmente régulièrement ses quotas (nouvelle hausse à 10 950 places cette année, le quota de 7000 places ayant été atteint). À titre de comparaison, le quota des pvtistes japonais est fixé à 6500 places par an. Celui des Sud-Coréens est de 4000.
L'Argentine ouvre 200 places pour les Sud-Coréens et 1000 places pour les Français. La Colombie ouvre 4000 places par an pour les Canadiens, 2000 pour les Français et 400 pour les Sud-Coréens. Hong Kong délivre entre 200 et 750 places par an selon les pays. C'est 200 à 1250 places pour Taïwan, en environ 1000 places pour la Belgique.
Deux pays sont ouverts sans limites de quotas : l'Australie et la Nouvelle-Zélande. Attention tout de même à vérifier les conditions d'éligibilité. Cette absence de quotas vaut notamment pour les Japonais, les Canadiens, les Belges et les Français. En principe, les règles des quotas sont identiques pour les deux pays signataires (réciprocité). Exception faite pour l'Australie et la Nouvelle-Zélande. S'ils n'imposent aucune limite en termes de nombre de candidats, les autres États en imposent. Exemple avec la France, qui réserve 600 places pour les pvtistes australiens, et 1000 pour les Néo-Zélandais.
Accords bilatéraux selon les États
Envie d'en savoir plus sur les accords bilatéraux ? Cap sur la liste (non exhaustive) des pays ayant signé un accord bilatéral (liens en anglais sauf mention contraire) : Australie ; Canada ; Corée du Sud ; France (en français) ; Hong Kong ; Japon ; Royaume-Uni ; Singapour ; Suède.
Partir à l'étranger en PVT : les conseils en plus
Commencez à apprendre la langue du pays d'expatriation avant de partir. Même si le pays est réputé pour sa bonne maîtrise de l'anglais, apprenez la langue nationale. En Suède, par exemple, on parle suédois. Ne misez pas tout sur l'anglais sous prétexte que la majorité des Suédois parle anglais.
À lire (en anglais, justement) : le PVT Suède.
Lisez bien les instructions demandées. Si les services de l'immigration vous demandent de coller votre photo, ne l'agrafez pas. S'il faut écrire au stylo noir, faites-le. Respectez les consignes. Ces erreurs, d'apparence sans conséquences, peuvent vous coûter votre place. En cas de doute, faites contrôler votre dossier auprès des agents de l'ambassade concernée.
Soignez votre programme PVT (encore une fois, suivez les instructions demandées par le pays). Un programme mal ficelé, mal détaillé, ou trop flou risque d'être refusé. On rappelle que le permis vacances travail n'est pas un visa de travail. Si votre programme comporte de trop longues périodes de travail, l'immigration pensera que vous cherchez à travailler, et non à découvrir le pays. Un mauvais point qui pourra entraîner le rejet de votre demande de visa.
Profitez de votre séjour pour essayer de nouvelles activités. Allez à la rencontre des locaux. Vivez à leur rythme. Votre expérience PVT n'en sera que plus réussie.
