Qu'est-ce qu'on va faire pour les vacances ?

Yann jean louis a écrit:

C'est quand que le DJ à prévu de rouvrir la circulation pour tous ?

Avec une bouteille de potion Organix à exhiber triomphalement pour chaque passager dûment masqué à chacun des barrages de corruption obligatoire, les cerbères devraient remuer la queue, non ?

Parce que, ici à Moramanga sur la RN2, les camions circulent comme avant et de très très très très nombreux véhicules privés circulent aussi vraissemblabement munis de passe-droits et de nombreuses petites coupures  ...

La mascarade continue !!!!!

Yann jean louis a écrit:

C'est quand que le DJ à prévu de rouvrir la circulation pour tous ?

Avec une bouteille de potion Organix à exhiber triomphalement pour chaque passager dûment masqué à chacun des barrages de corruption obligatoire, les cerbères devraient remuer la queue, non ?

Parce que, ici à Moramanga sur la RN2, les camions circulent comme avant et de très très très très nombreux véhicules privés circulent aussi vraissemblabement munis de passe-droits et de nombreuses petites coupures ...

Est-ce vraiment si anomal que cela que des véhicules puissent circuler dans une région qui est en État d'urgence sanitaire comme le reste du pays, mais qui n'est absolument pas concernée par le confinement décrété par le Chef de l'état?

De plus d'après la presse d'hier, plus de 200 véhicules de transport ont été autorisés à transporter quelques 4600 "moissonneurs" dans la région Alaotra Mangoro (provenance région Vakinankaratra)

loicpty a écrit:

Est-ce vraiment si anomal que cela que des véhicules puissent circuler dans une région qui est en État d'urgence sanitaire comme le reste du pays, mais qui n'est absolument pas concernée par le confinement décrété par le Chef de l'état?

Je trouve en effet, personnellement, "anormal" que, dans une ville sous "état d'urgence" telle qu' ANTANANARIVO, il y ait, paradoxalement, ainsi que l'on a pu le voir toute la semaine dernière, encore plus d'embouteillages qu'en temps "normal".

Crusaders a écrit:

loicpty a écrit:

Est-ce vraiment si anomal que cela que des véhicules puissent circuler dans une région qui est en État d'urgence sanitaire comme le reste du pays, mais qui n'est absolument pas concernée par le confinement décrété par le Chef de l'état?

Je trouve en effet, personnellement, "anormal" que, dans une ville sous "état d'urgence" telle qu' ANTANANARIVO, il y ait, paradoxalement, ainsi que l'on a pu le voir toute la semaine dernière, encore plus d'embouteillages qu'en temps "normal".

Manifestement vous n'avez pas les "codes du langage officiel", tels qu'explicités ci- avant!

jumbofreddy a écrit:

Crusaders a écrit:

loicpty a écrit:

Est-ce vraiment si anomal que cela que des véhicules puissent circuler dans une région qui est en État d'urgence sanitaire comme le reste du pays, mais qui n'est absolument pas concernée par le confinement décrété par le Chef de l'état?

Je trouve en effet, personnellement, "anormal" que, dans une ville sous "état d'urgence" telle qu' ANTANANARIVO, il y ait, paradoxalement, ainsi que l'on a pu le voir toute la semaine dernière, encore plus d'embouteillages qu'en temps "normal".

Manifestement vous n'avez pas les "codes du langage officiel", tels qu'explicités ci- avant!

Les "codes du langage officiel" !!!!!

Pouvez-vous développer pour le "simple profane" que je suis ?

Crusaders a écrit:

loicpty a écrit:

Est-ce vraiment si anomal que cela que des véhicules puissent circuler dans une région qui est en État d'urgence sanitaire comme le reste du pays, mais qui n'est absolument pas concernée par le confinement décrété par le Chef de l'état?

Je trouve en effet, personnellement, "anormal" que, dans une ville sous "état d'urgence" telle qu' ANTANANARIVO, il y ait, paradoxalement, ainsi que l'on a pu le voir toute la semaine dernière, encore plus d'embouteillages qu'en temps "normal".

Effectivement les embouteillages ont augmentés la semaine dernière à Tana sur certains axes. Mais en 2017 aussi, l'État d'urgence sanitaire avait été décrété durant l'épidémie de peste, il y avait-il moins d'embouteillages?
L'État d'urgence sanitaire n'interdit pas la circulation des biens et des personnes. Lors de l'épidémie de peste, sauf erreur de ma part, seuls des barrages sanitaires avaient été mis en place à l'entrée de certaines villes (prise de température).
La Région Analamanga (pas uniquement Tana), la région haute Matsiara et Toamasina ont été placés en confinement. Seul le confinement, qui peut être décidé que par le Chef de l'État, interdit ou limite la circulation. Mais à Tana, il s'agit d'un confinement partiel, puisque les habitants sont autorisés à sortir de 6h à 15h, et les véhicules de transport de marchandises sont autorisés à circuler de 15 à à 20h, il me semble. Pour les commerces ouverture autorisée jusqu'à 13h.
Par contre, les taxi-brousse qui relient la région Analamanga aux autres régions sont interdit dans les deux sens.
Si le nombre de véhicules en circulation a augmenté, c'est probablement parce que certaines personnes qui avaient des véhicules personnels, mais utilisaient fréquemment les transports en commun, préfèrent dorénavant utiliser leurs propres véhicules pour limiter les risques.
Même si l'utilisation des strapontins est interdite, la distance d'un mètre est loin d'être respectée dans les taxi-be, et les gens sont en contact direct avec les autres passagers... De plus d'après ce que j'ai pu lire dans la presse certains taxi-be auraient décidé de ne plus circuler car ils perdraient de l'argent (suppression des strapontins, et limitation des horaires de circulation). Un fort risque de contamination dans les taxi-be mais aussi dans les taxis (pas de désinfection des véhicules), mais aussi un nombre plus limité de transport en commun oblige donc les gens à circuler davantage dans des véhicules personnels (le leur ou une sorte de co-voiturage)

Il n'y a, objectivement, plus de restrictions de circulation dans ANTANANARIVO intra-muros.

Les taxi-be, les taxis, les camions, les véhicules de particuliers, tout le monde s'en donne à cœur joie.

Et c'est un beau b....., croyez-moi !!!!!

Yann! Dernier message avant disparition dans l'espace intergalactique....meday!!!

Crusaders a écrit:

Il n'y a, objectivement, plus de restrictions de circulation dans ANTANANARIVO intra-muros.

Les taxi-be, les taxis, les camions, les véhicules de particuliers, tout le monde s'en donne à cœur joie.

Et c'est un beau b....., croyez-moi !!!!!

Source coopératives de transport urbain et suburbains: à peine 40% des taxi-be ont assuré leurs services depuis la reprise de leurs activités le 22 avril. Baisse des recettes de 50%.

L'Union des coopératives de transport urbain (UCTU) et l'union de coopératives de transports suburbaines (UCTUS) ont annoncé le 4 mai que les taxis-be vont suspendre leurs activités à partir du 5 mai. Décision motivée par les perte financières et l'augmentation du nombre de personnes infectées.

Il y aura-t-il moins d'embouteillages? 

D'après orange actus, quelques taxis-be circuleraient malgré tout ce matin...

Vous êtes sûr place à Tana et vous ne voyez pas la même chose!  Bizarre! Ou tout change d'un quartier à l'autre!

loicpty a écrit:

Source coopératives de transport urbain et suburbains: à peine 40% des taxi-be ont assuré leurs services depuis la reprise de leurs activités le 22 avril. Baisse des recettes de 50%.

L'Union des coopératives de transport urbain (UCTU) et l'union de coopératives de transports suburbaines (UCTUS) ont annoncé le 4 mai que les taxis-be vont suspendre leurs activités à partir du 5 mai. Décision motivée par les perte financières et l'augmentation du nombre de personnes infectées.

Il y aura-t-il moins d'embouteillages? 

D'après orange actus, quelques taxis-be circuleraient malgré tout ce matin...

Les coopératives de taxi-be sont des "petits malins" et ils ont une manière très "locale" d'appréhender la situation du moment.

Ils mettent ainsi "officiellement" en avant des considérations très "responsables" - la santé et la sécurité des passagers - pour déclarer "que le moment n'était peut-être pas venu pour rouvrir les transports en commun".

En fait, leurs préoccupations sont, essentiellement, financières, i.e. pouvoir librement entasser les passagers comme des "bestiaux" dans leurs bus, ne pas s'embarrasser avec des passagers qui ne portent pas de masques et pouvoir circuler jusqu'à 21 h et plus le soir.

Autant de choses qui leur sont "théoriquement interdites" aujourd'hui.

Le business des taxi-be est, depuis longtemps, une "zone de non droit" et les chauffeurs majoritairement des "voyous".

La sécurité et la santé des passagers sont bien, croyez-moi, le cadet de leurs soucis.

Crusaders a écrit:

loicpty a écrit:

Source coopératives de transport urbain et suburbains: à peine 40% des taxi-be ont assuré leurs services depuis la reprise de leurs activités le 22 avril. Baisse des recettes de 50%.

L'Union des coopératives de transport urbain (UCTU) et l'union de coopératives de transports suburbaines (UCTUS) ont annoncé le 4 mai que les taxis-be vont suspendre leurs activités à partir du 5 mai. Décision motivée par les perte financières et l'augmentation du nombre de personnes infectées.

Il y aura-t-il moins d'embouteillages? 

D'après orange actus, quelques taxis-be circuleraient malgré tout ce matin...

Les coopératives de taxi-be sont des "petits malins" et ils ont une manière très "locale" d'appréhender la situation du moment.

Ils mettent ainsi "officiellement" en avant des considérations très "responsables" - la santé et la sécurité des passagers - pour déclarer "que le moment n'était peut-être pas venu pour rouvrir les transports en commun".

En fait, leurs préoccupations sont, essentiellement, financières, i.e. pouvoir librement entasser les passagers comme des "bestiaux" dans leurs bus, ne pas s'embarrasser avec des passagers qui ne portent pas de masques et pouvoir circuler jusqu'à 21 h et plus le soir.

Autant de choses qui leur sont "théoriquement interdites" aujourd'hui.

Le business des taxi-be est, depuis longtemps, une "zone de non droit" et les chauffeurs majoritairement des "voyous".

La sécurité et la santé des passagers sont bien, croyez-moi, le cadet de leurs soucis.

il est toujours bon de savoir ce qui se cache sous les déclarations " de façade"!

jumbofreddy a écrit:

Crusaders a écrit:

loicpty a écrit:

Source coopératives de transport urbain et suburbains: à peine 40% des taxi-be ont assuré leurs services depuis la reprise de leurs activités le 22 avril. Baisse des recettes de 50%.

L'Union des coopératives de transport urbain (UCTU) et l'union de coopératives de transports suburbaines (UCTUS) ont annoncé le 4 mai que les taxis-be vont suspendre leurs activités à partir du 5 mai. Décision motivée par les perte financières et l'augmentation du nombre de personnes infectées.

Il y aura-t-il moins d'embouteillages? 

D'après orange actus, quelques taxis-be circuleraient malgré tout ce matin...

Les coopératives de taxi-be sont des "petits malins" et ils ont une manière très "locale" d'appréhender la situation du moment.

Ils mettent ainsi "officiellement" en avant des considérations très "responsables" - la santé et la sécurité des passagers - pour déclarer "que le moment n'était peut-être pas venu pour rouvrir les transports en commun".

En fait, leurs préoccupations sont, essentiellement, financières, i.e. pouvoir librement entasser les passagers comme des "bestiaux" dans leurs bus, ne pas s'embarrasser avec des passagers qui ne portent pas de masques et pouvoir circuler jusqu'à 21 h et plus le soir.

Autant de choses qui leur sont "théoriquement interdites" aujourd'hui.

Le business des taxi-be est, depuis longtemps, une "zone de non droit" et les chauffeurs majoritairement des "voyous".

La sécurité et la santé des passagers sont bien, croyez-moi, le cadet de leurs soucis.

il est toujours bon de savoir ce qui se cache sous les déclarations " de façade"!

C'est une situation que j'expérimente quasiment tous les jours au bureau.

Quand un employé vient me voir pour me parler des horaires de travail, des conditions de travail, de la cantine ou de son PC qui a déjà cinq (5) ans, la conversation se conclut souvent par la même question - de ma part - "ne serait-ce pas, en fait, d'une augmentation que vous vouliez me parler ?".

Et l'employé de généralement répondre, après un silence, "euh, ...... oui Monsieur, c'est plutôt ça !!!!!!"

Crusaders a écrit:

Les coopératives de taxi-be sont des "petits malins" et ils ont une manière très "locale" d'appréhender la situation du moment.

Ils mettent ainsi "officiellement" en avant des considérations très "responsables" - la santé et la sécurité des passagers - pour déclarer "que le moment n'était peut-être pas venu pour rouvrir les transports en commun".

En fait, leurs préoccupations sont, essentiellement, financières, i.e. pouvoir librement entasser les passagers comme des "bestiaux" dans leurs bus, ne pas s'embarrasser avec des passagers qui ne portent pas de masques et pouvoir circuler jusqu'à 21 h et plus le soir.

Autant de choses qui leur sont "théoriquement interdites" aujourd'hui.

Le business des taxi-be est, depuis longtemps, une "zone de non droit" et les chauffeurs majoritairement des "voyous".

La sécurité et la santé des passagers sont bien, croyez-moi, le cadet de leurs soucis.

Vous semblez très bien connaitre ce domaine, mais je me permettrais d'exposer mon point de vue qui est quelque peu différent.
A ma connaissance, comme pour les taxis, les tuck-tuck, les pouss-pouss en province, mais aussi la plupart des taxis-bousse, les taxi-be ne sont pas conduit par les propriétaires mais simplement loués à la journée aux chauffeurs qui partage les bénéfices hors frais de location avec le "receveur".

Donc peu importe combien gagne le chauffeur, le propriétaire du taxi-be s'en moque royalement, pour lui seul compte le montant de la location qui reste le même, peut importe les horaires de circulation, et peu importe le nombre de passagers dans le bus (avec ou sans masques).

Si les coopératives ont décidés d'arrêter de rouler, c'est sans doute en effet pour faire pression sur le gouvernement, mais probablement encore plus, car les chauffeurs ne parviennent plus à régler le montant des locations où ne veulent plus rouler car ils ne gagnent plus suffisamment...

Si certains taxis-be prennent souvent des risques, c'est aussi pour cette raison, s'ils abiment ou même détruisent un véhicule, cela n'a aucune importance pour eux car le lendemain ils trouveront un autre propriétaire pour leur louer un nouveau véhicule...

Je ne connais pas le montant de la location d'un taxi-be par jour, mais pour un taxi ville (vieux véhicules genre 4l ou 2cv) le montant était de 15 000 ar à 20 000 ar par jour il y a deux ou 3 ans. Pour les taxis aéroport, le montant était, lui, de 100 000 ar par jour (véhicules de moins de 10 ans je crois), d'où la différence concernant le pris des courses...

Donc croyez moi,  effectivement les propriétaires n'en ont que faire de la santé des passagers, mais pour qu'ils puissent louer leur véhicules encore faut-il qu'ils trouvent des chauffeurs qui acceptent de rouler, ce qui risque d'être difficile si ces derniers ne gagnent rien de la journée et craignent éventuellement pour leur propre santé (ce qui n'est sans doute pas leur préoccupation principale)...

Concernant les augmentations de salaires, les chauffeurs de taxis-be n'étant pas salariés, je doute fortement que ces derniers décident d'arrêter de travailler dans l'objectif d'obtenir une augmentation...

loicpty a écrit:

A ma connaissance, comme pour les taxis, les tuck-tuck, les pouss-pouss en province, mais aussi la plupart des taxis-bousse, les taxi-be ne sont pas conduit par les propriétaires mais simplement loués à la journée aux chauffeurs qui partage les bénéfices hors frais de location avec le "receveur".

Pour être plus complet, il semblerait qu'il y ait trois (3) systèmes :

- le "petit propriétaire" qui conduit lui-même son taxi-be;

- le propriétaire avec le chauffeur et le "receveur" en statut de salariés;

- le propriétaire qui, en effet, comme vous l'indiquez, loue son taxi-be à la journée.

C'est dans cette dernière catégorie que l'on doit trouver le plus de chauffeurs "voyous".

loicpty a écrit:

Si certains taxis-be prennent souvent des risques, c'est aussi pour cette raison, s'ils abiment ou même détruisent un véhicule, cela n'a aucune importance pour eux car le lendemain ils trouveront un autre propriétaire pour leur louer un nouveau véhicule...

Très franchement, cela ne me fait ni chaud ni froid que ces chauffeurs "fous du volant" se foutent en l'air.

Je crois que je ne m'arrêterai même pas pour leur porter assistance.

En revanche, que dire des dizaines de passagers qui, chaque année, payent de leur vie l'irresponsabilité des chauffeurs de taxi-brousse ou de taxi-be sur les routes de MADAGASCAR.

Avec, le plus souvent, un véhicule assuré chez M.A.M.A., les familles n'ont que leurs yeux pour pleurer.

Crusaders a écrit:

loicpty a écrit:

Si certains taxis-be prennent souvent des risques, c'est aussi pour cette raison, s'ils abiment ou même détruisent un véhicule, cela n'a aucune importance pour eux car le lendemain ils trouveront un autre propriétaire pour leur louer un nouveau véhicule...

Très franchement, cela ne me fait ni chaud ni froid que ces chauffeurs "fous du volant" se foutent en l'air.

Je crois que je ne m'arrêterai même pas pour leur porter assistance.

En revanche, que dire des dizaines de passagers qui, chaque année, payent de leur vie l'irresponsabilité des chauffeurs de taxi-brousse ou de taxi-be sur les routes de MADAGASCAR.

Avec, le plus souvent, un véhicule assuré chez M.A.M.A., les familles n'ont que leurs yeux pour pleurer.

peut être qu'Uber a s'installer à Mada! ça améliorerait bien le service! qui serait bien sûr plus cher!

jumbofreddy a écrit:

Crusaders a écrit:

loicpty a écrit:

Si certains taxis-be prennent souvent des risques, c'est aussi pour cette raison, s'ils abiment ou même détruisent un véhicule, cela n'a aucune importance pour eux car le lendemain ils trouveront un autre propriétaire pour leur louer un nouveau véhicule...

Très franchement, cela ne me fait ni chaud ni froid que ces chauffeurs "fous du volant" se foutent en l'air.

Je crois que je ne m'arrêterai même pas pour leur porter assistance.

En revanche, que dire des dizaines de passagers qui, chaque année, payent de leur vie l'irresponsabilité des chauffeurs de taxi-brousse ou de taxi-be sur les routes de MADAGASCAR.

Avec, le plus souvent, un véhicule assuré chez M.A.M.A., les familles n'ont que leurs yeux pour pleurer.

peut être qu'Uber a s'installer à Mada! ça améliorerait bien le service! qui serait bien sûr plus cher!

Mais peut-être plus sûr, aussi !!!!!

Si je suis aussi dur avec ces chauffeurs "fous du volant", irresponsables et parfois criminels, c'est parce que l'un d'entre eux, l'année dernière, a foutu en l'air un taxi-brousse sur la RN7 entre AMBOSITRA et FIANARANTSOA faisant 12 morts dont l'épouse de l'un de mes vieux amis malagasy.

Avant, cela va de soi, de prendre la fuite comme un lâche et de laisser les familles dans la plus profonde désolation.

Crusaders a écrit:

Pour être plus complet, il semblerait qu'il y ait trois (3) systèmes :

- le "petit propriétaire" qui conduit lui-même son taxi-be;

- le propriétaire avec le chauffeur et le "receveur" en statut de salariés;

- le propriétaire qui, en effet, comme vous l'indiquez, loue son taxi-be à la journée.

C'est dans cette dernière catégorie que l'on doit trouver le plus de chauffeurs "voyous".

Il est vrai que les 3 situations existe bien pour les taxis-brousse, et des compagnies comme Cotisse emploient des chauffeurs salariés. Mais dans la cas des taxi-brousse il est plus facile de connaitre le nombre de personnes transportés et donc le montant de la recette journalière, de plus les frais de transport ne sont pas perçus par les chauffeurs. Mais sur de longs trajets, rien n'empêche le chauffeur d'embarquer de nouveaux passagers sans les déclarer au propriétaire si certains passagers descendent durant le trajet...

Pour les taxis-be, je ne serais pas affirmatif, et j'essayerais de me renseigner, mais je doute que certains chauffeurs et receveurs puissent être salariés. Et cela pour une simple raison, il serait totalement impossible pour le propriétaire du taxi be (employeur) de connaitre le nombre exact de passagers transportés et donc le montant des frais de transport perçus. Pourtant il serait probablement plus intéressant pour le propriétaire de percevoir les frais de transport et de reverser uniquement un salaire. Mais dans la pratique cela est certainement irréalisable, car même dans une ville comme Tana, le nombre de chauffeurs totalement honnêtes qui reverseraient au propriétaire l'intégralité de la recette de la journée ne doit sans doute pas compter sur les doigts d'une main... La seule solution pour que le chauffeur ne divise pas par dix (ou plus) le montant de la recette journalière remise au propriétaire reste de percevoir un montant fixe (frais de location).

Crusaders a écrit:

Pour être plus complet, il semblerait qu'il y ait trois (3) systèmes :

- le "petit propriétaire" qui conduit lui-même son taxi-be;

- le propriétaire avec le chauffeur et le "receveur" en statut de salariés;

- le propriétaire qui, en effet, comme vous l'indiquez, loue son taxi-be à la journée.

C'est dans cette dernière catégorie que l'on doit trouver le plus de chauffeurs "voyous".

Il est vrai que les 3 situations existe bien pour les taxis-brousse, et des compagnies comme Cotisse emploient des chauffeurs salariés. Mais dans la cas des taxi-brousse il est plus facile de connaitre le nombre de personnes transportés et donc le montant de la recette journalière, de plus les frais de transport ne sont pas perçus par les chauffeurs. Mais sur de longs trajets, rien n'empêche le chauffeur d'embarquer de nouveaux passagers sans les déclarer au propriétaire si certains passagers descendent durant le trajet...

Pour les taxis-be, je ne serais pas affirmatif, et j'essayerais de me renseigner, mais je doute que certains chauffeurs et receveurs puissent être salariés. Et cela pour une simple raison, il serait totalement impossible pour le propriétaire du taxi be (employeur) de connaitre le nombre exact de passagers transportés et donc le montant des frais de transport perçus. Pourtant il serait probablement plus intéressant pour le propriétaire de percevoir les frais de transport et de reverser uniquement un salaire. Mais dans la pratique cela est certainement irréalisable, car même dans une ville comme Tana, le nombre de chauffeurs totalement honnêtes qui reverseraient au propriétaire l'intégralité de la recette de la journée doit sans doute pourvoir se compter sur les doigts d'une main... La seule solution pour que le chauffeur ne divise pas par dix (ou plus) le montant de la recette journalière remise au propriétaire reste de percevoir un montant fixe (frais de location).

Crusaders! A propos des employés et de leurs doléances!  Vous n'avez pas besoin du  directeur trice des  ressources humaines !ou vous avez déjà le diplôme! Lol

Locpity! Quelle différence de nature entre taxi brousse  et t'taxi be ?

jumbofreddy a écrit:

Locpity! Quelle différence de nature entre taxi brousse  et t'taxi be ?

Les "taxis-brousse" ont comme vocation d'assurer les transports de ville à ville sur l'ensemble du réseau national alors que les "taxis-be" opèrent sur les lignes urbaines et suburbaines - principalement ANTANANARIVO -.