Covid - 19 updates

Les docteurs en Agroscatologie vont avoir du boulot derrière les salles de classe.

Crusaders a écrit:
Nook369 a écrit:

Après les stérilisations de masse à cause des contraceptifs hormonaux à haute dose des cochons à Madagascar,  que va t-il se passer dans l'avenir ?


Là, je suis un peu largué !!!!!

Pourriez-vous développer pour ma "culture personnelle" ?


Il y a eu un scandale sur le sujet à Madagascar il y a quelques années.

Voici la petite histoire : pour faire grossir un cochon plus rapidement, il suffit de lui faire des injections de contraceptif hormonal. Donc certains éleveurs ont eu la réaction suivante de croire qu'en doublant voire plus les doses, les animaux grossiraient encore plus vite... Évidemment tout ceci était sous l'égide de l'état qui malheureusement n'avait pas emprise sur ces éleveurs. Déjà qu'avec une dose normale, toutes les hormones ne sont pas assimilées par les bestioles mais imaginez ce que ça donne quand les doses sont multipliées...

Au final, cette viande a été mangée par une grande partie de la population malgache du sud est. Dans plusieurs régions, il y a eu une forte décroissance de la population à cause de la stérilité de la population.

Alors jouer aux apprentis sorciers, les dirigeants malgaches savent le faire !!!

Nook369 a écrit:

Au final, cette viande a été mangée par une grande partie de la population malgache du sud est. Dans plusieurs régions, il y a eu une forte décroissance de la population à cause de la stérilité de la population.


Merci pour ces éclaircissements.

Au bout du compte, n'est-ce pas là un bon moyen pour réguler les naissances ?

Je sais, et on me le dit souvent, je suis odieux !!!!!

Déjà je vous vois venir : en chine ils ont construit ( pas cons truie ) des sortes d'immeubles qui ressemblent à des parking géants en étage ; ce sont des immenses élevages de porcs et ces immeubles sont très nombreux, tous les 100 m environ dans ce qui reste de la " campagne " chinoise, alternant avec silos à grain et unités d'abattage et de transformation
J'imagine tout le profit qu'on pourrait tirer de la contamination par excès d'hormone des milliers de tonnes de grain stockés dans les silos.

La viande de porc est au Top ten chez les chinois dans leurs préférences alimentaire, tels les malgaches.
Ca ne marche évidemment pas pour les peuples ayant d'autres préférences carnées , mais je ne sais plus qui a suggéré de mixer du covid 19 concentré avec un produit destiné à nettoyer les tapis de grandes dimensions ...

Covid-19 : bientôt des chiens capables de détecter les personnes infectées ?
Si elle réussit, des animaux seraient capables de "sentir" les personnes infectées par le coronavirus.
Bientôt des chiens dressés pour détecter les personnes, asymptomatiques ou non, atteintes par le Covid- 19 ? C'est en tout cas le souhait exprimé par la Medical Detection Dogs, spécialiste dans le domaine de la détection canine des maladies. Avec ses partenaires, elle s'est exprimée le 27 mars 2020 sur le sujet, laissant entendre que ses animaux seraient capables, après un entraînement rigoureux, de participer à la lutte contre le SARS-Cov-2, le virus responsable de la maladie.

Des chiens capables de détecter le virus mais aussi les personnes présentant de la fièvre
https://www.sciencesetavenir.fr/animaux … ees_143154

Des recherches sont en cours pour savoir si les pets peuvent propager le coronavirus. Il s'avère que les pets peuvent être aussi dangereux que la toux et les éternuements lorsqu'il s'agit de propager le coronavirus.

Un pet ?

Un pet de sans-culotte alors ? comme quelqu'un qui éternuerait sans mettre sa main devant ou sans ou sans protéger autrui en portant un masque !
J'en suis tout esbaudi !

C'est là l'oeuvre d'un " pète sec " alors ; ça envoie loin parce que quand c'est humique ça va moins loin !
C'est ce qu'on appelle pudiquement un " vent humide " dans les Ehpads avant l'admission d'un candidat par exemple :
- " Est-ce que votre belle mère est propre " ?
- " Oh, ben ....... elle peut avoir de temps à autre quelques " vents humides " !

Un moment je me suis demandé si je ne m'étais pas trompé de sens, étant donné qu'en anglais " PET ou PETS au pluriel " ce sont les zanimaux de compagnie tels chien, chats, boa, migales, perroquets, etc, Grace à la comparaison avec toux et éternuements, j'ai compris le sens.
D'où ma question : comment dit-on pet en français chez les  "gens biens ".

C'est un sujet glissant et pas très catholique : chez le médecin on va parler de " météorisme " ( là c'est gravi tationnel, spatial, athmosphérique, etc ),  !
En famille on va dire " il a mangé trop de haricots, il a des gaz en ce moment "( là on a pour référence la physique et la chimie et c'est utilitaire )

En langage populaire( vulgaire selon certains ) c'est pet.
Là c'est expressif, le pragmatisme et l'onomatopée attestent qu'on est dans le vrai.
Dommage que lorsqu'on est soumis à ce qui est considéré comme de la " correction " en langue bourgeoise-officielle ( langage " châtié " et non châtré ), on ne puisse utiliser pet !
En fait c'est  du non dit
Les enfants eux disent " prout " et sont encore plus vrais !

Je vais demander comment on dit en malgache, c'est important.

C'est vrai qu'en français il manque un mot simple qui puisse être employé dans toutes les situations

Mais que vois-je, en anglais " blowing a fart " pourrait,devant la queen Betty par exemple, se dire éventuellement " Sorry i am actually passing wind " !
Aie Aie Aie !

Enfin, c'est une Update d'importance !

Mangetotra
pour le pet en gazy.
:whistle:

https://www.france24.com/fr/20200406-co … fect%C3%A9

On a la réponse...

Oui donc Alex voulez nous parler des animaux et non pas des pets ( prout) car la , le port de la couche aurais été obligatoire.

De plus a la base on nous avait dit que le virus venait d'un animal (chauve souris puis congolin).

Et après on nous à dit que les animaux de Compagnie ne pouvais pas attrapé le virus.

Et maintenant c'est un employé de zoo qui transmet le virus à un tigre...

Drôle d'animaux tout ces média. :unsure

Yann jean louis a écrit:

Un pet ?

Un pet de sans-culotte alors ? comme quelqu'un qui éternuerait sans mettre sa main devant ou sans ou sans protéger autrui en portant un masque !
J'en suis tout esbaudi !

C'est là l'oeuvre d'un " pète sec " alors ; ça envoie loin parce que quand c'est humique ça va moins loin !
C'est ce qu'on appelle pudiquement un " vent humide " dans les Ehpads avant l'admission d'un candidat par exemple :
- " Est-ce que votre belle mère est propre " ?
- " Oh, ben ....... elle peut avoir de temps à autre quelques " vents humides " !

Un moment je me suis demandé si je ne m'étais pas trompé de sens, étant donné qu'en anglais " PET ou PETS au pluriel " ce sont les zanimaux de compagnie tels chien, chats, boa, migales, perroquets, etc, Grace à la comparaison avec toux et éternuements, j'ai compris le sens.
D'où ma question : comment dit-on pet en français chez les  "gens biens ".

C'est un sujet glissant et pas très catholique : chez le médecin on va parler de " météorisme " ( là c'est gravi tationnel, spatial, athmosphérique, etc ),  !
En famille on va dire " il a mangé trop de haricots, il a des gaz en ce moment "( là on a pour référence la physique et la chimie et c'est utilitaire )

En langage populaire( vulgaire selon certains ) c'est pet.
Là c'est expressif, le pragmatisme et l'onomatopée attestent qu'on est dans le vrai.
Dommage que lorsqu'on est soumis à ce qui est considéré comme de la " correction " en langue bourgeoise-officielle ( langage " châtié " et non châtré ), on ne puisse utiliser pet !
En fait c'est  du non dit
Les enfants eux disent " prout " et sont encore plus vrais !

Je vais demander comment on dit en malgache, c'est important.

C'est vrai qu'en français il manque un mot simple qui puisse être employé dans toutes les situations

Mais que vois-je, en anglais " blowing a fart " pourrait,devant la queen Betty par exemple, se dire éventuellement " Sorry i am actually passing wind " !
Aie Aie Aie !

Enfin, c'est une Update d'importance !


en bon français chatié on appelle ça un "vent"!  c'est  simple , élégant et c'est parlant!

arnohus a écrit:

De plus a la base on nous avait dit que le virus venait d'un animal (chauve souris puis congolin).

Et après on nous à dit que les animaux de Compagnie ne pouvais pas attrapé le virus.

Et maintenant c'est un employé de zoo qui transmet le virus à un tigre...

Drôle d'animaux tout ces média. :unsure


pas " congolin" ( ça va énerver les congolais), mais "Pangolin"!

Tout comme vous devez éternuer ou tousser dans votre coude pour être respectueux, vous devez prout  ( passer le vent)  mangetotra  dans votre coude
également .

N'importe quoi... vos histoires de P.. :lol:

Je s'appelle "Prouttttt !!!!" :lol::lol::lol:

Que veux tu Annie, c'est bien connu... le prout détend la gente masculine !
La gente féminine, uniquement composée de Princesses ne pratique pas cela, c'est bien connu aussi  :D

Eror
Chez la femme le prout est sournois.
Il est silencieux mais au niveau de l'odeur... ça bat des records :huh:
Et si elle consomme tro de bref mafana, la couleur de la ficelle du string deviens tout vert  :lol:

Ça me fait penser à la chanson " je te fais prout, tu me fais prout prout , on se fait proutprout out - eu eu ! Dans les cours de récréation qd il y en a !

Je crains de ne pas être assez avancé en yoga pour , comme le suggère Alex, faire prout dans mon coude !

Justice Madagascar  https://www.facebook.com/justice.madaga … SEARCH_BOX
Yesterday at 12:12 AM ·
Après avoir vanté la solution préventive par les plantes en tout début de crise, le président de la République malgache, Andry Rajoelina, a affirmé à plusieurs reprises par allocutions télévisées que les plantes endémiques malgaches étaient la solution curative au Covid-19.
Dans sa dernière intervention ce 19 avril, le chef de l'État dévoile le nom du remède censé changer le cours de l'Histoire : le Covid Organics. Un remède qui laisse sceptique le monde médical et au sujet duquel l'Organisation mondiale de la santé (OMS) émet des réserves.

Le lancement officiel de ce "remède traditionnel amélioré à la fois préventif et curatif" ce lundi 20 avril "suite aux travaux scientifiques des chercheurs de l'Institut Malgache de Recherche Appliquée" est organisé en grande pompe. Un mois jour pour jour après l'annonce des premiers cas de Covid-19 dans la Grande île, le voile est levé. Le remède malgache au Covid-19 se présente sous forme d'une solution à boire, à base d'Artémisia et de différentes plantes endémiques de Madagascar.

Opération de communication et distribution de potion
Pour appuyer ses dires et expliquer ce qu'est l'Artémisia aux téléspectateurs malgaches le 19 avril, le chef de l'État a lui-même lancé sur le plateau de la chaîne nationale TVM, un extrait du documentaire "Malaria Business", réalisé par le Belge Bernard Crutzen et diffusé en janvier 2018 dans l'émission DOC SHOT de la RTBF. La séquence choisie est tournée à Madagascar.

"Madagascar possède la plus importante superficie cultivée d'Artémisia en Afrique et peut-être même dans le monde", reprend Andry Rajoelina après la diffusion de l'extrait, avant de préciser le lendemain lors du lancement officiel de la nouvelle potion à base d'Artémisia : "Deux patients, malades du Covid-19 ont déjà été guéris par le Covid Organics. L'une des deux patientes guéries n'est autre que ma tante".

En présence des ambassadeurs de Chine et de Corée du Sud, des membres du gouvernement malgache, et de nombreux journalistes invités à couvrir l'événement organisé sur le site de l'Institut Malgache de Recherches Appliquées, le président de la République invite tous les convives à goûter la tisane dans une bouteille de 33 centilitres au packaging coloré, arboré du drapeau blanc-rouge-vert. Comme un air de communion solennel, avant de poser pour les photographes, le sourire aux lèvres malgré la légère amertume avouée de la solution.

"Aujourd'hui, nous pouvons affirmer que nous avons de bons résultats avec cette potion. Elle est notre gilet pare-balles dans cette guerre contre le coronavirus. Nous allons la distribuer gratuitement à tous les Malgaches, à commencer par les cas contacts identifiés", poursuit le président de la République.

"Nous aussi, ici, nous allons trinquer tous ensemble, nous allons tous en boire", affirme-t-il avant de revendiquer la première place mondiale dans cette course au traitement contre le Covid-19 : "Nous sommes les premiers à avoir trouvé le traitement contre le Covid-19. Ça ne veut pas dire que nous sommes les meilleurs, mais seulement que nous avons mieux anticipé que les autres", se targue le chef de l'État dans la version malgache de son discours.

Suite à l'annonce présidentielle, le directeur de l'IMRA, questionné par la presse nationale et internationale, tempère quelque peu : "Il est encore trop tôt pour conclure, mais les deux cas de Covid-19 guéris sont encourageants. Cela dessine une tendance, soyons positifs. La première fonction du Covid Organics est de stimuler le système immunitaire, il est donc tout à fait approprié dans le cadre préventif. La réussite de la recherche dépend de la confidentialité. C'est pour cela que nous gardons le secret de la composition".

Tous les bénéfices des ventes, seront reversés à l'IMRA. Car le traitement malgache sera bien commercialisé en pharmacie et stations-service à partir de ce mercredi 22 avril. Il en coûtera environ 6 euros pour 7 jours de traitement. Mais là encore, le président de la République rassure, les populations les plus vulnérables devraient pouvoir en bénéficier gratuitement.

L'institut malgache de Recherches Appliquées : l'élu de la présidence
"L'État finance les recherches", affirme le président de la République face à un parterre de journalistes. Charles Andrianjara, le directeur de cette entité privé reconnue d'intérêt publique, à ses côtés.

Centre de recherche médical et pharmaceutique fondé en 1957 par le professeur Albert Rakoto-Ratsimamanga, l'IMRA a le statut de Centre régional de recherche par l'Organisation de l'unité africaine. "Les chercheurs ont été sollicités par le président pour lutter contre le Covid-19. A l'IMRA, on avait déjà de nombreux médicaments validés scientifiquement pour la grippe, pour la toux, la fièvre… Une quarantaine de médicaments au total. C'est grâce à nos connaissances des plantes que nous avons pu choisir celles qui permettraient de combattre le Covid-19", retrace le directeur de l'IMRA.

"En 1975, le Pr. Albert Rakoto Ratzimamanga (le fondateur de l'Institut, ndlr), a introduit l'Artémisia à Madagascar. A cette époque, on l'utilisait pour soigner le paludisme. Mais les campagnes gouvernementales pour lutter contre cette maladie ont préféré généraliser l'utilisation de la chloroquine et de la nivaquine, et les distributions de médicaments à base d'Artémisia ont cessé suite à cette décision. A l'époque, lorsque nous avons fait les premières expérimentations avec les extraits d'Artémisia, nous avons constaté que cela pouvait soigner également la grippe, la toux, la fièvre, la pneumonie… Et le plus important : cela tuait les virus."
"Nous avons comparé nos études avec d'autres études existantes dans le monde et nous avons décidé d'associer des plantes endémiques de Madagascar pour renforcer, optimiser les effets de l'Artémisia. C'est cette association qui a donné le Covid Organics que l'on souhaite partager avec tous les Malgaches, en tant que préventif et curatif."

Depuis le centre de commandement opérationnel de Tananarive, sur le plateau où les membres du gouvernement malgache se succèdent depuis la détection des premiers cas de Covid-19 sur la Grande île le 20 mars dernier, le Directeur de l'IMRA s'est défendu sur la rigueur et les méthodes qui ont abouti à cette découverte : "A l'IMRA, on réalise la convergence entre la médecine traditionnelle et la médecine moderne. On ne sous-estime pas la médecine traditionnelle, elle est à l'origine de notre concept".

"Si nous sommes arrivés jusqu'ici, c'est parce que nous avons été soignés par les plantes traditionnelles malgaches d'antan. Les médicaments faits de molécules synthétiques sont arrivés après. Et d'où viennent-elles ces molécules ? 60% d'entre elles viennent des plantes !"

"Notre expérimentation se base sur la plante pour aller vers les techniques modernes. Nous faisons des tests de toxicité sur les rats. Nous possédons un département médical, un hôpital, pour vérifier l'efficacité des traitements. Nous respectons toutes les étapes scientifiques avant la mise sur le marché et donc la consommation par le patient."

Vives réactions du monde de la médecine
Le président de l'Académie nationale de médecine de Madagascar n'a pas tardé à réagir par voie de communiqué : "Il s'agit de médicament dont les preuves scientifiques ne sont pas encore élucidées et qui risque de porter préjudice à la santé de la population, en particulier à celle des enfants. La loi malgache stipule que seuls les professionnels de santé au sein des formations sanitaires et non des structures administratives, sont habilités à distribuer des médicaments".

Dans ce texte, largement partagé sur les réseaux sociaux, le professeur Marcel Razanamparany rappelle les fondamentaux au nom des enseignants-chercheurs en médecine, en pharmacie, des universités, des chercheurs et enseignants, des présidents des Ordres nationaux des médecins, des pharmaciens, mais aussi des sociétés savantes.

Le professeur Stéphane Ralandison, doyen de la faculté de médecine de Tamatave, la seconde plus grande ville du pays, n'a pas tardé à s'exprimer lui aussi : "En tant qu'enseignant et chercheur, nous savons bien la valeur de la médecine fondée sur des preuves. […] Aussi, quand on dit que l'on a trouvé le médicament contre ce virus, à nous de nous poser les questions et de trouver nous-même les réponses".

"Je vous épargne des données pharmacodynamiques, poursuit-il, car on est soi-disant dans l'urgence et que les remèdes traditionnels ne s'exigent pas de telles règles. Mais au moins, où étaient-ils testés ces médicaments ? Sur quels profils de patients ? Quels étaient les effets attendus puis obtenus ? Par quels moyens les a-t-on mesurés ces effets ? Car si les effets recherchés sont cliniques sur des patients peu ou asymptotiques, et bien… Et si les effets recherchés sont biologiques, je vous lance le défi de pouvoir justifier cela au stade où nous sommes actuellement à Madagascar au vu de nos plateaux techniques. […] Avouez que ce n'est pas bien scientifique tout cela !"

De l'espoir et des ventes
Jusqu'ici, le remède aurait été proposé aux patients volontaires, malades du Covid-19. La production à grande échelle est désormais lancée. Le Covid Organics sera distribué à la population scolaire en préparation d'examen, selon l'annonce présidentielle. Les candidats au baccalauréat et au BEPC doivent reprendre le chemin de l'école ce mercredi 22 avril, dans le cadre du déconfinement progressif en cours dans le pays.

"La différence entre le médicament et le poison, c'est le dosage", prévient Erica Rafanoharana, cogérante d'une société distributrice d'une marque bien connue à Madagascar, spécialiste de l'aromathérapie. "Il y a le savoir-faire ancestral, et il y a la vérification en laboratoire. Je travaille dans les plantes depuis plus de 10 ans et, personnellement, j'y crois. Ça donne de l'espoir cette annonce de la présidence à propos du fait qu'on a trouvé un remède au coronavirus grâce aux plantes médicinales de Madagascar." De l'espoir, chacun en a besoin en cette période d'incertitudes.

"Je pense que le président n'aurait pas pu faire une telle annonce à la télévision s'il n'était pas sûr de l'avancée de ces recherches. S'il affirme qu'un traitement malgache peut être la solution, c'est qu'il a la certitude que c'est le cas. J'ai confiance et j'espère que ça marchera", assure Zacharia Ahmed, habitant du quartier de Madirokely.

En attendant les résultats définitifs des essais cliniques en cours, les huiles essentielles à base de plantes endémiques de Madagascar, particulièrement celles qui possèdent des vertus antivirales, sont plébiscitées sur les étals de fortune et dans les magasins spécialisés en aromathérapie.

Ravintsara, Niaouli, Eucalyptus, Saro… Les remèdes ancestraux ressurgissent avec la crise et les annonces présidentielles n'ont fait qu'accroître le nombre de convaincus.

"C'est la première fois que j'achète le Ravintsara sous forme d'huile essentielle", annonce Danielle, une habitante de Nosy Be, sur le point de payer son flacon à la caisse. "D'habitude, nous les Malgaches, on le consomme plutôt sous forme d'inhalation, après avoir fait bouillir les feuilles. Mais en ce moment, elles sont vraiment difficiles à trouver. J'en ai vu au marché, mais elles étaient trop chères, à un peu plus d'un euro la petite poignée, c'est trop. Et puis avec cette huile essentielle, ça durera plus longtemps."

L'OMS émet des réserves
"À l'heure actuelle, nous n'avons aucune plante médicinale qui a fait preuve de son efficacité concernant la lutte contre le coronavirus. Nous émettons donc des réserves puisque vous savez que l'OMS ne peut émettre ce genre de recommandation que lorsqu'elle détient des évidences, des preuves factuelles scientifiques qui permettent de le faire", recadre Charlotte Ndiaye, la représentante de l'Organisation Mondiale de la Santé au micro de Sarah Tétaud, correspondante pour Radio France Internationale à Tananarive.

"Cependant, l'OMS encourage et soutient au niveau africain ces recherches faites vers l'utilisation de ces plantes médicinales. En ce qui concerne Madagascar, nous pensons que c'est louable de s'orienter dans la recherche dans le cadre de la protection contre ce coronavirus."

Multiplication des produits contrefaits et interdiction des exportations
C'est la petite annonce qui accompagne la grande : les plantes endémiques de Madagascar restent désormais à domicile. La recherche nationale en a besoin pour parvenir à produire la solution rempart contre le Covid-19.

"La demande est forte, mais le président de Madagascar – à mon avis à juste titre, pour éviter soit la spéculation sur les matières premières, soit une utilisation incomplète – a bloqué toutes les exportations des plantes endémiques de Madagascar", explique Patrick Omet, le gérant d'une enseigne spécialisée dans la vente d'huiles essentielles, basé à Nosy Be.

"Depuis le début de la crise, malheureusement, il y a beaucoup, beaucoup de production, beaucoup de consommation, on a décuplé les ventes de Ravintsara. Il faut vérifier la provenance de ces produits, car l'occasion faisant le larron, nombre d'entre eux ne sont ni analysés, ni contrôlés, en termes de qualité et pouvoir médicaux, et sont mis sur le marché de façon informelle."

Un mois jour pour jour après le début de sa crise de Coronavirus démarrée le 20 mars dernier, Madagascar recense sur son sol 121 cas confirmés, dont 80 cas actifs en cours de traitement et 41 guéris.

TropicAlex a écrit:

Tous les bénéfices des ventes, seront reversés à l'IMRA. Car le traitement malgache sera bien commercialisé en pharmacie et stations-service à partir de ce mercredi 22 avril. Il en coûtera environ 6 euros pour 7 jours de traitement. Mais là encore, le président de la République rassure, les populations les plus vulnérables devraient pouvoir en bénéficier gratuitement.


Un "remède" vendu en stations-service !!!!!

J'espère que les pompistes auront, au moins, suivi une formation accélérée en pharmacie !!!!!

TropicAlex a écrit:

En présence des ambassadeurs de Chine et de Corée du Sud, des membres du gouvernement malgache, et de nombreux journalistes invités à couvrir l'événement organisé sur le site de l'Institut Malgache de Recherches Appliquées, le président de la République invite tous les convives à goûter la tisane dans une bouteille de 33 centilitres au packaging coloré, arboré du drapeau blanc-rouge-vert. Comme un air de communion solennel, avant de poser pour les photographes, le sourire aux lèvres malgré la légère amertume avouée de la solution.


Coloré également en ..... orange, cela va de soi !!!!

TropicAlex a écrit:

Un mois jour pour jour après le début de sa crise de Coronavirus démarrée le 20 mars dernier, Madagascar recense sur son sol 121 cas confirmés, dont 80 cas actifs en cours de traitement et 41 guéris.


De manière aussi surprenante que prémonitoire, il n'y a pas eu de nouveau cas de COVID-19 déclaré à MADAGASCAR depuis l'annonce de la découverte du "remède".

Effet "placebo" ou stratégie de communication ?

En tout cas, cela a eu un effet immédiat sur le port du masque.

Plus de besoin de masque, la "tisane" est là !!!!!

Désolé pour la longueur du copié-collé, mais ça m'a paru digne d'être partagé vu le contxte charlatanesque :

Paul Ad Andrianantenaina
Hier, à 01:54
GALIEN, HIPPOCRATE, et feu RATSIMAMANGA pourraient-ils se reposer en paix à Madagascar ?

Les histoires récentes de l'enseignement de la Médecine et de la Pharmacie dans les pays du Sud trouvent leurs origines dans la période coloniale. De nombreux pays Africains ont façonné progressivement leurs Universités avec une apogée après leur accession à l' indépendance. Madagascar en fait partie et a vu en un siècle (de 1873 à 1974) l'achèvement de l'installation de sa première Université de médecine (1974), deux années après la chute de sa première République dirigée par le Président Tsiranana.
Cinq étapes ont jalonné ce siècle de fondation:
1) période pré-coloniale : de 1873 à 1896 pendant laquelle la formation se faisait uniquement à l'étranger (France, Grande Bretagne) pour une poignée d'étudiants Malgaches.
2) période coloniale : de 1896 à 1960, la puissance coloniale Française a créé l'Ecole de Befelatanana pour former les jeunes afin de devenir des Docteurs de l'Assistance Médicale pendant une durée de 5 ans.
3) période post-coloniale de 1962 à 1972: continuation de l'Ecole de Befelatanana et création de l'Ecole Nationale de Medecine permettant aux étudiants de continuer leur formation en Métropole (Marseille, Montpellier, Bordeaux, Paris). L'Ecole de Santé Navale de Bordeaux commençait à cette époque à recevoir des étudiants originaires des pays Africains et Malgache.
4) étape de transition de 1972 à 1983 pendant la Révolution : naissance officielle en 1974 de l'Universite' avec un cursus complet à Madagascar. Cependant, le pays commençait à envoyer des boursiers suite à des accords de coopération en matière de l'enseignement de la Médecine et de la Pharmacie en Roumanie, à l'URSS et en Algérie.
5) étape Camesienne depuis 1984: Adhésion de Madagascar au sein du CAMES (Conseil Africain et Malgache pour l'Enseignement Supérieur). Les filières Médecine Humaine, Médecine Vétérinaire et la Pharmacie sont sous la supervision de l'Universite'. Ces filières ont été depuis 1984 réparties dans d'autres villes.

Après ce long survol historique, force est de constater que du fait du lien existant avec la France par le biais de la colonisation et de la coopération, le corpus académique dans ces filières est en majorité inspiré, importé, adapté et adopté à Madagascar à partir du corpus et du modèle Français. L'usage de la langue officielle Malagasy et de la langue Française offre une complémentarité pour traduire, décrire et comprendre les terminologies scientifiques.

Dans le cadre de la Pharmacie qui est l'actualité CHAUDE du moment, il est de mon devoir de rappeler humblement que les Sciences Pharmaceutiques sont composées de plusieurs matières dont leur ensemble nécessite 5 à 7 ans d'études. La liste est longue et peut varier d'un pays à un autre: Chimie Analytique, Chimie Organique, Chimie Minérale, Botanique, Biologie Végétale, Biochimie, Parasitologie, Pharmacologie, Physiologie, Physico-Chimie, Hématologie et surtout le DROIT PHARMACEUTIQUE.
Ce dernier étudie la régulation normative du médicament et les différentes étapes d'expertises tout au long de sa fabrication jusqu'à sa finition et voire même au-delà c'est à dire une fois qu'il est distribué après son AMM= Autorisation de Mise su le Marché).
D'une façon générale, chaque pays est souverain et dispose de son propre organe de validation du médicament. A la différence des autres denrées, le médicament est conçu pour soulager et soigner les maux du patient et œuvre pour la Santé Publique.Il n'est jamais dénué d'effets secondaires si minimes soient ils!.. Il a aussi un rôle économique pour le fabricant et pour l'état en contribuant à la richesse mais en ayant toujours le souci de veiller à l'équilibre entre la fonction de Soigner et sa fonction Mercantile.
Le processus de validation d'un médicament varie de 2 à 10 ans en moyenne. Il manquerait dans ce nouveau médicament un pan entier des rapports sur les 4 phases: analytique, toxique, pharmacologique et clinique dont on souhaiterait une publication ultérieure.
Le faire en 3 semaines ressort d'un exploit inégalé dans le monde entier.
Seule ma casquette de Pharmacien avec 44 ans de service m'amène à pondre ces longues lignes oh combien blessantes, ennuyeuses voire provocatrices pour certain(es) mais je vous l'avoue: c'est en dehors de toutes considérations politiques, partisanes, religieuses, philosophiques, tribales ou que sais-je encore ? Vaut mieux que je le fasse une fois pour toute. Comme beaucoup d'entre vous, j'aime ce pays avec ses contradictions, ses diversités et son unité de destin pour le meilleur et pour le pire.
GALIEN, HIPPOCRATE, et feu RATSIMAMANGA auraient un brin de questionnement s'ils étaient encore vivants.
Veloma ( restez en vie)!
Portez-vous bien !
Stay safe !

Paul Ad Andrianantenaina:
- Diplôme d'Etat de Docteur en Pharmacie (Université de Bordeaux)
- CES ( Certificat d'Etudes Spéciales, hématologie, Université de Bordeaux)
- DEA droit de la Santé (Option Droit Pharmaceutique, Université de Bordeaux)
- CIEH ( Certificat International d'Ecologie Humaine, Université de Bordeaux )
- member of RPSGB (Royal Pharmaceutical Society of Great Britain)
- member of GPC ( General Pharmaceutical Council)
- member of FSC (Field Studies Council)
-CPD (Continuous Professional Development), Meadway School of Pharmacy, England
- Ancien élève de la Santé Navale de Bordeaux de 1975 à 1980.

Crusaders a écrit:

De manière aussi surprenante que prémonitoire, il n'y a pas eu de nouveau cas de COVID-19 déclaré à MADAGASCAR depuis l'annonce de la découverte du "remède".

Effet "placebo" ou stratégie de communication ?

En tout cas, cela a eu un effet immédiat sur le port du masque.

Plus de besoin de masque, la "tisane" est là !!!!!


Pour trouver des nouveaux cas, il faudrait probablement effectuer de nombreux tests. Avec une trentaine de tests par jours (depuis le début de la semaine) et 17 hier, ça limite le risque de trouver de trouver de nouveaux cas positifs.

Mais un nouveaux cas positif aujourd'hui à Soanierana, encore un nouveau quartier (sauf erreur de ma part). Le virus semble continuer de voler de quartier en quartier en contaminant à chaque fois uniquement (?) une ou deux personne par quartier...

Mais cas différent des précédents me semble-t-il car cette fois il s'agit d'un homme de 75 ans... Donc catégorie d'âge qui comprend de nombreux décès en France et en Europe.

Dans l'après midi, le CCO Covid-19 a annoncé qu'un patient était dans un état grave (donc probablement sous assistance respiratoire ou en réanimation). S'agit-il de l'homme de 75 ans? Je ne peux pas être affirmatif, mais cela semble possible, voire probable...

Vrai test pour le covid-organics... Le passera-t-il avec succès?

Par contre si l'homme de 75 ans est déjà en réanimation, il sera probablement difficile de lui administrer du covid-organics, à moins d'essayer en perfusion... ;)

Yann jean louis a écrit:

Désolé pour la longueur du copié-collé, mais ça m'a paru digne d'être partagé vu le contxte charlatanesque :

Paul Ad Andrianantenaina
Hier, à 01:54
GALIEN, HIPPOCRATE, et feu RATSIMAMANGA pourraient-ils se reposer en paix à Madagascar ?

Les histoires récentes de l'enseignement de la Médecine et de la Pharmacie dans les pays du Sud trouvent leurs origines dans la période coloniale. De nombreux pays Africains ont façonné progressivement leurs Universités avec une apogée après leur accession à l' indépendance. Madagascar en fait partie et a vu en un siècle (de 1873 à 1974) l'achèvement de l'installation de sa première Université de médecine (1974), deux années après la chute de sa première République dirigée par le Président Tsiranana.
Cinq étapes ont jalonné ce siècle de fondation:
1) période pré-coloniale : de 1873 à 1896 pendant laquelle la formation se faisait uniquement à l'étranger (France, Grande Bretagne) pour une poignée d'étudiants Malgaches.
2) période coloniale : de 1896 à 1960, la puissance coloniale Française a créé l'Ecole de Befelatanana pour former les jeunes afin de devenir des Docteurs de l'Assistance Médicale pendant une durée de 5 ans.
3) période post-coloniale de 1962 à 1972: continuation de l'Ecole de Befelatanana et création de l'Ecole Nationale de Medecine permettant aux étudiants de continuer leur formation en Métropole (Marseille, Montpellier, Bordeaux, Paris). L'Ecole de Santé Navale de Bordeaux commençait à cette époque à recevoir des étudiants originaires des pays Africains et Malgache.
4) étape de transition de 1972 à 1983 pendant la Révolution : naissance officielle en 1974 de l'Universite' avec un cursus complet à Madagascar. Cependant, le pays commençait à envoyer des boursiers suite à des accords de coopération en matière de l'enseignement de la Médecine et de la Pharmacie en Roumanie, à l'URSS et en Algérie.
5) étape Camesienne depuis 1984: Adhésion de Madagascar au sein du CAMES (Conseil Africain et Malgache pour l'Enseignement Supérieur). Les filières Médecine Humaine, Médecine Vétérinaire et la Pharmacie sont sous la supervision de l'Universite'. Ces filières ont été depuis 1984 réparties dans d'autres villes.

Après ce long survol historique, force est de constater que du fait du lien existant avec la France par le biais de la colonisation et de la coopération, le corpus académique dans ces filières est en majorité inspiré, importé, adapté et adopté à Madagascar à partir du corpus et du modèle Français. L'usage de la langue officielle Malagasy et de la langue Française offre une complémentarité pour traduire, décrire et comprendre les terminologies scientifiques.

Dans le cadre de la Pharmacie qui est l'actualité CHAUDE du moment, il est de mon devoir de rappeler humblement que les Sciences Pharmaceutiques sont composées de plusieurs matières dont leur ensemble nécessite 5 à 7 ans d'études. La liste est longue et peut varier d'un pays à un autre: Chimie Analytique, Chimie Organique, Chimie Minérale, Botanique, Biologie Végétale, Biochimie, Parasitologie, Pharmacologie, Physiologie, Physico-Chimie, Hématologie et surtout le DROIT PHARMACEUTIQUE.
Ce dernier étudie la régulation normative du médicament et les différentes étapes d'expertises tout au long de sa fabrication jusqu'à sa finition et voire même au-delà c'est à dire une fois qu'il est distribué après son AMM= Autorisation de Mise su le Marché).
D'une façon générale, chaque pays est souverain et dispose de son propre organe de validation du médicament. A la différence des autres denrées, le médicament est conçu pour soulager et soigner les maux du patient et œuvre pour la Santé Publique.Il n'est jamais dénué d'effets secondaires si minimes soient ils!.. Il a aussi un rôle économique pour le fabricant et pour l'état en contribuant à la richesse mais en ayant toujours le souci de veiller à l'équilibre entre la fonction de Soigner et sa fonction Mercantile.
Le processus de validation d'un médicament varie de 2 à 10 ans en moyenne. Il manquerait dans ce nouveau médicament un pan entier des rapports sur les 4 phases: analytique, toxique, pharmacologique et clinique dont on souhaiterait une publication ultérieure.
Le faire en 3 semaines ressort d'un exploit inégalé dans le monde entier.
Seule ma casquette de Pharmacien avec 44 ans de service m'amène à pondre ces longues lignes oh combien blessantes, ennuyeuses voire provocatrices pour certain(es) mais je vous l'avoue: c'est en dehors de toutes considérations politiques, partisanes, religieuses, philosophiques, tribales ou que sais-je encore ? Vaut mieux que je le fasse une fois pour toute. Comme beaucoup d'entre vous, j'aime ce pays avec ses contradictions, ses diversités et son unité de destin pour le meilleur et pour le pire.
GALIEN, HIPPOCRATE, et feu RATSIMAMANGA auraient un brin de questionnement s'ils étaient encore vivants.
Veloma ( restez en vie)!
Portez-vous bien !
Stay safe !

Paul Ad Andrianantenaina:
- Diplôme d'Etat de Docteur en Pharmacie (Université de Bordeaux)
- CES ( Certificat d'Etudes Spéciales, hématologie, Université de Bordeaux)
- DEA droit de la Santé (Option Droit Pharmaceutique, Université de Bordeaux)
- CIEH ( Certificat International d'Ecologie Humaine, Université de Bordeaux )
- member of RPSGB (Royal Pharmaceutical Society of Great Britain)
- member of GPC ( General Pharmaceutical Council)
- member of FSC (Field Studies Council)
-CPD (Continuous Professional Development), Meadway School of Pharmacy, England
- Ancien élève de la Santé Navale de Bordeaux de 1975 à 1980.


Remarquable témoignage !!!!!

Le Sénégal lance la première commande de produits organiques Covid
https://actu.orange.mg/le-senegal-lance … -organics/

TropicAlex a écrit:

Le Sénégal lance la première commande de produits organiques Covid
https://actu.orange.mg/le-senegal-lance … -organics/


Une nouvelle polémique semble poindre.

Contrairement à ce qui a été annoncé, la "tisane" ne serait pas produite par l'I.M.R.A. mais par une société ..... privée.

COVID-19 ou pas, on n'oublie pas le business !!!!!

J'ai traduit cet article du journal britannique.  https://www.telegraph.co.uk/news/2020/0 … stributed/
Des élèves de Madagascar expulsés pour avoir refusé le remède à base de plantes Covid-19 distribué par le président Andry Rajoelina, a déclaré que la tisane permettrait à Madagascar de réussir là où tous les autres pays avaient échouéByAdrian Blomfield, CORRESPONDANT POUR L'AFRIQUE 23 avril 2020 • 19h08 Des soldats premium distribuent des masques et des échantillons d'une tisane locale, vanté par le président Andry RajoelinaDes élèves de Madagascar ont été informés qu'ils risquaient d'être expulsés s'ils refusaient de boire une tisane que leur président prétend empêcher et guérir COVID-19. , en particulier sur les stations de radio et de télévision qu'il possède. Développé à partir de plantes trouvées en abondance sur l'île de l'océan Indien, COVID-organiques a permis à Madagascar de réussir là où tous les autres pays avaient échoué, a-t-il déclaré. Non seulement le produit empêcherait quiconque l'a bu de développer le virus, mais il guérirait toute personne qui l'aurait attrapé dans les sept jours, a déclaré le président à la presse. "Nous pouvons changer l'histoire du monde entier", a déclaré M. Rajoelina en buvant la première dose du médicament miracle. «Madagascar a été choisi par Dieu.» Le produit circule rapidement sur l'Etat insulaire. Les soldats de la capitale Antananarivo ont fait du porte-à-porte jeudi en distribuant des sachets de produits organiques COVID, qui peuvent être achetés à la bouteille ou sous forme de poudre à mélanger avec de l'eau.Le président Andry Rajoelina boit un échantillon des "Covid Organics" "ou remède CVO lors d'une cérémonie de lancement à Antananarivo Tout le monde n'a pas été aussi enthousiaste. L'Académie nationale de médecine de Madagascar et l'Organisation mondiale de la santé ont exprimé leur préoccupation, notant qu'il n'y avait aucune preuve à l'appui des allégations selon lesquelles elle pourrait guérir le virus.Les tests cliniques sur le médicament auraient impliqué seulement 20 volontaires et auraient été menées sur une semaine. Certains malgaches sont également sceptiques. Lorsque les écoles ont rouvert mercredi après les vacances de Pâques, les élèves auraient reçu le produit et auraient dit qu'ils n'avaient pas d'autre choix que de le boire. Les parents d'un garçon de 14 ans à Antananarivo ont déclaré que leur fils avait à prendre ou à laisser ». Patrick Raharimanana, un haut responsable de l'opposition et ancien candidat à la présidentielle, a affirmé que certains élèves avaient déjà été expulsés pour avoir refusé de prendre le médicament.Un conseiller principal du président a déclaré que les plus jeunes enfants ne seraient pas obligés de suivre le cours COVID-bio sans le consentement des parents Aucun des ingrédients du produit n'est considéré comme nocif. Il est principalement dérivé de l'absinthe douce et du Ravensara.  Ravensara. L'absinthe douce, une espèce du genre artemisia qui comprend l'estragon et l'armoise, est connue pour avoir des propriétés antipaludiques tandis que Ravensara contient des huiles essentielles connues pour avoir des qualités médicinales.Plusieurs autres leaders mondiaux, dont Donald Trump, ont avancé la théorie non prouvée qu'un autre anti-paludisme, l'hydroxychloroquine, peut inoculer contre le nouveau coronavirus.La station de télévision de M. Rajoelina, Viva, a cherché à promouvoir COVID-organiques en projetant un documentaire mettant en vedette un prophète brésilien prédisant en novembre qu'une terrible maladie allait balayer le monde mais que Madagascar Madagascar n'a enregistré que 121 cas confirmés de COVID-19. Aucun décès n'a été signalé.

Le grand retour de l Absinthe verte chantée par les poètes et les alcooliques du 19ème siècle!  Interdite en France car elle rendait fou paraît il!

Bonjour

L'absinthe, plante très répandue dans le jura ; la boisson qui rend fou, très très prisée à l'époque de Toulouse Lautrec.  Interdit, verboten, grâve be !

Oui mais toujours " tolérée " en suisse ; en payant d'avance l'amende fédérale, des bistrots genevois pour le prix d'un double pastis te servaient au comptoir une absinthe.
Effectivement suite à ça j'ai dû développer pour le restant de mes jours une névrose incurable.
Bon y'a pas de quoi fouetter un chat, c'est pas mauvais, et comme d'hab avec les principes actifs de certaines plantes c'est l'abus et l'addiction qui doivent provoquer des dégats.
J'aurais tendance à préférer la suze issue de la gentiane ( si je m'en souviens bien ).
La potion présidentielle va peut être générer des profits pour la société privée crée tout exprès ; on peut imaginer que absinthe plus armoise plus ravintsara plus toka gasy avec un peu de miel puisse devenir un must de la vie malgache à l'heure de l'apéro.

Un remède  fourre tout, probablement pas !

TropicAlex a écrit:

Des élèves de Madagascar expulsés pour avoir refusé le remède à base de plantes Covid-19 distribué par le président Andry Rajoelina, a déclaré que la tisane permettrait à Madagascar de réussir là où tous les autres pays avaient échouéByAdrian Blomfield, CORRESPONDANT POUR L'AFRIQUE 23 avril 2020 • 19h08 Des soldats premium distribuent des masques et des échantillons d'une tisane locale, vanté par le président Andry RajoelinaDes élèves de Madagascar ont été informés qu'ils risquaient d'être expulsés s'ils refusaient de boire une tisane que leur président prétend empêcher et guérir COVID-19. , en particulier sur les stations de radio et de télévision qu'il possède.nregistré que 121 cas confirmés de COVID-19.


C'est quand même pas très démocratique, tout ça.

TropicAlex a écrit:

Développé à partir de plantes trouvées en abondance sur l'île de l'océan Indien, COVID-organiques a permis à Madagascar de réussir là où tous les autres pays avaient échoué, a-t-il déclaré. Non seulement le produit empêcherait quiconque l'a bu de développer le virus, mais il guérirait toute personne qui l'aurait attrapé dans les sept jours, a déclaré le président à la presse.


On comprend mieux maintenant, je pense :

- les raisons du déconfinement annoncé dimanche dernier par le Président

- le désintérêt total d'une grande majorité de la population pour le port du masque

À ANTANANARIVO, la vie a repris son cours comme si de rien n'était.

Le COVID-19 est derrière nous !!!!!

Modéré par Priscilla il y a 4 ans
Raison : inapproprié

Dommage "yann jean louis", l'intransigeante Priscilla est passée par là !!!!!

Oh j'ai souvent navigué vent debout à la limite du décrochage ; comme ça on peut affiner sa sensivité à la barre et estimer la constance du vent apparent !
Longue vie au Covid Organic !

Yann! le politiquement correct sévit partout sur la planête!  en France la police vient de mettre aux arrets  pendant 4 heuresune citoyenne qui avait affiché sur sa maison " Macronavirus"!  juste une enquête de police dixit le procureur local!  pas loin des dictatures  traditionnelles!

Oui, disons qu'au royaume des " Impactés " avec une limite à l'humour à hauteur de l'everest, les enveloppes à bulles, comme les miennes, auront toujours un bel avenir ...
Il me semble que nous vivons des temps où il serait souhaitable que " l'impactage " se redéfinisse !

À défaut de pouvoir sortir au restaurant - se priver de dessert pour quitter le restaurant à 13 h 00 mn, c'est quand même pas le pied !!!!! -, nous avons reçu à déjeuner ce midi un vieil ami malagasy et son épouse.

Lors de nos discussions, toujours animées et passionnées, il m'a appris que les prostituées faisaient partie des personnes "nécessiteuses" prévues pour recevoir des aides de l'État - apparemment des dons en vivres - au titre du plan d'urgence social destiné à indemniser les victimes de l'impact direct du confinement.

De quoi, je pense, patienter sereinement jusqu'au retour des touristes !!!!!

Et pour la distribution , elles doivent se présenter chacune leur tour dans le bureau du président  :D