Chloroquine et COVID ?

Attention, cette molécule peut être dangereuse dans certains cas et certaines pathologies à risque.
Attendons les résultats des tests

GARDER L'ESPOIR  :heart:

La chloroquine, que l'on administre avec de l'Azithromycine, un antibiotique prescrit contre les surinfections bactériennes des bronchites, intègre finalement l'essai européen clinique de grande ampleur Discovery qui porte sur 3 200 patients.
Bien que ce traitement n'ait pas été initialement retenu en raison des effets secondaires qu'il implique (cardiologiques, ophtalmologiques et digestives) ainsi que des problèmes d'interaction avec d'autres traitements administrés aux patients en réanimation, certains hôpitaux n'ont pas tardé à suivre le protocole mis en place par le professeur Raoult. Plus d'une trentaine d'hôpitaux ont décidé de l'appliquer, notamment la Pitié Salpêtrière qui traite actuellement beaucoup de ses patients avec de la chloroquine (plus de 50 patients).

Lorsque j'écoute la radio ou la télé, j'ai l'impression qu'il n'y a que des anti ou des pro-chloroquine (une impression favorisée par le traitement que font les journalistes du sujet, en mettant presque systématiquement en opposition ceux qui réclament le traitement et ceux qui contestent son éventuelle efficacité, alors même que des positions plus nuancées existent). À l'évidence, la gravité de la situation implique un besoin urgent de trouver le traitement, ce qui cristallise les tensions du débat sur l'efficacité ou non de la chloroquine. Alors, revenons sur les faits :

Une étude portant sur 24 patients traités à l'hydroxychloroquine à l'hôpital de la Timone à Marseille a été réalisée par le professeur Raoult et son équipe. Plus de la moitié des patients ont entre 12 et 64 ans. Les résultats de l'essai clinique sont les suivants :

75 % des patients traités au Plaquenil (nom commercial de l'hydroxychloroquine) ne sont plus porteurs du SARS-CoV-2 après 6 jours de traitement (alors qu'on porte le virus pendant 20 jours selon plusieurs études), contre seulement 10 % parmi ceux qui n'en ont pas bénéficié. Et chez les 25 % restants, la charge virale est inférieure lorsque le l'antibiotique Azithromycine est associé.

Il ne faut pas déduire de cette étude que la chloroquine a permis de sauver ces patients. Les mots ont un sens. Ce dont on est sûr, c'est que le médicament a permis de réduire à la fois la durée du portage viral et la charge virale. C'est une chose positive puisque moins longtemps on porte le virus, moins on le propage. Pour autant, on ne peut pas certifier que les patients traités avec de la chloroquine n'auraient pas guéri s'ils n'avaient pas bénéficié du traitement.

Je le rappelle : l'étude porte sur un certain nombre de patients jeunes. Comme elle n'a pas été publiée, on n'a pas les détails sur les pathologies et l'état des patients concernés.
Ce manque d'informations et le faible nombre de patients ayant participé à l'essai incitent à la prudence quant au caractère direct du lien de causalité entre la prise du traitement et la guérison. D'où l'intérêt d'effectuer d'autres essais avant de tirer des conclusions sur l'efficacité du traitement. Aujourd'hui, personne ne peut prétendre que la chloroquine est efficace chez les patients qui sont déjà dans un état grave en réanimation.
À ce propos, un membre de l'équipe du professeur Raoult a hier soir laissé entendre que la chloroquine est efficace lorsqu'elle est administrée à un stade précoce de la maladie. C'est pour cette raison que Didier Raoult « milite » pour les tests de masse et un diagnostic précoce. Car plus vite on prend en charge le patient, plus vite on arrive à diminuer la charge virale et donc à éviter la phase grave. À l'Institut hospitalo-universitaire Marseille infection de la Timone, tous les malades qui présentent les symptômes sont testés. Et s'ils sont positifs, le traitement est le suivant :

Hydroxychloroquine (200 mg x 3 par jour pour 10 jours)

+

Azithromycine (500 mg le 1er jour puis 250 mg par jour pour 5 jours de plus)

+

Réalisation d'un électrocardiogramme à J0 et J2

Un antibiotique à large spectre est associé en cas de pneumonie sévère.

Le protocole appliqué en Corée du Sud est sensiblement similaire : 400 à 600 mg/j de Plaquenil en fonction du poids du patient pendant 10 à 14 jours en fonction de la charge virale résiduelle. En cas d'absence d'amélioration fonctionnelle, on associe de l'Azithromycine 500 mg à J1 puis 250 mg de J2 à J4.

L'étude réalisée par le professeur Didier Raoult fait beaucoup réagir, à tel point qu'on oublie de parler des autres traitements testés sur les patients atteints de coronavirus. Il s'agit des traitements suivants :

1)    Le remdesivir : antiviral, molécule expérimentale développée par le laboratoire américain Gilead pour lutter initialement contre le virus Ebola. À l'instar de la chloroquine, ce médicament suscite de l'espoir, car il aurait permis d'obtenir des résultats positifs chez quelques patients infectés par le coronavirus au Japon et aux États-Unis. Le conditionnel s'impose en l'absence d'études cliniques randomisées en double aveugle et de groupe témoin. Les seules preuves concernent les données in vitro, lesquelles ont montré une diminution de la réplication du virus. Plusieurs patients en réanimation à l'hôpital Bichat à Paris reçoivent ce traitement.
2)    Le Kaletra (lopinavir-ritonavir), un antirétroviral utilisé contre le VIH : une importante étude portant sur 99 patients en Chine et publiée cette semaine par le New England Journal of Medicine révèle son inefficacité.
3)    Le Kaletra associé à de l'interféron bêta.

le probléme n'est pas la Choloquine  et son antibiotique qui est associer qui pose probléme , car les médecins connaissent parfaitement ce produits et savent trés bien quelle sont les patients qui pourrais le recevoir . le probléme est le corporatisme mesquin qui réglent chez les medecins dont beaucoup on des ego surdimentioné. dans le milieux médical on aime pas les francs tireur comme le professeur Raoul . quand on est en guerre ,on y va , son collégue de Garge en région parisienne  á dit réçament ,au vue de la crise ,on peut plus attendre  , on y va ,on regarde et si celas va pas on passe á autre choses , l#etude fait sur 24 patient est faible,mais intérréssante , les medecins chinois ont fait quelques etudes aussi ,mais faible , eux ils recommandent la choloquine et son antobiotique ,  eux ils ont l#expérience du covie19 ,on peut leur faire confiance   . je pense que l#Italie avec 6000 morts ne devrais plus se posée de question  ,et utilisé cette molécule á grande échelle .  cette molécule  empêcheras pas la progression du covis19 , mais pourrais faire descendre le taux de mortalitée de façon drastique , de diminuer les formes graves et raccourcire les hospitalisations , donc augementer la rotations des lits . jean luc  ;)