Pourquoi on ne m' embauche pas ?

Bonjour

Je vis depuis 4ans à Berne, diplômée en assistanat de direction, avec 15 ans d'expérience professionnelle, bilingue anglais (langue maternelle française) mais tres peu allemand( en formation) , je peine vraiment a trouver un emploi. J'ai bien sûr elargi mes recherches sur Neuchâtel, Fribourg et Bienne mais vraiment impossible de trouver ne ce serait ce qu'un poste d'employée de commerce.. Que des réponses negatives..
Quel seraient vos conseils pour m'aider svp ? Devrait je plutôt m'installer en romandie ? Vers Fribourg, aurais je plus de chance avec un domicile se rapprochant de Fribourg, Payerne ?
Ou c'est plutôt vraiment l'apprentissage de l'allemand qui pose problème ?
Merci bien
Sarah

Bonjour,

Je n'ai pas une connaissance avérée du marché de l'emploi suisse mais me déplaçant un peu partout dans le monde pour le travail, j'ai acquis une certaine connaissance.

Déjà, il y a beaucoup de personne qui se "vendent" très mal au travers de leurs CV et lors de leurs entretiens oraux.

Ensuite c'est aux personnes de s'adapter au marché du travail et pas le contraire.

Donc en analysant ton post, tu es dans une région germanophone où tu ne parles pas la langue. Alors que cela fait quatre ans que tu y résides. Franchement, c'est pousser le bouchon.

Pour ma part, je suis responsable qualité à l'international pour un grand acteur du BTP français et je parle couramment quatre langues européennes. A l'heure actuelle de la mondialisation, je ne t'engagerais pas en tant que secrétaire de direction. Tu peux être la personne la plus volontaire ou intelligente qui soit, la connaissance des langues est impérative.

Ma fille va avoir quinze ans et parle couramment Français/Portugais/Anglais. Mon fils de cinq ans parle couramment Français/Portugais...

Ça j'ai bien compris phiepiemar que l allemand est un obstacle pour mon travail, et j'ai preciser que j'étais en formation de cours allemande.
Pousser le bouchon loin ? J'essaie comme je peux d'apprendre pour commencer à mon rythme...
Alors quand je lis ce genre de post où l'on enfonce les gens au lieu de conseiller et diriger de manière intelligente .... J'en ai vraiment pas besoin.

Pour les personnes qui ont compris:

J'ai surtout preciser aussi que j'ai elargi mes recherches en tant qu employé de commerce, aide comptable et receptionniste dans des sociétés aussi où l'allemand n'est pas forcement demandé.. A Fribourg, Neuchâtel..en essayant egalement de connaître les besoins du marché du travail, revaloriser le CV et m'adapter bien sûr.
Donc peut être que le marché du travail est favorable au residents des cantons romands ? C'est ce que je voulais connaître. Ou tout autre conseils..
Merci de vos conseils.

Bon à ce que je vois, vous n'avez retenu que ce que vous avez voulu...

J'ai également préciser la manière de se vendre. Avez-vous déjà fait vérifier votre CV par des professionnels ? Avez-vous appris comment vous présenter à un entretien d'embauche ? Quels arguments utiliser ? Vous croyez que vous êtes la seule à avoir des problèmes à l'embauche? J'y suis passé par là aussi. Et je vois passer sur mon bureau chaque mois une cinquantaine de CV. Je suis content quand il y en a dix de potable.

A une époque, je croyais posséder un CV bien "ficelé". Et pourtant je ne décrochais aucun retour. Puis j'ai investi une somme dans la rédaction de mon CV par des spécialistes du recrutement. Avec mon nouveau CV, j'ai mis moins de de deux semaines pour décrocher un boulot...

Maintenant si vous considérez être enfoncée quand quelqu'un vous dit qu'en quatre ans vous auriez pu apprendre une langue, c'est vous qui voyez.

Mais vous devez être logique aussi avec vous-même et vous mettre à la place d'un patron. Même si pour un travail où théoriquement l'usage d'une langue est suffisant, le patron engagera automatiquement celui/celle qui parle plusieurs langues. Car il se dira que cela pourra toujours servir un jour ou l'autre...

Je doute que ta difficulté résulte dans le lieu de résidence. Au pire, lorsque tu trouves un job, tu déménages ensuite.

Dans un CV, il y a plusieurs choses à regarder. Pas seulement les langues, mais aussi l'expérience : y-a-t-il de la stabilité professionnelle? Est-ce que le candidat a de l'expérience dans le domaine ? Quelles formations complémentaires ont été faites ?

Comme le dit phipiemar, il faut se mettre à la place de l'entreprise. C'est une erreur qu'on fait souvent. Quels sont les critères demandés pour le poste et les as-tu? Pourquoi as-tu quitté l'entreprise précédente ? As-tu des références écrites qui justifie la qualité de ton travail ? Est-ce que le domaine où tu postules a plus besoin de l'anglais que de l'allemand ?

Est-ce que tu es bien préparée à l'entretien? Pas seulement la présentation, mais aussi les réponses à donner. Pourquoi les entreprises te disent non?

Je ne peux que te proposer de regarder avec un professionnel ce que tu peux améliorer. Parfois, c'est des petites choses qui font de grands effets.

La dernière fois que j'avais cherché un emploi d'une branche totalement différente, j'avais pris contact avec le service professionnel de mon canton et expliqué mes démarches, plutôt vers quels secteurs s'orienter et cherché avec le conseiller des arguments. Bref, j'avais un plan. J'ai décroché 2 entretiens d'embauche. Les 2 me voulaient parce que je savais où j'allais. J'ai pu choisir et aujourd'hui, 6 ans plus tard, je ne regrette pas une seconde mon choix.

Une partie de ce plan, c'était de vivre en suisse-allemande pour pouvoir mettre en avant mes connaissances en français. Je suis parti à Zurich et Zoug, soit bien loin de la romandie. Ces 2 cantons ont une tendance vers l'anglais en plus de l'allemand mais ont bcp d'entreprises de taille nationale. Donc j'ai postulé à des entreprises de taille moyenne qui répondent à ces critères.  J'ai pu justifier mon souhait d'intégration par des actes (ce qui est souvent un critère, car les entreprises ne veulent pas que le collaborateur rentre en romandie après 12 mois). C'est tout simple, mais ca aide.

Je ne sais pas pour toi, mais peut-être que ce témoignage peut t'aider :-)

Merci Sunny
Oui effectivement, ce que je vais faire, retravailler le CV, ma photo, et plus argumenter mes réelles motivations en lettre d'accompagnement,par rapport au poste choisi.
Pour mes références, oui j'en ai et lors de ma dernière mission de travail en remplacement, l'employeur ma laisser une tres bonne reference en conseillant même mon futur employeur de m embaucher..

Je suis de nature plutôt simple et j'aime aider une equipe, contribuer, assez motivee et sociable, c'est pourquoi je trouve dommage de rester chez moi au lieu de partager ça...
On prend son mal en patience.... 😕

Bonjour,
J'ai quelques conseils si cela peut vous aidez :
- accentuez rapidement vos connaissances en allemand pour atteindre un niveau B2. Même en Suisse romande 90% des annonces demandent l'allemand. (VD, GE, VS en tout cas).
- demandez des rendez-vous dans des cabinets de recrutement comme Page Personnel, ils connaissent parfaitement les attentes du marché, ils vous guideront pour avoir un CV attirant (c'est gratuit et cela permet de se vendre à un conseiller qui saura à son tour vous vendre auprès d'un recruteur). 
- inscrivez-vous dans une boîte d'intérim pour décrocher un poste même temporaire et avoir une expérience récente à mettre sur votre CV. Et beaucoup d'entreprises embauchent leurs intérimaires s'ils sont contents de leur travail.
-Participer à un maximum de conférences, rencontres, développer votre réseau .... je n'ai pas de chiffre à fournir mais un très grand nombre de postes sont pourvus grâce a quelqu'un qui connaît quelqu'un ...
- Il est aussi primordial d'avoir des lettres de recommandations ou des recommandations sur Linkedin de vos anciens managers et collègues. On ne vous connaît pas, vous devez donner confiance avant même de décrocher un entretien.
Ne perdez pas espoir, même si c'est très difficile à vivre.
Marlène

Bonjour Monsieur Phipiemar

Je trouve votre réponse bien condescendante.
Primo le marché en Suisse de par sa configuration géographique est très particulier. Donc autant laisser nos amis helvètes y répondre. Surtout si c est pour écrire ce que vous avez mis.
Cf "Je n'ai pas une connaissance avérée du marché de l'emploi suisse". Quand on ne sait pas on se tait.

Pour ce qui es du '' tu es dans une région germanophone où tu ne parles pas la langue. Alors que cela fait quatre ans que tu y résides. Franchement, c'est pousser le bouchon.''
Oula ! Mais quel jugement... Vous avez le syndrome du père donneur de leçons. Pas bien. Cela présuppose un ego sur dimensionné.

Et voilà.... '' Pour ma part, je suis responsable qualité à l'international pour un grand acteur du BTP français et je parle couramment quatre langues européennes''.
On vous félicite. Tout vos proches doivent être fier de vous. Bon, bien moins que vous même sans nul doute.

''A l'heure actuelle de la mondialisation, je ne t'engagerais pas en tant que secrétaire de direction.''
Et heureusement pour elle. Pour vous avoir comme boss bonjour... Pour info toutes les secrétaires de direction n ont pas la nécessité de parler autant de langues que vous. Il suffit de trouver la bonne boîte.

'' Tu peux être la personne la plus volontaire ou intelligente qui soit, la connaissance des langues est impérative.''
Ah bon ?!? C est une assistante de direction, pas une traductrice... Vous êtes navrant....

Ma fille va avoir quinze ans et parle couramment Français/Portugais/Anglais. Mon fils de cinq ans parle couramment Français/Portugais...
Et ??? Bravo. Papa est fier. Ils n auront pas besoin d être intelligent ni volontaire puisqu ils parlent couramment 2 et 3 langues. Bon pour le portugais mis à part le Brésil et le Portugal c est pas gagné.


'' Bon à ce que je vois, vous n'avez retenu que ce que vous avez voulu...''
On se demande à qui la faute. Êtes vous si naïf que cela sur votre façon de vous comporter avec d autres personnes ???

'' Vous croyez que vous êtes la seule à avoir des problèmes à l'embauche? J'y suis passé par là aussi. Et je vois passer sur mon bureau chaque mois une cinquantaine de CV. Je suis content quand il y en a dix de potable.''
Quelle exigence. Il n y a pas à être content ou pas. Collaborez avec vos services RH pour qu ils vous forment un peu et vous comprendrez pourquoi vous avez 20% de CV compatible.

'' A une époque, je croyais posséder un CV bien "ficelé". Et pourtant je ne décrochais aucun retour.''
Rien d étonnant puisqu il était le reflet de vous même.
'' Puis j'ai investi une somme dans la rédaction de mon CV par des spécialistes du recrutement. Avec mon nouveau CV, j'ai mis moins de de deux semaines pour décrocher un boulot...''
À l ère d internet elle trouvera tous les tuyos nécessaires. Je ne vous jette pas la pierre car il n y avait pas de net à votre époque....

'' Maintenant si vous considérez être enfoncée quand quelqu'un vous dit qu'en quatre ans vous auriez pu apprendre une langue, c'est vous qui voyez.''
Non Monsieur je pense que c est votre forme de réponse pas son fond. Une fois de plus aucune remise en question.

'' Mais vous devez être logique aussi avec vous-même et vous mettre à la place d'un patron. Même si pour un travail où théoriquement l'usage d'une langue est suffisant, le patron engagera automatiquement celui/celle qui parle plusieurs langues. Car il se dira que cela pourra toujours servir un jour ou l'autre...''
Ah bon ? À quoi ? Vous faites pareil quand vous faites vos courses, quand vous avez acheté votre maison, votre voiture ???
On juge lors d un entretien les soft et hard skills. Une assistante qui ne maîtrise pas Office ne sera pas embauchée parce qu elle parle une langue qui ne sert à rien.

Vous êtes hor sujet Monsieur. Et C est bien ce que je disais au début.
Quand on ne sait pas on se tait !

Sinon apprenez Monsieur à être plus ouvert d esprit, plus tolérant et bien plus bienveillant. Ne jugez pas les gens trop hâtivement et prenez plus de hauteur.
Pour l ego rien à dire, on aura compris qu'il est trop tard.

Pour notre demandeuse de conseils, je vais bien évidemment lui répondre.

Bonjour Christophe1305,

C'est une belle diatribe pour quelqu'un qui publie pour la première fois sur notre forum.

J'apprécie toujours  la controverse avec des personnes se plaignant de la "dureté" de mes positions.

Donc avant d'user de mon droit de réponse, nous allons mettre les points sur les "i" et les barres sur les "t". J'ai plus de 40 ans d'expatriation dans le monde entier, je parle/lis/écris en cinq langues européennes et je supervise des projets dans le BTP à l'international pour un des trois plus grands groupes français...

J'ai commencé au bas de l'échelle et j'ai gravi tout les échelons de l'ouvrier à un poste directorial à force de travail et de cours du soir ou de formation spécialisante. J'ai aussi été freelance...

Donc quand je vois un discours larmoyant du style présent qui peut s'écrire aussi à la méthode Caliméro (https://www.letemps.ch/societe/syndrome … niverselle) , je réagis pour faire, ou tout au moins essayer de faire, comprendre à la personne que c'est à elle de se bouger et/ou de se remettre en question.

Le marché de l'emploi est de plus en plus compétitif à tout les niveaux et dans tout les pays. Donc si vous n'êtes pas prêt à vous battre et à faire ce qu'il faut, autant rester chez vous dans votre cocon.

Vous savez le temps où d'office tout le monde prêtait une épaule compatissante pour gémir est révolu depuis longtemps.

En conclusion, si vous voulez jouer à l'assistant(e) social(e), faite le, cela ne m'empêchera pas de continuer à avancer dans ma vie professionnelle et personnelle.

PS: que j'y pense, j'ai aussi travaillé en Suisse en tant que représentant de l'Institut de Soudure pour l'expertise de soudage sur des conduites d'eau forcée dans un barrage hydro-électrique...

Monsieur Phipiemar,

Permettez moi d'user de mon droit de réponse pour clarifier certains points.
La "beauté d'une diatribe" n'est pas proportionnelle aux nombres de réponses postées et je ne me plains pas de la dureté de votre position. Je me suis permis de réagir sur votre manque de recul et de remise en question concernant la forme de vos propos. Et non le fond.
Quant à la légitimité d'une intervention, elle n'est aucunement liée au nombre de post auxquels l'on participe.
Vous voir repartir dans vos travers maintenant habituels de réponses (point sur les i, barres sur les T, j'ai plus de 40 ans, bla bla bla...) me conforte sur l'analyse que vous donnez aux personnes qui vous lisent.
Je ne remets pas en question votre ascension sociale que je salue au passage, mais plus votre votre besoin de reconnaissance et de valorisation qui nous l'aurons compris compte énormément pour vous. Là aussi, la crédibilité et la valeur d'un avis ne dépendent heureusement pas de la position sociale que l'on occupe. Dieu merci.
Je trouve que vous manquez cruellement de bienveillance. Vous reproduisez certainement ce que vous avez vécu. On me traite à la dure alors je traite à la dure. Ça a marché pour moi alors ça marchera forcément pour les autres. Un management bien directif, bien rouge et bien humiliant.
Heu, comment ça se passe avec vos équipes ? Ne dites rien on connais peut être la réponse. Et celle que vous croyez connaitre est certainement différente mais du à la peur que vous inculquez à vos collaborateurs. Voire vos proches aussi ???
Pour en revenir au discours, il n'est larmoyant que pour vos yeux. Et oui, vous ne supportez pas les personnes qui se plaignent. Isn't it ?
Bref, nos générations Y et Z sont différentes de celles que nous avons connus et de celles avec qui nous avons collaboré. Alors nous devons faire avec et nous adapter. Aider son prochain n'est pas toujours synonyme de bousculade, d'humiliation ou de préjugés.
Je ne vous parle pas de donner ou prêter une épaule compatissante pour gémir mais plus de tendre une main pour aider ou accompagner une personne à sortir d'une spirale pas toujours créée par elle même.
Et comme vous je ne souhaite pas faire l'assistante sociale. Mais plus de mettre à contribution mes soft et hard skills accumulés tout au long de ma carrière professionnelle.
Vous avez un parcours qui force le respect de par votre détermination. Mais prenez plus de recul dans cette demande en prenant le temps de la réflexion. Comment puis je aider plutôt que juger ? Au vu de votre parcours, je reste persuadé que vous pouvez apporter beaucoup plus que des propos blessants.
A vous de voir....

Respectueusement,