Bonjour Alain.
Oui, le problème de base n'était pas financier ni économique, mais il le devient.
Le fameux chiffre Gini qui comptabilise l'écart entre riche et pauvre n'a pas attendu la crise du covid pour s'envoler sans doute, car même en temps normal c'est le cas. Il y a toujours plus de riches.
Mais ce que vit la République Dominicaine depuis un peu plus d'un an, à mon sens, va déboucher sur une crise sans précédent .
J'étais à Bavaro il y a peu de temps. Le tourisme est au point mort alors même que le gouvernement faisait le forcing pour le relancer. Combien de travailleurs sont restés sans emploi? Une foultitude. Parmi mes relations je m'aperçois que ça devient très compliqué. Chauffeur de taxi sans touristes, femme de ménage sans ménage, hôtels fermés ou avec des taux de remplissage à 20 %.... oui on attends les touristes mais les pays ferment les frontieres. On disait il y a peu qu'il fallait attendre le vaccin pour que tout retourne dans l'ordre. On voit qu'il n' en n' est rien.
À vrai dire, on ne sait absolument pas comment tout cela va se terminer.
Les compagnies d'aviation parlent d'un retour à la situation d'avant vers 2025. C'est pas pour demain ni même pour après demain, c'est pour dans encore très loin.
Et qui nous dit qu'on va pas devoir un jour payer les dettes colossales que les États ont contracté pour faire face au virus ? Peut on vivre éternellement avec de l'argent qu'on à pas ? Je ne suis ni economiste, ni financier, ni spécialiste de ces choses d'argent, mais comme pendant la crise des ""subprimes"" ( je sais pas comment cela s'écrit) que personnes n'avait vu arriver, il se pourrait bien que notre avenir ne soit pas aussi rose.
Phil va encore dire que j'aime à me faire peur.
Cordialement