Soutien aux agriculteurs

Le gouvernement allemand va mettre une enveloppe d'un milliard d'euros à disposition des agriculteurs les prochaines années.

Face aux vives protestations que suscite son projet de réduction de l'usage d'engrais chimiques dans le domaine de l'agriculture, le gouvernement allemand veut mettre en place un programme d'aide destiné aux agriculteurs. D'après la feuille de route de la grande coalition au pouvoir en Allemagne, une enveloppe d'un milliard d'euros va permettre, au cours des quatre prochaines années, de soutenir les exploitants agricoles dans le processus de transformation qu'ils sont tenus de mener, en finançant investissements et programmes agri-environnementaux.

Les niveaux de nitrate dans les eaux souterraines de l'Allemagne étant trop élevés depuis des années, la Commission européenne a porté plainte en 2016 contre l'Allemagne auprès de la Cour européenne, qui lui a donné raison. En conséquence, l'Allemagne est tenue de réduire son utilisation d'engrais chimiques. Les ministères de l'Agriculture et de l'Environnement allemands ont présenté à cet effet un ensemble de propositions à la Commission européenne. De nombreux agriculteurs allemands y sont fermement opposés.

Source : dpa ; traduction : deutschland.de  jean luc  ;)

commentaires : en quatre  décenies , les paysans sont passer du statut  de prodecteur de la nature ,a celuis de premiers pollueur de la planéte. On peut pas discuter avec eux sur le sujet , ils veullent plus de  production á l'hectares , sans ce soucier de la qualitée , une baisse des redement permettrais une hausses des prix á la production. Quand je me proméne avec un chien et que je voit que les engrais recouvre le chemin goudronné  avec des distance de plusieurs mêtres  avec la parcelle traitée , je me dit que les engrais doivent pas couter chér. peu de paysans sont soucieux de la nature . jean luc ;)

Problème qui se pose à peu près partout dans le monde, je suppose.
Franchement, je ne suis pas communiste, mais je crois que la seule solution serait que l'agriculture soit nationalisée.

Je m'explique :
- on produit plus que ce qu'il ne faut pour nourrir la population mondiale : c'est le fait que chaque entreprise doit produire un minimum pour être rentable, et il y a concurrence entre entreprises. Concurrence => baisser les prix => produire (et vendre) plus
- la nature (la météo) n'est pas bienveillante envers l'agriculteur, il y a de bonnes années mais aussi des années catastrophiques => les agriculteurs, pour compenser, doivent rechercher le maximum de ventes dans les bonnes années
- les subventions de l'Etat coûtent de l'argent aux contribuables, mais il n'y a aucun retour (mis à part bien sûr les impôts sur les bénéfices)
- si l'Etat devenait l'exploitant, il y aurait un retour sur investissement, sans que le profit maximal ne soit recherché (puisqu'il n'y aurait pas de concurrence) ; on produirait moins, donc moins de pollution (et moins de gâchis ; le surplus pourrait servir d'engrais après compostage)
- les agriculteurs seraient tous des salariés de l'Etat (pas forcément sous le statut de fonctionnaire)
- pour ce qui est de la terre, elle pourrait soit être louée par l'Etat, soit rachetée

Il y va de la santé de la terre, ainsi que de celle des consommateurs.

Il n'y a d'ailleurs pas que le problème de l'engraissage, il y a aussi celui de la protection contre les nuisibles.
Dans ce domaine aussi il y a des solutions alternatives au tout-chimique, mais il faut là encore que l'Etat subventionne les agriculteurs pour les inciter à avoir recours recours à ces pratiques alternatives.

Pour la même raison que précédemment, la meilleure solution serait que l'Etat devienne l'exploitant exclusif.

le collectivisme n'a jamais marché , j'ai eu l'occassion de visité les pays communistes et leurs fermes , crois moi c'etais pire . les paysans sont pris dans un systéme avec monsanto d'un coté , la bourse de chigago et la grande distribution de l'autre.  j'ai essayer de discuter avec quelque uns , mais celas á tourné court, un dialogue de sourd . maintenant ils protestent , mais ils sont pas soutenus par la population  . les gens des villes contre les gens  de la campagne  . mon pére etais maraicher , il traitait uniquement , quand il avait bessoin , maintenant les paysans traitent même si les champs sont pas malade ,les pommes c'est 12-15 fois en  8mois .   je voit de moins en moins d'insectes ,d'oiseaux dans mon jardin , acause du roundup https://fr.wikipedia.org/wiki/Roundup . .   jean luc  ;)

Ps:j#ai une vigne vierge autour de mon garage (30m²) , je la maintient uniquement pour les abeilles sauvages devenues rare, celas bourdonne en été  , elle viennent butiner :D

Merci pour cette réponse, cher Jean-Luc  :D

Mais pourriez-vous développer un peu sur :

1) l'échec du "collectivisme" (rappelez-moi ce qu'est le collectivisme)

2) en quoi les paysans sont-ils "pris dans un systéme avec monsanto d'un coté , la bourse de chigago et la grande distribution de l'autre" ?
(bien expliquer chaque cas)

3) traitement des nuisibles : prévention, ou abus ?

4) avez-vous une autre solution en tête, ou faut-il se borner à accorder des subventions pour inciter (sans obliger) les agriculteurs à changer leurs méthodes ?

5) avez-vous une idée du degré de dangerosité de ces pratiques excessives, à plus ou moins long terme ?
Combien de temps faudra-t-il, à votre avis, pour remettre les sols (et les rivières, fleuves, et littoraux) en bon état, si toutefois c'est possible ?
Que pourra-t-on faire quand il n'y aura plus ni abeilles, ni guèpes, ni oiseaux pour jouer leur rôle dans la pollinisation des fleurs ?

1) le collectivisme c'est le systéme communiste , avec des grandes fermes de plusieur millier d'hectare ,avec des fonctionaires a leur tête , ayant rarement les compêtences agricoles  nécéssaires ,  leur mission remplir le plan etabli par le partis , la quantitée plutot que la qualité .
2) monsanto détient de nombreux brevet  , et a donc un monopole sur les graines dont il as le brevet fixe les prix , en plus ses graine OGM , ne sont pas reproductible d'année en année  avant le paysans reservé une partie de sa récolte pour les semences de l'année prochaines. la bourse de chigaco cote les matiéres premiére  agricole , comme le blé, l'orge , le sucre, la farine, le sojat, ananas, les fruits , oeufs ,viande etc,etc,etc, en fonction des prévitions météo et des rendements , les prix  montent  ou descente de façons eratique ,c'est la spéculation pur , les producteurs n'en profites pas les hausses pour eux sont modeste , mais les baisses elle peuvent être vétigineuse  , la grande distribuation ,elle tire les prix au plus bas , oblige les producteurs a se soumettre á leur volonté , pour ce faire elle importent des produits de mauvaise qualitée en provenance de l'est pour faire chuter les prix . 
3) le seule animal nuissible que je connais c'est l'homme ,il y en as pas d'autre , souvent les traitements sont préventif  , et non curatif , en plus pour récolté le blés il doit avoir une hauteur  déterminer + - quelques centimêtre  ,alors on met un accélérateur ou un retardant  pour la plante , c'est la mécanisation . Lá on voit ses gros engints souvent plus large que la route , en dessous tout est mort ecrasé , des milliers de faens , d'oiseax sont mort , les lapins , liévre  , souris tout y passe , la terre devient morte
4) le problême est que les agriculteurs sont dans un marché globale , les USA ,la Chine , la Russie  , le Canada sont  pour les OGM , et l'agriculture intensif , donc nous devras protéger nos agriculteurs , par dessubvention , des aides spécifiques , tout en impossant une diminution des produits chimique . 
5) 30-40 ans aprés leurs utilisations ,on trouve encore des traces de produits uttilisé  dans les 70-80 , les enfants des campagnes sont plus touché que ceux des villes ,dans les cheveux on retrouve des traces    de produits  utilisee il y as 30-40 au moins .jean luc  ;)

Merci pour ces précisions  :top:
Voici mes réponses :

2) J'imagine que si les paysans ne font plus eux-mêmes leurs semences, c'est du au fait qu'acheter les semences leur fait perdre moins d'argent que s'ils les faisaient eux-mêmes. C'est donc une logique purement économique.
Il y a une cotation du prix des matières premières agricoles, soit. Pourtant, il me semble que c'est sur les marchés locaux qu'on fixe les prix. Sur les marchés de gros. Je ne parle pas des céréales, parce qu'ici à la Réunion il n'y en a pas, mais par contre je pense connaître un peu comment ça se passe pour les fruits et légumes, ainsi que la viande. Ce sont les producteurs locaux qui s'entendent plus ou moins officiellement sur les prix à pratiquer en fonction des conditions climatiques locales.
Par exemple, on vient juste de subir une dépression tropicale très arrosée, les prix des légumes et des fruits sont élevés (ex : le choux est entre 2,50 et 3,00 € la pièce  :nothappy: ).
La grande distribution, ainsi que les petits revendeurs spécialisés, qui font baisser les prix, on est là encore dans une logique économique classique (offre et demande, concurrence, ...).

3) Ma question était vague, et finalement sans grande importance.
Votre assertion "le seule animal nuissible que je connais c'est l'homme" est plus intéressante.
Je vous dirai ce que j'en pense dans un post distinct de celui-ci.

4) OK.

5) En gros, on n'est pas dans la cheise !

1) Vous avez eu bien raison d'invoquer le recours à des fonctionnaires incompétents dans le système soviétique. On pourrait ajouter "corrompus", comme tout le système dirigeant d'ailleurs.
Ajoutons à cela le fait d'avoir eu recours à du matériel produit dans les usines du système, c'est-à-dire mal conçu.
C'est pour ça que je pensais plutôt à recruter des techniciens et gestionnaires sous contrat privé, voire même en sous-traitance, pour éviter les risques liés au statut de fonctionnaire.
Mais tout ça ne peut vraiment marcher que si les autres pays en font de même (ne serait-ce qu'au sein de l'UE).
Car il est sûr que fermer nos marchés européens aux producteurs de pays hors-UE risque d'engendrer des représailles économiques de la part de ces mêmes pays hors-UE.

Rien n'est facile, mais je pense que beaucoup de citoyens de divers pays du monde ont fini par prendre conscience des enjeux.
Je pense aussi que les agriculteurs ont une production pour la revente, et une production pour eux-mêmes, et qu'ils ne traitent pas les deux de la même façon.

Au sujet de l'humain qui serait le seul vrai nuisible dans le monde vivant, voici une réflexion qui n'engage que moi, mais que je partage avec vous parce que parfois, il est bon de vider son sac.
C'est horriblement pessimiste, c'est pour ça que c'est dur de garder ça pour soi.

En gros, je pense que l'humanité est à la vie sur Terre, ce que le cancer est à un être vivant.

On sait que la vie sur Terre est condamnée à disparaître, puisque les conditions de vie disparaîtront (refroidissement du Soleil). Tout comme on sait que chaque être vivant est voué à mourir (épuisement du muscle cardiaque, je suppose).

Mais le cancer, chez un être vivant, c'est le fait qu'à la suite d'un défaut dans la reproduction de l'ADN, certaines cellules refusent de mourir, et finissent par se rassembler et se reproduire, puis colonisent d'autres endroits du corps.
Et si on réfléchit bien, c'est un peu l'histoire de l'humain. Le défaut dans la reproduction de l'ADN, c'est ce que les historiens appellent "l'hominisation", le fait de refuser de mourir, c'est le fait de faire des sépultures et de croire en la vie après la mort.
Quant au fait de se rassembler, c'est les civilisations, la reproduction, il suffit de compter combien on est sur Terre, et la colonisation c'est la colonisation du monde à partir du "berceau de l'humanité" (Afrique orientale).

Donc, si tout ça est vrai, notre mission sur Terre est de détruire tout ce qui vit autour de nous, de ne laisser qu'un squelette (une planète vide de vie).
Je pense qu'il y a eu de la vie sur Mars. On a retrouvé des bactéries fossiles sur cette planète. De notre côté, on sait que les cadavres d'êtres vivants engendrent des bactéries (c'est même pour ça qu'on prend des dispositions spéciales sur le plan sanitaire). Peut-être n'y a-t-il pas eu de "cancer" sur cette planète, mais peut-être que si (affirmation de Normand  :whistle: ).
Et on sait aussi, grâce à la technologie, que les conditions actuelles sur Vénus ressemblent à celles que la Terre connaissait avant qu'elles aboutissent à celles qui ont permis à la vie de se développer et de faire qu'on en arrive à être là tous les deux à discuter sur Expat.com  :dumbom:

Gergovie a écrit:

2) J'imagine que si les paysans ne font plus eux-mêmes leurs semences, c'est du au fait qu'acheter les semences leur fait perdre moins d'argent que s'ils les faisaient eux-mêmes. C'est donc une logique purement économique.
Il y a une cotation du prix des matières premières agricoles, soit. Pourtant, il me semble que c'est sur les marchés locaux qu'on fixe les prix. Sur les marchés de gros. Je ne parle pas des céréales, parce qu'ici à la Réunion il n'y en a pas, mais par contre je pense connaître un peu comment ça se passe pour les fruits et légumes, ainsi que la viande. Ce sont les producteurs locaux qui s'entendent plus ou moins officiellement sur les prix à pratiquer en fonction des conditions climatiques locales.
Par exemple, on vient juste de subir une dépression tropicale très arrosée, les prix des légumes et des fruits sont élevés (ex : le choux est entre 2,50 et 3,00 € la pièce  :nothappy: ).
La grande distribution, ainsi que les petits revendeurs spécialisés, qui font baisser les prix, on est là encore dans une logique économique classique (offre et demande, concurrence, ...).


les paysans sont lier par des contrats avec leur coopératives , celle ci fournit les semences et eux donne leur production , toi tu voit les petits , mais imagine  un cargo charger de 30 000t  de blés pour la réunion , la cargaison peut changer de mains plusieur fois , le cafés idem .la grande distributions fixe les prix c#est a prendre ou á laisser  , les paysans ne connaisse pas le prix au moment de la livraison . jean  luc  ;)

Sûr qu'entre le producteur et le consommateur, plus il y a d'intermédiaires, plus il y a de marge. C'est pour ça que les consommateurs vont directement chez le producteur, quand c'est possible.
Mais comme je l'ai précisé, tout cela est normal dans un système entièrement libéral.

Si on fait une exception au libéralisme, pour des raisons de santé publique et de respect de la nature (pas pour le plaisir de faire du communisme), la seule coopérative, ça sera l'Etat.
Les avantages :
- on n'a plus à implorer les agriculteurs de respecter la nature et la santé des consommateurs, on fait tout ça nous-mêmes
- pas de concurrence au niveau national, et si on fait ça au niveau de l'UE, on peut se contenter de ne taxer que les produits hors-UE
- la grande distribution ira se faire f..., les petits détaillants seront heureux de faire le boulot
- pas de recherche de profit maximal, on se contentera de ne pas être perdants, et on économisera toutes les aides actuellement versées aux agriculteurs
- s'il y a des intempéries à un endroit, elles pourront être compensées par de bonnes récoltes ailleurs

Mais je suppose que tout ça est utopique, et qu'en harmonie avec ce que j'ai dit en #8, on continuera de tout foutre en l'air pour accomplir la sale besogne qui est celle de notre espèce  :gloria
Amen ...

L'homme est capable du bon comme du pire . jean luc  ;)

On essayera de faire mieux la prochaine fois  :one

Des prix équitables pour les produits alimentaires

Lors d'une rencontre avec des représentants du commerce de détail et de l'industrie agro-alimentaire, la chancelière Merkel demande des relations équitables sur le marché.
La cheffe du gouvernement allemand Angela Merkel a appelé le commerce à avoir des relations équitables avec les agriculteurs. Lors d'une rencontre avec des représentants du commerce de détail et de l'industrie agro-alimentaire le 3 février à Berlin, elle a déclaré qu'il existe un intérêt commun pour un fort approvisionnement régional. Le monde politique ne cherche pas à imposer des prix minimum mais souhaite « des relations équitables » entre les différents acteurs du marché. Il faut vendre de bons produits alimentaires et veiller à ce que les agriculteurs puissent gagner « suffisamment d'argent », a déclaré Mme Merkel.

La chancelière a rappelé un « sens croissant » de la qualité et les règles de protection de l'environnement qui sont bonnes et nécessaires mais ont aussi leur prix. La question est de savoir si les producteurs de produits alimentaires peuvent « survivre » avec ces règles. Or le commerce est rarement en contact direct avec les agriculteurs, avec de nombreux intermédiaires – comme l'industrie agro-alimentaire, les centrales d'achat, les laiteries ou les entreprises de transformation de la viande – avec lesquels un dialogue est également nécessaire.

La ministre de l'Agriculture Julia Klöckner et le ministre de l‘Economie Peter Altmaier ont également participé à cette rencontre avec les fédérations et les chaînes de supermarchés à la Chancellerie. Elle a été motivée par les manifestations d'agriculteurs qui refusent de nouvelles règles de protection de l'environnement mais aussi les offres controversées de viande et d'autres produits alimentaires à des prix très bas.


Source : dpa, traduction : deutschland.de  jean luc  ;)

Sauvons les pollueurs-empoisonneurs  :D

les paysans sont pris dans un systéme globale , les normes ne sont pas appliqué  partout de la même façons y compris dans l'UE , surtout á l'EST oú les contrôles  sont inopérant pour cause de corruption , la seule solution est d'acheté locale quand celas est possible , ou allemand et boycotter les importations  , moi je le fait .

Je comprends bien tout ça, mais je ne comprends pas pourquoi vous refusez de considérer la solution de nationaliser comme une alternative.
Même si vous, personnellement, êtes contre cette solution, reconnaissez au moins qu'il suffirait qu'au moins un parti politique le propose, et qu'il soit élu, pour que ça puisse se faire.
La volonté du peuple, dans une démocratie, quand elle s'exprime dans les règles du jeu (les urnes) ne peut pas être contrariée.
La liberté individuelle est bafouée quand il s'agit d'intérêt général (ex : construction de routes, de chemin de fer), ne me dites pas que la santé publique et la protection de l'environnement ne sont pas de l'intérêt général.

Après, si ceux qui le proposent ont à côté de ça un programme nullissime, on peut comprendre qu'on n'y arrivera jamais.
Il suffirait que TOUS les partis le proposent.
Qui osera faire des sondages sur ce sujet ?
Ils préfèrent multiplier les sondages sur les chances de réussite des partis à chaque élection : voilà tout ce qui les intéresse  :nothappy:

Parce que la solution de la mère Angela ("Muttie"), c'est encore plus de subventions d'un côté, et de l'autre un prix d'achat plus élevé du côté de la grande distribution (et des autres détaillants), donc un prix d'achat plus élevé pour le consommateur.

En partant du principe que le taux de marge appliqué sera conservé tel quel.
Si on veut conserver les prix de vente au public tels qu'ils sont actuellement, ça pourrait rendre l'activité "vente de fruits, légumes, ..." peu ou pas rentable pour les détaillants.
Pour la grande distribution, on peut imaginer qu'ils consentent à le faire (en se rattrapant sur d'autres marchandises), mais pour les détaillants spécialisés, c'est inimaginable.

Pour ce qui est de la lutte contre les importations, je ne sais pas comment ça se passe en Allemagne, mais ici à la Réunion je pense qu'il faudrait bien plus que des taxes sur importations pour régler le problème.
Pourtant le problème est identique.
C'est partout pareil, c'est une question de concurrence internationale et du coût élevé d'une production respectueuse de l'environnement et de la santé des consommateurs.

l'Allemagne n#est pas un pays collectiviste , l'etat ne s'ingére pas dans les affaires des entreprises .  les prix bas , entraine forcément la qualitée vers le bas , tu as oublier la crise de la vache folle , la maladie de kreufeldjacob .  il faut simplement payer un juste prix pour les paysans pour qu#ils puissent vivre de leur  travail . on est pas obliger de consomer de la viande tous les jours . j#ai visiter l'URSS du nord au sud  , d'ouest en Est  ,mer baltique, mer noire , Urkraine (urss) frontiére polo-russe  Asir centrale (oubékistan), j'ai vu le désastre ecologique  produit  par les entreprises d'état  , non merci pour moi . jean luc  ;)

"l'etat ne s'ingére pas dans les affaires des entreprises" : un peu quand même, car il octroie des subventions. Sans subventions, combien d'agriculteurs survivraient ?

Je ne sais pas comment c'est en Allemagne (vous me le direz peut-être), mais en France les agriculteurs sont réputés pour voter RN, sont hostiles à l'UE, et rêvent de barrières douanières pour que la concurrence étrangère ne leur fasse pas d'ombre.
On parle également de suicides réguliers dans leurs rangs, et du fait que les exploitations agricoles ont du mal à trouver repreneur, quand l'exploitant prend sa retraite.
Et tout ceci malgré le fait qu'on octroie des subventions et des aides quand il y a des catastrophes naturelles.

Ici à la Réunion, je vous disais il y a 4 jours que le prix du choux à la pièce était entre 2,50 et 3  €, aujourd'hui il est à presque 4 €.
Et quand je vous parlais du choux, j'aurais pu vous parler aussi des tomates, des fruits produits localement ...
On va où comme ça ?

"l'Allemagne n#est pas un pays collectiviste" : ne soyons pas des extrémistes. Il ne s'agit pas d'être 100% communiste, ou 100% libéraliste, il s'agit avant tout d'être RÉALISTE. De faire ce qu'il convient de faire en se basant sur la raison, pas sur des considérations politiques qui n'intéressent que les politiciens eux-mêmes.
Sans les aides, les paysans mettraient la clé sous la porte et revendraient leurs terres pour que des promoteurs immobiliers construisent des lotissements.
Au lieu de ça, on leur proposerait de continuer à travailler dans l'agriculture, mais en tant que salarié, et de louer leur terre (avec option de rachat) à l'Etat.
Finis les fins de mois difficiles, l'angoisse et les suicides.

Et en en faisant un organisme à but non lucratif, on assurerait des prix bas qui nous permettraient d'être compétitifs face à la concurrence étrangère, sans qu'il soit besoin de trop taxer les importations ou de fermer les frontières comme le souhaitent, je le répète, la plupart des paysans.

Le communisme n'était pas plus anti-écologique que le capitalisme, avant que l'humain ne commence à s'intéresser à la protection de l'environnement.
Vous trouverez des désastres écologiques dans des tas de pays non communistes, dans l'histoire. L'écologie, c'est une préoccupation récente.
La vache folle, si ma mémoire ne me trompe pas, c'était en Grande Bretagne, pays pas franchement communiste. Il me semble, de mémoire là aussi, que c'était du au fait qu'on nourrissait les vaches avec des farines animales.