La grève du 5 décembre : pourquoi « défiler dans le vide » ?

La grève du 5 décembre vue d'Allemagne : pourquoi « défiler dans le vide » ?

800 000 Français dans la rue. Un chiffre exorbitant pour les Allemands qui observent depuis deux jours ce qui se passe chez nous avec un mélange de consternation pour le chaos à la française et d'envie pour notre âme révolutionnaire atavique. Plusieurs choses étonnent les Allemands dans cette grève qui paralyse la France tout entière depuis deux jours et qui risque de se poursuivre.

Premièrement : qu'on manifeste aussi massivement contre un projet dont on ne connaît même pas le contenu. « Défiler dans le vide », titre le Süddeutsche Zeitung, journal de centre gauche. « Absurde », commente-t-on dans les milieux syndicaux. Le Premier ministre Édouard Philippe, s'étonne-t-on de ce côté-ci du Rhin, ne révélera le contenu précis de la réforme que la semaine prochaine, mais déjà les Français sont dans la rue. La grève, une mesure prophylactique ? Deuxièmement : qu'on décrète la grève sans passer au préalable par plusieurs rounds de négociations. Au pays du consensus social où la grève n'est décidée qu'en dernier recours après toute une série d'étapes préliminaires, la révolution à la française laisse pantois.

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Privilèges d'un autre âge

Troisièmement : qu'on manifeste pour le maintien d'une retraite aussi précoce. « La France, rappelle la correspondante à Paris du Spiegel, a 42 différents systèmes de retraite ; l'âge moyen du départ à la retraite est de 60,8 ans. Rocambolesque. » Surréaliste, c'est vrai, pour les Allemands qui en moyenne partent à la retraite à 63 ans. Dans ce pays à très faible taux de natalité et à longue espérance de vie, le débat sur les retraites a eu lieu il y a plusieurs années déjà. En 2001, l'âge de la retraite fut repoussé à 65 ans. Et le gouvernement mit en place des incitations financières pour pousser les Allemands à cotiser parallèlement de façon privée. En 2007, nouvelle réforme : l'âge du départ à la retraite est repoussé de 65 à 67 ans d'ici 2029. Une décision appuyée par les sociaux-démocrates au sein de la Grande Coalition. Un rapport révélait récemment que de plus en plus de seniors incapables de joindre les deux bouts continuent à travailler au-delà de 67 ans et la Bundesbank recommandait de repousser encore l'âge de la retraite à 69 ans. Les Allemands ont donc du mal à comprendre que la France soit autant à la traîne. La retraite précoce des cheminots ? à 52 ans pour les employés de la RATP ? est pour eux le symbole de privilèges d'un autre âge.

Quatrièmement : que ce mouvement soit si peu cohérent politiquement. Dans les rues, c'est la gauche et l'extrême droite qui manifestent côte à côte. « Les gens, observe la correspondante à Paris du Süddeutsche Zeitung, qui manifestent pour leur retraite et contre le président Macron poursuivent ce que les Gilets jaunes ont commencé. Ils expriment une colère diffuse qui ne s'inscrit pas dans une ligne politique commune. Qu'il y ait des militants d'extrême droite dans les cortèges leur est a priori complètement égal. »

Vu d'Allemagne, le mur de la grève est avant tout un test pour Emmanuel Macron qui risque de s'y casser des dents. La réforme des retraites est le projet le plus ambitieux de Macron qui avait promis durant sa campagne de s'attaquer à ce dossier très impopulaire. Un an après la révolte des Gilets jaunes, il y va de sa crédibilité et peut-être aussi, à terme, de sa survie politique.
https://www.msn.com/fr-fr/news/france/l … ar-BBXR8sA    .    jean luc  ;)

PS ah les fontionaires en France avec leur régime de retraite priviligiers , départ 52 ans ratp ,57 ans sncf , regime de retraite déficitaire , et en or pour ceux qui en bénéficient les fonctionaires ,il manifeste alors que la réforme n'est pas encore définit . ce sont les gens du privée qui financent la retraite des fonctionaires .

quand on voit ces images  https://www.msn.com/fr-fr/actualite/fra … li=AAaCKnE  ,celas prouve que la gréve n'est pas soutenus  .  heureusement ici la gréves est contrôler , les syndicats utilisent ce moyens avec prudences  . si il y a des victimes en France , celas incombe aux gréviste , il faudras pas s'etonner si la population matraque les grévistes . jean luc  ;)

Cela me rappelle une blague:

Un chinois travaillait dans une usine française en faisant des cadences infernales au bonheur de son patron. Puis un jour, en visitant son usine, le patron a vu son ouvrier chinois favori assis à ne rien faire. Il lui a demandé pourquoi ne faisait-il quasiment plus rien depuis quelques temps. Le chinois lui a répondu que maintenant il était naturalisé français. Donc il faisait la grève comme ses compatriotes...

sauf que  il y as peu de gréves dans les usines françaises  et que la productivitée est trés elever  . ce qui suit pas se sont les salaires , avec  les prélévement sociaux qui explosent  .  . pour les retraites c'est aux partenaires sociaux de gérer le systéme de retraite ,pas á l'état  de le faire .  si les régimes sociaux reste comme celas  , l'etat n'a qu'a voter une loi qui empêcheras celuis de voter les crédits aux régimes déficitaires estimant que c'est pas son rôle . par ex  le régime de la SNCFse sont les bénéficaires de ses régimes qui devrais assumer la charge sociale  de la retraite  170 000actif devrons payer pour plus de 300 000 retraités , soit on augmenter les cotisations ,soit on descend les prestations  .  les paysans comme les commerçants eux serons les gagnant  ,d'ailleur ils sont pas dans la rue .  jean luc

L'Allemagne juge sévèrement les grévistes français.

En Allemagne, on discute en ce moment d'un recul de l'âge de départ à la retraite à 70 ans. La grève en France est vue d'un mauvais œil. En Allemagne, depuis quelques jours, beaucoup ressortent les clichés sur la France, pays de la grève. Le quotidien économique Handelsblatt fait ce résumé : faire grève d'abord, discuter ensuite. Le Süddeutsche Zeitung qui parle lui d'une colère infondée. Des critiques sur la forme mais aussi sur le fond de la protestation. Beaucoup de commentateurs allemands estiment qu'il s'agit d'une défense de privilégié", explique le correspondant de France 2 Laurent Desbonnets.
Emmanuel Macron jugé autoritaire

"Il faut dire qu'en Allemagne, on discute plutôt de repousser l'âge de départ à la retraite jusqu'à presque 70 ans. Même le journal de gauche Tageszeitung se montre perplexe. S'agit-il d'un retour des 'gilets jaunes' ?, se demande ce journal, qui s'interroge aussi sur la présence dans ce mouvement à la fois de l'extrême gauche et de l'extrême droite. À noter aussi que beaucoup de journaux sont aussi très sévères contre Emmanuel Macron, jugé autoritaire. Un éditorialiste estime que le président français ne s'intéresse pas au processus démocratique qui permettrait pourtant de trouver un consensus", conclut Laurent Desbonnets. https://www.francetvinfo.fr/economie/gr … 38531.html   .jean luc  ;)

En terme de grève, ce n'est pas plus l'Allemagne que la Belgique qui sont en mesure de donner des leçons moralisatrices à la France. Car chaque pays a ses propres problématiques et manière de les régler...

Ce qui est incompréhensible, c'est cet immobilisme français dans le refus automatique d'accepter des changements dans quoi que ce soit. J'ai même du y faire face à une moindre échelle lorsque sur certains chantiers je démontrais une technique de travail plus pratique et qu'on me répondais que j'avais raison mais qu'ils préféraient continuer à leurs anciennes manières.

Le problème de l'âge a toujours existé dans tous les pays et existera toujours. Car il y a toujours eu des carrières professionnelles plus dures que les autres. Mais est-ce obligatoirement aux autres de payer pour cela ? Non. Il faut impérativement mettre tout au même niveau financier mais juste conserver les différents âges en place.

Les inégalités sociales ont toujours existées dans tous les pays et existeront toujours. Quelque soit le système politique en place. L'homme a essayé la démocratie, la dictature, le communisme, le socialisme, ... Cela a-t-il changé quelque chose ? Non

Pour ma part, ce que je rejette totalement, c'est le comportement syndicaliste actuel. Les syndicats ont été à la base de beaucoup d'acquis sociaux au vingtième siècle. Mais maintenant ils se comportement plus comme des tyrans et la majorité des grévistes ne s'en rendent même pas compte. J'ai vu personnellement des syndicats mettre en faillite des sociétés puis s'en tirer médiatiquement en disant que c'était parce que le patronat ne répondait pas favorablement à leurs demandes.

Comme le comportement des grévistes qui empêchent les gens qu'ils ne connaissent pas d'aller travailler sous prétexte que c'est pour leur bien... C'est honteux. Si quelqu'un veut faire la grève, d'accord mais qu'il l'a fasse pour lui et foute la paix au monde !!!

jétais syndicaliste cgt  quand j'etais jeunes , j#ai aussi aider á bloquer les dépots de bus ,mais c'etais bon enfants ,le bloquage comprenais 20 personne pas plus au même moments ,c'etais des conflit pour les salaires , mais j'avais calculer que malgrés l'augmentations de celuis ci  , il devait attendre plusieur mois avant de compenser les pertes de salaires  ,voire 1an . óu etais le bénéfice?? le syndicat crier  victoire!! on les as eu !!! les salariers  eux  faisait la gueulle .
moi je faisait parti du commerce ,jamais les autres syndicats nous ont aider  pour lutter contre la grande distribution , les CDD, les temps partielles, les flux tendu , le travail le dimanche (seulement 3 dans les année 80) , et aujourd#huit les robots qui remplacent  les caissiéres donc moins de cotisants  oú sont les gréves pour bloquer le procésusse  . il y en as pas , celas n#intérressent pas les syndicats de fonctionaires  .
je me  rappelle l#ambiance au syndicats , ceux du livre m'ont dit on as pas á dire bonjours aux patrons , ni aux cadres dirigeant , alors que moi je disait bonjours a mon directeur on été  25 salariers dans la boite . j'ai posé cette question aux camarades du commerce ,eux aussi disait bonjours. que dire des luttes intérieures lors des renouveement des directions confédérales  , je me rappel les réunions hedmadaire tenus  par certains syndicaliste comme ceux du livre,energie, ou mettallurgie , rail,  discutrions qui porté uniquement comment faire tomber la direction syndicale en place , alors qu#on avais rien á lui reprocher ,  ces gens lá ont passer des mois á discuter pour distribuer les postes et a assurés leurs carriéres dans le syndicat .
e t que dire de la maniére donc etais payser certains permanent  .pour la fédération des métaux  il c'etais un electriciens  de EDF , elur délégué du personelle EDF , ils prenais des heures  de délégations  de ces camarades ,pour travailler uniquement pour le syndicat, ces heures etais prévus pour permettre aux représentant du personnelle d#exercer leurs mandats pour defendre les employés , aujourd'huit on appelle celas des emplois fictifs , eux me répondais que les patrons faisait pareille ,sauf que les représentant des patrons etaient payer par le syndicat des patrons, pas par les administrations , ou les société nationale comme EDF, SNCF , RATP, POSTE . Que dire des financement oculte des syndicats  au travers des comités d'entreprise ,celuis d#EDF etais souvent cité á cette époque (1979-1988) , j'etais dans le systéme ,mais je suis rester propre , j'ai quitter toute fonction syndicales et politique  en 1988 . le panier de crabes non merci . Les dirigeants actuelle le savent bien , on va dans le mur , car ils veulent préserver leur places .  Les syndicats servent quand même á quelque chose  , une fois j#ai recus 3 jeunes femmes dans ma permanence  (bénévole) , 18 mois plus tard celas á déboucher , á une vague d'arrestation dans la grande distributions dans une opération hors du commun  plus de 70 arrestations dans toutes la  France , des milliers de policiers , toutes les enseignes etais touchés  ,des gros poissons sont tomber ,mais pas tous c#etais dans les année 1982-1983 . Mais depuis plus rien .jean luc  ;)