Bonjour à tous.
Aujourd'hui, près de 20 pays dans le monde arrivent tout prêt du point zéro, le moment où il n'y aura plus du tout d'eau.
Ici, en République Dominicaine, on n'en est pas encore là, même si on n'en est pas très loin non plus.
Sur les 34 barrages hydrauliques que compte le pays, 32 se trouvaient avec un niveau d'eau en dessous de la normale. De ce fait, certaines pénuries apparaissent et certaines zones ne sont plus alimentées comme auparavant.
Ce qui me parait surprenant, c'est le manque de réactivité des autorités qui pourraient, par exemple, interdire le lavage des voitures, ni ne prennent aucunes mesures pour lutter efficacement contre ce danger.
A peine ai je lu que l'on allait interdire une prochaine campagne de plantation de riz ( gros consommateur d'eau ), que mon voisin, producteur de riz à La Vega, m'informait qu'il n'en était rien. Notre gouvernement, en ce moment, semble plus préoccupé par les prochaines élections que par la gestion journalière du pays.
Nous étions sous l'influence de "el niño" depuis quelques mois. Les spécialistes nous parlent maintenant de la baisse de ce phénomène, et cela va nous permettre, en principe, d'avoir un peu plus de pluie. De là à avoir des inondations, il n'y a pas loin non plus.
Il y a peu, je lisais que les nappes phréatiques en bordure de mer, du coté de Bavaro / Punta Cana était envahies par l'eau de mer jusqu'à 6 KM à l'intérieur des terres, L'accroissement du nombres de chambres d'hôtels et la vision économique d'atteindre les 10 millions de touristes à l'année, ainsi que la nécessité d'avoir de l'eau pour construire tous ces nouveaux bâtiments, laisse à penser que l'eau sera le sujet sensible et récurent dans peu de temps.
Hier je rentrais de Bavaro et j'ai vu sur l'autopista Coral, depuis San Pedro de Macoris jusqu'à Boca Chica la construction de ce qu'il me semble être un aqueduc pour distribuer l'eau. Les mauvaises langues diront que les travaux dépendent en grande partie de la corruption, mais si cela va dans le bon sens, c'est déjà bien.
On continue à laver nos voitures, à arroser les jardins, à se comporter comme si de rien était, et cela semble ne poser aucun problème. Pas même le fait que 40 % de l'eau distribuée se perd pendant son acheminement par des fuites récurrentes dans les canalisations.
Ici, du coté de Jarabacoa, les agriculteurs vont chercher l'eau directement à la source, et influent sur le cours des rivières.
Quel avenir nous réservons nous avec ce problème de l'eau ? Peut être auriez vous un avis sur la question ?
Cordialement