Pourquoi Madagascar est devenu un des plus pauvre pays de la planète?

Sans vouloir faire de la politique, il y a un livre qui est paru et qui explique dans de larges extraits vers où se sont envolés les richesses du pays.

https://www.madagate.org/madagascar-inf … livre.html

Sans pointer du doigt qui que se soit, personnellement je remonterai beaucoup plus loin en arrière...

Jusqu'à la colonisation, Madagascar était un pays curieux, dynamique et ambitieux. Les français pour une partie se sont comportés comme des mal propre (viol, esclavage et autres sévices). Les malgaches qui sont rentrés dans le système à la suite de la nationalisation se sont comportés de façon pire encore. Tout a commencé à se dégrader petit à petit car l'égoïsme est une part entière de l'homme.

Autrefois, le système royaliste permettait de contrôler les flux. La jeune démocratie a libéré les ambitions et inhibitions ce qui a engendré une guerre guerre de pouvoir en interne des grandes familles malgaches au détriment de la population et du pays...

Tout ça pour dire que c'est un beau gâchis et que nous français en sommes responsable !!!

Pour étayer mes arguments romanesques ou farfelus, je vous invite à aller au musée de la photographie et de vous faire une idée de l'évolution désastreuse que les images montrent au cours des années...

http://www.photo-madagascar.com/

Effectivement la France ainsi que d'autres pays avec leurs ambitions de colonisation n'ont pas apporté que du bien et je ne pointerai pas du doigt les ricains et les chinois car ce ne sont pas les seuls qui veulent imposer leurs façon de voir les choses.
Car quand on adopte le comportement des anges face aux démons on adopte généralement la démagogie des anges.

https://static.blog4ever.com/2014/07/779041/big_artfichier_779041_4828661_201505175138922.jpeg

He bin malgré tout ca le marc ravalomanana à quand même obtenu plus de 45% au  2eme tour des élection,
Bon après le président élu à pas mal de casseroles également il me semble.
Par contre une petite question,
Malgré ses condanations à la prison et aux travaux forcé que ravamlomanana na pas fait. .. quand est il ? ??
Ces condanations ce sont elles évaporées ???

Bonjour à tous

A lire et voir les autres livres dans la discussion  <Lecture sur Madagascar>
https://www.expat.com/forum/viewtopic.php?id=816529


https://m.media-amazon.com/images/I/51MuSJEYzfL._AC_UL436_.jpg

De Jean-Michel Wechsberger (Auteur), François Roubaud (Auteur), Mireille Razadrafinkoto  (Auteur)
octobre 2017

La situation économique de Madagascar est singulière à plus d'un titre.

D'une part, le niveau de vie des Malgaches ne cesse de régresser depuis l'indépendance en 1960, un cas unique pour un pays qui n'a pas connu de conflits majeurs ; d'autre part, à chaque fois que le pays s'est engagé sur la voie de la croissance, celle-ci a été brutalement interrompue par une crise socio-politique, mettant à bas les espoirs qu'elle avait suscités.

Pour éclairer ce contexte spécifique, les auteurs décryptent l'« énigme » et le « paradoxe » malgaches en procédant à une lecture d'économie politique dans le temps long et en s'appuyant sur des données statistiques de première main.

La trajectoire du pays est analysée à l'aune des théories du développement.

L'identification des rentes et des stratégies d'acteurs, le rôle de la violence, le fonctionnement des institutions, la sociologie des élites malgaches ainsi que le rapport entre les citoyens et le pouvoir sont également parmi les grands thèmes traités dans cette analyse.

En dépit de sa spécificité, Madagascar est emblématique d'une situation commune à de nombreux pays du Nord comme du Sud.

La fragilité des coalitions entre élites y nourrit une instabilité systémique d'autant plus grande qu'elle vient se greffer sur un mécontentement populaire préexistant et récurrent, suscité par des distorsions fortes entre améliorations au quotidien et aspirations au développement.

Un ouvrage à la fois documenté et accessible, pour mieux comprendre Madagascar et pour appréhender les différentes dimensions du développement au Sud.

Nook369 a écrit:

Jusqu'à la colonisation, Madagascar était un pays curieux, dynamique et ambitieux.
Tout ça pour dire que c'est un beau gâchis et que nous français en sommes responsable !!!

http://www.photo-madagascar.com/


Vous êtes bien affirmatifs! Non avant la colonisation Madagascar n'était pas dynamique et ambitieux! L'esclavage a été aboli par la France, car avant il y avait de l'esclavage.
Loin de moi l'idée de minimiser l'impact de la colonisation mais il est faux de dire que Madagascar était un pays dynamique avant la colonisation. C'était la misère et l'asservissement généralisée sauf pour une caste, une élite royale qui dominait.
Bref c'est un sujet complexe où tout n'est pas rose d'un côté et noir de l'autre.
Tous les pays dans l'histoire ont connu des soubresauts, envahissements, l'esclavage, tous ne sont pas dans l'état de Madagascar aujourd'hui....

Tout à fait d'accord... Mais ce que j'ai dit était en incluant la colonisation, peut être avait vous lu en diagonale !!!

Mais rapportez ces faits à la situation de l'époque, et faites des comparaisons avec ce qu'il existait ailleurs. Madagascar était un pays pionner dans l'aéronautique, dans le chemin de fer, les échanges commerciaux, la photographie, l'automobile, et j'en passe...

Tout ceci par rapport à sa situation géographique : éloignement vis-à-vis de l'occident et appartenance à l'Afrique...

Au 19e siècle, la grande majorité des pays abolisse l'esclavage (Madagascar avec 1896 en fait parti).

Faite un tour au musée de la photographie, cela éveillera votre intérêt...

Je me posais pleins de questions la dessus aussi. Maintenant je ne m'en pose plus. Tellement de chose s'y dit. Espérons que le nouveau président fasse de bonnes choses.
En Thaïlande une serveuse de bar gagne un peu plus de 100€. Aux Philippines une prof d'école gagne environ 500$ US. Si Madagascar arrive à ces salaires ce serait déjà merveilleux. Et surement moins de corruption et tout ce qui suit.

Je savais pas trop où poster ce sujet mais c'est intéressant à lire et ceci explique peut-être cela

FIHAVANANA , point de vue @Toavina Ralambomahay

[ ...] Entre Malgaches il y a des clivages. Le Fihavanana n'est valable qu'entre personnes de même famille ou entre des personnes de même ethnie ou entre personne de même caste.
[...}] Bien sûr, il est impossible pour un Malgache de faire du Fihavanana avec un homme au faciès karana (d'origine indienne ou pakistanaise), français, chinois ou sénégalais.
[ ... ] Finalement, le fihavanana est raciste. Dans la société malgache, il existe une hiérarchie. Tous les hommes ne sont pas égaux. Le raiamandreny n'est pas égal au zanaka par exemple.

La suite ici .....

Le Fihavanana serait unique au monde. Il n'existe qu'à Madagascar et participe aux éléments qui font que les Malgaches soient uniques. Oui, car le Malgache lui-même serait unique. Nul ne connaîtrait ses origines véritables qui resteraient à ce jour, « la plus belle énigme du monde ».
Dans la vie quotidienne, les théories occidentales sont défiées systématiquement. Le droit, l'économie, les sciences (mathématiques, politiques etc.), aucun ne correspondrait à la réalité malgache et tous devraient être adaptés voire souvent ignorés pour faire place à une pensée pure du terroir. Beaucoup pensent que les diplômés des universités de Madagascar et d'ailleurs, les livresques etc. n'apportent rien au développement du pays car manque d'ancrage malgache.
Le Malgache aurait une culture propre, une civilisation propre qui aurait été ni plus ni moins abimée par les Anglais puis les Français sous le Royaumes Merina notamment avec leur Christianisme et surtout après la défaite de Ranavalona III qui a ouvert à la colonisation française.
Contaminée par cette culture occidentale, le Malgache d'aujourd'hui devrait, selon certains, revenir à ce que l'on appelle pudiquement « les valeurs morales anciennes » et redevenir Malgache. Beaucoup estiment que les Malgaches ne sont plus… Malgaches. La carte d'identité nationale malgache ne suffit pas –pure invention juridique-, les crises identitaires font rage.
Les associations ethniques, les associations d'originaires ont en général pour but de perpétuer leur lignée en favorisant l'endogamie et/ou en pratiquant à nouveau les cultes de leurs ancêtres. Des associations sont tout simplement pour le retour à la Monarchie. Pour eux, la culture ancestrale doit se perpétuer et celui qui en a adopté d'autres est considéré comme perdu…selon même certains, les Métis seraient des … « zombies » (ou sarin-dokotra).

« Le Fihavanana et le vouloir vivre ensemble »

D'ailleurs pour « pouvoir vivre ensemble », une culture partagée est une condition sine qua non chez le Malgache…il est loin du vouloir vivre ensemble du Français Renan ou « vouloir vivre ensemble » ne requiert pas une culture commune, une religion commune, des ancêtres communs, une langue commune. Pour Renan, il suffit de « vouloir ».
Le Malgache, acté par l'accord politique entre Radama Ier et Farquhar, gouverneur anglais à Maurice, mais surtout aujourd'hui, ne cesse de faire un « aller-retour » entre son désir non assumé et non avoué d'épouser le modèle étranger - en général occidental et chrétien- et de préserver ses « propres » origines. Cette problématique, dans sa globalité, est partagée par tous les pays d'Afrique et fait l'objet de préoccupations de bien de chercheurs.
Du reste, le Fihavanana participe à cette culture qu'il faudrait retrouver pour redevenir « malgache ». Or, personne n'a jamais pu lui donner une définition partagée par tous les Malgaches. À la limite, le Malgache s'enorgueillit de ne pas pouvoir le définir, signification de sa complexité même. Unique, il serait aussi intraduisible.
Néanmoins, le fihavanana est une sympathie naturelle que l'on voue à l'autre. L'autre que l'on considère comme son semblable. Il faut, ici, s'attarder sur le terme semblable. Dans la pensée occidentale des Lumières –doctrine qui est restée valable aujourd'hui-, « semblable » c'est tout Homme ou Femme sans distinction. Or semblable dans la pensée malgache, manifestée par le Fihavanana c'est celui, au risque de se répéter, qui est comme soi.
Entre Malgaches il y a alors des clivages. Le Fihavanana n'est valable qu'entre personnes de même famille ou entre des personnes de même ethnie ou entre personne de même caste. A contrario, il est difficile d'avoir du Fihavanana entre deux personnes de familles totalement étrangères ; difficile d'avoir du Fihavanana entre deux personnes de différentes ethnies (sauf, et cela reste encore à vérifier, devant un adversaire étranger commun) ; difficile d'avoir du Fihavanana entre une personne qui croit être Andriana (noble) et une autre considérée Andevo (esclave).
Bien sûr, il est impossible pour un Malgache de faire du Fihavanana avec un homme au faciès karana (d'origine indienne ou pakistanaise), français, chinois ou sénégalais.
Ce qui est encore plus difficile pour un Malgache se déclarant merina car il y a très peu de métis « merina-karana » ou « Merina Sinoa », ou « merina Français », ou « merina sénégalais » qui tendrait davantage vers le faciès « classique » merina. Au contraire dans les régions côtières, le métissage Sinoa Betsimisaraka, ou Antakarana-Karana, Tsimihety -comorien etc. sont très fréquents.
Prenons un exemple de la vie quotidienne, le prix d'un produit artisanal au marché ne sera jamais le même pour un Malgache au « faciès classique » que pour un Malgache de faciès autre.

L'humanisme ne rejoint pas le Fihavanana

De nos jours, le niveau de vie compte aussi. Il est difficile pour un Gasy ambony (individu à revenu élevé) de faire du fihavanana avec un vahoaka madinika (un indigent). Par exemple, si dans un passé récent, pour se marier il fallait décliner son arbre généalogique, aujourd'hui, il faut aussi présenter sa fiche de paie, voire ceux de ses parents…
Finalement, le fihavanana est raciste. Dans la société malgache, il existe une hiérarchie. Tous les hommes ne sont pas égaux. Le raiamandreny n'est pas égal au zanaka par exemple. Le parricide (dans le sens philosophique et non pénal : se défaire de l'autorité paternelle ou être indifférent à la (dés)approbation paternelle ) n'est même pas imaginable. Un homme, même quinquagénaire, ne sera jamais que le fils de son père surtout si ce père est toujours vivant. Affronter son père n'est même pas du domaine du possible pour le Malgache.
Et le valim-babena est impératif. Il s'agit du fait que les enfants doivent supporter leurs parents car ces derniers ont bien daigné les élever. L'argument peut aller jusqu'à dire « je t'ai donné la vie » comme si l'enfant avait souhaité naître. Quoiqu'il en soit, il est vrai que dans la loi française, l'enfant doit porter secours à ses parents. Le but n'est pas non plus de laisser un parent mourir mais de s'occuper de son parent non pas par devoir mais par humanité.
Pire, il existe même un concept qui dit qu'un couple doit enfanter dans le but que ces enfants-là s'occupent d'eux plus tard. Raison peut-être pour laquelle, les parents d'aujourd'hui dans leur jeunesse ne se sont pas assez battus pour avoir une retraite décente. En effet, les retraites dispensées par la caisse de prévoyance sociale malgache sont risibles.
À notre humble avis, l'humanisme ne rejoint pas le fihavanana. Le fihavanana ne se traduit pas par l'Humanisme et il est certain que ceux qui prônent le purisme malgache ne tolèrerait pas que le Fihavanana soit l'équivalent de ce concept occidental très récent. Il y perdrait sa spécificité et sa fierté d'être unique.
L'Humanisme est un concept clair. On peut estimer qu'il a aussi eu le temps de mûrir. Il fait peut-être acte des clivages mais le dépasse immédiatement. Il ne distingue plus le Noir du Blanc (mainty sy fotsy) ; le métèque du national (gasy, vazaha), le PDG du métallo (Gasy ambony et vahoaka madinika) etc.
Beaucoup objecteront en disant « cela arrivera peut-être mais laissons du temps au temps ». Comme si cela pourrait arriver naturellement et sans besoin d'aucune intervention humaine. Comme si vouloir l'humanisme était une absurdité pour la société malgache car elle doit aller dans un autre sens.
Quoiqu'il en soit, plusieurs associations ont été créées et se créent encore pour se battre pour les droits de l'Homme. Elles se focalisent sur des thèmes comme le droit des enfants, des travailleurs, des femmes, le droit des citoyens à des élections crédibles, le droit des prisonniers, des personnes portant le virus du Sida, des homosexuels, des personnes handicapées, etc. Mais aucune ne s'est encore attaquée à cet aspect du Fihavanana qui est un côté très délicat car culturel. De ce point de vue, il est clair qu'humanisme n'épouse pas le Fihavanana. À quoi servirait-il de lutter pour les droits de l'Homme si le Malgache depuis la nuit des temps en était imprégné au moyen du Fihavanana. De la même manière que même en Occident, la bataille pour les Droits de l'Homme est loin d'être finie. Son ennemi principal sous ces cieux- là s'appelle le conservatisme.

Comment faire triompher l'humanisme ?

La question est maintenant de savoir comment faire triompher l'Humanisme à Madagascar. L'éducation, surtout celle d'aujourd'hui semble déjà favoriser ce mouvement car elle est d'inspiration française. Elle a répandue cette idéologie des Droits de l'Homme. Mais en réalité, il n'en est rien. Le système français adapté « à la malgache » perpétue le clivage. Il fige la hiérarchie entre maître et élève. Cet état de fait existe jusqu'aux études supérieures. Il n'y a pas de place aux débats dans les établissements scolaires. La culture du débat qui n'existe pas en politique a en fait pour origine l'absence d'habitude d'un temps d'échange en classe. Le défaut de documentation à la portée des apprenants favorise le culte du professeur qui devient le seul et unique source de savoir. Il y a même des cas où des professeurs s'attendent à ce que leurs étudiants leur réécrivent exactement leur cours lors des examens… ceci est valable même dans les régions les plus développées de Madagascar.
La constitution consacre le statut de raiamandreny et zanaka en assimilant les raiamandreny aux dirigeants et les zanaka à la population. Celle de 1993 puis celle d'Andry Rajoelina même si elle n'est pas reconnue par tous. Il en découle une infantilisation. Les dirigeants doivent être bienveillants à l'égard de la population quand ils doivent tout simplement exécuter le mandat pour lequel ils ont été élus.
Ils ont du mal à sanctionner leurs « enfants » surtout s'ils devaient s'agir d'une peine légale car cela peut leur être reproché un jour. Il est préférable par exemple de laisser un ancien responsable en exil plutôt que de lui faire un procès exemplaire. Ou encore de laisser le soin au « Tody » de punir ou récompenser un individu. Si une personne soupçonnée coupable d'infraction meurt, le Malgache estime que cela est une punition divine alors que l'Occidental dirait qu'il est mort libre. Inacceptable aux yeux de l'Occidental mais conforme à la Justice aux yeux des Malgaches épris de Fihavanana.
Toujours dans le domaine légal, la loi est un concept éloigné. Le Dina (loi du fokonolona ou clan) prime. Or, il est inhumain. Il n'y a aucune procédure d'enquête et les sanctions tombent aussi vite que les inculpations. Les sanctions peuvent être inhumaines. L'humanisme triomphera alors par l'usage du droit quitte à assimiler le Dina à la loi en lui prescrivant les normes des droits humains.
Finalement, l'Humanisme est un combat de longue haleine, comme celui de la démocratie. L'Occident a mis des millénaires pour aboutir à cette forme d'Humanisme dans laquelle il vit avec des combats toujours inachevés. Mais, à tous ceux qui croient en l'humanisme, ne baissons pas les bras.
Toavina Ralambomahay,

Bibliographie sommaire:

ANDRIAMANJATO, Richard Mahitsison, Le tsiny et le tody dans la pensée malgache, édition Salohy, 1957.
BADIE, Bertrand, L'Etat importé. Essai sur l'occidentalisation de l'ordre politique, Paris, Fayard, 1992, 334p.
CHRISTIAN, Alexandre, Le Malgache n'est pas une île, Foi et justice, 2003.
CHRISTIAN, Alexandre, Violences Malgaches, Foi et justice, 2007.
DUBOIS, Robert, L'identité malgache, la tradition des ancêtres, Karthala, Paris, 2002. 171p.
L'esclavage à Madagascar, Aspects historiques et résurgences contemporaines/ Ny fanandevozana teto Madagasikara ny fiainan'ny Andevo fahizay sy ny tarazony ankehitriny-, Actes du colloque International sur l'esclavage, Antananarivo, 24-28 septembre 1996, édité par l'Institut de Civilisations - Musée d'Art et d'Archéologie, Antananarivo, 1997
LEBRETON, Gilles, Libertés publiques et droits de l'Homme, Armand Colin, coll. U, Paris, 2001, 522 p.
NGOM. S. Benoit, Les droits de l'Homme et l'Afrique, Silex éditions, 1984, 110 pages.
RALAMBOMAHAY, Toavina, Madagascar dans une crise interminable, Ed. L'Harmattan, Paris, Janv.2011, 140p.
RASAMOELINA, Harisoa, Croyances et instrumentalisation à Madagascar, ETUDE, Fondation Friedrich Ebert, Mars 2012, 15p.
ROUBAUD François, Identités et transition démocratique : L'Exception malgache, p.190-191 : « le mariage inter-ethnique n'est pas un tabou…mais les Merina sont les plus réticents », Tsipika-l'Harmattan, 2000, 254p.
URFER, Sylvain, Le doux et l'amer : Madagascar au tournant du millénaire, Foi et Justice, 2003, 267p.
URFER, Sylvain, L'espoir et le doute : un quart de siècle malgache, Foi et Justice, 2ème édition, 2000, 227p.

Vous abordez là un sujet éminemment intéressant.

Je regrette, personnellement, qu'il n'ait reçu aucunes contributions mais vous comprendrez vite, je pense, que pour susciter l'intérêt du Forum, il vaut mieux parler C.C.A.M., visa ou rachat d'un "hôtel" de deux chambres dans le massif du TSARATANANA !!!!!

j'en ai maintes fois fait l'expérience en lançant des posts sur divers sujets sociétaux sans que la majorité des "ténors" de ce Forum ne semblent y prêter intérêt et souscrivent à y répondre.

Que dire, donc, du "fihavanana".

Un concept quasi-unique, véritable lien social garant d'une vie collective "paisible" prônant l'entraide, le partage et  la solidarité.

Ou, comme me l'a récemment dit un ami malgache, "un idéal désormais largement dévoyé et hypocrite que nos dirigeants aiment pourtant encore à agiter pour masquer leurs crimes" ?

J'ai trouvé ce texte sur Fb où d'entrée sa longueur pourrait être un frein à son entière lecture.
Donc je ne m'attendais pas à un bâton rompu sur le fihavanana.
Mais plutôt à une prise de conscience sur les rapports entre ethnies et comment s'intégrer au mieux avec le peuple  gasy.

Il est évident que lorsqu'on fait la course à l'échalote, le fihavanana devient une sorte de paroles d'évangile pour mettre en avant qu'il existe une forme de lien social s'apparentant à l'entraide et à la solidarité, cette valeur constituerait selon ceux qui veulent laver plus blanc que blanc un principe de base de la vie collective à Madagascar.
Mais la réalité est toute autre car lorsqu'on vit dans un des pays parmi les plus pauvres de la planète et quand le ventre crie famine on est prêt à n'importe quoi pour ne pas mourir de faim.
C'est pour cette raison que j'ai remarqué que lorsque certains gasy ont un volume important de riz à disposition, ils sont prêt à en faire cuire autant que la marmite peut en contenir sans se soucier de ce que leur estomac est capable d'avaler.
Bien sûr nous ne parlerons pas de ce pays qui a les plus belles routes du monde qui gaspille de la nourriture sans même se soucier un seul instant que ce gaspillage honteux pourrait permettre de nourrir un pays entier.

http://www.philippetastet.com/wp-content/uploads/2013/10/la-lutte-contre-gaspillage-alimentaire.jpg

la culture  y est pour beaucoup mora mora malgres parfois des situations climatique difficile et la concurrentiel économie difficile pour un simple malgache car les règles sont déjà établie

youtube.com/watch?v=hyasMuhBL24

Coxpapi a écrit:

En Thaïlande une serveuse de bar gagne un peu plus de 100€..


Je pense que ce chiffre est faux
En Thaïlande le salaire minimum est proche de 200 euro et le salaire moyen supérieur a 400 euros.

Arf la mondialisation est arrivée la-bas aussi ))))