Petits potins de kep

bonne nouvelle ; la  4 voies ,partant du rondpoint du cheval blanc à KEP  avait à mi chemin une portion d'environ 2 kms non bitumée;  cela a duré de longs mois pour que tout soit terminé  !
quand à la route ;cheval blanc Kep qui était dans un état lamentable et dangereuse,elle vient d'être partiellement améliorée .il ne reste plus qu'à apprendre aux khmers à conduire ,un détail .....
prenez soin de vous
Jacques

T'as raison ....! moi même après pas mal de milliers de KM dans ce doux pays
Je fais environ 300 km par semaine à Pho penh
il y a des jours, ou je suis éberlué par leurs 'inconsciences !

bonjour Philippe

la première fois que je suis arrivé au Cambodge, il m'a fallu plusieurs jours pour être bien certain que l'on conduisait à droite ! avec toute cette circulation à contre sens en ville ;
reconnaissons leur une réelle habileté à se faufiler en ville ,d'autant que les rétros ne servent à rien , les clignotants bof  ,donc çà fonce tout droit ;
le pire, les demi tours sans regarder.... bouddha est grand pourrait on dire ;
tant à dire sur ce sujet récurent ; pas de permis où si peu , pas de code de la route ,tout se fait à l'intuition ,à l'instinct !
malgré les nombreux accidents (j'ai vu cela à l'hopital ) ,à la vue de cette anarchie on pourrait s'attendre à pire ;
cette relative absence de conscience du danger permanent ,vient peut être du fait qu'ils ont cette chance ,d'avoir après la mort ,d'autres vies en boucle ! et çà ,on ne peut pas en dire autant ;
heureusement que comme tous les animaux on s'adapte à notre environnement ....
take care !
Jacques

Bonjour Mon Ami Volterre, Bonjour Philippe

Si vous me le permettez, je compléterai bien votre petite discussion par  l'extrait d'un de mes articles que j'avais écrit sur mon blog. Celui-ci s'appelle "Conduire au Cambodge - Les règles"
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Que vous pilotiez une moto ou conduisiez une auto, vous devez absolument être assuré !

En cas d'accident, les amendes peuvent être élevées, voire vous encourez la peine de prison. Il est donc indispensable d'être assuré (par exemple : CAMINCO Insurance qui résoudra tous les problèmes avec la police).

Le bon réflexe est de téléphoner immédiatement à votre assurance, qui dépêchera un de ses agents sur le lieu de l'accident.

Puis vous devez mettre l'ensemble des papiers du véhicule à disposition de la police qui, arrivée dans la minute, commencera à établir un constat à charge. Sauf si vous leur précisez que vous êtes assuré, vous pouvez même demander aux policiers de téléphoner à l'assureur si l'agent tarde à arriver.

Règles de Conduite au Cambodge

Les expatriés sont unanimes : le trafic cambodgien, s'il est lent dans l'ensemble, est remarquablement imprévisible et impressionnant. Nous n'évoquerons pas les autres qualificatifs peu flatteurs que nous entendons ici ou là !

Mais il faut savoir que, de manière générale et à population comparable, les Khmers ont moins d'accidents que les expatriés. C'est un fait, car le Baraing ne sait pas traverser une avenue dans le sens de la largeur sans regarder à droite et à gauche, sans hésitation. Avec pour seule assurance, la confiance en soi et en les autres. Le Baraing ne croit pas au cycle de la réincarnation, c'est là son tort.

Lorsqu'il conduit, il ne peut s'empêcher de jeter des coups d'œil dans tous les sens, de freiner, de se déporter et de pester contre ces quidams qui ne respectent pas les priorités, ni les feux rouges. Autant de gesticulations qui l'amènent rapidement à causer un accident.

Autre exemple, un Baraing ne traversera pas un village, klaxonne bloqué, pour alerter la population qu'il traverse l'agglomération, alors n'ayant pas averti la foule de son arrivée, le Baraing aura inévitablement un accident.

C'est pourquoi, il faut conduire comme eux, très doucement, sans à-coups, et prendre le chemin le plus court pour effectuer toutes manœuvres, c'est-à-dire anticiper largement le changement de direction en roulant plusieurs centaines de mètres à contre-sens. Ne pas oublier que toute la population (99,8%) conduit à la khmère, donc parfaitement. Et que les autres (0,2%) conduisent comme des idiots, en respectant on ne sait quelles règles venues d'occident. Comme disait Coluche, avoir raison tout seul, c'est avoir tort ! Donc vouloir appliquer toutes les règles de notre code de la route en pays Khmer est une absurdité évidente !

L'un des facteurs qui rend la circulation difficile, pour un étranger, est qu'une personne khmère n'anticipe pas le danger et se tord de rire lorsqu'elle se retrouve en situation délicate quand, par chance, tout le monde a réussi à stopper à temps. Par ailleurs, ils n'ont pas le sentiment de gêner ni de mal faire, alors ils sont extrêmement surpris lorsque vous vous mettez en colère ou lorsque vous les enguirlandez... Donc, soyez prudents et calmes, je dirais même plus : Soyez Zen.

Contrairement aux idées répandues, et aux affirmations de certains expats, les Cambodgiens apprennent à conduire, du moins les personnes aisées qui possèdent une voiture, ce qui représente 30% de la population. Si la plupart des auto-écoles ne dispensent pas de cours permettant d'apprendre à conduire une moto, les cours de conduite d'automobile existent. Les méthodes d'apprentissage sont semblables à celles de France : des cours de théorie et de pratique son dispensés, et les élèves utilisent un livre de code. Celui-ci répertorie en détail les types de carrefour que l'on peut rencontrer, ainsi que l'intégralité des panneaux de signalisation. La conduite et la priorité sont à droite, et les règles sont les mêmes quand France. La vitesse est limitée à 30km/h en ville ; 60km/h hors agglomération, parfois 80km/h sur les grands axes. Il n'y a pas de limitation autre que l'état des routes.

Mais les habitudes reprennent le dessus, car tout ce petit monde au volant d'une voiture, s'imagine toujours au guidon d'une moto !

Pourtant, au terme d'une formation assez coûteuse si l'on tient compte du niveau de vie (environ 250$), l'école de conduite délivre un certificat qui atteste de l'assiduité de l'élève. Celui-ci peut alors se présenter à l'examen et recevoir son permis de conduire.

Ce parcours, simple en apparence, se complique quand vient le moment de passer l'examen : bien sur, les passes-droit entrent alors en jeu et il faudra que l'élève paie pour passer dans les meilleurs délais et paie à nouveau pour décrocher plus facilement le précieux papier, mais c'est la coutume.

Voilà pourquoi les Cambodgiens préféreront payer entre 50 et 80 dollars, en dessous de table, afin de s'épargner un apprentissage contraignant, et conduiront ensuite en toute "légalité", comme s'ils étaient toujours à moto.

Une autre idée assez répandue est qu'il est possible de conduire un deux-roues motorisé sans permis Khmer.

Le personnel du Ministère des transports donne un son de cloche différent : « Pour les motos dont la puissance est égale ou supérieure à 125 centimètres cubes, être en possession d'un permis de conduire khmer est obligatoire. En dessous, le conducteur n'en a pas besoin. ». Cependant, il semblerait que la réglementation évolue et que le permis devienne obligatoire pour toutes les motos.

Ainsi, nonobstant le code de la route, la notion de priorité est un mélange complexe de balistique, de bluff, et de peur. Sa marche relativement bien, mais chaque jour à son lot d'accidents.

Concernant les règles de conduite, on peut dire que les plus prioritaires sont les camions, car les plus gros, viennent ensuite les bus-minibus et Taxis, car pilotés par des fous suicidaires qui prennent tous les risques pour gagner quelques précieuses et effroyables secondes. En troisième les gros 4x4, signe de richesse et de puissance, donc évitons les ennuis avec eux. Enfin viennent les voitures normales, puis les motocyclettes, et, enfin, les piétons.

Si vous aimez jouer à la roulette russe, je vous conseille de prendre les minibus, les taxis et les bus, dont les conducteurs sont tous plus kamikazes les uns que les autres, chaque jour les informations mentionnent un accident, relativement grave, provoqué par l'un de ces moyens de transport.

En règle générale, il faut éviter de circuler de nuit, car beaucoup de véhicules ne sont pas éclairés (absence complète de feux de signalisation, ou catadioptre) et les obstacles peuvent être nombreux (un face à face avec deux camions de front tous feux éteints, un véhicule arrêter sur la voie sans signalisation...)

Il faut avoir séjourné pas mal de temps avant de conduire sur place et avoir assimilé leur façon de conduire, sinon vous risquez l'accident !!

Après c'est une question de chance...Les chiens, les vélos, les camions, les 4x4, les vaches, les tuk-tuk, les charrettes, les enfants, les volailles seront pour vous de belles surprises ! Ils triplent, quadruplent face à vous en un rien de temps. Ne jamais détourner la tête, ne serait-ce qu'une seconde ! Restez vigilant à chaque instant ! Ayez un co-pilote, qui repère les obstacles avant même qu'ils surgissent. Si, si, les Khmers sont très doués pour vous avertir qu'un vélo, une moto, va surgir du chemin qui se trouve juste à une cinquantaine de mètres devant vous; La raison à cela est qu'il l'a aperçu quelques secondes avant enfourchant son engin au fond d'une cour... alors que vous avez les yeux rivés sur la route.

Conseil : Bref, il faut observer longuement leur façon de se croiser, de tourner, de s'arrêter, de changer de file, et de sortir des chemins, bref tout est à l'envers des règles de conduite européennes, mais lorsque l'on a compris tout devient simple...
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Amitiés Kroussar