Les élus du groupe « Français du monde, Écologie et Solidarité » à l'Assemblée des Français de l'Étranger ont pris connaissance avec stupeur cette semaine des mesures envisagées par l'AEFE afin de résoudre le déséquilibre à effets durables provoqué par la coupe budgétaire brutale de 8% de son budget survenue cet été et de l'augmentation mécanique de la part patronale des pensions civiles payées par elle, ce qui représente au total un impact négatif sur ses ressources et fonds propres de 54,4 millions €.
· L'augmentation de la contribution des établissements à l'AEFE passera de 6% du montant des frais de scolarité perçus, à 9% pour tous les établissements en gestion directe et conventionnés, avant de redescendre à 7,5% en 2019. Cette mesure va impacter lourdement le fonctionnement des établissements qui ont établi leurs frais de scolarité pour 2017/2018 sans tenir compte de cette dépense et ne restera pas sans effet sur les tarifs 2018/2019 afin de compenser cette mesure en quatre mois seulement. La charge qui incombe aux parents va donc repartir mécaniquement à la hausse. Cela aura un impact certain sur les bourses scolaires dont la dotation est stable et ne tient donc pas compte de ces mesures et un effet négatif sur la mixité sociale au sein des établissements à laquelle nous sommes attachés.
· L'AEFE doit également proposer la fermeture de 80 postes d'expatriés et 100 postes de résidents pour l'année scolaire 2018/2019 et il est probable que cette baisse se poursuive les années suivantes. Cela signifie, d'une part, une baisse du nombre de titulaires de l'Éducation Nationale dans le réseau et, d'autre part, la nécessité pour les établissements de recrutements locaux payés intégralement par les établissements.
· L'annulation de toutes les subventions (hors sécurité et protocoles pluriannuels d'investissement dans la plupart des projets immobiliers) pour 2018, signifie un report non négligeable de dépenses sur les parents ou des économies substantielles faites sur le coeur de métier des établissements.
· Enfin, le siège de l'AEFE réalisera de son côté des baisses de dépenses à hauteur de 10% ce qui pourrait avoir aussi un impact sur son fonctionnement et sa capacité de répondre aux établissements et de remplir les autres missions dont l'Agence a la charge.
Nous, élus du groupe FDM-ES à l'AFE, refusons le repli dans des logiques de survies dévolues à chaque établissement voire la concurrence entre eux et tenons à la dynamique du réseau. Nous répétons que les réseaux d'éducation et culturels de la France sont des investissements qui rapportent à la France et que celle-ci perdra beaucoup demain à les sacrifier aujourd'hui. Il ne s'agit pas là que de francophonie, qui est un beau combat, mais aussi des capacités de rayonnement économique de la France.
Les mesures annoncées par l'AEFE ne sont que la conséquence d'une politique budgétaire aveugle, faite dans la précipitation, au cœur de l'été 2017. La bonne nouvelle est qu'il est donc possible d'y remédier en rouvrant les yeux. Il sera inutile de tempêter contre les mesures prises par l'AEFE une fois la Loi de finances 2018 adoptée.
La discussion sur le PLF 2018 a commencé cette semaine. À l'instar de l'AFE à l'unanimité, nous demandons au gouvernement et aux parlementaires qu'il soit amendé en son programme 185 afin que les mesures citées ci-dessus puissent être évitées et que l'AEFE ait les moyens de remplir ses missions de service public.
http://philippeloiseau.de/tag/budget-de-laefe/
Beaucoup d'entre nous est en vacances, le théâtre politique lui ne l'est pas. La prochaine rentrée risque de surprendre très désagréablement sans que nous puissions aujourd'hui en mesurer la température.
Le gouvernement a annoncé devoir faire des coupes budgétaires conséquentes en 2017 dans le respect des normes européennes. Il a réaffirmé à maintes reprises être en faveur du sérieux budgétaire. Cela peut surprendre, mais les Français de l'Étranger savent depuis longtemps que la Métropole vit bien au-dessus de ses moyens. Avoir un budget en équilibre et une dette contenue sont des sujets récurrents dans la politique économique en Allemagne. La législature en cours à Berlin en apporte une preuve tangible.
Le gouvernement a décidé d'annuler plus de 165 millions d'euros de crédits de paiement inscrits au programme “action extérieure de l'Etat”, dont dépendent les Français de l'étranger. Le décret N°2017-1182 est paru au Journal Officiel le 20 juillet 2017, une parution passée presqu'inaperçue.
La mission “action extérieure de l'Etat” est composée de trois postes de dépenses appelés programmes:
action de la France en Europe et dans le monde ;
diplomatie culturelle et d'influence ;
Français de l'étranger et affaires consulaires.
Ces missions couvrent des domaines variés comme le financement du réseau des Alliances françaises et instituts culturels français à l'étranger, les subventions de l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger (ou AEFE, gestionnaire du réseau d'établissements français à l'étranger) et le fonctionnement des ambassades et des consulats.
Cette coupe budgétaire a fait peu de bruit il est vrai.
Celle à hauteur de 300 millions que les collectivités locales devront supporter passe médiatiquement mal et provoque des ondes d'inquiétudes. Normal me direz-vous, l'impact est plus important car elle touche de nombreux concitoyens en Métropole.
À bien comparer, les 1,8 millions que nous sommes, répartis sur tous les continents, supportent un bien plus lourd fardeau qu'en Métropole. Le sentiment d'être désabusés est grand alors même que les FdE ont été ceux qui ont plébiscité Emmanuel Macron à plus de 92% des suffrages exprimés.
Le risque d'une désorganisation de l'enseignement de la langue française dans le monde et des services fournis aux Français de l'étranger est bien là. Il s'agit de deux thèmes très sensibles cependant, qui sont loin d'être marginaux.
Certes, ces coupes budgétaire ne concernent que l'exercice 2017. Il s'agit principalement de positons non engagées et donc dormantes. 2018, c'est aussi dans cinq mois, le temps passe vite. Que nous réserve le prochain exercice ?
Difficile de préjuger aujourd'hui. La logique budgétaire serait de couper les dotations.
Monsieur Le Drian a précisé le 2 août dernier qu'il s'engageait à ce que l'aide à l'AEFE soit maintenue au niveau où elle est. Il déclarait par ailleurs qu'il existe bel et bien un interlocuteur pour les Français de l'étranger en la personne de Jean-Baptiste Lemoyne. Il nous reste la maigre consolations de savoir que nous, les expatriés , constituont une force et une capacité d'attractivité considérable pour la France…
QUELS SONT LES ENJEUX?
L'action du gouvernement est bien évidement de rapprocher la France de ses expatriés, cette proximité tant déplorée. Ses efforts passent par une rationalisation des méthodes et des moyens pour une meilleure efficacité aussi bien sur le terrain qu'en termes de coûts et de budgets. Travailler sur une meilleure représentativité permettra de mieux comprendre les enjeux et la complexité d'être Français de l'Étranger. Cela veut dire aussi être mieux accepté , reconnu et moins marginalisé.
Nos représentants consulaires et parlementaires constituent un maillon essentiel dans ce scénario. Ce sont eux qui montent et défendent un budget équilibré et efficace pour nous tous, expatriés.
À bien y voir, aucun député LREM des Français établis hors de France n'est intervenu à temps ou encore efficacement pour dénoncer ces annulations de crédits avant le 2 août dernier.
Il nous revient de les interpeller rapidement et de leur rappeler ce que nos bulletins de vote ont exprimé en leur donnant notre confiance en Juin dernier. Il semble ici qu'il y ait un certain déséquilibre au regard du résultat.
L'été est chaud, l'automne risque de l'être aussi. http://la-republique-en-marche.de/2017/ … son-plein/
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J#ai pris un petit echantillionage des interventions sur la réductions des subventions pour les écoles française en Allemagne . je fait remarquer simplement que les frais scolaire sont trés élever en Allemagne 4000€-5000 € par enfants ,et que ces frais vont encore augmenter , bientôt ne resteras que le s fils de trés riche dans ses écoles , de nombreux parents aurons encore plus difficulté .ici on a voté Macron pour un programme européen , et de défence du français , il as pris le chemin contraire soit , plus inquitant la reduction des frais de fonctionement des consulats qui va se traduire par encore plus difficultés pour avoir nos papiers ,e ncore plus d'erreure ,faute de personelle , j e fait remarquer l'abcence de réaction de notre député "en marche" qui habite en Pologne ???
jean luc