Circulation routière en Argentine

Bonjour à toutes et à tous,

Comment est l'état du trafic dans la ville ou la région où vous vivez en Argentine ?

Combien de temps mettez-vous généralement pour aller travailler ou pour vos trajets quotidiens ?

Quelles sont les heures de pointe ou au contraire celles auxquelles la circulation est la plus fluide ?

Quels sont vos conseils pour éviter les embouteillages ?

Existe-t-il des mesures ou des initiatives pour réduire la congestion routière en Argentine : covoiturage, navettes, transport public, etc. ?

Merci de partager votre expérience,

Priscilla

A chaque fois que je suis en train de siroter ma petite mousse du samedi, c'est à dire tous les samedi soir, j'ai des pensées hautement philosophique sur la conduite argentine. Surtout sur cette incontrôlable envie des Argentins à klaxonner n'importe où, n'importe quand et pour n'importe quoi. Et, en y regardant de plus prés, dans le détail… car j'adore faire le badaud aux terrasses des cafés…J'ai pu établir ma petite règle à moi sur ce sport argentin qu'est « tocar la bocina »:

1°: l'Argentin use de son avertisseur sonore lorsqu'il estime que le traffic est trop lent à son goût. Les voitures de devant et derrière klaxonnant aussi, y a pas de raison après tout. Une loi du plus long « tut-tut » dont l'efficacité reste à prouver.

2°: l'Argentin use de son avertisseur sonore pour exprimer maladroitement une joie ou une satisfaction impromptue. Un but marqué par l'équipe de foot de son village, l'invitation à un asado surprise, un feu rouge grillé sur le fil par exemple.

3°: l'Argentin use de son avertisseur sonore ( et ne pas faire ici l'amalgame avec le n°2) pour exprimer son désir, mais à un lieu spécifiquement stratégique: à l'arrêt, au feu, devant le passage piéton. Entendez par là qu'il ne le ferait pas à un autre endroit. Il klaxonne énergiquement la gente féminine qui passe devant son pare choc et, par conséquent, son klaxon, qu'il s'empresse de presser énergiquement en l'agrémentant souvent d'une gestuelle et d'un langage, codifié dirons nous, par la fenêtre de sa voiture.

Voilà, c'était ma minute de réflexion pertinente et contemplative sur Gaston et son Klaxon. Je m'épate, je m'épate. « Mozo, otra Quilmes por favor »!! ;-)
Clément