Festival des Arts Martiaux à Saint-Louis
Entrée Gratuite
La ville de Saint-Louis accueille le 24 septembre 2017, la 2ème édition du Festival des Arts Martiaux.
10 associations offriront gratuitement au tout public des démonstrations et des initiations à différentes
disciplines des Arts Martiaux :
• Kung Fu Wushu
• Karaté Shotokan
• Pancrace
• Jiu Jitsu Brésilien
• Concurso
ainsi qu’une animation de body Karaté
Karaté Bushido Jutsu
Quelle philosophie ?
Le Bushido Jutsu est un art martial complet à la rencontre du karate dont il est issu et dont il reprend les valeurs, et de la boxe thaïlandaise, de la boxe anglaise, du judo, du grappling et du ju-jitsu brésilien. Il est le lien entre les arts de combat traditionnels et le MMA.
Les frappes au visage et au corps sont autorisées avec toutes les parties des bras et des jambes, debout comme au sol.
Plus qu’un sport de combat, le Bushido Jutsu est un art martial, vecteur de transmission de valeurs, qui renforce le corps et l’esprit.
L’exigence, la rigueur et le travail requis pour progresser dans la voie du combat, alliés à la philosophie martiale et aux vertus du Bushido donnent au pratiquant humilité, respect, pugnacité, maîtrise.
La rudesse des entraînements, le travail au sac de frappe, la répétition des techniques et des katas, le combat au sol et les exercices physiques développent la musculature, l’explosivité, la souplesse, la coordination, l’agilité et la longévité.
Un esprit sain dans un corps sain… C’est au quotidien, dans la vie de tous les jours, que l’on reconnaît un bon pratiquant à la justesse de ses décisions, à son comportement social vertueux et à sa persévérance et son adaptabilité en toute circonstance.
Son histoire
Créé en France en 2015 par Jessy Santini, combattant de MMA, le Bushido Jutsu est issu du karate kyokushinkaï (dont il tire ses katas) et de ses dérivés (Shidokan), auquel ont été intégrées des techniques du judo, de grappling et de ju-jitsu brésilien principalement.
Influencé par les combats de MMA, le Bushido Jutsu est à mi-chemin entre tradition et modernisme. Si ses valeurs et son corpus technique sont issus des arts martiaux traditionnels, son approche du combat et ses techniques d’entraînement tentent de réconcilier l’ensemble des sports de combat et arts martiaux, avec pour buts le réalisme et l’efficacité.
Reconnu par la FFKDA (pour la France) et la CIKAMT (à l’international), le Bushido Jutsu s’est très rapidement répandu à travers le monde, et de nombreux pays pratiquent aujourd’hui ce style.
Les racines du Bushido: Kyokushinkai et Shidokan
Le Karaté Kyokushinkaï
En 1953 apparait le Kyokushinkai. Il signifie en japonais la « société de la vérité ultime ». Développé par Masutatsu Oyama, à partir des techniques du karaté japonais, le kyokushin est un karaté de full- contact, qui met l’accent sur l’efficacité en combat réel.
Il n’autorise pas le port d’une protection lors des combats. Les coups sont portés avec une force maximale. Il n’est pas permis de frapper avec les mains dans la tête de l’adversaire, en revanche les coups de pied et de genou sont permis et certains sont d’une grande puissance.
Le Kyokushin a donné naissance de plus de vingt styles de combats. Parmi les plus connus l’on peut citer le Kick Boxing et le Daido Juku.
La sévérité des combats fait des pratiquants de ce style des karatékas très endurcis, pouvant assumer une grande charge physique dans tous les sens du terme.
L’organisation Kyokushinkai représente dans le monde la plus grosse école de karaté do, avec plus de vingt millions de pratiquants dans 140 pays.
Le Karaté Shidokan
Le 9 septembre 1947 à Tokorozawa, naissance de Maitre Yoshiji Soeno
Il est le descendant direct d’une famille de samouraïs.
Il expérimente au Japon les arts martiaux suivants : judo, wado kaï, kendo, boxe et fait ses armes au karaté Kyokushinkaï sous la tutelle de Masutatsu Oyama et de trois de ses disciples. Maître Soeno fut surnommé par maître Oyama lui-même « le Tigre du Kyokushinkaï » à l’époque où il acquit ses plus grands titres. Alors que le Japon découvre le Muay Thaï, maître Yoshiji Soeno n’hésite pas à défier ces nouveaux combattants dans leur discipline.
En 1969, maître Soeno ouvre son propre dojo, offrant un étonnant mélange de karaté et de boxe thaïlandaise. Maître Soeno fonde le Shidokan en 1981, introduisant les techniques du karaté kyokushinkaï, de boxe thaïlandaise et du jujitsu qui permettent à ses adeptes de s’adapter à différents styles et leur impose ainsi une recherche constante d’efficacité.
Le shidokan s’est rapidement développé, à travers le Japon d’abord, puisque c’est le deuxième style de karaté au KO derrière le kyokushinkaï, puis dans plus de 60 pays. Il est une discipline reconnue qui permet de pratiquer des compétitions libérales combinant les techniques de combats à mains nues, debout et au sol.