Ce n'est pas fini !!!

Avec dans le nouveau gouvernement des gens de l'ancien régime, je sens encore les "soubresauts" de  B A...Avec la milice, et certains policiers qui rodent encore,je ne "sens" pas les Tunisiens dans la liesse actuellement!
Francis

oui milord, 6 personnes de l entourage de B;A font partie du nouveau gouvernement mais hier à tunis nos amis tunisiens avaient monté la garde encore toute la nuit car ça tirait de tous les cotés dans de nombreux quartiers; l aéroport était fermement entouré par l armée;la stabilité est précaire car période de transition; la milice de B A  n est pas encore exterminée; les tunisiens sont solidaires, heureux mais anxieux
nous avons vu à nabeul un beau 4/4 avec le passager qui pointait sa mitraillette sur les tunisiens, fenêtre ouverte ! il faut rester méfiant

Si tu était "claire", les Tunisiens ne seraient pas aussi méfiants et suspicieux!
La page n'est pas vraiment tournée...

pardon, milord ? que signifie CLAIRE ?

Limpide, sans aucune perversion....
Et, en ce moment en Tunisie, de la perversion, il y en a beaucoup!
Rien n'est claire..
cordialement
Francis

Actuellement , c'est la chasse aux " sorcières", comme en France quand on rasait la tête aux femmes ayant collaborées...
C'est dangereux, on retourne aux extrêmes...Les banquiers, les patrons de presse, certains patrons tout court. Je ne pense pas que tous soit des pro B A
Francis

Pas de panique, pas de panique...la situation n'est pas dramatique...C'est un probleme tuniso-tunisien et il est en train de se resoudre...aucun changement ne peut s'effectuer comme ça d'un tour de passe passe...bien sur il y aura une épuration, ce qui est normal, bien sur il y aura aussi quelques perturbations...quel pays en proie a un tel changement n'en aurait pas..mais faut quand même penser a ceci:
La vie sociale NE peut s'arreter.
L'économie d'un pays tel que la Tunisie NE peut se permettre de s'arreter, les gens doivent manger, subvenir a leurs besoins, s'assurer.
La Tunisie viens de vivre un passé douloureux qu'elle a su assumer et je reste persuadé qu'elle se remontera trés vite.
La principale economie de la Tunisie reste le tourisme, chaque Tunisien en est conscient et sait que sans cette économie son pouvoir d'achat sera encore reduit a une part plus que congrue.Si cette activité s'arrete, tout s'arrete.Donc il fera tout pour que cette crise se passe le plus vite posible et le plus calmement possible...
Une simple imagination fictive...comment se serait passé  ou se passera une telle révolution dans des pays trés proche...je n'ose même pas y penser, la c'est du pipi de chaton.
Ils viennent de donner au monde une superbe leçon de courage,mais en même temps de civisme,de discernement dans leurs contestations et de laicité...chapeau bas.
Et dites vous bien que si la Tunisie avait eue la chance ou le malheur d'avoir de grandes ressources naturelles..ses deux voisins n'aurait pas trainé a se l'approprier..l'expensionisme est une réalité existante.
Je pense que notre presence sur place n'est pas critiqué ni indesirable,et les Tunisiens sont parfaitement conscient que si nous sommes chez eux, avec eux, c'est que nous croyons en eux et que nous aimons y vivre dans la laicité qui est la leur.

Les Trabelsi, ont des soucis à se faire!
33 membres de cette famille ont été incarcérés en Tunisie!
A suivre d'autres suivront..

Un copier coller

De loin, le minaret de la mosquée, qui surgit au-dessus des cyprès, ressemble à une page blanche enroulée. Son architecture inhabituelle correspond à l'époque postcoloniale pendant laquelle a été construite l'université de Tunis El-Manar (UTM), un gigantesque campus avec ses quinze établissements, ses quatre facultés, et ses 43 000 étudiants inscrits. Pour l'heure, le site est silencieux car les cours sont toujours suspendus du fait de la situation d'urgence dans laquelle est plongée la Tunisie. Mais à l'intérieur de la mosquée, les hommes s'activent.

Dans la grande salle, des tapis ont été disposés au sol, un micro installé. "Il fallait voir le degré de décadence des lieux, s'indigne Ibrahim, un étudiant expert-comptable vêtu d'une longue robe noire enfilée sur son pantalon. Il y avait des bouteilles de bière, de vin, et même des excréments." La réouverture du lieu a eu lieu sans autorisation, le 15 janvier, au lendemain de la fuite de l'ancien chef de l'Etat.

Les fidèles présents, barbus et non barbus, en kamis (robe longue) ou en jean, forment un curieux mélange où se côtoient des étudiants, des partisans d'Ennahda, un parti islamiste dit modéré interdit pendant les années Ben Ali, des radicaux, et même des représentants du mouvement Hezb-ut-Tahrir - une organisation non violente née d'une scission avec les Frères musulmans implantée dans tout le monde musulman -, qui distribuent des tracts pour réclamer l'instauration d'un califat. Sofiene, 43 ans, commerçant dans une cité voisine, prône l'application de la charia par l'Etat. "La loi doit s'inspirer du Coran, c'est ça le but ", souligne-t-il. Et "la circulaire 108, qui interdit aux femmes de porter le hijab (dans certaines adminis-trations° doit être abrogée. "

"Madhi Boukra", un pseudonyme qu'il s'invente sur-le-champ, a fait partie d'un groupe de cinq Tunisiens soupçonnés de préparer des attentats et arrêtés dans la région de Florence en 2004, avant d'être relâchés puis acquittés. "Quand je suis revenu ici il y a trois ans, on m'a conduit directement au poste parce que j'avais une autre vision de l'islam que celle du dictateur, sourit-il. Aujourd'hui, je ne serai tranquille que quand ses adeptes auront quitté le gouvernement."

Pendant des années, le régime a surveillé les mosquées, imposant une censure préalable sur le prêche des imams, quand il ne dictait pas leur contenu. Ainsi, les sermons devaient invariablement citer le nom du président Ben Ali. Les islamistes, eux, ont été traqués sans répit. "La police nous contrôlait sans arrêt, ils voulaient savoir où on priait, comment on priait, avec quelle position des mains, ils venaient nous harceler à n'importe quelle heure...", assure Sofiene.

Ce vendredi, le ministère des affaires religieuses avait appelé les prédicateurs du pays "à effectuer la prière de l'Absent après la prière du vendredi, à la mémoire des martyrs de la révolution du peuple tunisien". Mais son message n'est pas parvenu jusqu'ici.

Le sermon a d'abord commencé en retard car il manquait 2 mètres de rallonge pour capter l'électricité de l'université, et puis, surtout, il n'y avait pas d'imam. Le dernier, cheikh Hassan, étant parti en 2001, c'est un "frère" qui a officié. "Notre pays vit un accouchement difficile mais il n'a pas encore obtenu son indépendance", commence-t-il. "Nous avons attendu cela vingt-trois ans, mais un petit groupe au gouvernement veut prendre le fruit de la révolution du peuple, il ne faut pas se taire", recommande-t-il, avant de poursuivre : "Nous ne devons pas nous écarter de la voie de Dieu ni chercher dans les poubelles de ceux qui se liguent contre l'islam, les Etats-Unis, les Européens. (...) Vous êtes l'armée de Dieu contre les mécréants."

Ce premier discours "libre" heurte un petit groupe, outré à la sortie : "Ce n'est pas la Tunisie qui parle ici, c'est l'Arabie saoudite, peste un jeune ingénieur, il n'a même pas parlé des martyrs (du soulèvement tunisien)." Décimées, souvent brisées par des années de prison, les formations islamistes de Tunisie ont le projet de battre le rappel de tous les imams tunisiens qui se trouvent à l'étranger.
Isabelle Mandraud
Ce qui me plais dans cette article , c'est qu'il est SIGNE

Bonsoir,
il est signé par.....Une Française.....
La seule phase qui m'intéresse est celle là:
Ce premier discours "libre" heurte un petit groupe, outré à la sortie : "Ce n'est pas la Tunisie qui parle ici, c'est l'Arabie saoudite, peste un jeune ingénieur, il n'a même pas parlé des martyrs (du soulèvement tunisien)."

Bonne nuit.
Al

A lire absolument!
http://www.espacemanager.com/chroniques … sible.html
Cordialement
Francis