Développer son réseau social aux Etats-Unis

Bonjour à toutes et à tous,

S'expatrier aux Etats-Unis, c'est aussi quitter sa famille et ses amis. Il apparaît alors important de pouvoir se créer rapidement un nouveau cercle de connaissances.

Comment faire pour se constituer un réseau social aux Etats-Unis ? Où et comment rencontrer du monde ?

Est-il facile d'aller vers la population locale ? Quelles sont les spécificités culturelles à prendre en compte ?

Partagez vos conseils et votre expérience !

Merci d'avance,

Christine

Bonjour Christine,

Je vis aux USA depuis 1997. Je vous assure que j'en ai vu de toutes les couleurs.
Mais dans tout cela, ce qui reste le même est la personne elle même. En faite, vous êtes ce que vous êtes même si vous êtes un immigré.
La première chose que j'ai fais est perfectionner mon anglais avant tout. Si on ne peut communiquer clairement, il y aura plein d'incompréhension bien sûr.
La meilleure manière d'apprendre l'anglais est de se s'impliquer avec ceux là qui le parle.
La deuxième chose est d'être gentil avec tout le monde, même ceux qui ne l'étaient pas avec moi.
Ça leurs étonnaient que je disais toujours bonjour à tout le monde.
Quand j'ai eu mon premier boulot, j'ai fais de mon mieux pour être reconnu par mon travaille.
J'ai remarqué qu'ils aiment les travailleurs. Donc ils ont commencé à l'aborder car j'étais différent d'eux et je travaillais deux fois plus dur qu'eux.
Éventuellement j'ai commencé à me faire des amis qui étaient intéressés à l'Afrique et de notre façon de vivre.
En conclusion, il faut savoir que les américain ont peur de ce qu'ils ne connaissent pas. Donc c'est à nous de leur montrer qu'on est des personnes simples et qui aiment la paix dans la discipline.

Sincèrement,
Papa Demba Ba

Il ya de cela un an et demi que j'ai immigré aux USA. Les premiers mois ont ete tellement dur avec les papiers immigratoires à remplir et qui par la suite me laissaient dans un horrible etat de stress.

Mon immersion dans ce pays ne s'affecte pas sur mon Anglais ni sur mes relations professionnelles au travail. Le fait d'être expatrié est une très bonne chose en premier lieu pour nous, car on en a marre de voir les memes choses au bercail, la famille qui se plaint de temps en temps, la mentalité retardée de l'Africain lorsque au fond de nous nous savons que c'est ca qui nous identifie.  Second, l'expatriation est une façon pour nous de nous sentir libre et savoir quoi que l'on decide de faire, on peut le faire.

La seule intrigue sur l'expatriation, surtout dans un pays comme les US, ce sont la difference de peau, la difference sociale, et la discrimination  qui nous amènent à se sentir délaissé et à se demander si ce fut un bon choix de s'aventurier dans ce pays où la moitié de sa population se contente aussi de la solitude. Des fois je me vois ressasser certains souvenirs vécus dans mon pays d'origine. La galère, le soleil morbide du pays, l'état poussiéreux et alarmant des routes, les amis, les cousins (tellement nombreux et parmi eux, ceux qui nous tiennent à coeur et d'autres qu'on apprécie pas mais pas du tout mais bon… que dire?… c'est la famille) me manquent énormément. J'ai tendance à dire à mon époux que je me portes bien, que le pays ne me manque guère mais c'en est pas le cas et il en est bien conscient que je sais qu'il sait.

Ce qui m'énerve c'est qu'ici tout se lie à la depression, c'est pas moi qui le dis. Des fois j'en ai cette envie folle de manger l'Africain, la belle famille insinue que les effets du mal du pays sont entrain de jouer; j'aimerai écouter aussi des chanson Africaine (je souligne bien celles des années 90, quand la musique avait encore de sens… pas la moisissure qu'on nous souffle au nez de nos jours), les amis de mon époux lui demandent si je déprime. Je suis très mélancolique lors de mes voyages occasionnels et lui (mon époux) me demande si j'aimerai parler avec un professionnel qui, selon lui, m'aiderait à éclaircir mes doutes sur le fait que pour certaines raisons que moi meme j'ignore, mon pays me manque.

J'ai toujours été un pigeon voyageur dans ma vie. Quoi que je suis encore jeune, ma liberté ne se limite pas sur mon vécu. ma liberté c'est de penser, de savourer mon futur et mon passé, mais en aucun cas le présent. J'ai l'impression que ma personnalité aux US s'est renfermé, bien que je parviens toujours facilement à me faire des amis (mais reste à savoir combien de temps cela va durer, car une chose que j'ai appris vis-à-vis des enfants de l'oncle Sam c'est qu'ils sont imprévisibles comme la météo). J'ignore le présent, je tâtonne devant les obstacles, et l'un de ces obstacles c'est de  me demander si mon Anglais ne me rend pas parfois débile aux yeux des plus débiles, et comme excuse j'entonne le meme lyric de tout le temps “sorry I am still learning so please don't mock my ESL). Disant ces mots, je me rends compte que cela m'a rendu encore plus débile rien qu'en le disant…  Mais comme je l'ai bien di ma liberté ne se limite en aucun cas au présent… dans l'étouffante humidité des rues de New York pendant l'été… dans les larges rues semblables et étroites de Baltimore… dans l'Etat dépressif de Caroline du Nord… Bref… ma liberté, dans ce pays c'est de savourer mon futur et mon passé, et, c'est ce qui défini mon experience aux Etats Unis d'Amérique tout en ressassant mes souvenirs du plus profond de mon être.

Les américains aiment - par tradition- se regrouper en communautés.
Vous avez des enfants a l'école? vous allez rencontrer d'autres parents et vous faire des amis, surtout si vous vous impliquez dans la vie de l'école, ce qui est tres courant de la part des parents, l'école compte dessus.
Vous pouvez trouver un groupe de gens par centre d'intérêt qui vous accueilleront a bras ouverts, que ce soit au travail ou dans une activité sportive. S'il y a des festivals près de chez vous, n'hésitez pas a y aller, on y fait toujours des rencontres. Et si vous avez du temps a offrir, choisissez un bénévolat qui vous convient. L'implication dans la communauté est toujours tres populaire et venant d'ailleurs, on sera encore plus sensible a votre intérêt.
Et puis il y a des organisations comme "Inter-Nations" qui organisent des rencontres une fois par mois, et ou des gens de partout viennent se rencontrer, certains fraichement arrives, d'autres deja bien implantes.
Les bibliothèques sont fréquentées par tout le monde, et organisent souvent des choses. Si vous avez une Alliance Francaise dans le coin, elle appréciera surement un bénévolat aussi, ou simplement que vous joignez son club de lecture ou de cinema et ses événements. (Vous n'y rencontrerez pas que des francais) Franchement, les opportunités ne manquent pas!

bonjour a vous je vous remercie de vos conseil ces important ma priorité ces de vivre a miami deja une est la chose importante ces de trouver due travail la bas pour avoir ma carte verte voila aussi le reste pour moi sa peut attendre merci a vous encore je vous souhaite une bonne journée

Bonjour papa demba je suis une jeune camerounaise qui veut effectuer une stage de formation professionnelle au USA mais le problème c'est que je n'ai personnes laba j'aimerais savoir si il y aurait des africains qui peuvent m'héberger durant mon stage comme vous si vous le voulez ou si vous connaissez des personnes.  merci

Bonjour Thierry,

Dans quelle branches travailler vous ?
Je suis sur Sarassota,dans le golf du mexique, à 200km, de Miami.
Cordialement François

bonjour
je suis coiffeuse et je souhaiterais travailler a Sydney ou a hawai ,maui plus precisement !  Etre expatrier et quitter sa famille n ai pas un soucis car j eu fait cette experience !!Mon soucis est de trouver un salon qui me proposerait du travail en cdi §J es uis inscrite sur le site ou j ai des lorsdepose mon CV et mon parcours professionnel!Je suis consciente qu il faille parfaire mon anglais et que celui ci sera de qualite en le pratiquant sur place§
Par avance je vous remercie de votre ecoute
DANNY

lion danielle a écrit:

bonjour
je suis coiffeuse et je souhaiterais travailler a Sydney ou a hawai ,maui plus precisement !  Etre expatrier et quitter sa famille n ai pas un soucis car j eu fait cette experience !!Mon soucis est de trouver un salon qui me proposerait du travail en cdi §J es uis inscrite sur le site ou j ai des lorsdepose mon CV et mon parcours professionnel!Je suis consciente qu il faille parfaire mon anglais et que celui ci sera de qualite en le pratiquant sur place§
Par avance je vous remercie de votre ecoute
DANNY


Si c'est un cdi que tu cherches, tu peux oublier les USA car le cdi n'existe pas.
Je ne sais pas pour l'Australie mais que ce soit pareil ne m'étonnerai pas...

Bonjour, dans le domaine de la coiffure, certains arrivent à obtenir un visa artiste (si tu as obtenu des récompenses, que tu es reconnues, ...). Tu oeux monter un dossier. Sinon, pourquoi nepas créer ou reprendre un salon?