Développer son réseau social au Pérou

Bonjour à toutes et à tous,

S'expatrier au Pérou, c'est aussi quitter sa famille et ses amis. Il apparaît alors important de pouvoir se créer rapidement un nouveau cercle de connaissances.

Comment faire pour se constituer un réseau social au Pérou ? Où et comment rencontrer du monde ?

Est-il facile d'aller vers la population locale ? Quelles sont les spécificités culturelles à prendre en compte ?

Partagez vos conseils et votre expérience !

Merci d'avance,

Christine

Hola a todos,

Voici 5 ans que je vis à Lima où j'ai rejoind mon compagnon qui est péruvien.
Au début mon réseau social fût principalement celui de mon compagnon, sa famille et les amis de sa famille, etc
Grâce à mon premier travail j'ai pu commencer à tisser mon propre réseau en partie via des des groupes qui proposent des réunions ici et là pour faire connaissance; entre expats, entre francophones et francophiles, ...
Au début on a pas toujours envie de se retrouver entre expat car si on quitte son pays c'est aussi et avant tout pour découvrir autre chose, une nouvelle culture entre autre. mais sur le long terme c'est sympa d'avoir son petit cocon où on peut s'exprimer dans sa langue selon nos us et coutumes.
Cependant, me concernant, il serait inenvisageable de ne pas avoir d'amis locaux. Ceux-là je les ai rencontré surtout via mon groupe de capoeira. je pense que n'importe quelle activité à l'extérieur du travail permet de se faire connaissance avec des personnes avec qui ont partage des goûts en communs (en ce qui me concerna la passion de la capoeira).

Culturellement parlant, les péruviens ont tendance à être amis avec leurs collègues de travail étant donné que c'est là qu'on passe la majeure partie de notre temps (ici la base légale c'est 48heures/semaine).

Chacun fait son propre chemin, je pense que le plus important c'est de continuer à faire ce qu'on aime, on rencontrera forcément des gens qui nous en ferons rencontrer d'autres et ainsi de suite.

Bonjour,

il nous est toujours apparu extrêmement facile d'établir des contacts et nouer des relations amicales(1) dans la capitale générant si vous êtes actif un rapide réseau (où elles(1) peuvent comme ailleurs dans le pays se révéler parfois importantes voire essentielles, mais, attention, elles peuvent aussi s'avérer très problématiques en cas de conflit sérieux. C'est l'inconvénient de l'avantage ou vice versa, selon.) et pratiquement partout dans le pays avec peut-être une réserve pour les zones rurale un peu plus reculées où les habitants semblent souvent un peu plus réservés, mais ne présentant pas de difficultés insurmontables.

Il est a noter que dans ce dernier cas il est bon de garder une certaine prudence notamment lors de certaines fêtes locales où l'alcohol aidant des situations peuvent se compliquer. N'allez pas voir (et moins encore seul(e)) des fêtes de type "Chiaraje" ou "Takanacuy".

Mais de façon générale, (avec ses exceptions bien entendu(*)), les habitants sont d'un abord facile, très souvent sympa voire chaleureux et se souviennent souvent de vous même après une très longue période sans vous avoir vu.

Il vous faudra aussi composer avec les habitudes et travers locaux sans vous échauffer, comme un sens de la ponctualité assez "élastique" où ils sont souvent eux-mêmes très tolérants(*).

Si vous mâchouillez et massacrez un peu leur langue au départ, ils sont souvent très tolérants et ne vous corrigeront pas systématiquement (certains d'ailleurs, en raison de cela, se confortent dans certaines erreurs même grossières).

Donnez si le coeur vous en dit en privé (jamais sur une place publique, moins encore rurale), mais ne prêtez pas, surtout pas d'argent si vous n'en avez pas trop ou êtes pointilleux en matière de principes ou de confiance en la parole de quelqu'un.
"Une petite excuse gênée vaut mieux qu'une grande rancoeur gardée.". Même et surtout si l'autre partie insiste.

Et pour désamorcer un susceptibilité n'ayez pas peur d'utiliser votre statut d'étranger nouvellement débarqué peu au fait des habitudes locales et n'ayant encore pour références que celles de votre pays.
Par contre il est bon d'établir dès le départ des "agréments", des accords, des petites règles, des principes de "réciprocité". N'hésitez pas à communiquer que vous ne souhaitez pas ceci ou cela avec amabilité mais une certaine insistance ou fermeté ou à l'inverse que vous désirez ceci ou cela.
Il n'est pas inutile de s'informer sur les pratiques, habitudes et/ou de prévenir qu'on ne les connait peut-être pas.

Et dans ce cas il est bon d'apprendre à reconnaitre ou à vérifier si un "oui" veut dire OUI ou peut-être, ou si ce oui veut dire "NON" ou " JAMAIS". Ce n'est pas toujours évident.
Réalisez vous, faites ce que vous aimez et trouvez celles et ceux qui l'aime, le pratiquent ou l'apprécie aussi, vous vous retrouverez entre vous souvent de façon très sympa.

En matière de travail, ou de chose que vous attendez de quelqu'un il est préférable de ne jamais "supposer que" mais de toujours vérifier, s'assurer que. Cela vous évitera nombre de mauvaise surprise et d'ulcères non nécessaires.

Est-il possible de nouer de véritables amitiés solides et durables au Pérou ? Oui sans aucun doute! Avec Péruviens et Péruviennes où que ce soit.
Est-il possible de vivre longtemps dans ce pays? C'est comme dans les couples. Il y a des hauts et des bas, du bon voir de l'extraordinaire et du moins bon, voir moins que cela. Il faut souvent faire des compromis, un certain nombre de fois arriver à se faire entendre et accepter avec doigté.

Enfin n'oubliez pas que vous êtes ambassadeur de votre pays et vos concitoyens et que ces derniers seront parfois évalués à l'aulne de votre comportement et de ce qu'il induira chez vos interlocuteurs et interlocutrices du pays.

Bon séjour.