S'expatrier en Suisse, le referiez-vous ?

Non, ce fut un mauvais choix !
Je trouve la mentalité trop sérieuse, essentiellement focalisée autour du travail, et des valeurs bling-bling, si je compare à mes expériences dans d'autres pays. Il n'est pas improbable que je change de cap ou que je garde un pied ici et pose l'autre ailleurs.

Non je ne le referai pas. L'intégration ici est difficile sur fond de racisme décomplexé et la mentalité est beaucoup trop "rigide", ce qui ne me correspond pas. Tout ce qui ne rentre pas dans le moule est systématiquement jugé, dévalorisé et pénalisé.
Certes, il y a des aspects de vie extrêmement positifs, un cadre de vie magnifique, des gens très sympas (mais qui pour autant, gardent souvent leur distance), une situation économique et administrative confortable, un milieu culturel assez développé, mais on s'ennuie par manque d'ouverture d'esprit.
Moi qui ai pourtant beaucoup voyagé et habité dans 7 pays différents, depuis presque une année que je suis arrivée ici, il n'y a pas une semaine où je ne remets pas en cause ma venue ici, et de me demander si je ne devrai pas "tout plaquer" pour recommencer ailleurs, là où je me sentirai plus à ma place.
Cela dit, j'ai compris qu'il ne servait à rien de "lutter contre le système", toute personne qui se prête au jeu avec plaisir et est capable de suivre la masse sans trop remettre les choses en question pourra probablement en tirer une meilleure expérience (mais pas forcément une meilleure intégration pour autant) et au final tirer partie de toute les merveilles que la suisse a à offrir!

Je le referais sans aucun doute.

Contrairement aux deux commentaires qui me précèdent je n'ai pas vraiment eu de problème d'intégration. J'ai un cercle d'amis composés aussi bien de suisses que d'étrangers.

J'aime mon cadre de vie et j'aime la mentalité "suisse" (difficile toutefois de généraliser tant les cultures peuvent différer entre cantons et/ou zones linguistiques).

Pour Marco je ne sais pas, mais pour Flore, 1 année c'est très peu. Il m'a fallu 2 ans pour m'acclimater, à plus forte raison puisque je suis parisien. Aujourd'hui je ne me vois pas repartir.

Je ne dis pas que ca correspond à tout le monde, mais parfois le temps fait son oeuvre et aide à s'adapter à une culture bien plus différente de la notre que ce que beaucoup d'entre nous pensaient en arrivant ici.