Pour ceux qui ont concrétisé leur visa E2

Bonjour,
Nous avons le projet d'un E2 vers la Floride et comme date où devrait être ficelé, juin 2017.
On est au stade de chercher les infos et on va en Floride 17 jours en juillet.
On va rencontrer notre broker, peut être un avocat... pour le moment pas beaucoup de rendez-vous concrets.
On compte se rendre dans les villes où on a des chances de trouver un commerce intéressant (entre Fort Lauderdaele et West Palm beach) pour s'imprégner.

Que me conseillez-vous de faire d'autre pour mettre à profit ce voyage?

On n'aura pas encore les fonds sur un compte en $ donc on ne pourra pas encore auditer des business.

Est-ce que l'audit des business peut se faire à distance? quitte à se rendre à nouveau sur place? Comment avez-vous procédé?
J'ai suggéré à mon mari qu'il y aille 2 mois en mars et avril 2017 pour visiter et auditer à tour de bras et trouver la perle rare... C'est vraiment compliqué d'y aller également car personne pour s'occuper de nos enfants scolarisés...

Je ne visualise pas bien dans quel ordre faire les choses et comment les faire...
Merci

Bonjour, je suis aux USA sous un autre visa, mais j'avais fait pas mal de choses depuis la France lorsque je voulais reprendre une entreprise avec l'aide d'un investisseur. Notre conseiller était un commissaire au compte à Paris. Cela ne pose pas de problème d'auditer à distance si vous choisissez le bon auditeur. Néanmoins, prévoir de rencontrer le vendeur quelques fois. Le broker était ultra spécialisé dans le domaine qui m'intéressait (plusieurs centaines de millions d'euros en valeur en terme de transaction). Ensuite, cela dépend du montant, du secteur,...

Violette,

Tu as 15 mois devant toi avant de vouloir faire le grand saut .
Saches que durant ce temps beaucoup de choses vont changer, notamment concernant les business disponibles.

La première chose est d'être certain de vouloir s'expatrier.

La deuxième est de préparer psychologiquement tes enfants et ta famille .

Ensuite, ne te fixe pas de lieu géographique en fonction de tes vacances.
Tu habiteras où le business t'amenera et pas le contraire. Ne choisis pas ton habitation et ensuite ton business . Cela coule de source mais pas toujours appliqué d'où les problèmes !!!

Un point important, c'est d'être décidé sur le type de business que tu souhaites reprendre( service, magasin, Resto, ...)C'est pour réduire les risques de mauvaises orientations. Prend-toi -même la décision et ne te laisse pas manipuler!
En effet, la plupart souhaite venir et prendre un business . Ils prennent un broker, racontent leur vie et patrimoine, à ce moment là , ces personnes sont fragilisées.
Car le broker va les orienter sur des business qui leur paraissent convenir mais qui conviennent surtout au broker.
Je sais que en disant cela je vais m'attirer les foudres des mauvaises brokers mais je pense qu'il y en a des bons.Je n'en ai tout simplement pas encore rencontré 🤔
Je dis cela en m'appuyant sur les expériences de mes collègues E2 que nous côtoyons régulièrement .

Pour ma part, nous avions pris le choix de ne pas prendre de broker. Nous avons cherché ( à distance ) le business que nous voulions reprendre, puis nous nous sommes adressés au broker du vendeur et avons exigé , vérifié et négocié en direct avec lui. Cela n'était pas facile car le broker adverse était sourd à nos demandes mais avons réussi à lui forcer la main.Le broker a essayé de nous décourager afin de nous faire fuir pour l'acquisition de ce business car il avait en tête de nous proposer des autres business moins attractifs. Il savait que le business que nous voulions pouvait se vendre sans problème à des américains .

Les deux principaux défaut des mauvais brokers sont:

- Orienter un acheteur ou le broker est également le broker du vendeur, parfois c'est un autre broker mais du même cabinet , c'est quasi pareil, car il s'arrange entre eux. Dans ce cas , le broker touche full commission, il n'a pas besoin de diviser la Com avec le broker adverse.

-Orienter un acheteur sur un bad business qui n'intéressera jamais un américain averti mais bien présenté , celui ci sera au yeux du broker la perle rare du futur expatrié . Le broker touchera enfin sa commission sur un business qu'il n'aurait jamais pu vendre à un américain , il se débarrasse en même temps de son mauvais produit.

Je sais que je semble noircir le tableau .
Mais si tu ne prends pas garde à cela , c'est une quasi décente aux enfer qui pourrait t'attendre.

L'expatriation n'est pas quelque chose de facile et ne doit pas être pris à la légère .
Le problème , c'est qu'elle commence toujours par l'envie d'assouvir un rêve mais il faut vite redescendre sur terre si on ne veut pas que cela se transforme en cauchemar.

Espérant avoir répondu à tes interrogations.

Lake

Pour ma part, j'avais trouvé le business qui m'intéressait au cours d'un voyage en amoureux à Amsterdam avec ma chérie qui habitait à NY dans les annonces du Wall Street Journal Europe. Sans me connaître, premier rdv au NY University Club ou Rockfeller  avait ces habitudes (j'étais étonné de voir que les sacs à jouet d'enfant étaient des sacs Louis Vuitton). En regardant les comptes, le broker avait déjà facturé $50000  au vendeur en avance pour travailler sur le dossier. Il m'a ensuite présenté un autre dossier. C'est même le vendeur qui est venu me rencontrer au cours d'un voyage en France à l'occasion d'un événement professionnel.

Je rajoute
Pour être libre
Ne jamais acheter son commerce sous visa e2 , because si le commerce ferme tu perds ton visa . Tu créés ta holding sous visa e2 qui va acheter le commerce convoité. Ainsi si tu fermes ou revends ton commerce tu n'es pas pieds et mains liés . Tu peux recommencer autre chose .
Concernant tes questions audits , sais tu comment contourner le fichier de type  Bbfmls ?

@oliv71260

"si le commerce ferme tu perds ton visa", je pense que vous voulez dire "si la société ferme". J'ai déjà vu des cas de personnes revendant un commerce au sein d'une société, puis en rachetant un autre dans la même activité. Ils ont fait un ajutsement de statut sans probleme.
Effectivement si la société elle même disparait, là, ça coince.

Sur le broker "en direct", je n'ai forcément pas la même vision...

Sincèrement si j'avais le choix, c'est pas en Floride que j'irai.

Quand on s'expatrie avec toute la famille, que l'on recommence tout de zero et qu'en plus, il n'y a aucune raison d'aller plus en Floride qu'ailleurs (ni famille deja établie en Floride, ni possession immobilière, ni attache particulière, etc...), dans ce cas c'est certainement pas en Floride qu'il faille aller.

A vous lire il me semble que vous rechercher un investissement.
Si vous trouvez un investissement avec une très bonne perspective de rentabilité à réaliser sur le court terme, allez y.
Par contre si c'est un projet sur le long terme (quelques dizaines d'années),  ni allez surtout pas car c'est pas evident du tout que la Floride arrive a surmonter les problèmes climatiques qui lui font face et ça, peu de brokers vous en parleront.

Lake,
Je me doutais un peu... Mon mari est lui même une sorte de "broker" car il est agent immobilier et en Belgique l'agent immobilier est payé par le vendeur, comme le broker de commerces qu'on a appelé par skype.
On a senti que c'était un "bon" dans le sens qu'il recherche un win-win (les chances sont là qu'après X années d'installation on revende le commerce et qu'on fasse appel à lui, il a tout de même intérêt à ce qu'on soit satisfait)
Mais bon on est très méfiant surtout sur les commerces qu'il va proposer...

Oliv,
Le broker a qui on a parlé nous a, en effet, dit qu'on allait devoir monter une société pour acheter le commerce. Je n'ai pas encore discuté des questions de montage à ce stade...

Pescaraplace, c'est pour une question de climat que tu déconseilles la Floride? C'est un aspect que je n'ai pas pris en compte je l'admets.
Il semble que le sud est de la Floride soit plus accueillant pour les étrangers européens que le nord ou la côte ouest...
On connaît la Floride pour y avoir été de nombreuses fois.

Le plus simple pour nous serait d'aller à Houston au Texas car j'y ai de la famille et des personnes qui pourraient nous aider à auditer des commerces. Je sais aussi que Houston est une ville qui a des avantages notamment fiscaux et en terme de niveau de vie par habitant.
Par contre c'est moins attractif pour y vivre même si on s'orienterait en dehors du centre ville... Le climat est très différent, il y a un hiver (pas glacial mais pas chaud du tout) et l'été est beaucoup plus humide et désagréable...

Mais bon, c'est vrai qu'il vaudrait mieux miser sur la sécurité quitte à bouger ensuite... Mon père était expat investisseur aux USA, il est d'abord allé en Louisiane avec le projet de bouger un jour mais il n'a jamais bougé... On s'enracine vite quelque part.

La réponse de Pescaraplace est très surprenante et je doute un peu de sa sincérité. La Floride est un Etat très agréable par son climat mais également par la gentillesse de sa population. Son dynamisme économique dans certaines zones et sa fiscalité assez douce en font une terre d'expatriation plébiscitée par une très large majorité de nos compatriotes. Ce n'est pas un hasard si parmi tous les Etats, près de 80% choisissent la Floride. Ils n'y partent pas pour des raisons de regroupement familial mais bien par choix délibéré.
Quand aux problèmes climatiques soulevés par l'internaute, cela me semble très exagéré ou bien qu'il nous apporte plus d'explication. Bon dimanche à tous.

Violette9 a écrit:

Lake,
Je me doutais un peu... Mon mari est lui même une sorte de "broker" car il est agent immobilier et en Belgique l'agent immobilier est payé par le vendeur, comme le broker de commerces qu'on a appelé par skype.
On a senti que c'était un "bon" dans le sens qu'il recherche un win-win (les chances sont là qu'après X années d'installation on revende le commerce et qu'on fasse appel à lui, il a tout de même intérêt à ce qu'on soit satisfait)
Mais bon on est très méfiant surtout sur les commerces qu'il va proposer...


Violette

Tu raisonnes en Européen .Aux US , on ne raisonne pas sur le long ou moyen terme mais sur l'instant et / ou l'opportunité présente.

Tout les fees de négociations sont payés par le vendeur, cela n'empêche nullement ce que je t'ai dit plus haut dans ce post.

Bonne chance et bonne préparation 😉

Lake

Oui, pour de petites transactions (moins de 7 chiffres), l'important est la commission, pas le moyen terme. La comm en premier. Entre temps, le broker va prospecter pour trouver d'autres clients. Il ne va pas attendre une éventuelle futur hypothétique commission en pensant que tu vas lui être fidèle. Ce n'est pas un raisonnement Américain. Le business aux USA est complètement du business en France ou en Belgique dans tous les domaines. Tu devrais lire Freakonomics, le chapitre sur les agents immobiliers. Ils expliquent pas mal de choses par des chiffres. Le management, la façon de faire des affaires est différente.

Extrait: "It is the quintessential blend of commerce and camaraderie: you hire a real-estate agent to sell your home. She sizes up its charms, snaps some pictures, sets the price, writes a seductive ad, shows the house aggressively, negotiates the offers, and sets the deal through to its end. Sure, it's a lot of work, but she's getting a nice cut. On the sale of a $300,000 house, a typical 6 percent agent fee yields $18,000. Eighteen thousand dollars, you say to yourself: that's a lot of money. But you also tell yourself that you could never have sold the house for $300,000 on your own. The agent knew how to ---what's the phrase she used?---"maximize the house's value." She got you top dollar, right? Right? A real-estate agent is a different breed of expert than a criminologist, but she is every bit the expert. That is, she knows her field far better than the layman on whose behalf she is acting. She is better informed about the house's value, the state of the housing market, even the buyer's frame of mind. You depend on her for this information. That, in fact, is why you hired an expert. As the world has grown more specialized, countless such experts have made themselves similarly indispensable. Doctors, lawyers, contractors, stockbrokers, auto mechanics, mortgage brokers, financial planners: they all enjoy a gigantic informational advantage. And they use that advantage to help you, the person who hired them, get exactly what you want for the best price. Right? It would be lovely to think so. But experts are human, and humans respond to incentives. How any given expert treats you, therefore, will depend on how that expert's incentives are set up. Sometimes his incentives may work in your favor. For instance: a study of California auto mechanics found they often passed up a small repair bill by letting failing cars pass emissions inspections---the reason being that lenient mechanics are rewarded with repeat business. But in a different case, an expert's incentives may work against you. In a medical study, it turned out that obstetricians in areas with declining birth rates are much more likely to perform cesarean-section deliveries than obstetricians in growing areas---suggesting that, when business is tough, doctors try to ring up more expensive procedures. It is one thing to muse about experts' abusing their position and another to prove it. The best way to do so would be to measure how an expert treats you versus how he performs the same service for himself. Unfortunately a surgeon doesn't operate on himself. Nor is his medical file a matter of public record; neither is an auto mechanic's repair log for his own car. Real-estate sales, however, are a matter of public record. And real-estate agents often do sell their own homes. A recent set of data covering the sale of nearly 100,000 houses in suburban Chicago shows that more than 3,000 of those houses were owned by the agents themselves. Before plunging into the data, it helps to ask a question: what is the real-estate agent's incentive when she is selling her own home? Simple: to make the best deal possible. Presumably this is also your incentive when you are selling your home. And so your incentive and the real-estate agent's incentive would seem to be nicely aligned. Her commission, after all, is based on the sale price. But as incentives go, commissions are tricky. First of all, a 6 percent real-estate commission is typically split between the seller's agent and the buyer's. Each agent then kicks back roughly half of her take to the agency. Which means that only 1.5 percent of the purchase price goes directly into your agent's pocket. So on the sale of your $300,000 house, her personal take of $18,000 of commission os $4,500. Still not bad, you say. But what if the house was actually worth more than $300,000? What if, with a little more effort and patience and a few more newspaper ads, she could have sold it for $310,000? After the commission, that puts an additional $9,400 while she earns only $150, maybe your incentives aren't aligned after all. (Especially when she's the one paying for the ads and doing all the work.) Is the agent willing to put out all the extra time, money, and energy for just $150? There's only one way to find out: measure the difference between the sales data for houses that belong to real-estate agents themselves and the houses they sold on behalf of clients. Using the data from the sales of those 100,000 Chicago homes, and controlling for any number of variables---location, age and quality of the house, aesthetics, whether or not the property was an investment, and so on---it turns out that a real-estate agent keeps her own home on the market an average of ten days longer and sells it for an extra 3-plus percent, or $10,000 on a $300,000 house. When she sells her own house, an agent holds out for the best offer; when she sells yours, she encourages you to take the first decent offer that comes along. Like a stockbroker churning commissions, she wants to make deals and make them fast. Why not? Her share of a better offer---$150---is too puny an incentive to encourage her to do otherwise".

@Pescarplace : vous évoquez le climat de Floride pour la 2eme fois ici et je pense que lors du post précédent vous parliez des risques d'innondation.
Ca devient un problème dans certains secteurs, c'est clair et ces secteurs sont clairement identifiés via le zoning du secteur.
Le broker doit il en parler : oui. Toutefois, je pense aussi que cela fait partie des "due diligence" que l'acheteur devrait réaliser sur son projet avant de se lancer. A savoir bien se renseigner sur la localisation de son projet.  Je vais être dur, attention, ce n'est pas dirigé vers l'auteure du post initial qui a déjà la bonne idée de poser des questions ici. Je rencontre des Français qui ne sont pas assez préparés, clairement pas assez préparés. Ils croient M6 et TF1 qui leur montrent les réussites de certains mais ne montrent pas les échecs. Un chiffre circule, je ne peux malheureusement pas le vérifier, 1 visa E2 sur 2 ne va pas au bout des 5 ans. J'ai rencontré des personnes dans ce cas, en Floride, mais aussi ailleurs. J'en tire les "causes" suivantes (sans ordre de priorité):
- mauvaise préparation, méconnaissance du métier (entre autre restauration),
- cash insuffisant : il faut du cash en réserve. Il y a TOUJOURS des surprises,
- indaptation à la culture ou à la langue,
- mal entourés, voire entourés par de "mauvaises" personnes.

Pour un certain nombre de ces points, il y a des possibilités de minimiser les risques par la préparation en aval, la réflexion, le bon sens, la prise d'information (aux USA, tout est public, un background check, une vérification de licence.... ca peut sauver votre projet).

Sur le chiffre 1 sur 2, en fait, c'est le même que celui des création d'entreprises en France. Une sur deux n'arrive pas à 5 ans. Donc, il faut tout faire pour être dans la bonne moitié ;)

Je rajouterai que le taux d'échec varie beaucoup d'un secteur d'activité à un autre, de l'expérience de la personne dans le domaine visé... Les zones à risque sont clairement à éviter. Exemple, aujourd'hui dans un quotidien local, il y a une annonce pour une vente aux enchères de maisons appartenant à l'Etat de NY. Pre-storm value: $1100000. Minimum bids as low as $ 15000

Objectif USA a écrit:

Sur le chiffre 1 sur 2, en fait, c'est le même que celui des création d'entreprises en France. Une sur deux n'arrive pas à 5 ans. Donc, il faut tout faire pour être dans la bonne moitié ;)


je suis d'accord avec toi pour les autres posts  , sauf pour ci dessus parceque nous avons les autoentrepreneurs qui biaisent les statistiques en france .
De plus quand tu observes l'espérance de vie des sociétés créées sur l'année 2010 (donc à 5ans ) avec un investissement superieur a 80 000 euros le taux de survi est de  de 74%.
Donc comparé au visa E2 , et l'investissement  ,j'ai l'impression que le taux de chute est plus important pour le E2 .
As tu des données de l'espérance de vie des sociétés US sur 5 ans ? , cela serait intéressant pour mieux comparer

France (pas trouvé plus récent) :
http://www.insee.fr/fr/themes/document. … _id=ip1064

USA:
http://www.statisticbrain.com/startup-f … -industry/

50% en gros dans les 2 cas.

Ce que tu reprends plus haut, c'est les entreprises avec plus de 80 000 euros au démarrage. C'est quoi ... 20% qui sont dans ce cas ? Je le déplore car, sous capitalisé, tu es mal parti, mais la plupart des entreprises créées en France le sont avec moins de 20 000 euros. D'où mon point sur le cash.

Objectif USA a écrit:

France (pas trouvé plus récent) :
http://www.insee.fr/fr/themes/document. … _id=ip1064

USA:
http://www.statisticbrain.com/startup-f … -industry/

50% en gros dans les 2 cas.

Ce que tu reprends plus haut, c'est les entreprises avec plus de 80 000 euros au démarrage. C'est quoi ... 20% qui sont dans ce cas ? Je le déplore car, sous capitalisé, tu es mal parti, mais la plupart des entreprises créées en France le sont avec moins de 20 000 euros. D'où mon point sur le cash.


merci pour le lien US

Ce sont ces 20% qui doivent etre comparé au visa E2 en terme d'investissement .

je ne peux te suivre sur des créations datant de 1998 , c'est délirant
je te mets un lien plus récent concernant les créations de 2010
insee 
mais il y a les autoentrepreneurs inclus dedans .
Ce que je veux te dire , c'est que j'ai l'impression que pour un meme capital investi , les risques sont plus importants pour un E2 , ce qui est normal , et donc difficilement comparable avec la france .
Alors que ton post laisse penser que les taux d'échecs sont identiques .

Il faudrait pouvoir comparer avec le taux de création d'entreprise en France par des Américains, par secteur d'activité,... Des chiffres globaux ne veulent rien dire. Et nul doute qu'un Américain investissant en France arrivera mieux préparé et avec plus de moyens financiers.

oui il faudrait etre plus précis pour comparer
ll manque des éléments

et avec des données actualisées
pour l'anecdote ,
En janvier , je croise un expat sur LA qui me parle des boites manuelles des voitures en france comme en 1900  . j'ai halluciné , le gars était aux states depuis huit ans et était persuadé que la france n'avait pas évolué depuis son départ . Alors que désormais une grande partie de nos voiture sont tiptronic , voire 100% des gros vehicules

Et aussi, le taux d'échec dépend du secteur d'activité. Le taux d'échec dans le consulting, les activités B2B est inférieur au taux d'échec dans le commerce, surtout café, restaurant. Ne pas hésiter à regarder des séries US comme Bar Rescue, Restaurant Impossible, Hotel  Impossible, The Profit, The Great food Truck Race, Shark Tank, West Texas Investors Club,...

As tu des stats concernant mon activité ?

Non et tu es bien préparé. Tu as peu de chance d'échouer.

Merci c'est gentil
Cependant je garde a l'esprit que cela sera sport , et que rien n'est jamais définitivement acqui .

Never never never give up ...

Ma réponse est lié à la monté du niveau des oceans du fait du réchauffement climatique.

Les experts en climat sont à peu près tous d'accord pour dire que certaines regions de la planète vont disparaitre dans les 100 années a venir.
Ces regions sont le Groenland, l'Antarctique, le Bangladesh, la Floride et toutes les iles ayant presque aucun relief. Même chose pour certaines regions de littoral sans relief.

Cet engloutissement ne va pas se produire du jour au lendemain, mais il va être progressif et qui sait comment sera le niveau des eaux dans 20 ans...
Le sud de la Floride étant la region de la Floride qui aujourd'hui est deja presque au même niveau que le niveau de la mer, elle sera donc très certainement une des premieres à disparaitre.

C'est un fait, c'est ineluctable et l'ignorer c'est pas très sérieux (c'est le moins que l'on puisse dire). Alors tant que vous n'ayez pas une raison hyper importante justifiant de votre installation en Floride, je pense que c'est un état a éviter.

Ne pas oublier la saison des ouragans, les risques sismiques. On ne sait pas encore lorsque cela se produira, c'est tout. Un évènement comme le tsunami en Thailande est déjà envisagé sérieusement par les scientifiques (faire quelques recherches Internet pour les zones à risque).

stevenmika a écrit:

Ne pas oublier la saison des ouragans, les risques sismiques. On ne sait pas encore lorsque cela se produira, c'est tout. Un évènement comme le tsunami en Thailande est déjà envisagé sérieusement par les scientifiques (faire quelques recherches Internet pour les zones à risque).


Tout a fait stevenmika.
Cependant ne pas même tous les risques dans le même panier car les risques sismiques et/ou volcaniques sont des risques qui se déclinent en millions d'années (faille de San Andreas, le volcan du Yellowstone, la chaine volcanique des Cascades, etc...) alors que le réchauffement climatique et la montée des oceans sont des événements bien plus rapides (quelques dizaine d'années) et on risque bien d'en être tous les témoins.

Oui. Dans tous les cas , les risques sont élevés.

@Olive Je pense que le taux de risque d'un E2 aux USA et d'un Français qui crérait en France doit être proche mais pas pour les mêmes raisons. Ici, une entreprise ne meurt pas étouffée par les charges comme en France, par contre, tous les autres critères que j'ai mis dans mon post plus haut sont là et sont lourds. Intuitivement, je dirais que ça doit s'équilibrer mais il n'existe pas de stats fiables pour étayer mon intuition.

Oui et non.

Les risques d'inondations en Floride sont plus que probables de se produire dans les 100 prochaines années à partir d'aujourd'hui, alors que le risque de voir Yellowstone en eruption ou la faille de San Andreas se déchaîner sont des évènements qui se produiront sur l'échelle géologique de la terre, c'est a dire dans quelques dizaine de milliers d'années ou au plus tôt, dans quelques milliers d'années.

De part les informations que j'ai à ce stade, j'en avais également déduis que un Visa E2 sur 2 n'allait pas au bout des 5 ans...
On a un peu revu notre budget et on plancherait pour investir 1/3 du cash qu'on aurait de disponible afin de parer aux surprises et aussi de pouvoir vendre et racheter un commerce plus approprié si on s'est complètement planté dans le 1er choix. J'ai l'impression que le risque est grand d'essuyer les déconvenues les 2 premières années.
On aurait voulu rester dans notre domaine d'expertise (la gestion d'immeubles en location) mais ça s'apparente trop à des revenus passifs.
On va forcer faire un truc qu'on ne connait pas du tout.

Bonjour,

Vous avez raison sur les revenus passifs, hormis, peut être la gestion de biens en location saisonnière (vacance) qui est généralement acceptée si présentée comme il faut. De plus, hormis la gestion saisonnière, en Floride, pour gérer des immeubles en loactions classique, il vous faudra la licence de Real estate (sales associate dans 1 premier temps, puis broker au bout de 2 ans). Or, cette licence, il vous faudra un borker pour l'activer et il ne le fera pas gratuitement. De plus, même si elle n'est pas très dure, il faut quand même l'obtenir et il vous faut votre numéro de sécu (SSN) pour la présenter donc pas évident du tout à mon avis.

Cordialement.

Bonjour Objectif USA, vous semblez dire qu'une activité de location touristique serait admise par les services de l'immigration (visa E2) si elle est bien présentée ?

Ai-je bien compris ? Votre éclairage sur la question m'intéresse. Merci pour votre réponse. Marc.

J'ai vu passer plusieurs cas de société de gestion de location touristiques en E2. Il faut démontrer qu'il y a une activité commerciale effective (il faut bien "vendre" ses locations), et qu'il y a une activité physques : nettoyage, services additionnels aux clients. Dans ce cadre là, ce n'est pas une activité passive. Il ne faut pas non plus que le dossier se résume à l'acquisition d'un parc de beins en locations touristique, je parle bien d'une société qui gère ces biens.
De plus, en Floride, pour la gestion touristique, pas besoin de la licence de real estate.
Il y a régulièrement des affaires de ce type à vendre (voire autour des parcs à orlando par exemple).

tout à fait! Il y a de nombreux anglais en Floride qui ont des sociétés E2 de gestion de portefeuilles de maisons,  condos en location de vacances , il y a bcp de concurrents cela dit.....

arabelleVA a écrit:

tout à fait! Il y a de nombreux anglais en Floride qui ont des sociétés E2 de gestion de portefeuilles de maisons,  condos en location de vacances , il y a bcp de concurrents cela dit.....


Il y a effectivement beaucoup de concurrence, mais le marché reste énorme. 55 millions de touristes à Orlando par an par exemple. Les exemples que je connais marchent plutôt bien !